Une étude clinique publiée dans le Journal of Clinical Oncology
rapporte que les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules
B ayant reçu REVLIMID par voie orale conjointement au régime R-CHOP
standard ont obtenu un taux de réponse globale de 98 % et un taux de
réponse complète de 80 %

Celgene Corporation (NASDAQ : CELG) a annoncé aujourd?hui que les
résultats d?une étude évaluant la combinaison de REVLIMID®
(lénalidomide) avec le rituximab, le cyclophosphamide, le chlorhydrate
de doxorubicine, le sulfate de vincristine et la prednisone (R-CHOP)
dans les cas de lymphome diffus à grandes cellules B (LDGC-B) non traité
ont été publiés en ligne avant leur parution dans le Journal of
Clinical Oncology
.

Dans le cadre d?une étude ouverte, de phase II et à groupe unique
réalisée par la Dr Grzegorz Nowakowski de la clinique Mayo, 64 patients
atteints de LDGC-B CD20+, de stade II-IV, nouvellement diagnostiqué et
non traité ont reçu 25 mg de lénalidomide les jours 1-10 avec un régime
R-CHOP à dose standard tous les 21 jours durant six cycles. Tous les
patients ont reçu du pegfilgrastim le deuxième jour de chaque cycle et
une prophylaxie à l?aspirine durant tout le traitement. Le critère
d?évaluation principal était la survie sans événement (EFS – event-free
survival), les critères d?évaluation secondaires étant la survie sans
progression de la maladie (PFS – progression free survival) et la survie
globale (OS – overall survival). Un modèle binomial à une étape a été
utilisé pour évaluer l?efficacité et la tolérabilité de REVLIMID avec le
régime R-CHOP.

Sur les 64 patients recrutés, 60 étaient éligibles à une évaluation de
la réponse. Chez ces patients, le taux de réponse globale (OR – overall
response) était de 98 % (59/60), avec 80 % d?entre eux (48/60) parvenant
à une réponse complète (CR – complete response). L?EFS à 24 mois,
identique aux taux de PFS et d?OS, affichait respectivement 59 % (48-74
%) et 78 % (68-90 %) (IC à 95 %).

Le sous-type moléculaire du LDGC-B a été déterminé par immunohistochimie
de la tumeur (Algorithme de Hans) et classifié de phénotype centre
germinatif (GCB) ou non centre germinatif (non-GCB). Par ailleurs, 87
patients contrôlés consécutivement et issus de la base de données des
lymphomes de la clinique Mayo, ayant reçu le régime R-CHOP conventionnel
et ayant satisfait au même critère d?inclusion que les patients traités
avec R2CHOP, ont été identifiés et leurs résultats ont été analysés en
fonction des sous-types de LDGC-B.

Chez les patients R-CHOP, la survie sans progression de la maladie (PFS)
et la survie globale (OS) à 24 mois étaient de 28 % contre 64 %, p<0,001
et 46 % contre 78 %, p<0,001 pour les patients non-GCB versus GCB,
respectivement. Chez les patients traités avec R2CHOP, les taux de PFS
et d?OS à 24 mois étaient de 60 % contre 59 %, p=0,83 et 83 % contre 75
%, p=0,61 pour les patients non-GCB versus GCB, respectivement.

Les effets indésirables de grade 3 ou supérieur les plus courants de
cette étude ont été la neutropénie (87 %), la leucopénie (80 %), la
thrombocytopénie (44 %), l?anémie (16 %) et la neutropénie fébrile (9
%). Un cas de thrombose a été signalé pour un patient et un décès par
perforation/septicémie est à déplorer dans l?étude.

« Cette étude a démontré que l’ajout de lénalidomide au régime R-CHOP
conventionnel a résulté dans des taux de PFS et d?OS similaires entre
les différents sous-types », a déclaré le Dr Nowakowski. « Cela est
surprenant car les patients avec le phénotype non-GCB obtenaient
habituellement de moins bons résultats. Les résultats de cette étude
plaident en faveur d?une évaluation plus poussée de ce régime pour ce
sous-type de LDGC-B. »

La publication intégrale du manuscrit peut être consultée sur le site http://jco.ascopubs.org/content/early/recent?home-right.
En outre, les conclusions d?une étude effectuée pour le compte de la
Fondazione Italiana Linfomi évaluant le lénalidomide plus R-CHOP21 chez
les patients âgés atteints de LDGC-B non traité ont été publiées en
ligne avant leur parution le 13 mai dans The Lancet (http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(14)70191-3/abstract)

Ces études, s?appuyant sur de multiples essais évaluant des combinaisons
de lénalidomide et de rituximab pour des sous-types de lymphomes
non-hodgkiniens, soutiennent un vaste programme de phase III chez
Celgene étudiant des combinaisons incluant du lénalidomide et du
rituximab.

Pour le LDGC-B, REMARC, l?étude de phase III de la société portant sur
un traitement d’entretien par lénalidomide par rapport à un placebo
suite à une thérapie R-CHOP a finalisé son recrutement au premier
trimestre 2014. Par ailleurs, ROBUST (DCL-002), l?étude pivot de phase
III de la société évaluant le lénalidomide plus R-CHOP21, devrait
démarrer son recrutement au premier trimestre 2015. Celgene a également
démarré une collaboration avec NanoString Technologies cette année dans
le but de développer un diagnostic compagnon avec biomarqueur visant à
classifier les sous-types de patients dans l?étude. En outre, l?Eastern
Cooperative Oncology Group (ECOG) recrute également des patients pour un
essai de phase II comparant R2CHOP à R-CHOP dans les cas de LDGC-B non
traité.

En matière de lymphome folliculaire, la société prévoit de finaliser au
cours du deuxième semestre 2014 le recrutement pour RELEVANCE, son étude
de phase III comparant la bithérapie lénalidomide/rituximab à la
bithérapie rituximab/chimiothérapie chez des patients avec maladie non
traitée précédemment. Par ailleurs, le recrutement a débuté en cours
d?année pour AUGMENT, une étude de phase III en double aveugle comparant
la bithérapie lénalidomide/rituximab à la bithérapie rituximab/placebo
chez des patients en rechute ou réfractaires. Finalement, la société
recherchera la dose et le schéma thérapeutique optimaux de ce régime
dans le cadre de l?essai MAGNIFY, qui évaluera la bithérapie
lénalidomide/rituximab suivie d?un traitement d’entretien avec le
rituximab chez des patients atteints de lymphome folliculaire, de zone
marginale ou à cellules du manteau.

REVLIMID n’est pas approuvé pour le traitement des patients atteints de
lymphome folliculaire ou de lymphome diffus à grandes cellules B.

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le
traitement des patients atteints d?un myélome multiple ayant bénéficié
au préalable d?au moins un autre traitement dans près de 70 pays
d?Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d?Asie, ainsi que pour le
traitement des patients dont la maladie a progressé à l?issue d?un
traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en
Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d?Amérique latine,
ainsi qu?en Malaisie et en Israël, pour l?anémie avec dépendance
transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1
associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans
anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour
l?anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes
myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une
anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques
sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de
patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté
ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l?un au bortezomib.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec
la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de
myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints d?une anémie dépendante de
transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible
ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion
5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau
(LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux
traitements préalables, dont l?un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n?est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des
patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors
d?essais cliniques contrôlés.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-F?TALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et
THROMBOSE VEINEUSE

Toxicité pour l?embryon ou le f?tus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Le lénalidomide, un
analogue du thalidomide, a généré des malformations des membres lors
d?une étude du développement chez les singes. Le thalidomide est un
tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves
et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide
pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le
décès d?un f?tus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent
obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un
traitement au REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de
contraception ou s?abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel
pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui
suivent. Pour éviter l?exposition du f?tus au lénalidomide, REVLIMID
n?est disponible que dans le cadre d?un programme de distribution
restreinte appelé REVLIMID REMS
? (anciennement
programme « RevAssist
®»).

Des informations relatives au programme REVLIMID REMS? sont
disponibles sur le site
www.celgeneriskmanagement.com
ou en appelant le numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et
thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie
graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à
une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours
de l?étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité
un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité
hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients
participant à l?étude. L?hémogramme complet des patients sous traitement
pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine
pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par
mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption
ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de
facteurs de croissance.

Thrombose veineuse

Le REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose
veineuse profonde et d?embolie pulmonaire chez les patients atteints de
MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la
dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de
surveiller les signes et symptômes de thromboembolie. Il convient de
recommander aux patients de consulter un médecin s?ils développement des
symptômes comme un manque de souffle, des douleurs thoraciques ou une
tuméfaction des bras ou des jambes. On ignore si un traitement
prophylactique anticoagulant ou antiplaquettaire prescrit conjointement
avec le REVLIMID pourrait réduire le risque de thrombose veineuse. La
décision de prendre des mesures prophylactiques doit être mûrement
réfléchie après avoir évalué les facteurs de risques sous-jacents de
chaque patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse :

  • REVLIMID peut nuire au f?tus lorsqu’il est administré à une femme
    enceinte. Le lénalidomide est contre-indiqué chez la femme enceinte.
    Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente
    tombe enceinte pendant un traitement avec ce médicament, elle doit
    être informée des dangers potentiels pour le f?tus

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une
    hypersensibilité (par exemple, ?dème de Quincke, syndrome de
    Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) au lénalidomide

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryo-f?tale :

  • REVLIMID est un analogue de la thalidomide, tératogène humain connu
    qui provoque des malformations congénitales potentiellement mortelles
    ou le décès d?embryons et de f?tus. Une étude sur le développement
    embryof?tal chez des singes indique que le lénalidomide produit des
    malformations chez la progéniture des femelles singes ayant été
    traitées pendant la grossesse, analogues aux malformations
    congénitales observées chez les humains à la suite d’une exposition à
    la thalidomide pendant la grossesse
  • Les femmes en âge de procréer doivent
    éviter toute grossesse pendant au moins 4 semaines avant de démarrer
    le traitement par REVLIMID, durant le traitement, lors des
    interruptions de traitement et pendant au moins 4 semaines après
    l?arrêt du traitement. Elles doivent s?engager à s?abstenir
    continuellement de tout rapport hétérosexuel ou à utiliser deux
    méthodes de contraception fiables, dès 4 semaines avant le début du
    traitement au REVLIMID, durant le traitement, lors des interruptions
    de traitement et pendant 4 semaines après l?arrêt du traitement au
    REVLIMID, et doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de
    débuter le traitement
  • Chez les hommes, le lénalidomide est
    présent dans le sperme des patients prenant ce médicament. Les hommes
    doivent toujours utiliser un préservatif synthétique ou en latex lors
    de tout contact sexuel avec des femmes en âge de procréer – pendant le
    traitement au REVLIMID et jusqu?à 28 jours après l?arrêt du traitement
    – même s?ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients hommes
    recevant REVLIMID doivent s?abstenir de faire des dons de sperme
  • Don de sang : Les patients ne doivent pas
    faire de don de sang au cours d?un traitement au REVLIMID et pendant
    le mois suivant l?arrêt de celui-ci car une femme enceinte pourrait
    recevoir ce sang et son f?tus pourrait alors être exposé au REVLIMID

Programme REVLIMID REMS

Étant donné les risques pour l?embryon et le f?tus, REVLIMID est
disponible uniquement via un programme de distribution restreint dans le
cadre d?une stratégie d?évaluation et d?atténuation des risques (REMS),
le programme REVLIMID REMS (connu précédemment sous le nom de
programme « RevAssist
® »). Les
prescripteurs et les pharmaciens doivent être habilités dans le cadre du
programme, les patients quant à eux doivent signer un formulaire
d?acceptation et se conformer aux exigences. De plus amples informations
sur le programme REVLIMID REMS sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com
ou par téléphone au 1-888-423-5436

Toxicité hématologique : REVLIMID peut provoquer une neutropénie
et une thrombocytopénie graves. Myélome multiple (MM) : Pour les
patients traités par REVLIMID pour le MM, une numération globulaire
complète est requise toutes les 2 semaines pendant les 12 premières
semaines, puis mensuellement par la suite. Dans le cadre des différentes
études portant sur le MM, les toxicités hématologiques de grades 3 et 4
étaient plus fréquentes chez les patients traités avec la bithérapie
REVLIMID/dexaméthasone que chez les patients traités uniquement par
dexaméthasone. Lymphome à cellules du manteau
(LCM)
: Pour les patients traités par REVLIMID pour le LCM,
une numération globulaire complète est requise chaque semaine durant le
premier cycle (28 jours), toutes les deux semaines durant les cycles
2-4, puis mensuellement par la suite. Dans l?essai pour le LCM, des cas
de neutropénie de grade 3 ou 4 ont été signalés chez 43 % des patients.
Des cas de thrombocytopénie de grade 3 ou 4 ont été signalés chez 28 %
des patients. Une interruption et/ou réduction de dose peut être
nécessaire chez certains patients

Thromboembolie veineuse : Des thromboembolies veineuses
(principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) se
sont produites chez des patients atteints de MM traités par une
polythérapie au lénalidomide et chez des patients atteints de syndrome
myélodysplasique ou de lymphome à cellules du manteau traités par une
monothérapie au lénalidomide. L’effet de la prescription d’une thérapie
prophylactique anticoagulante ou inhibant l’agrégation plaquettaire
associée à REVLIMID afin d’atténuer le risque d’accident veineux
thromboembolique n’est pas connu

Hausse de la mortalité chez les patients atteints de leucémie
lymphocytaire chronique (LLC)
: Dans le cadre d?un essai
clinique portant sur le traitement de première ligne de patients
souffrant de LLC, un traitement par REVLIMID en monothérapie s?est avéré
augmenter le risque de décès par rapport à un traitement par
chlorambucil en monothérapie. Dans une analyse intermédiaire, on
déplorait 34 décès parmi les 210 patients du groupe de traitement
REVLIMID contre 18 décès parmi les 211 patients du groupe de traitement
chlorambucil, et le ratio de risque pour la survie globale était de 1,92
[IC de 95 % : 1,08-3,41], en cohérence avec la hausse de 92 % du risque
de décès. Des réactions cardiovasculaires graves, notamment fibrillation
auriculaire, infarctus du myocarde et insuffisance cardiaque, sont
survenues plus fréquemment dans le groupe de traitement REVLIMID.
REVLIMID n’est ni indiqué ni recommandé en cas de LLC en-dehors des
essais cliniques contrôlés

Deuxièmes malignités primaires : Les patients atteints de MM
traités par lénalidomide dans les études incluant le melphalan et une
greffe de cellules souche présentaient une incidence supérieure de
deuxièmes malignités primaires, en particulier de leucémie myélogène
aiguë et de lymphome hodgkinien, par rapport aux patients dans les
groupes de contrôle ayant reçu un traitement similaire mais n?ayant pas
pris de lénalidomide. Il convient de surveiller les patients vis-à-vis
du développement de deuxièmes malignités. Il faut tenir compte à la fois
du bénéfice potentiel du lénalidomide et du risque de deuxièmes
malignités primaires lorsqu?un traitement par lénalidomide est envisagé

Hépatotoxicité : Des cas de défaillance hépatique, dont
certains mortels, sont survenus chez des patients traités par une
bithérapie lénalidomide/dexaméthasone. Le mécanisme de l?hépatotoxicité
d’origine médicamenteuse n?est pas connu. Une maladie hépatique virale
préexistante, des taux d’enzymes hépatiques élevés dès le départ et la
prise concomitante d’autres médicaments pourraient être des facteurs de
risque. Les taux d’enzymes hépatiques doivent être vérifiés
périodiquement. REVLIMID doit être interrompu en présence d’une
élévation des taux d?enzymes hépatiques. Après un retour aux valeurs de
départ, la reprise du traitement à une dose inférieure peut alors être
envisagée

Réactions allergiques : Des ?dèmes de Quincke et des réactions
dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ)
et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements peuvent
être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d’éruptions
cutanées de grade 4 associées au traitement par thalidomide ne doivent
pas être traités par REVLIMID. L’interruption ou la suspension du
traitement au REVLIMID doit être envisagée en cas d’éruptions cutanées
de grade 2 ou 3. Le traitement doit être interrompu en cas d’?dème de
Quincke, d’éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliative ou
bulleuse, ou si l’on soupçonne un SSJ ou un SL, et ne doit pas être
repris même si ces réactions disparaissent. Les capsules de REVLIMID
contiennent du lactose. Le rapport risque/bénéfice d?un traitement par
REVLIMID doit être évalué chez les patients présentant une intolérance
au lactose

Syndrome de lyse tumorale : Des cas mortels de syndrome de lyse
tumorale (SLT) ont été signalés pendant le traitement par lénalidomide.
Les patients qui présentent un risque de contracter le SLT sont ceux
ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients
doivent être surveillés de près et des précautions appropriées doivent
être prises

Réaction de flambée tumorale : Une réaction de flambée tumorale
(RFT) s’est produite pendant l’utilisation expérimentale du lénalidomide
pour le traitement de la LLC et du lymphome. Elle se caractérise par un
gonflement douloureux des ganglions lymphatiques, une température
subfébrile, des douleurs et des éruptions cutanées. REVLIMID n’est ni
indiqué ni recommandé en cas de LLC en-dehors des essais cliniques
contrôlés

Il est recommandé de surveiller et d?évaluer la RFT chez les patients
atteints de LCM. La flambée tumorale est susceptible d?imiter la
progression de la maladie. Chez les patients avec une RFT de grade 3 ou
4, il est recommandé de suspendre le traitement par lénalidomide jusqu?à
ce que la RFT revienne à un grade ? 1. Dans l?essai pour le LCM, environ
10 % des sujets ont subi une RFT ; tous les signalements concernaient un
gravité de grade 1 ou 2. Tous les événements sont survenus durant le
cycle 1 et un patient a de nouveau développé une RFT dans le cycle 11.
Le traitement par lénalidomide peut être poursuivi chez les patients
avec une RFT de grade 1 ou 2 sans interruption ni modification, à la
discrétion du médecin. Les patients avec une RFT de grade 1 ou 2 peuvent
également être traités avec des corticostéroïdes, des
anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou des analgésiques narcotiques
pour gérer les symptômes de la RFT. Les patients souffrant de RFT de
grade 3 ou 4 peuvent être traités pour gérer les symptômes selon les
conseils donnés pour le traitement de la RFT de grade 1 ou 2

EFFETS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Dans le groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %)
    ont fait l’objet d’au moins une interruption de traitement avec ou
    sans réduction de dose de REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le
    groupe traité par placebo/dexaméthasone
  • Parmi les patients ayant fait l’objet d’une interruption de traitement
    avec ou sans réduction de dose, 76 % (269/353) contre 57 % (199/350),
    50 % du groupe traité par REVLIMID/dexaméthasone a fait l’objet d’au
    moins une autre interruption de traitement avec ou sans réduction de
    dose, contre 21 % dans le groupe traité par placebo/dexaméthasone
  • La plupart des effets indésirables et ceux de grade 3/4 étaient plus
    fréquents chez les patients atteints de MM ayant reçu une combinaison
    de REVLIMID/dexaméthasone que dans le groupe traité par
    placebo/dexaméthasone
  • Une neutropénie de grade 3/4 est survenue dans 33,4 % des cas contre
    3,4 % ; 2,3 % ont subi une neutropénie fébrile de grade 3/4 contre 0 %
  • Une thrombose veineuse profonde (TVP) a été signalée comme réaction
    médicamenteuse indésirable grave (7,4 %) ou de grade 3/4 (8,2 %)
    contre 3,1 % et 3,4 %. Les arrêts de traitement à cause d?une TVP ont
    été observés à des taux comparables dans les différents groupes
  • Une embolie pulmonaire (EP) a été signalée comme réaction
    médicamenteuse indésirable grave (3,7 %) ou de grade 3/4 (4,0 %)
    contre 0,9 % et 0,9 %. Les arrêts de traitement à cause d?une EP ont
    été observés à des taux comparables dans les différents groupes
  • Les effets indésirables constatés chez au moins 15 % des patients
    atteints de MM (groupe de patients traités par REVLIMID/dexaméthasone
    contre ceux traités par dexaméthasone/placebo) sont les suivants :
    fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %),
    constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes
    musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28
    % contre 23 %), ?dème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 %
    contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des
    voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 %
    contre 17 %), étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %),
    thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruptions cutanées (21 % contre 9
    %), tremblements (21 % contre 7 %), perte pondérale (20 % contre 15
    %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11
    %), anorexie (16 % contre 10%) et dysgueusie (15 % contre 10 %)

Syndromes myélodysplasiques

  • La thrombocytopénie (61,5 %, soit 91 patients sur 148) et la
    neutropénie (58,8 %, soit 87 patients sur 148) sont les effets
    indésirables les plus fréquemment observés dans la population atteinte
    de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q
  • Les effets indésirables de grade 3 ou 4 signalés chez au moins 5 % des
    patients présentant des syndromes myélodysplasiques à délétion 5q sont
    les suivants : neutropénie (53 %), thrombocytopénie (50 %), pneumonie
    (7 %), éruptions cutanées (7 %), anémie (6 %), leucopénie (5 %),
    fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et douleurs dorsales (5 %)
  • Les autres effets indésirables rapportés chez au moins 15 % des
    patients atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q
    (REVLIMID) sont les suivants : diarrhée (49 %), prurit (42 %),
    éruptions cutanées (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %),
    nausées (24 %), rhinopharyngite (23 %), douleurs articulaires (22 %),
    pyrexie (21 %), douleurs dorsales (21 %), ?dème périphérique (20 %),
    toux (20 %), étourdissements et vertiges (20 %), maux de tête (20 %),
    crampes musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %),
    épistaxis (15 %), asthénie (15 %) et infection des voies respiratoires
    supérieures (15 %)

Lymphome à cellules du manteau

  • Les effets indésirables de grade 3 ou 4 signalés chez au moins 5 % des
    patients traités par REVLIMID dans l?essai pour le LCM (N=134)
    incluent la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %), l?anémie
    (11 %), la pneumonie (9 %), la leucopénie (7 %), la fatigue (7 %), la
    diarrhée (6 %), la dyspnée (6 %) et la neutropénie fébrile (6 %)
  • Les événements indésirables graves signalés chez au moins 2 patients
    traités avec REVLIMID en monothérapie pour le LCM incluent la
    broncho-pneumopathie chronique obstructive, la colite de type
    Clostridium difficile, la septicémie, le carcinome basocellulaire et
    la tachycardie supraventriculaire
  • Les effets indésirables signalés chez au moins 15 % des patients
    traités avec REVLIMID dans l?essai pour le LCM incluent la neutropénie
    (49 %), le thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %), l?anémie (31
    %), la diarrhée (31 %), les nausées (30 %), la toux (28 %), la pyrexie
    (23 %), les éruptions cutanées (22 %), la dyspnée (18 %), le prurit
    (17 %), l??dème périphérique (16 %), la constipation (16 %) et la
    leucopénie (15 %)
  • Les effets indésirables survenus chez les patients traités avec
    REVLIMID dans l?essai pour le LCM ont conduit à au moins une
    interruption du traitement chez 76 patients (57 %), à au moins une
    réduction de dose chez 51 patients (38 %) et à un arrêt du traitement
    chez 26 patients (19 %)

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Une surveillance périodique des concentrations plasmatiques de digoxine,
en accord avec le jugement clinique et basée sur la pratique clinique
standard pour les patients recevant ce médicament, est recommandée
durant l?administration de REVLIMID. On ignore s?il y a une interaction
entre la dexaméthasone et la warfarine. Un suivi attentif du temps de
Quick et de l?INR est recommandé chez lez patients atteints de MM
prenant en même temps de la warfarine. Les agents érythropoïétiques, ou
d’autres agents susceptibles d?augmenter le risque de thrombose comme
les thérapies à base d’?strogènes, doivent être utilisés avec précaution
chez les patients atteints de MM traités par bithérapie
lénalidomide/dexaméthasone

UTILISATION CHEZ DES GROUPES SPÉCIFIQUES

Grossesse : Si une grossesse survient au cours du traitement,
interrompre immédiatement la prise du médicament. Dans ce cas, orienter
la patiente vers un gynécologue/obstétricien expérimenté dans le domaine
de la toxicité reproductive pour une évaluation plus poussée et des
conseils. Signaler toute exposition suspectée du f?tus à REVLIMID à la
FDA par le biais du programme MedWatch au 1-800-332-1088 et également à
Celgene Corporation au 1-888-423-5436

Mères allaitantes : On ignore si REVLIMID est excrété ou non dans
le lait maternel. Du fait que beaucoup de médicaments sont excrétés dans
le lait maternel et en raison du risque de réactions indésirables chez
les enfants allaités, il faut décider d’arrêter soit l’allaitement soit
le médicament, en tenant compte de l’importance du médicament pour la
mère

Utilisation pédiatrique : L’innocuité et l?efficacité chez les
patients âgés de moins de 18 ans n?ont pas été établies

Utilisation gériatrique : Les patients âgés étant plus enclins
aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l’objet d’une
attention particulière et la fonction rénale doit être surveillée

Insuffisance rénale : REVLIMID étant principalement excrété sous
forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d’adapter la dose
initiale de REVLIMID afin d’obtenir une exposition appropriée au
médicament chez les patients atteints d’une insuffisance rénale modérée
(CLcr 30-60 ml/min) ou grave (CLcr < 30 ml/min) ainsi que chez les
patients sous dialyse

Il est recommandé de consulter les informations de prescription
complètes, y compris les AVERTISSEMENTS, CONTRE-INDICATIONS, MISES EN
GARDE et PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES accompagnant le médicament.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, dont le siège social se trouve à Summit, dans le
New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée
spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation
de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies
inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour de
plus amples informations, rendez-vous sur le site Internet de la Société
à l’adresse www.celgene.com.
Vous pouvez également nous suivre sur Twitter @Celgene.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui
ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs
peuvent être identifiés par les mots ou expressions « table sur », «
anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a
l?intention de », « s?attend à » et d?autres expressions similaires. Ces
énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les estimations, les
projections et les hypothèses actuelles de la direction, et ne sont
valables qu?à la date du présent communiqué. Nous n?assumons aucune
obligation d?actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison
de nouvelles informations ou d?événements futurs, sauf si la loi
l?exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des
risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent
généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être
sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés
prospectifs en raison de l?impact d?un certain nombre de facteurs
importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport
annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de
la Commission américaine de contrôle des opérations boursières.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Une étude clinique publiée dans le Journal of Clinical Oncology rapporte que les patients atteints de lymphome diffus à grandes cellules B ayant reçu REVLIMID par voie orale conjointement au régime R-CHOP standard ont ob

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