De la logistique et la production aux biens de consommation et de
divertissement, les grandes industries doivent toutes faire face à une
économie digitale « à la demande » et « personnalisée ». Malgré
l?attention des dirigeants pour continuellement réaligner leurs
entreprises et prendre le virage de la digitalisation, la toute récente
étude globale publiée par Arthur D. Little (ADL) révèle que la majorité
des entreprises sous-estiment encore les risques encourus si elles ne
parviennent pas à suivre le rythme d?une économie en phase de
digitalisation rapide. Par ailleurs, les entreprises s?estiment en
majorité encore peu outillée pour mener une transformation digitale
d?ensemble.

Dans l?étude The 2015 Digital Transformation Study, Arthur D.
Little constate que, si quelques leaders ont émergé dans ce domaine, la
majorité des entreprises ont encore une approche trop fragmentée de la
transformation digitale. Les entreprises peinent à adopter pleinement la
digitalisation en raison du manque d?intégration de cette dernière à
leurs business modèles et, du point de vue RH, la mise en ?uvre des
compétences numériques et au-delà des services personnalisés. Seules 17%
des entreprises interrogées ont mis en place des feuilles de route
détaillées pour mettre en ?uvre leur transformation digitale.

Arthur D. Little a classé les secteurs industriels selon leur maturité
en termes de transformation digitale. Ce classement est fonction du
niveau de préparation du secteur et de sa capacité à faire face à la
rupture digitale ? il s?agit, par exemple, de la capacité à faire face à
la « uberisation » de son secteur. Ce classement révèle que les
industries traditionnellement à forte intensité technologique sont en
avance dans le réalignement de leurs entreprises avec l?économie
digitale ? les exemples de secteurs en avance incluent, par ordre:

1. Industrie automobile

2. Télécommunications et Medias

3. Energie et Utilities

4. Services financiers

5. Santé

6. Construction et manufacture

7. Transports

Cette étude adresse aux dirigeants cinq recommandations clés pour
ajuster la réponse qu?ils apporteront à la pression grandissante de
digitalisation :

1. Percevoir la digitalisation comme un impératif stratégique

2. Adopter la digitalisation comme un nouveau moyen d?atteindre les
objectifs de l?entreprise, et non comme une fin en soi

3. Adopter une approche globale et multi-fonctionnelle de la
transformation digitale

4. Elaborer une stratégie sur-mesure pour la digitalisation

5. Partir d?une compréhension claire des capacités et des compétences
actuelles de l’entreprise

« Alors quel les entreprises du monde entier se tournent vers des
nouvelles place de marchés où le développement et la propriété sont
mutualisés, une économie plus collaborative, des services « à la
demande » à forte personnalisation, aucune industrie n?est à l’abri du
besoin de transformation digitale. » déclare le Dr Michael Opitz,
initiateur de l’étude et l?un des leaders de la practice TIME (Télécom,
Internet, Médias, Electronique) d’Arthur D. Little. « Nous craignons
qu?aujourd’hui trop peu de dirigeants reconnaissent l?urgence, non
seulement d?investir dans les nouvelles technologies, mais de réaligner
entièrement chacune des dimensions de leur activité, dans des marchés de
plus en plus digitalisés »

Pour télécharger l?intégralité de l?étude, visitez http://www.adlittle.com/tim-viewpoints.html?&view=743

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Le leadership transformationnel est clé pour l’adoption de la digitalisation

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