• La bonne activité du second semestre (mises +3 %) permet de limiter le recul annuel des mises (-7 %, à 16 milliards d’euros) et du chiffre d’affaires (-6 %, à 1,9 milliard d’euros)
  • L’investissement stratégique dans la digitalisation de l’offre a permis d’accélérer la croissance des mises digitales, à près de 10 % des mises du Groupe
  • Un EBITDA1 de 427 millions d’euros, maintenu au niveau de 2019 grâce notamment à un plan d’économies de plus de 80 millions d’euros, et un résultat net de 214 millions d’euros
  • Un Groupe solide, réactif et solidaire

BOULOGNE, France–(BUSINESS WIRE)–Regulatory News:

La Française des Jeux (FDJ) (Paris:FDJ), premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France, publie ses résultats 2020.

Pour Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ : « 2020 a été une année inédite et contrastée, au cours de laquelle FDJ a fait preuve de résilience et de solidarité. La crise sanitaire a eu un fort impact sur notre activité, en particulier au premier semestre. Mais la bonne reprise enregistrée au second semestre, associée à la réactivité du Groupe et à la pertinence de sa stratégie digitale, ont permis de préserver notre performance et nos résultats annuels. Je tiens à remercier les salariés du Groupe pour leur mobilisation, et à renouveler notre soutien à notre réseau de points de vente, dont certains ont été durement touchés. En ce début 2021, même si les incertitudes persistent, FDJ reste confiante dans ses perspectives de croissance durable, en cohérence avec sa raison d’être. »

Dans ce document, les données 2019 sont retraitées, nettes d’impôts, du nouveau cadre fiscal et réglementaire effectif depuis début 2020, de l’impact des cycles longs exceptionnels loterie, de Sporting Group en année pleine, ainsi que des charges liées à la privatisation du Groupe. Les variations trimestrielles et semestrielles ne sont pas retraitées des cycles longs exceptionnels loterie 2019.

  • Sur l’exercice 2020

    • Après l’impact important de la crise sanitaire sur les mises du premier semestre, en recul de -18 %, la reprise progressive observée pendant l’été s’est confirmée sur l’ensemble du second semestre, avec des mises en hausse de +3 %. Sur l’année, FDJ enregistre des mises de 16 milliards d’euros, en baisse de – 7 % par rapport à 2019.

      • Loto et Euromillions démontrent leur résistance, avec une croissance des mises de +6 %, à 3,2 milliards d’euros. Amigo, fortement affecté, en particulier par son arrêt pendant le premier confinement, recule de plus de 30 %. Les mises des jeux instantanés, en baisse de -6 % à 7,7 milliards d’euros, sont également touchées par l’impact de la crise sanitaire sur le trafic en point de vente. Au total, les mises de la loterie s’inscrivent en recul de -6 %, à 12,7 milliards d’euros.
      • Les paris sportifs limitent leur recul sur l’année à -10 %, à 3,2 milliards d’euros, grâce à une croissance de +20 % au second semestre par rapport au second semestre 2019, après un recul de près de -40 % au premier semestre.
      • Les mises dans le réseau de points de vente sont stables au second semestre, après leur recul de plus de -20 % au premier semestre. FDJ a accompagné et soutenu son réseau de distribution, maintenu à près de 30 000 points de vente.
      • Les mises digitales poursuivent leur forte dynamique, avec une nouvelle croissance annuelle de près de +40 %, portée par la loterie digitale, en progression de plus de +60 % à plus de 1,1 milliard d’euros.
    • Le chiffre d’affaires recule de -6 %, à 1 920 millions d’euros.
    • L’EBITDA s’inscrit à 427 millions d’euros, soit une marge d’EBITDA sur chiffre d’affaires de 22,2 %.

      • L’EBITDA a été préservé, notamment grâce à la mise en œuvre d’un plan d’économies de plus de 80 millions d’euros.
    • Le résultat net ressort à 214 millions d’euros.

      • Il est à comparer à un résultat net 2019 de 202 millions d’euros retraité, net d’impôts, du nouveau cadre fiscal et réglementaire effectif depuis début 2020, de l’impact des cycles longs exceptionnels loterie, de Sporting Group en année pleine, ainsi que des charges liées à la privatisation du Groupe.
    • A fin 2020, le Groupe a renforcé sa solidité financière, grâce à un taux de conversion de l’EBITDA en cash maintenu à plus de 80 %, avec une trésorerie mobilisable supérieure à 1 milliard d’euros.
  • Le conseil d’administration de FDJ proposera à l’assemblée générale du 16 juin 2021 un dividende de 80 % du résultat net consolidé, comme le Groupe s’y était engagé lors de son introduction en Bourse. Le dividende de 0,90 euro par action sera mis en paiement le 23 juin 2021.
  • Un Groupe engagé et solidaire

    • FDJ poursuit sa stratégie de création de valeur conjuguant performance économique et performance extra-financière.
    • La raison d’être, expression naturelle des engagements sociétaux et solidaires du Groupe depuis sa création en 1933, a été inscrite en préambule des statuts du Groupe, lors de l’assemblée générale du 18 juin 2020.

      • Une raison d’être qui valorise un modèle pérenne alliant performance, responsabilité et utilité au service de la collectivité : « Le jeu est notre métier, la contribution à la société notre moteur et la responsabilité notre exigence. »
      • La création d’un Comité des Parties prenantes qui a pour vocation d’accroitre le dialogue entre le Groupe et les acteurs de son environnement socio-économique, et de suivre la mise en œuvre des six engagements pris en application de sa raison d’être.
    • Des engagements RSE réaffirmés et évalués.

      • Conservation d’une notation A1+ par Vigeos Eiris ; notation de 100/100 à l’index Pénicaud sur l’égalité femmes-hommes ; score de 5/5 attribué par Humpact à la politique sociale du Groupe.
    • Le maintien d’une importante contribution économique et sociale du Groupe.

      • En 2020, la contribution de FDJ à la richesse nationale est évaluée à 5,2 milliards d’euros par le Bureau d’information et de prévision économique (Bipe), soit 0,2 % du Produit intérieur brut (PIB) de la France. Cette contribution s’accompagne de la création ou la pérennisation de 50 800 emplois en France. 
    • Une forte mobilisation du Groupe pour contribuer à la solidarité nationale depuis le début de la crise sanitaire.

      • Plus de 2,7 millions d’euros en faveur des soignants, de la recherche et des personnes vulnérables, grâce à des dons de jours de congés des collaborateurs, ainsi que des dons financiers du Groupe et de la Fondation d’entreprise FDJ.
      • Soutien au réseau de détaillants de FDJ (don de 3 millions de masques, gestion assouplie des prélèvements financiers, dispositif de soutien psychologique aux détaillants en difficulté…).
    • Au deuxième trimestre 2021, la mise en place sur proposition de FDJ d’un fonds de soutien aux commerces de proximité, afin de les aider durablement à surmonter les conséquences de la crise sanitaire. Le groupe FDJ s’engage à y contribuer à hauteur de près de 15 millions d’euros.

      • Ce fonds a pour objectif de pérenniser, notamment via des prêts participatifs, des commerces de proximité, dont des détaillants FDJ, dans des quartiers en difficulté.
  • Perspectives

    • Le groupe FDJ est confiant dans sa capacité à conjuguer croissance de moyen terme et haut niveau de rentabilité, portée par une stratégie omnicanale.
    • En raison des incertitudes et du caractère évolutif de la situation, FDJ communiquera dès que possible ses perspectives 2021.
  Chiffres clés – En millions d’euros    

2020

 

 

2019

retraité

 

 

Var.

 

 

2019

publié

 
  Mises    

15,959

 

 

17,131

 

 

-6.8%

 

 

17,239

 
  Chiffre d’affaires *    

1,920

 

 

2,048

 

 

-6.3%

 

 

1,956

 
  Résultat opérationnel courant    

325

 

 

326

 

 

-0.4%

 

 

252

 
  Résultat net**    

214

 

 

202

 

 

+5,9%

 

 

133

 
     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
  EBITDA ***    

427

 

 

422

 

 

+1,1%

 

 

346

 
* Chiffre d’affaires : produit net des jeux et produit des autres activités
** Après prise en compte d’éléments non-courants
*** EBITDA : résultat opérationnel courant retraité des dotations aux amortissements

Activité et résultats 2020

  • Nouveau cadre fiscal et réglementaire à partir du 1er janvier 2020

Un nouveau cadre fiscal et réglementaire, issu de la loi Pacte, a été mis en œuvre au 1er janvier 2020. Sur une base comparable à celle de 2020, c’est-à-dire en appliquant ce cadre dès 2019, hors impact des cycles longs exceptionnels Loto et Euromillions en 2019, et en prenant en compte l’acquisition de Sporting Group sur une année pleine, le chiffre d’affaires et l’EBITDA retraités 2019 du groupe FDJ s’élèveraient à respectivement 2 048 millions d’euros et 422 millions d’euros, comparés à respectivement 1 956 millions d’euros et 346 millions d’euros publiés.

  • Mises de 15 959 millions d’euros, en baisse de -6,8 %

En 2020, après l’important impact de la crise sanitaire sur les mises du premier semestre, en recul de -18,4 %, la reprise progressive observée pendant l’été s’est confirmée sur l’ensemble du second semestre, avec des mises en hausse de +2,8 % sur cette période. Ainsi sur l’année, FDJ enregistre des mises de 15 959 millions d’euros, en baisse de -6,8 % par rapport à 2019.

  • Bonne résistance du réseau

Les mises en point de vente atteignent 14 424 millions d’euros, en baisse de -10 %. Elles sont stables au second semestre, après leur recul de plus de -20 % au premier semestre. Hors Amigo, le recul annuel n’est plus que de -7 %, avec une hausse de +2 % au second semestre. Le réseau de distribution a été maintenu à près de 30 000 points de vente, du fait notamment des actions d’accompagnement de FDJ et des autres parties prenantes.

  • Forte dynamique des mises digitales

Les mises digitales du Groupe enregistrent une nouvelle progression annuelle de près de +40 %, pour atteindre plus de 1,5 milliard d’euros, soit près de 10 % du total des mises. Elles sont portées par la forte croissance des mises digitales loterie (supérieure à +60 %, à plus de 1,1 milliard d’euros) et par la progression des paris sportifs en ligne.

  • Mises numérisées2

Les mises numérisées progressent de +12 %, à 3,8 milliards d’euros, grâce à la performance des mises digitales loterie, alors que les mises dématérialisées des paris sportifs en point de vente sont quasi stables. A fin décembre 2020, elles représentent près de 24 % des mises totales, un niveau supérieur à l’objectif de 20 % que le Groupe s’était fixé pour 2020.

  • Chiffre d’affaires de 1 920 millions d’euros, en recul de -6,3 %

La part revenant aux gagnants s’élève à 10 852 millions d’euros en 2020 (-7 % versus 2019), soit un taux de retour aux joueurs (TRJ) de 68,0 %, quasi stable par rapport à 2019. Ainsi, le produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs) s’élève à 5 107 millions d’euros en 2020 (-6,4 % vs 2019).

Le produit net des jeux (PNJ = PBJ – prélèvements publics sur les jeux) constitue la rémunération du groupe FDJ sur les jeux. Après 3 243 millions d’euros de prélèvements publics (-6,5 %), le PNJ s’établit à 1 879 millions d’euros, en baisse de -6,5 % par rapport à 2019.

Après prise en compte du produit des activités adjacentes (International, Paiement & Services, et Divertissement) à hauteur de 41 millions d’euros, soit une progression de +3,6 %, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 1 920 millions d’euros, en recul de -6,3 % par rapport à 2019.

  • Par activité

L’organisation du Groupe est structurée autour de trois segments opérationnels : deux « Business Units » (BU), la Loterie et les Paris sportifs, et celui des « Acceleration business units » (ABU), qui regroupe les trois activités adjacentes (International, Paiement & Services, et Divertissement), avec des fonctions support transverses (telles que client, distribution et systèmes d’information), et la holding qui regroupe principalement les coûts centraux. La marge contributive constitue un des principaux indicateurs de performance de ces segments. Elle se calcule par différence entre le chiffre d’affaires des segments et la somme des coûts des ventes (dont la rémunération des détaillants) et des coûts de marketing et de communication (hors amortissements) qui leur sont attribués.

  • Loterie : stabilité de la marge contributive et taux de marge de 33,6 %

Les jeux de loterie enregistrent des mises de 12 733 millions d’euros, en baisse de -6 % comparativement à 2019. La très forte croissance des mises digitales, supérieure à 60 %, ne compense que partiellement le repli de l’activité en point de vente. L’impact de la crise sanitaire a été particulièrement important au premier semestre, avec des mises en recul de près de -13 %, tandis que l’activité était bien orientée au second semestre, avec des mises à -1,7 % et en hausse de +1 % hors Amigo. Les mises de loterie digitale dépassent 1,1 milliard d’euros, soit près de 9 % des mises loterie, et atteignent ainsi avec deux ans d’avance l’objectif du plan stratégique. Dans le cadre des nombreuses actions menées par le Groupe en matière de Jeu responsable, les outils et les services mis à disposition des joueurs en ligne pour accompagner leurs pratiques de jeu ont été renforcés.

  • Jeux de tirage : mises Loto et Euromillions + 6 %

Les jeux de tirage enregistrent des mises de 5 015 millions d’euros, en recul de -6,2 % par rapport à 2019. Hors Amigo, les mises des jeux de tirage progressent à près de 4 milliards d’euros, grâce aux bonnes performances des jeux Loto et Euromillions (+6 %), portés par le succès de leurs relancements respectifs en novembre 2019 et en février 2020, et par des cycles longs, notamment sur le quatrième trimestre. Le recul de plus de 30 % des mises Amigo reflète l’impact des décisions prises par FDJ pour limiter le stationnement en point de vente durant les deux confinements, avec la suspension du jeu entre le 19 mars et le 8 juin 2020 et l’extinction des écrans en point de vente lors du second confinement, ainsi que la fermeture des bars. Les jeux Keno et Amigo ont également fait l’objet de relancements, respectivement en octobre et novembre.

  • Jeux instantanés : recul des mises de -6 %

Les mises des jeux instantanés ressortent à 7 718 millions d’euros, en baisse de -5,9 % par rapport à 2019. Une moindre fréquentation des points de vente pendant les deux confinements, qui affecte la prescription auprès des joueurs, et la suspension des événements et des animations du calendrier marketing du deuxième trimestre, qui ont conduit au décalage à 2021 de certains lancements prévus en 2020, expliquent cette évolution. Ainsi, le relancement de la famille de jeux Mots Croisés (3 €, 5 € et 10 €), initialement prévu en avril, a été effectué en octobre. Par ailleurs, début novembre, FDJ a lancé son second jeu phygital « Qui veut gagner des millions ? », inspiré du jeu télévisé éponyme. Il se compose d’un ticket à gratter physique et d’un jeu digital additionnel facultatif, qui permet au joueur de remettre ses gains éventuels en jeu et de tenter de les multiplier jusqu’à cinquante fois.

Bien que le chiffre d’affaires de la loterie recule de -5,9 %, à 1 495 millions d’euros, la maîtrise des charges opérationnelles (-8 % à 992 millions d’euros) permet de stabiliser la marge contributive à plus de 500 millions d’euros, soit 33,6 % du chiffre d’affaires, en hausse de +1,5 point par rapport à celle de 2019.

L’évolution du coût des ventes (-85 millions d’euros, soit -9,1 %), principalement la rémunération des détaillants, suit la baisse des mises en point de vente sur la période. La quasi-stabilité des coûts marketing et communication sur l’année (-1,5 %) s’explique par l’augmentation des coûts relatifs au service clients, principalement digitaux, et des dépenses de développement de l’offre de jeux, tandis que les dépenses publi-promotionnelles reculent.

  • Paris sportifs : stabilité de la marge contributive ; taux de marge de 27,7 %

Les mises paris sportifs ressortent à 3 186 millions d’euros, -10 % par rapport à 2019, la croissance des mises du second semestre (+20 %) compensant partiellement le recul de -39 % du premier semestre.

Ce recul est imputable à l’assèchement de l’offre de paris entre la mi-mars 2020 et la mi-mai 2020, à la suite de l’annulation de pratiquement la totalité des compétitions sportives. Sur cette période, l’offre a été très limitée et les mises ont chuté de plus de -90 %. Dès mi-mai et la reprise progressive de la majorité des grandes compétitions sportives, notamment du football européen, les mises rebondissent fortement. FDJ a accompagné cette reprise avec une campagne media « Signez votre retour », le lancement du nouveau site Internet de Parions Sport En Ligne et le lancement des nouvelles offres de jeu Loto Foot 8 et 12. Ce rebond et la bonne activité du second semestre, en particulier au quatrième trimestre, qui a enregistré plusieurs records historiques de mises, confirment la forte attractivité des paris sportifs. Les performances de Parions Sport Point de Vente sont également affectées par la fermeture des bars, tandis que la dématérialisation continue de progresser à plus de 80 % des mises en 2020, contre plus de 70 % en 2019. Les mises sur Parions Sport En Ligne sont, quant à elles, en croissance en 2020.

Compte tenu d’un TRJ moyen annuel de 75,9 %, en diminution de 0,4 point par rapport à 2019, après des résultats sportifs inattendus en fin d’année, le chiffre d’affaires de la BU limite son recul à -8,5 %, soit 372 millions d’euros. L’importante baisse des charges opérationnelles (-12,2 %, à 269 millions d’euros) permet d’enregistrer une marge contributive quasi stable à 103 millions d’euros, soit 27,7 % du chiffre d’affaires, en hausse de +3,1 points par rapport aux 24,6 % de 2019.

Le coût des ventes baisse de -12,8 %. Cette évolution reflète principalement celle de la rémunération des détaillants, alignée sur les mises en point de vente, et celle des coûts d’animation en point de vente, liée à l’annulation d’événements promotionnels à destination de la force de vente. Les coûts marketing et communication reculent de

-10,4 %, à la suite de la très forte baisse des dépenses media sur le second trimestre, partiellement compensée par l’augmentation des investissement publi-promotionnels sur le second semestre pour accompagner l’important calendrier de manifestations sportives.

  • Activités adjacentes et holding

Les activités adjacentes enregistrent une marge contributive de -3 millions d’euros. Les coûts de holding représentent 176 millions d’euros en 2020, en baisse de -15 millions d’euros, soit -8,1 %. Cette diminution porte, en particulier, sur les frais publi-promotionnels.

  • Un EBITDA de 427 millions d’euros, maintenu au niveau de 2019, soit une marge sur chiffre d’affaires de 22,2 %

Globalement, le coût des ventes ressort à 1 079 millions d’euros, en baisse de -9,1 %. La rémunération des détaillants, dont l’évolution est corrélée à celle des mises enregistrées dans le réseau, s’inscrit à 772 millions d’euros. Les autres coûts des ventes baissent sous l’effet, en particulier, de la diminution des autres coûts variables en lien avec l’évolution de l’activité (achats de supports de jeu, droit au paris), ainsi que de l’allégement temporaire du dispositif d’animation commerciale pendant les périodes de confinement.

Les coûts marketing et communication comprennent les coûts de publicité et de conception des offres ainsi que les coûts de développement et d’exploitation, surtout informatiques, des jeux et des services. Leur léger recul (-4,2 %, à 330 millions d’euros) est attribuable à la forte réduction des dépenses publi-promotionnelles (-16,2 %), notamment celles du plan média dans le cadre de la suspension du calendrier marketing au deuxième trimestre. Les charges du développement de l’offre de jeux et de services continuent de progresser (+5,5 %), conformément à la stratégie du Groupe.

Les coûts administratifs et généraux reculent de -5,5 %, à 172,5 millions d’euros à fin décembre 2020, sous l’effet de la réduction des dépenses de fonctionnement (frais de déplacement, honoraires…) réalisée dans le cadre du plan d’économies.

Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe s’établit ainsi à 324,7 millions d’euros en 2020, en baisse de 1,3 million d’euro (-0,4 %) par rapport à 2019.

L’augmentation des dotations nettes aux amortissements (+6 millions d’euros, à 102 millions d’euros) est principalement induite par l’amortissement des droits exclusifs d’exploitation des jeux sur un exercice complet contre sept mois en 2019.

L’EBITDA, qui correspond au résultat opérationnel courant retraité des dotations aux amortissements, s’établit à 427 millions d’euros, en hausse de +5 millions d’euros (+1,1 %) par rapport à 2019. La marge d’EBITDA atteint 22,2 % en 2020, en hausse de +1,6 point.

  • Résultat net de 214 millions d’euros

Les autres produits et charges opérationnels non courants s’établissent à -32 millions d’euros. Ils incluent principalement des dépréciations d’actifs (-25,8 millions d’euros) et des charges de restructuration liées à l’arrêt de l’activité trading en propre de Sporting Group décidée fin 2019 (-4,4 millions d’euros). En 2019, ils s’établissaient à -32 millions d’euros, dont 22 millions d’euros liés à des dépréciations d’actifs.

Le résultat opérationnel s’établit à 292,7 millions d’euros, par rapport à 293,7 millions d’euros en 2019.

Le résultat financier ressort à +4,6 millions d’euros, contre +20,6 millions d’euros en 2019. Sa variation s’explique principalement par l’évolution des marchés financiers, les titres évalués à leur juste valeur ayant généré un produit de 3,4 millions d’euros en 2020, comparé à 11,1 millions d’euros en 2019 ; et par l’augmentation du coût de l’endettement financier, à 5,4 millions d’euros comparé à 2,3 millions d’euros en 2019, consécutive au crédit syndiqué de 380 millions d’euros, destiné au financement de la sécurisation des droits exclusifs d’exploitation.

La charge d’impôt du Groupe ressort à 85 millions d’euros en 2020. Sa réduction de 29,4 millions d’euros découle du résultat avant impôt et tient compte d’une économie d’impôt provenant de la moins-value sur titres de participations liée à la restructuration de Sporting Group. Le taux d’impôt effectif ressort ainsi à 28,6 % en 2020, comparé à 36,4 % en 2019.

Le résultat net consolidé 2020 s’élève ainsi à 213,7 millions d’euros. Il est à comparer à un résultat net 2019 de 201,8 millions d’euros retraité du nouveau cadre fiscal et réglementaire effectif début 2020, de l’impact des cycles longs exceptionnels loterie, de Sporting Group en année pleine, ainsi que des charges liées à la privatisation du Groupe.

  • Renforcement de la solidité financière

Les investissements du Groupe ont atteint 80 millions d’euros comparé à 67 millions d’euros en 2019, hors 112 millions d’euros liés à l’acquisition de Sporting Group. Ils recouvrent principalement des investissements en informatique et en équipement de point de vente. La variation d’excédent de fonds de roulement normalisée (retraité d’impacts calendaires et des lots non réclamés) ressort à 39 millions d’euros. Ainsi, sur la base d’un EBITDA de 427 millions d’euros, le free cash-flow ressort à 386 millions d’euros, en progression par rapport aux 297 millions d’euros de 2019, avec un taux de conversion de l’EBITDA en cash qui ressort à 91 %.

A fin décembre 2020, l’excédent net de trésorerie, l’un des indicateurs représentatifs du niveau de trésorerie nette du Groupe, s’établit à 577 millions d’euros et FDJ dispose d’une trésorerie mobilisable supérieure à 1 milliard d’euros.

Une importante contribution économique et sociale du Groupe

Pour la cinquième année consécutive, le Bureau d’information et de prévision économique (Bipe) a évalué la contribution économique et sociale du groupe FDJ en France3.

En 2020, la contribution de FDJ à la richesse nationale ressort à 5,2 milliards d’euros, soit 0,2 % du Produit intérieur brut (PIB).

En termes d’emplois, le groupe FDJ a permis par son activité de créer ou pérenniser 50 800 emplois en France.

La contribution de FDJ est notable pour :

  • L’Etat, avec plus de 3,6 milliards d’euros de contribution globale au budget de l’Etat, dont 3,2 milliards d’euros de prélèvements publics sur les jeux, 380 millio

Contacts

Contact presse
01 41 10 33 82 | servicedepresse@lfdj.com

Contact relations investisseurs

01 41 04 19 74 | invest@lfdj.com

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La Française des Jeux : Des résultats 2020 préservés malgré l’impact de la crise sanitaire

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