Elliott a aujourd’hui publié une nouvelle lettre ouverte aux
actionnaires en réponse à la récente lettre d’argumentation du président
et PDG de BEA. Elliott exhorte le conseil d’administration de BEA à
autoriser le marché à librement évaluer la valeur réelle de BEA :
Le présent Smart News Release (communiqué de presse intelligent) contient des éléments multimédias. Consultez l?intégralité du communiqué ici :
http://www.businesswire.com/news/home/20160229006469/fr/
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en libérant immédiatement les deux plus importants actionnaires de BEA
des restrictions contractuelles qui subsistent et sont appliquées par
le conseil d’administration de BEA, et qui empêchent lesdits
actionnaires de librement vendre ou acheter des actions BEA ; et -
en ouvrant immédiatement une procédure d’adjudication pour BEA, étant
donné que la poursuite de la gestion des activités par l’équipe de
direction actuelle de BEA ne laisse entrevoir aucune perspective
réelle de création de valeur pour les actionnaires.
À retenir
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Contrairement à l’argumentaire du PDG, l’investissement d’Elliott dans
BEA remonte à plus de 5 ans. Par ailleurs, bien que la plateforme de
la Banque soit unique, elle souffre d’une mauvaise gestion persistante
sur le long terme. Les résultats 2015 parlent d’eux-mêmes. -
La mauvaise gestion des fonds propres dont souffre BEA depuis quelques
années transparaît à travers une forte proportion d’actifs à risques
pondérés ainsi que le refus persistant du conseil d’administration de
céder des actifs non stratégiques qui pénalisent les fonds propres.
Une gestion plus efficace des fonds propres aurait permis au ratio de
fonds propres CET1 de BEA d’être plus élevé de 390 pb. -
Une série inutile de placements d’actions dilutifs auprès de
soi-disant « actionnaires stratégiques » (CaixaBank et SMBC) n’a
engendré aucun avantage ni observable ni mesurable et, en combinaison
avec les dispositions associées visant le statu quo en termes de
contrôle, démontre que les engagements pris par le conseil
d’administration de BEA de maximiser la valeur pour les actionnaires
et de veiller à une bonne gouvernance d’entreprise ne sont que de
vaines paroles. -
Pour ajouter l’insulte au préjudice, ces placements d’actions ont
contribué, pour les actionnaires indépendants de
BEA, à une dilution de 23 % depuis 1997, alors que
le PDG a profité (principalement à travers l’octroi d’options) d’une augmentation
de 5 % de sa participation dans la Banque au cours de la
même période. -
Encore plus incroyable, bien que BEA (selon son propre conseil
d’administration) « jouisse d’une position saine en termes de fonds
propres », la presse récente suggère que le conseil d’administration
examine activement un nouveau placement « stratégique » d’actions,
cette fois auprès d’une banque chinoise appartenant à l’État. Tout
nouvelle émission d’actions devrait intervenir avec une pleine
possibilité de préemption (à travers l’émission de droits) pour les
actionnaires existants, de manière à ce que le conseil
d’administration n’outrepasse pas son mandat général. -
Les conditions actuelles du marché ne
constituent pas un obstacle à l’obtention d’une valeur satisfaisante
pour les actionnaires, à travers la vente de la Banque. Par
exemple, (i) même dans les conditions de marché affaiblies du début de
la crise financière de 2008, la vente de la Wing Lung Bank a été
annoncée à un prix de 2,91x la valeur comptable, et (ii) la vente de
la Nanyang Commercial Bank a été annoncée il y a un peu plus de deux
mois à un prix de 1,88x la valeur comptable, alors que le Hang Seng
Index était environ 10 % supérieur à son niveau actuel. -
Un solide intérêt stratégique subsiste pour les banques de Hong Kong
et Elliott juge qu’un conseil d’administration responsable devrait se
montrer ouvert à l’exploration de la valeur réelle de BEA. La plupart
des autres reprises de banques familiales cotées à Hong Kong opérées
ces dernières années se situaient dans une plage de prix comprise
entre 1,77x et 2,35x la valeur comptable, et le conseil
d’administration de BEA n’a pas indiqué qu’une telle plage serait
inappropriée pour BEA.
Comme l’explique Elliott, « BEA souffre d’une mauvaise gestion depuis
20 ans : c’en est assez pour les actionnaires indépendants. Nous
exhortons le conseil d’administration de BEA à libérer CaixaBank et SMBC
de toutes les restrictions contractuelles qui subsistent concernant
leurs participations dans BEA et à ouvrir une procédure d’adjudication
afin d’explorer les possibilités de vente de la Banque avec une prime
appropriée ».
Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.
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