21 Janvier, 2016–Schlumberger Limited (NYSE : SLB) a publié aujourd’hui
ses résultats pour l?exercice complet 2015 et pour le quatrième
trimestre 2015. Les résultats annuels sont présentés dans le tableau
ci-dessous.

Résultats de l?exercice complet

(en millions USD, sauf montants par action)
Douze mois clos au Variation

31 déc.
2015

31 déc. 2014 En glissement annuel
Chiffre d’affaires $ 35 475 $ 48 580 – 27 %
Bénéfice d?exploitation avant impôts 6 510 10 576 – 38 %
Bénéfice issu des activités poursuivies, hors charges et crédits* 4 290 7 282 – 41 %
BPA dilué issu des activités poursuivies, hors charges et crédits* $ 3,37 $ 5,57 – 39 %
Marge d?exploitation avant impôts 18,4 % 21,8 % – 342 pdb
Chiffre d’affaires Amérique du Nord $ 9 811 $ 16 151 – 39 %
Bénéfice d?exploitation avant impôts Amérique du Nord 999 3 057 – 67 %
Marge d’exploitation avant impôts Amérique du Nord 10,2 % 18,9 % – 874 pdb
Chiffre d?affaires International $ 25 196 $ 32 089 – 21 %
Bénéfice d?exploitation International avant impôts 5 955 7 677 – 22 %
Marge d?exploitation International avant impôts 23,6 % 23,9 % – 29 pdb

*Le bénéfice issu des activités poursuivies, charges et crédits compris,
s?est élevé à 2,072 milliards USD en 2015 et à 5,643 milliards USD
en 2014. Le BPA dilué issu des activités poursuivies, charges et crédits
compris, s?est élevé à 1,63 USD en 2015 et à 4,31 USD en 2014. Voir la
section intitulée « Charges et Crédits » pour plus de détails.

Paal Kibsgaard, Président-directeur général de Schlumberger a
déclaré : « Le chiffre d’affaires pour l’exercice complet 2015 de
35,5 milliards USD a reculé de 27 % en glissement annuel, en phase avec
les réductions des dépenses en capital dans l?upstream, qui se sont
traduites par des niveaux d’investissement considérablement réduits dans
l’activité Exploration et Production. Le chiffre d’affaires Amérique du
Nord a reculé de 39 %, l’activité à terre chutant de 45 % et l’activité
en mer baissant de 17 %. Le recul de l’activité à terre a été le plus
fort observé depuis 1986, tandis que les dépenses en capital par les
clients nord-américains ont reculé de plus de 40 %. Le nombre
d’appareils de forage en fin d’année dans la partie terrestre des
États-Unis étant de 68 % inférieur au niveau le plus haut de 2014, avec
moins de 700 appareils de forage, la surcapacité notoire sur le marché
des services à terre n’offre aucun signe de remontée des prix sur le
court et le moyen terme.

« Le chiffres d’affaires de l’exercice complet pour les Zones
Internationales a reculé de 21 % en raison de réductions budgétaires des
clients de plus de 20 %, les compagnies pétrolières nationales et
internationales ayant réagi au prix plus faibles des du pétrole et du
gaz. Cet effet a été exacerbé par les concessions tarifaires des
sociétés de services. Plus d’un tiers du recul du chiffre d’affaires
s’explique par la chute de certaines devises par rapport au dollar
américain. La performance au sein des Zones géographiques a été
gouvernée par une baisse de 26 % en Europe/CEI et Afrique,
principalement en raison de la faiblesse du rouble russe. Les activités
d’exploration aux Royaume-Uni et en Norvège ont chuté suite à un
ralentissement des dépenses des clients. En Afrique sub-saharienne, les
appareils de forage en mer ont été démobilisés en raison de la
diminution du travail d’exploration et en Afrique du Nord, le travail a
progressé lentement, en partie parce que l’activité en Libye est restée
timide à cause d’opérations limitées à terre pour des raisons de
sécurité. Le chiffre d’affaires dans la Zone Amérique latine a reculé
de 22 % en raison d’une activité considérablement diminuée au Mexique,
au Brésil et en Colombie, résultat de réductions budgétaires soutenues
entraînant des réductions dans le nombre d’appareils de forage. La
dévaluation du bolivar vénézuélien a eu un impact sur le chiffre
d’affaires du marché géographique Venezuela, Trinidad-et-Tobago. Dans la
Zone Moyen-Orient et Asie, le chiffre d’affaires de l’exercice complet a
reculé de 17 % en raison d’une chute considérable de l’activité dans la
région Asie-Pacifique, en particulier en Australie. Ce recul a néanmoins
été partiellement contrebalancé par une solide activité dans les pays du
Conseil de coopération du Golfe au Moyen-Orient, en particulier en
Arabie Saoudite, au Koweït et à Oman, même si cet effet a été
contrebalancé par des concessions tarifaires. L’activité en Iraq a
continué à décliner.

« Le bénéfice d?exploitation avant impôts de Schlumberger pour
l’exercice complet a reculé de 38 %, avec une marge d?exploitation avant
impôts baissant de 342 points de base et passant à 18,4 %. La marge pour
l’Amérique du Nord a baissé de 874 points de base, passant à 10,2 %, en
réponse à une baisse de l’activité de pompage à haute pression et à la
faiblesse des prix à terre. La marge International est restée
essentiellement la même qu’en 2014 à 23,6 %, malgré le recul du chiffre
d’affaires dû à des concessions tarifaires et à un changement
d’orientation de plus en plus défavorable dans la composition du chiffre
d’affaires, de l’exploration en mer au développement. Tandis que les
chiffres d’affaires dans les Zones Amérique du Nord et Internationales
ont respectivement reculé de 39 % et 21 %, les marges d’exploitation
décrémentielles ont été limitées à 32 % en Amérique du Nord et à 25 %
sur le plan international. Ces chiffres sont sensiblement meilleurs que
ceux que nous avions produits pendant la crise de 2009.

« La solidité de ces résultats montre la résilience de notre
portefeuille d’activités face aux défis de l’année 2015 en matière
d’activité, de prix et de devises étrangères. Notre performance a été
générée par l’excellence de l’exécution, par la gestion rapide et
proactive des coûts et des ressources et par l’impact croissant de notre
programme de transformation.

Résultats du quatrième trimestre

(en millions USD, sauf montants par action)
Trois mois clos le Variation

31 déc.
2015

30 septembre
2015

31 déc. 2014 Séquentiel En glissement annuel
Chiffre d’affaires $ 7 744 $ 8 472 $ 12 641 – 9 % – 39 %
Bénéfice d?exploitation avant impôts 1 288 1 521 2 781 – 15 % – 54 %
Bénéfice issu des activités poursuivies, hors charges et crédits* 819 989 1 941 – 17 % – 58 %
BPA dilué issu des activités poursuivies, hors charges et crédits* $ 0,65 $ 0,78 $ 1,50 – 17 % – 57 %
Marge d?exploitation avant impôts 16,6 % 18,0 % 22,0 % – 132 pdb – 537 pdb
Chiffre d’affaires Amérique du Nord $ 1 955 $ 2 273 $ 4 324 – 14 % – 55 %
Bénéfice d?exploitation avant impôts Amérique du Nord 139 202 849 – 31 % – 84 %
Marge d’exploitation avant impôts Amérique du Nord 7,1 % 8,9 % 19,6 % – 175 pdb – 1 250 pdb
Chiffre d?affaires International $ 5 714 $ 6 068 $ 8 210 – 6 % – 30 %
Bénéfice d?exploitation International avant impôts 1 259 1 440 1 990 – 13 % – 37 %
Marge d?exploitation International avant impôts 22,0 % 23,7 % 24,2 % – 170 pdb – 220 pdb

*La perte issue des activités poursuivies, charges et crédits compris,
était de 1,016 milliard USD au quatrième trimestre 2015. *Le bénéfice
issu des activités poursuivies, charges et crédits compris, était de
302 millions USD au quatrième trimestre 2014. *La perte par action issue
des activités poursuivies, charges et crédits compris, a été de 0,81 USD
au quatrième trimestre 2015. Le BPA issu des activités poursuivies,
charges et crédits compris, s’élevait à 0,23 USD au quatrième
trimestre 2014. Aucune charge ni aucun crédit n?ont été enregistrés au
cours du troisième trimestre 2015. Voir la section intitulée « Charges
et Crédits » pour plus de détails.

« Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre a reculé de 9 % en
séquentiel, en raison du déclin continu de l’activité des appareils de
forage et de la pression persistante sur les prix dans toutes nos
opérations mondiales, lesquelles ont également souffert d’interruptions
d’activité ainsi que de retards et d’annulations de projets. Le chiffre
d’affaires Amérique du Nord a chuté de 14 % en séquentiel, tandis que le
nombre d’appareils de forage dans la partie terrestre des États-Unis a
reculé de 15 % et que les budgets E&P (Exploration et Production) des
clients ont connu un épuisement. Le chiffre d’affaires International a
reculé de 6 % en raison de la combinaison de réductions budgétaires des
clients, du début du ralentissement saisonnier hivernal, de la pression
persistante sur les prix et des ventes de produits, logiciels et
licences sismiques multiclients qui se sont dans l’ensemble montrées
timides en fin d’année.

« Parmi tous les segments commerciaux, le chiffre d’affaires du Groupe
Production a reculé de 10 % en raison d’une baisse des services de
pompage à haute pression en Amérique du Nord. Les chiffres d’affaires de
Caractérisation des Réservoirs et du Groupe Forage ont respectivement
reculé en séquentiel de 7 et 8 %, en raison d’une demande plus faible en
produits et services liés à l’exploration dans les Zones
Internationales, les budgets des clients ayant connu un épuisement. Ces
effets ont été amplifiés par l’absence quasi totale de ventes de
produits, logiciels et licences sismiques multiclients en fin d’année,
lesquelles avaient habituellement contrebalancé les ralentissements
saisonniers hivernaux lors des années précédentes.

« Les attitudes négatives des marchés se sont intensifiées au quatrième
trimestre, avec la poursuite de la surproduction pétrolière et
l’extension de la tendance baissière dans les stocks mondiaux. Cela a
engendré une chute plus prononcée des prix du pétrole, qui ont atteint
leur niveau le plus bas depuis 12 ans en janvier 2016. L’aggravation des
conditions du marché a ajouté davantage de pression à une crise
financière grandissante dans le secteur E&P et a poussé les clients à
réaliser d’autres réductions sur des niveaux d’investissements E&P déjà
extrêmement faibles. Les budgets des clients ont également connu un
épuisement en début de trimestre, générant des annulations non
programmées et soudaines d’activité.

« Prévoyant une poursuite de la faiblesse de l’activité pour la première
moitié de 2016, nous avons réalisé un autre ajustement important à notre
base de coûts et de ressources au cours du quatrième trimestre. Il
s’agit d’une réduction supplémentaire de notre effectif de
10 000 employés, ainsi que d’une plus grande rationalisation de nos
frais, de notre infrastructure et de notre base d’actifs. Ceci nous a
poussé à reconnaître au quatrième trimestre 530 millions USD de frais de
restructuration avant impôts pour l’expansion du programme incitatif de
congés volontaires et pour la réduction de notre effectif, ainsi qu’une
charge pour dépréciation essentiellement hors caisse avant impôts de
1,6 milliard USD pour immobilisations corporelles, dépréciations des
stocks, fermetures d’usines, résiliations de contrats et autres
dépréciations des actifs.

« En dépit d’une conjoncture économique difficile, nous avons généré
environ 5 milliards USD en flux de trésorerie disponible en 2015, après
avoir pris en compte des dépenses en capital de 2,4 milliards USD et des
investissements de 1,4 milliard USD dans de futurs flux de recettes.
Nous avons remboursé 4,6 milliards USD en espèces à nos actionnaires, à
travers 2,4 milliards USD en versements de dividendes et 2,2 milliards
USD en rachats d’actions. Nous avons également dépensé près de
500 millions USD en acquisitions de technologie, tout en augmentant
notre dette nette de seulement 160 millions USD. Notre capacité à
générer des liquidités dans ce contexte a été sans précédent dans le
secteur des services de champs pétroliers et nous a donné une
opportunité en or de capitaliser sur une série d’opportunités d’affaires
importantes.

« Au fur et à mesure que la transaction Cameron en cours progresse, les
projets d’intégration de préclôture sont pratiquement terminés et nous
seront prêts à clôturer la transaction une fois que toutes les
autorisations réglementaires auront été reçues. Cela devrait se produire
au premier trimestre 2016 et nous avons déjà reçu les approbations des
organismes de règlementation aux États-Unis, au Canada, au Brésil et en
Russie. De plus, les actionnaires de Cameron ont voté pour adopter
l’accord de fusion et nous avons obtenu le financement nécessaire pour
notre filiale américaine qui procédera à l’acquisition. Le fait que
l’accord porte essentiellement sur des actions, avec 78 % en actions et
22 % en liquidités, nous a largement prémunis contre l’instabilité du
marché.

« Dans cet environnement incertain, nous continuons de mettre l’accent
sur ce que nous sommes en mesure de contrôler. Tout au long de l’année,
nous avons pris un certain nombre de mesures visant à rationaliser et à
redimensionner notre entreprise, tandis que nous continuions à faire
face à la récession. En poursuivant sur la voie de l’accélération des
bénéfices du programme de transformation, à la fois dans nos
Technologies et sur nos Marchés Géographiques en 2016, nous sommes
convaincus que notre société sortira renforcée face à ses pairs et à ses
concurrents industriels, après le redressement des prix du pétrole et
l’amélioration des conditions du marché dans notre secteur.

« Nous restons constructifs dans notre vision du marché à moyen terme et
continuons à penser que l’équilibre sous-jacent de l’offre et de la
demande se resserrera, poussé par la croissance de la demande, en
affaiblissant l’offre tandis que les réductions des investissements E&P
prennent effet, et par la taille de l’enjeu de remplacement de l’offre
annuelle. »

Autres événements

Au cours du trimestre, Schlumberger a racheté 5,4 millions de ses
actions ordinaires à un prix moyen par action de 73,86 USD, pour un prix
d’achat total de 398 millions USD.

Le 19 octobre 2015, Schlumberger et Energy Recovery, Inc. ont signé un
contrat technologique portant sur 15 ans, dans le but de fournir à
Schlumberger des droits exclusifs sur le système de pompage hydraulique
VorTeq? d’Energy Recovery.

Le 9 novembre 2015, Schlumberger et Ikon Science ont annoncé un accord
pour continuer de développer la capacité quantitative d’interprétation
sismique sur la plateforme logicielle E&P Petrel*.

Le 16 novembre 2015, Schlumberger a annoncé l’acquisition de Fluid
Inclusion Technologies, Inc., une société de services pétroliers et
gaziers basée aux États-Unis et spécialisée dans les analyses de
laboratoire des fluides piégés dans la matière rocheuse et dans les
analyses poussées des gaz de puits de forage.

Le 17 novembre 2015, Schlumberger a reçu une approbation
inconditionnelle de la part du ministère américain de la Justice
concernant la fusion proposée entre une filiale en propriété exclusive
de Schlumberger Limited et Cameron International Corporation (Cameron).
En décembre 2015, les autorisations inconditionnelles ont également été
reçues de la part des autorités antitrust au Brésil, au Canada et en
Russie. Les actionnaires de Cameron ont approuvé à une immense majorité
l’accord de fusion lors d’une réunion spéciale le 17 décembre 2015, et
la clôture de la fusion proposée est désormais soumise à acceptation de
la part de la Commission européenne et de certaines autres juridictions
et à la satisfaction ou à la renonciation à d’autres conditions de
clôture d’usage.

Le 10 décembre 2015, Schlumberger Holdings Corporation, une filiale
américaine indirecte en propriété exclusive de Schlumberger Limited, a
émis cinq tranches de billets de premier rang totalisant 6 milliards
USD. Ces billets offrent un taux d’intérêt moyen pondéré d’environ
3,15 % et leurs échéances vont de 2017 à 2025. Les produits nets seront
utilisés pour les affaires générales de la société, notamment pour le
financement d’une partie de l’acquisition en attente de Cameron.

Le 21 janvier 2016, le Conseil d’administration a approuvé le dividende
trimestriel en espèces de 0,50 USD par action ordinaire en circulation,
à commencer par le dividende payable le 8 avril 2016 aux actionnaires
inscrits à la date du 17 février 2016. De plus et étant donné que le
programme actuel de rachat d’actions de 10 milliards USD de la société,
qui a débuté au troisième trimestre 2013, est sur le point de prendre
fin, le Conseil d’administration a également approuvé un nouveau
programme de rachat d’actions de 10 milliards USD.

Amérique du Nord

Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre pour l’Amérique du Nord
s’élevant à 2,0 milliards USD a reculé de 14 % en séquentiel, reflétant
pour l’essentiel le déclin de 15 % du nombre d’appareils de forage dans
la partie terrestre des États-Unis, tandis que les flux de trésorerie
des clients ont diminué et que les budgets E&P ont connu un épuisement.
Le chiffre d’affaires à terre a chuté de 18 % suite à une activité plus
faible et à une pression persistante sur les prix, tandis que le chiffre
d’affaires en mer a reculé de 4 %. La montée habituelle des ventes de
licences sismiques multiclients de fin d’année a été généralement timide
par rapport aux années précédentes.

La marge d?exploitation avant impôts de la région Amérique du Nord a
reculé de 175 points de base (pdb) en séquentiel, passant à 7 %, en
conséquence de la pression exercée sur les prix qui a affecté tous les
services et produits. Plus spécifiquement sur le marché du pompage à
haute pression, les niveaux peu viables des prix du secteur ont entraîné
un plus grand entreposage du matériel de pompage et la libération
d’équipes. Dans certains bassins cependant, le déploiement du parc de
fracturation hydraulique a été maintenu, en quête d’opportunités de part
de marché et de nouvelles technologies.

Malgré un déclin du chiffre d’affaires en séquentiel de 14 %, la marge
d’exploitation décrémentielle n’a été que de 20 %. La force de cette
performance a été étayée par une gestion rapide des coûts et des
ressources, par des processus efficaces de la chaîne logistique et par
une gestion solide des opérations.

Au cours du quatrième trimestre, les services intégrés et les nouvelles
technologies de Schlumberger ont permis d’augmenter la production et
l’efficacité opérationnelle en Amérique du Nord.

Dans la partie terrestre des États-Unis, les services de complétion de
réservoirs non traditionnels Well Services BroadBand* ont été déployés
dans 14 % de puits en plus et dans 52 % étapes en plus par rapport
à 2014. La technologie BroadBand optimise la couverture du puits et le
contact avec le réservoir, afin d’augmenter la production et la
récupération en stimulant et en gardant chaque fracture ouverte de la
pointe jusqu’au puits. Les bassins Eagle Ford et Permian ont enregistré
la plus forte activité en 2015, tandis que l’activité totale couvrait
six bassins et 32 exploitants.

Dans le sud du Texas, une combinaison des technologies Schlumberger a
permis à Lonestar Resources Ltd. d’optimiser la production sur un groupe
de puits horizontaux de la zone de schiste Eagle Ford. Le logiciel de
conception de stimulation axée sur le réservoir Mangrove* de Services
sur Puits, a permis d’améliorer le modèle de fracturation hydraulique,
en utilisant des mesures des propriétés géologiques acquises par les
services de diagraphie Wireline ThruBit*. En conséquence, grâce au
modèle de fracturation optimisé, les taux de production à 30 jours sur
les puits terminés ont augmenté de 78 % par rapport aux puits de limite
sur le même champ.

Également dans la partie terrestre des États-Unis, le système motorisé
rotatif orientable PowerDrive Orbit vorteX* de Forage et Mesures a
remporté une série de succès dans les bassins Midland et Anadarko. Dans
la formation Wolfcamp du bassin Midland, cette technologie a établi un
taux de pénétration (« rate of penetration » ou ROP) record en forant
une moyenne de 245 pieds par heure pour atteindre un total de plus de
7 100 pieds en 29 heures au fond. Au sein de la même formation, le
système PowerDrive Orbit vorteX a foré à un ROP moyen de 203 pieds par
heure, à une profondeur totale de 12 600 pieds en un temps record de
quatre jours. Forage et Mesures a également déployé pour la première
fois la technologie PowerDrive vorteX dans la formation schisteuse
Woodford du bassin Anadarko, afin d’augmenter le ROP de 120 % par
rapport à la précédente moyenne de puits de la zone, la profondeur
verticale totale d’un puits latéral de 14 960 pieds étant le passage le
plus long de toutes les tailles de puits de forage dans la formation
schisteuse de Woodford de la province pétrolière du centre-sud de
l’Oklahoma.

Ailleurs dans la partie terrestre des États-Unis, M-I SWACO a déployé la
technologie SCREEN PULSE* séparatrice de fluides et de déblais de
forage, afin d’améliorer la performance du processus de contrôle des
solides, d’optimiser la récupération du fluide de forage réutilisable de
qualité supérieure et de réduire les déchets de déblais de forage
générés. Le maintien du fluide de forage dans un état optimal améliore
l’efficacité du forage et réduit les coûts de traitement et
d’élimination des déchets, tout en améliorant la performance de sécurité
sur le site du puits. Depuis son lancement en mai 2015, la technologie
SCREEN PULSE a prouvé sa performance avec une réduction des taux de
rejet de fluide pouvant aller jusqu’à 50 % et avec une réduction des
niveaux d’hydrocarbure dans les déblais de forage d’environ 35 % sur les
opérations dans les bassins schisteux Woodford, Eagle Ford, Haynesville
et Permian.

Dans la partie Atlantique du Canada, Schlumberger a finalisé la première
année d’un contrat de services intégrés pour le compte de Statoil, Inc.
au large de Terre-Neuve. L’exploration et l’évaluation du bassin Flemish
Pass ont fait appel à une combinaison des technologies Schlumberger qui
ont amélioré l’efficacité du forage, assuré l’intégrité du puits et
optimisé le placement d’un puits dans une profondeur d’eau de 2 829 m.
Le système orientable rotatif endurci PowerDrive Xceed*, l’alésoir à
extension hydraulique Rhino XS* et l’élément de diamant conique Stinger*
ont permis un forage stable et précis à la profondeur ciblée. Le service
de géologie de réservoir photoréaliste Quanta Geo*, le service de
spectroscopie haute définition LithoScanner* et la plateforme de
balayage acoustique Sonic Scanner* ont caractérisé les formations
complexes et réduit le risque sous-surfacique. Déployée au cours d’une
descente unique, cette combinaison de technologies a permis au client
d’économiser du temps de forage et Statoil a répertorié plusieurs
sections à trous parmi leurs meilleures performances de forage dans le
monde.

Dans un autre projet en mer dans la partie Atlantique du Canada,
Wireline a déployé une combinaison de technologies pour Statoil, Inc.
dans l’évaluation des formations et la caractérisation des réservoirs du
puits en eau profonde de Bay du Nord. La technologie Wireline comprenait
le service d’induction triaxiale Scanner*, le service de géologie de
réservoir photoréaliste Quanta Geo et la plateforme de balayage
acoustique Sonic Scanner, afin de réduire le risque sous-surfacique et
de caractériser les formations complexes. Au résultat, grâce au passage
efficace du câble de forage, le client a pu économiser sur le temps de
forage.

Zones Internationales

Le chiffre d’affaires des Zones Internationales s’élevant
à 5,7 milliards USD a reculé de 6 % sous l’effet combiné de réductions
budgétaires des clients, du début du ralentissement saisonnier hivernal,
de la pression persistante sur les prix, de la faiblesse des devises et
des ventes de produits, logiciels et licences sismiques multiclients qui
se sont dans l’ensemble montrées timides en fin d’année.

Le chiffre d’affaires de 2,2 milliards USD de la Zone
Moyen-Orient et Asie
a reculé de 5 % en séquentiel, principalement à
cause d’une baisse de l’activité en Australie et dans la région
Asie-Pacifique, suite à des réductions budgétaires des clients et à la
finalisation de projets. Le chiffre d’affaires des Marchés Géographiques
du Moyen-Orient a lui aussi baissé, la forte activité au Koweït et en
Iraq ayant été plus que contrebalancée par des réductions dans le reste
de la région, en raison des effets des concessions tarifaires sur les
services, d’annulations de projets, de démarrages retardés de nouveaux
projets et d’interruptions soudaines d’activités suite à un épuisement
des budgets.

Le chiffre d’affaires de la Zone Europe/CEI/Afrique de
2,1 milliards USD a reculé de 9 % en séquentiel principalement en Russie
et en Asie centrale, en raison de la faiblesse du rouble russe, du début
du ralentissement saisonnier hivernal en Russie au fur et à mesure que
les projets d’été prenaient fin, et des réductions d’activité dans la
région Caspienne. La forte activité sur les Marchés Géographiques du
Nigeria et du Golfe de Guinée, ainsi que d’Afrique du Nord a été
largement contrebalancée par une moindre activité sur les Marchés
Géographiques du Royaume-Uni, d’Afrique centrale et occidentale et
d’Angola, alors que le nombre d’appareils de forage déclinait et que des
projets se terminaient.

Le chiffre d’affaires dans la Zone Amérique latine de
1,4 milliard USD a reculé de 1 % en séquentiel, principalement en raison
d’une activité considérablement plus faible sur les Marchés
Géographiques Colombie et Pérou, Brésil et Bolivie et Chili, du fait de
réductions budgétaires des clients et de la faiblesse des devises. Ces
effets ont été largement contrebalancés par les relevés d’acquisition
sismiques marins et par les ventes de licences sismiques multiclients au
Mexique.

La marge d?exploitation avant impôts de la Zone Internationale de 22 %,
a reculé de 170 pdb en séquentiel, tandis que la pression sur les prix
sur l’ensemble des Zones a été partiellement contrebalancée par la
rationalisation des coûts et de la base des ressources, ainsi que par
l’accélération du programme de transformation. De plus, les annulations
de projets, les retards de démarrages de nouveaux projets et les
interruptions soudaines d’activité, ont tous contribué à la réduction en
séquentiel de la marge d?exploitation avant impôts, en particulier dans
la Zone Moyen-Orient et Asie. La marge d?exploitation avant impôts au
Moyen-Orient et en Asie a reculé de 448 pdb passant à 22,5 %,
l’Europe/CEI/Afrique a perdu 138 pdb passant à 20,8 %, tandis que
l’Amérique latine a augmenté de 229 pdb passant à 23 %, principalement
en raison de fortes marges issues de ventes de licences sismiques
multiclients au Mexique et en Amérique centrale.

La marge d’exploitation décrémentielle en séquentiel a atteint 51 %, de
soudaines interruptions d’exploitation ayant gêné des ajustements
rapides des coûts, et la pression sur les prix comptant pour plus d’un
tiers du recul du chiffre d’affaires.

Au quatrième trimestre, le programme de transformation a augmenté la
productivité des effectifs par le biais d’une combinaison de
multi-compétences, d’un soutien de base optimisé et de l’utilisation des
actifs. En mer du Nord, par exemple :

La création d’une Équipe de soutien optimisé en janvier 2014 s’est
traduite par le fait que les experts de Câbles Métalliques présents sur
le terrain ont eu besoin d’environ 2 000 jours de moins sur la base
en 2015, par rapport à l’année précédente. Les membres de l’équipe sur
le terrain ont donc pu se concentrer davantage sur leurs activités
principales sur le site du puits et réduire la quantité de temps passée
sur des tâches non essentielles sur la base. Cela a généré des économies
annuelles de 1 million USD tout en contribuant à un meilleur équilibre
entre vie privée et vie professionnelle pour les employés. Wireline a en
outre augmenté l’utilisation des actifs de 54 % par rapport à 2014, en
consolidant et en partageant les actifs au sein d’une plus grande zone
géographique. L’amélioration de l’utilisation des actifs a à son tour
entraîné une réduction des matériaux et des fournitures de plus de
800 000 USD.

Un total de 19 ingénieurs de M-I SWACO Solutions Forage ont été formés
sur la façon de réaliser des opérations clés sur le terrain, notamment
le déploiement de systèmes de confinement et de collecte des déblais de
forage CLEANCUT* et d’unités AUTOMATIC TANK CLEANING* qui peuvent être
opérées par un plus petit nombre d’équipes. Dans les quatre premiers
mois qui ont suivi la formation, les ingénieurs dotés de
multi-compétences ont fait preuve d’une performance professionnelle
sécuritaire de haute qualité, tandis que le nombre de personnes à bord a
pu être réduit de plus de 350 jours/hommes.

Les équipes de Wireline et Slickline se sont formées mutuellement pour
des opérations à bord de navires légers d’intervention pour le compte de
trois compagnies pétrolières internationales. À travers des initiatives
de multi-compétences, les risques de sécurité ont été réduits grâce à
des équipages moins nombreux à bord et les trois clients ont économisé
un total combiné de 328 jours de travail.

Le quatrième trimestre a également vu une expansion des services
intégrés dans les Zones Internationales ainsi qu’un certain nombre
d’attributions de nouveaux contrats.

En Corée du Sud, Gestion des Services Intégrés (« Integrated Services
Management » ou ISM) a réalisé un projet d’exploration en eau profonde à
puits unique pour le compte de Woodside. Une mobilisation a été
nécessaire pendant un laps de temps très court, requérant notamment une
logistique complexe liée à l’octroi de licences et à l’importation
d’outils de diagraphie, ainsi que des ressources pour une éventuelle
récupération des tuyaux. Co-localisé dans la base d’approvisionnement
Busan de Woodside, le chef de projet ISM a travaillé aux côtés de
l’équipe logist

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Schlumberger annonce les résultats de l’exercice complet et du quatrième trimestre 2015

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