Regulatory News:
GROUPE SEB (Paris:SK) :
- Brutal coup de frein sur les ventes en septembre
- R?sultat op?rationnel d?activit? en retrait
- Structure financi?re saine et architecture de financement renforc?e
D?tail de l?activit? par zone g?ographique
Ventes (en M?) |
? |
9 mois 2011 |
? |
9 mois 2012 |
? | ? | Variation 2012/2011 | |||
? | ? | ? | ? |
Parit?s courantes |
? |
P?rim?tre et parit?s constants |
||||
France | 444 | 438 | – 1,3 % | ? | – 1,3 % | |||||
Autres U.E. occidentale | 526 | 479 | – 9,1 % | – 10,0 % | ||||||
Am?rique du Nord | 271 | 309 | + 14,2 % | + 4,0 % | ||||||
Am?rique du Sud | 305 | 314 | + 2,9 % | + 0,6 % | ||||||
Asie Pacifique | 654 | 714 | + 9,2 | – 1,9 % | ||||||
Europe Centrale, Russie et autres pays | ? | 461 | ? | 499 | ? | ? | + 8,3 % | ? | + 6,0 % | |
TOTAL | ? | 2 661 | ? | 2 753 | ? | ? | + 3,5 % | ? | – 1,1 % | |
? | ? | Chiffres arrondis en M? | ? | ? |
% calcul?s sur chiffres non arrondis |
|||||
Ventes (en M?) |
3?me trimestre 2011 |
3?me trimestre 2012 |
Variation 2012/2011 | |||||||
? | ? | ? | ? |
Parit?s courantes |
? |
P?rim?tre et parit?s constants |
||||
France | 153 | 151 | – 1,6 % | – 1,6 % | ||||||
Autres U.E. occidentale | 185 | 157 | – 15,0 % | – 16,4 % | ||||||
Am?rique du Nord | 99 | 122 | + 22,7 % | + 8,5 % | ||||||
Am?rique du Sud | 115 | 114 | – 1 ,0 % | + 0,8 % | ||||||
Asie Pacifique | 220 | 235 | + 6,7 % | – 4,5 % | ||||||
Europe Centrale, Russie et autres pays | ? | 169 | ? | 173 | ? | ? | + 2,9 % | ? | + 0,8% | |
TOTAL | ? | 941 | ? | 952 | ? | ? | + 1,1 % | ? | – 3,4 % | |
% calcul?s sur chiffres non arrondis | ? | Chiffres arrondis en M? | ? | ? |
% calcul?s sur chiffres non arrondis |
Le climat de crise de confiance qui s?est instaur? et perdure depuis
plusieurs mois impacte ? la fois les secteurs de la consommation et de
la distribution, tant dans les pays matures que dans de nombreux march?s
?mergents. Il engendre un tassement de la demande et une baisse de la
fr?quentation des magasins. Au 3e trimestre,
l?intensification et la propagation de cette crise se sont concr?tis?es,
notamment, par une d?gradation marqu?e de la conjoncture en Europe, en
particulier au mois de septembre et par un ralentissement significatif
en Chine, alors que l??conomie am?ricaine affichait quelques signes de
redressement.
Malgr? une capacit? de r?sistance av?r?e lors de crises ant?rieures, le
march? du Petit Equipement Domestique a souffert de cet environnement
d?grad?, devenant dans tous les pays de plus en plus concurrentiel et
promotionnel.
Dans ce contexte, les ventes du Groupe ? fin septembre se sont ?tablies
? 2?753 M?, en croissance de 3,5%, incluant un effet p?rim?tre de 35 M?
et un effet devises positif de 87 M? issu en particulier de
l?appr?ciation du dollar et du yuan face ? l?euro. A structure et
parit?s constantes, le chiffre d?affaires est en repli limit? de 1,1%
sur 9 mois et de 3,4% au 3e trimestre. Ce retrait refl?te des
situations de march? plus difficiles qu?anticip?, mais il est ?galement
? mettre en perspective d?un historique exigeant, puisque la croissance
organique des 3e trimestres 2011 et 2010 s??tait ?tablie ?
respectivement +7,2% et +11,8%.
Le r?sultat op?rationnel?d?activit? s??l?ve ? 232 M? au 30 septembre
2012, contre 271 M? sur les 9 premiers mois de 2011. Ce recul est ?
mettre au compte, d?une part, de la baisse des ventes et d?une
sous-absorption des co?ts industriels correspondante et, d?autre part,
de l?impact tr?s d?favorable des devises, et en particulier du dollar.
La dette financi?re nette au 30 septembre 2012 est de 646 M?, en l?g?re
am?lioration par rapport au 30 juin 2012.
Ventes par zone g?ographique
En France, la relative bonne tenue du march? du petit
?lectrom?nager est largement li?e ? une op?ration de fid?lisation men?e
par un distributeur au cours du 1er semestre. A contrario, le
march? des articles culinaires subit le contrecoup d?un gonflement
artificiel en 2011 d? ? une vaste op?ration sp?ciale du m?me type. Le 3e
trimestre n?a pas apport? d?inflexion particuli?re ? la situation
pr?valant d?j? au 1er semestre?: demande atone, concurrence
toujours tr?s vive, d?stockage, bataille sur les prix,? Pour autant, le
Groupe a r?ussi ? limiter l??rosion de son chiffre d?affaires dans cet
environnement pesant, avec de belles performances en articles culinaires
gr?ce notamment au succ?s d?une op?ration sp?ciale avec une enseigne de
la grande distribution et ? un ?largissement bien accueilli de son offre
aux rev?tements en c?ramique. En appareils ?lectriques, bien que plus
difficile, l?activit? a n?anmoins b?n?fici? de l?extension de la gamme
en pr?paration des aliments, des d?buts encourageants du fer sans cordon
Free Move et du s?che-cheveux silencieux, ainsi que du succ?s continu en
aspirateur.
Dans les autres pays de l?Europe Occidentale, l?extension de la
crise aux pays du Nord de l?Europe, d?j? observ?e au 1er
semestre, s?est amplifi?e et aggrav?e au 3e trimestre, avec
un impact tr?s marqu? sur la demande qui a fortement recul? au cours des
derni?res semaines dans la quasi-totalit? des pays. Les ventes du Groupe
ont ainsi ?t? lourdement impact?es au 3e trimestre?: au-del?
d?une activit? toujours tr?s mauvaise en Gr?ce, en Espagne et au
Portugal, le chiffre d?affaires a accus? un tassement marqu? en Italie
et dans certains march?s du Nord comme la Belgique et les Pays-Bas. En
Allemagne, la sur-r?action des consommateurs face aux incertitudes
macro-?conomiques et la non-r?currence de plusieurs op?rations de
fid?lisation men?es par le Groupe au 3e trimestre 2011 se
sont traduites par un retrait significatif, mais en partie ponctuel, des
ventes. Le Royaume-Uni est rest? en revanche en croissance soutenue,
gr?ce au succ?s de ses produits phares?tels Actifry, les fers et
g?n?rateurs vapeur, Fresh Express, les cafeti?res Nespresso et Dolce
Gusto?
En Am?rique du Nord, le Groupe a r?alis? au 3e
trimestre des ventes en progression dans les trois march?s. Aux
Etats-Unis, dans un environnement demeurant volatile, le chiffre
d?affaires est en croissance soutenue, avec en particulier une activit?
bien orient?e en Articles culinaires tant sur le segment du c?ur de
gamme (marques T-fal et Emeril) qu?en haut de gamme, o? les ventes
d?All-Clad ont b?n?fici? d?une bonne tenue, port?es par l?introduction
de nouveaux produits et par l??largissement de la distribution. En petit
?lectrom?nager, Rowenta a consolid? son leadership en fers premium et
Krups a poursuivi son redressement dans le domaine de la pr?paration du
caf?. Au Canada, la croissance robuste s?est confirm?e, ? la fois en
produits ?lectriques (succ?s r?affirm? d?Actifry, progression en
repassage) et en articles culinaires. Au Mexique, la vitalit? forte sur
le c?ur d?activit? est renforc?e par la reconduction d?une op?ration de
fid?lisation avec un distributeur.
En Am?rique du Sud, les dynamiques de march? sont contrast?es
d?un pays ? l?autre. Au 3e trimestre, le chiffre d?affaires
du Groupe sur la zone affiche une croissance encore molle mais
l?environnement s?am?liore progressivement. Au Br?sil, la consommation
semble un peu mieux orient?e et la faiblesse actuelle du real favorise
les entreprises industrielles locales, dont Arno et Panex font partie.
Au 3e trimestre, le Groupe y a r?alis? des ventes en l?g?re
progression. L?activit? a ?t? favorable en ventilateurs, machines ?
laver, cuisson ?lectrique et articles culinaires (en redressement apr?s
un 1er semestre difficile), mais elle a ?t? a contrario plus
tendue en blenders et a a ?t? p?nalis?e par un report important de
commande d?un distributeur sur le 4e trimestre. En Colombie,
le Groupe a r?alis? des performances solides, notamment en ventilateurs,
po?les et autocuiseurs. Les ventes du trimestre souffrent cependant
d?une part, d?un historique fort du fait de la mise en place tr?s
positive de nouvelles gammes Imusa en septembre 2011, et d?autre part,
de la non-reconduction d?un programme de fid?lisation peu rentable.
L?Asie-Pacifique est une zone marqu?e par des situations de
march? et des performances h?t?rog?nes selon les pays. La baisse
affich?e du chiffre d?affaires au 3e trimestre est tr?s
largement li?e ? la contribution n?gative de la Chine sur la p?riode.
Dans un contexte de ralentissement de la croissance, la consommation
marque le pas et le march? du petit ?quipement domestique fl?chit. Au 3e
trimestre, Supor a ainsi enregistr? des ventes en repli, contrast?es
entre une progression en articles culinaires et un retrait en petit
?lectrom?nager. Pour autant, Supor a continu? ? surperformer le march?,
consolidant ses positions. Dans les autres pays, la croissance est
quasi-g?n?ralis?e, avec une belle performance au Japon, port?e par les
articles culinaires et par les lancements prometteurs de l?aspirateur
balai Air Force et du fer sans fil Free Move. Si la progression est plus
mod?r?e en Cor?e dans un march? tr?s concurrentiel, elle reste cependant
solide en Australie et tonique en Asie du Sud-Est.
En Europe centrale, en Russie et dans les autres pays (Turquie,
Moyen-Orient, Afrique?), la dynamique du Groupe reste soutenue
malgr? un 3e trimestre plus modeste que les pr?c?dents. En
Russie, la conjoncture et le secteur du petit ?quipement domestique
restent porteurs. Le Groupe y poursuit sa croissance, capitalisant sur
ses produits phares et ses nouveaut?s, renfor?ant de fa?on cibl?e ses
moyens moteurs et d?veloppant son r?seau de magasins en propre. En
Ukraine et en Europe centrale, march?s difficiles car ultra
concurrentiels et promotionnels, l?activit? s?est inscrite en baisse et
le Groupe a c?d? du terrain, tout en pr?servant son leadership en
Ukraine. Au Moyen-Orient, la Turquie demeure un march? vigoureux mais
hautement concurrentiel, o? le Groupe d?tient de longue date de forte
positions. Les ventes y ont ?t? robustes au 3e trimestre en
produits ?lectriques. Parall?lement, l?essor rapide en Arabie Saoudite
et dans les Emirats Arabes Unis s?est confirm?.
Evolution du r?sultat op?rationnel d?activit?
A 232 M?, le r?sultat op?rationnel d?activit? au 30 septembre est en
baisse de 15 % par rapport aux 9 premiers mois de 2011. Il inclut un
r?sultat op?rationnel d?activit? de 89 M? au 3e trimestre
2012, contre 116 M? sur la m?me p?riode de 2011. Ce recul s?explique ?
la fois?:
-
par l?effet sur la rentabilit? de la baisse des ventes au 3e
trimestre, avec comme corollaire une sous-absorption des co?ts
industriels, accentu?e en outre par un effort de r?duction des stocks ; -
par un effet devises tr?s p?nalisant, li? notamment ? l?impact
d?favorable de l?appr?ciation du dollar sur les achats du Groupe.
Analyse de la dette au 30 septembre 2012
A fin septembre, la dette financi?re nette du Groupe SEB s??l?ve ? 646
M?, en l?g?re am?lioration par rapport au 30 juin 2012. Le 3e
trimestre n?est traditionnellement pas le plus contributeur ? la
g?n?ration de tr?sorerie.
Le Groupe s?appuie sur une structure financi?re solide et sur une
architecture de financement encore am?lior?e pendant le trimestre gr?ce
? la mise en place r?ussie d?un placement priv? de droit allemand
(Schuldschein, 220 M?) qui a permis de rallonger la maturit? de la dette
et d?optimiser le taux de financement.
Perspectives
Le Groupe SEB a ?t? confront? au 3e trimestre ? une
d?gradation de la conjoncture, qui, rampante en d?but de p?riode, s?est
soudainement accentu?e en septembre et s?est ?tendue ? un grand nombre
de march?s.
Compte tenu de cette nouvelle donne, le Groupe table sur une l?g?re
croissance de ses ventes au 4?me trimestre conduisant ? une
stabilit? de son chiffre d?affaires annuel ? p?rim?tre et taux de change
constants. Le retard accumul? en r?sultat op?rationnel d?activit? sur
les 9 mois ne pourra pas ?tre rattrap? d?ici la fin 2012. Le Groupe
affirme par ailleurs sa volont? de ne pas sacrifier aux imp?ratifs
imm?diats de r?sultats les investissements en moyens moteurs n?cessaires
? la mise en ?uvre de ses objectifs de long terme, objectifs auxquels il
associe ses collaborateurs. Le succ?s, en France comme ?
l?international, de l?op?ration d?actionnariat salari? lanc?e le 19
septembre, t?moigne de la confiance des salari?s dans l?avenir du Groupe
et de leur d?termination ? contribuer ? son d?veloppement futur.
Leader mondial du petit ?quipement domestique, le Groupe SEB d?ploie
son activit? dans pr?s de 150 pays en s?appuyant sur un ensemble unique
de marques de premier rang commercialis?es ? travers une distribution
multi format. Vendant quelque 200 millions de produits par an, il met en
?uvre une strat?gie de long terme fond?e sur l?innovation, le
d?veloppement international, la comp?titivit? et le service au client.
Le Groupe SEB emploie plus de 25000 collaborateurs dans le monde.