« L’info éco + » cette semaine avec les thèmes suivants liés à l’actualité politique et éconmique :

« Semaine importante pourrait-on dire effectivement on commence ce lundi par une censure du Gouvernement Bayrou… mais cette semaine c’est également le 11 septembre, la BCE (Banque Centrale européenne) qui rendra sa décision sur ses taux d’intérêts, et pour finir, le 12 septembre : l’agence Fitch pourrait dégrader la note souveraine française, aujourd’hui déjà sous perspective négative. Avec des conséquences à venir sur les taux d’intérêts français vs allemands et d’autres européens. Il faudra scruter aussi les 2 autres agences majeurs (Moodys et S&P) qui rendront leurs analyses en Octobre et Novembre prochain. Cadeau pour le prochain Gouvernement. Ce sujet de la gestion des finances publiques est donc crucial.

Là, le choix de la dramatisation a été repris par le Premier Ministre suivi en cela par les oppositions, qui elles ont les yeux rivés sur 2027, car malgré les déclarations des uns et des autres, se disant prêts à gouverner, aucun n’a un plan de redressement du pays qui soit innovant. Les riches sont responsables de tout d’un côté, les immigrés de l’autre. Mais avec toujours plus de dépenses publiques à la clé. C’est un peu circuler y a rien à voir. Pendant ce temps là les Français épargnent, ayant peur de leur avenir en France.

Didier, vous citez un acteur financier acteur de la crise financière de 2007 2008

Cet acteur financier héros du film The Master of The Universe » et qui a été au cœur de la crise financière mondiale de 2007/2008, en Allemagne, Rainer Voss, ancien banquier d’affaires, que j’ai eu la chance de rencontrer. Lui pensait déjà en 2013 2014 que la France pouvait sombrer. Ce qu’il disait à l’époque raisonne avec la situation actuelle. Dans le film, il se demandait qui sera le prochain et il évoquait la France. Je lui avais demandé pourquoi, je trouve que plus de dix ans après son analyse fait écho à ce que l’on voit ici et là. Sa réponse Rainer Voss ancien banquier d’affaires : Je ne suis pas économiste. J’ai dit ça aux alentours de février 2013, il me semble. Apparemment, je me suis trompé. Nous tenons le coup ! Le redirais-je aujourd’hui ? Je le pense. Il ne s’agit pas de faits. Je ne remets pas en cause la structure de votre économie. Les pays ne font pas faillite parce qu’ils ne peuvent plus payer, mais parce qu’on pense qu’ils ne peuvent plus payer. C’est différent. Il est question de psychologie, pas de faits.

On peut contrôler des faits, qui sont peut-être exacts, d’ailleurs. Mais la rumeur circule. Et alors, les fonds de pension vendent des obligations françaises. L’écart avec l’France passe alors de 0,4 à 0,6, puis 0,8, 1,5…On commence à s’inquiéter : « Que se passe-t-il en France ? On s’en fiche, vendons tout. Soyons prudent. » Puis l’écart passe de 1,5 à 2, 3,créant ainsi une dynamique très défavorable à votre pays, même si les faits sont les mêmes que 2 jours auparavant.

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