Un milliard de personnes additionnelles deviendront des abonnés mobiles
au cours des cinq prochaines années, selon un important nouveau rapport
de la GSMA publié aujourd?hui lors du Mobile World Congress. Le nouveau
rapport, « The Mobile Economy : 2015 », prévoit que le nombre d?abonnés
mobiles uniques1 augmentera de 3,6 milliards à la fin de 2014
à 4,6 milliards d?ici 2020, augmentant de quatre pour cent par année
(TCAC) au cours de la période. D?ici 2020, près de 60 pour cent de la
population mondiale s?abonnera aux services mobiles, en hausse de la
moitié de la population à la fin de 2014.

L?étude souligne également une migration rapide vers les réseaux mobiles
à large bande 3G/4G et la croissance rapide de l?adoption des
smartphones, qui stimule la croissance de nouveaux services de données
et applications mobiles. Alors que l?écosystème mobile continue sa
croissance en portée et en ampleur, on prévoit que l?industrie mobile
fera une contribution croissante au PIB, financement public et marché de
l?emploi mondiaux, et améliorera la vie de milliards de citoyens du
monde entier.

« Il y a une décennie, seul un cinquième de la population mondiale était
un abonné mobile, nous avons maintenant dépassé le seuil des 50 pour
cent et il nous tarde de brancher un milliard de nouveaux abonnés au
cours des cinq prochaines années », a commenté Anne Bouverot, directrice
générale de la GSMA. « L?industrie mobile est au c?ur d?un nouvel
écosystème qui unit les mondes numériques et physiques et stimule la
croissance économique. Au même moment, les opérateurs de téléphonie
mobile continuent de déployer des réseaux aux quatre coins du monde,
connectant les clients non branchés et répondant aux défis
socio-économiques dans des domaines comme l?inclusion numérique et
financière, les soins de santé et l?éducation. »

La pénétration mobile varie grandement en fonction des régions. En
Europe, près de 80 pour cent de la population était abonné aux services
mobiles à la fin de 2014, tandis qu?en Afrique subsaharienne, ce n?est
que 39 pour cent. La croissance mondiale des abonnements au cours des
cinq prochaines années sera donc concentrée dans les pays en
développement, catalysée par l?augmentation de l?abordabilité des
appareils et services mobiles et l?expansion rapide de la couverture
mobile qui relie les populations qui ne sont toujours pas branchées,
surtout dans les zones rurales.

On prévoit que le nombre de connexions SIM mondiales2(hors
les connexions M2M) augmentera de 7,1 milliards en 2014 à 9 milliards
d?ici 2020. Ceci tient compte du fait que chaque abonné mobile unique
continuera de représenter environ 1,8 carte SIM chacun, en moyenne,
pendant cette période. On prévoit que les connexions cellulaires M2M
atteindront 1 milliard d?ici 2020, pour un nombre total de connexions
mobiles de 10 milliards à ce moment.

Migration rapide vers la large bande mobile et les smartphones

D?ici 2020 on verra une migration rapide vers la technologie à large
bande mobile avec l?augmentation de la disponibilité et de
l?abordabilité des réseaux 3G/4G. Les services mobiles à large bande
comptaient pour 40 pour cent des connexions SIM en 2014, mais
augmenteront jusqu?à près de 70 pour cent du total d?ici 2020, alors que
les abonnés délaissent les réseaux et appareils 2G. Cette tendance est
attribuable à la hausse des connexions de smartphones ainsi qu?à
l?expansion de la portée des réseaux 3G/4G3. Les smartphones
représentaient 37 pour cent des connexions SIM en 2014, on prévoit une
augmentation à 65 pour cent d?ici 2020.

Le taux d?adoption de smartphones est déjà de 60 pour cent dans les pays
développés ; 51 pour cent des connexions SIM en Europe et 70 pour cent
en Amérique du Nord. Les pays en développement contribueront le plus à
la croissance des smartphones au cours des cinq prochaines années avec
la chute du prix de vente moyen des smartphones, avec l’ajout de 2,9
milliards de connexions de smartphones d?ici 2020.

Soutenir la croissance grâce aux investissements

L?augmentation de l?utilisation des smartphones avec services à large
bande alimente une explosion du trafic de données mobiles. Selon Cisco4,
on s?attend à ce que les volumes de données mobiles mondiales augmentent
à un TCAC de 57 pour cent d?ici 2019, atteignant les 24 314 pétaoctets
par mois à ce moment en raison de la hausse de la consommation de vidéo
sur demande sur les appareils mobiles.

Les opérateurs de téléphonie mobile font d?importants investissements
auprès des réseaux mobiles de prochaine génération afin de répondre aux
demandes en matière de capacité et de portée de la couverture. En 2014,
les opérateurs de téléphonie mobile ont investi près de 216 milliards
USD en dépenses de capital (Capex), une augmentation de neuf pour cent
en cumul annuel. On prévoit que les niveaux d?investissements
atteindront un total de 1 400 milliards USD dans les six années de 2015
à 2020.

Contributeur croissant à l?économie mondiale

L?industrie mobile est une des pierres angulaires de l?économie
mondiale. En 2014, l?industrie mobile a contribué 3 000 milliards USD à
l?économie mondiale, ce qui représente 3,8 pour cent du produit
intérieur brut (PIB) mondial5. D?ici 2020, on s?attend à ce
que la contribution de l?industrie augmentera à 3 900 milliards USD,
représentant 4,3 pour cent du PIB mondial prévu à ce moment.

L?industrie mobile employait directement 12,8 millions de personnes dans
le monde entier en 2014 et supportait indirectement 11,8 millions
d?emplois additionnels, pour un total de 24,6 millions. D?ici 2020, on
s?attend à ce que ce chiffre atteigne les 28,7 millions, avec 15,3
millions d?hommes et de femmes employés par l?industrie. Même sans tenir
compte des droits de licence du spectre, qui ont généré plus de 14
milliards USD en revenus pour les gouvernements du monde entier l?année
dernière, on s?attend à ce que l?industrie mobile contribue 411
milliards USD aux finances publiques en 2014 par l?entremise de taxation
et de cotisations à la sécurité sociale. Cette contribution au
financement public devrait augmenter jusqu?à 465 milliards USD d?ici
2020.

« Les opérateurs exigent un cadre réglementaire de soutien afin d?offrir
ce nouvel écosystème numérique fondé sur les réseaux, smartphones et
autres appareils branchés à large bande », a ajouté Mme Bouverot. «
Notre nouveau rapport publié aujourd?hui inclut plusieurs étapes que
peuvent prendre les décideurs afin de stimuler l?investissement, la
compétition et l?innovation au sein de l?économie numérique alimentée
par le mobile, y compris la réduction des contraintes sur la
restructuration catalysée par le marché ; l?accès adéquat des opérateurs
au spectre ; et le soutien des efforts des opérateurs afin d?étendre la
couverture des réseaux mobiles aux zones rurales de manière durable. »

Pour consulter l?intégralité du rapport et des infographiques, veuillez
consulter le : http://gsmamobileeconomy.com/.

À propos de la GSMA

La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans
le monde entier ; elle rassemble près de 800 opérateurs de téléphonie
mobile, ainsi que 250 sociétés appartenant à l’écosystème mobile élargi,
dont des fabricants de téléphones et d?appareils, des éditeurs de
logiciels, des fournisseurs d’équipement, des sociétés Internet et des
organismes présents dans les secteurs d?activité connexes. La GSMA
organise également les plus grands événements du marché, tels le Mobile
World Congress, le Mobile World Congress Shanghai et les conférences
Mobile 360 Series.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site Internet de la
GSMA à l?adresse www.gsma.com.
Suivez la GSMA sur Twitter : @GSMA.

1Un abonné mobile unique est un seul particulier qui peut
posséder plusieurs connexions mobiles.
2Une connexion
est définie comme était une carte SIM unique inscrite sur un réseau
mobile.
3Une connexion smartphone est définie comme
étant une carte SIM unique inscrite et utilisée par un smartphone. Elle
ne se veut pas être la quantité de smartphones vendus ou expédiés.
4Indice
de réseautage visuel Cisco : Mise à jour des prévisions de trafic des
données mobiles mondiales, 2014?2019
5L?impact total sur
le PIB 2014 comprend les cotisations directes et indirectes des
opérateurs de téléphonie mobile (1,0 %) ; les industries connexes, p.
ex. les fabricants d?appareils et les fournisseurs d?infrastructure (0,4
%) ; l?impact économique général (0,3 %) et les améliorations de la
productivité (2,2 %).

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Un milliard de nouveaux abonnés mobiles uniques d’ici 2020, constate une nouvelle étude de la GSMA