MSD, plus connu sous le nom de Merck aux États-Unis et au Canada, a
présenté aujourd?hui les premières données sur l?usage expérimental de
pembrolizumab ? la thérapie anti-PD-1 de la société ? dans le traitement
du cancer urothélial (également appelé cancer de la vessie) avancé avec
une PD-L1 positive. Les premiers résultats présentés ont montré un taux
de réponse globale confirmé de 24 % avec pembrolizumab en monothérapie,
mesuré selon les critères RECIST v1.1, en relecture centralisé (n = 7/29
: IC à 95 %, 10,3-43,5), y compris un taux de réponse complète de 10 %
(3/29). Au moment de l?analyse, les durées de réponse étaient comprises
entre les semaines 16+ et 40+ semaines avec six des sept intervenants
ayant poursuivi le traitement. Dans le cadre de l?étude en cours, 64 %
(61/95) des patients examinés avaient une tumeur PD-L1 positive.

Ces données, tirées d?une cohorte de la phase 1b de de l?étude
KEYNOTE-012 en cours, ont été présentées aujourd?hui, dans le cadre
d?une session sur les dernières thérapies orales, par le Dr Elizabeth R.
Plimack du Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, lors du congrès ESMO
2014 de la Société européenne d?oncologie médicale à Madrid, Espagne
(RÉSUMÉ #LBA23).

« Bien que l?ensemble de données disponibles à ce stade soit petit, nous
sommes encouragés par le taux de réponse, le taux de réponse complète,
et la durabilité de la réponse chez les patients souffrant du cancer
avancé de la vessie », a déclaré le Dr Alise Reicin, vice-présidente de
l?oncologie chez Merck Research Laboratories. « Comme indiqué
précédemment, sur la base de ces données, MSD va lancer une étude de
phase 3 cette année, afin de mieux comprendre le potentiel de
pembrolizumab dans le traitement du cancer avancé de la vessie. »

Premiers résultats de l?usage expérimental de pembrolizumab dans le
traitement du cancer avancé de la vessie

Les données d?une cohorte de la phase 1b de l?étude KEYNOTE-012 en cours
ont évalué pembrolizumab en monothérapie à un dosage de 10 mg/kg toutes
les deux semaines chez des patients à un stade avancé du cancer de la
vessie avec tumeurs PD-L1 positives (n = 29). Comme mesurées par la
méthode propriétaire d?analyse clinique d?immunohistochimie (IHC) de
MSD, les tumeurs ont été classées PD-L1 positives sur la base du nombre
supérieur ou égal à un pour cent des cellules tumorales démontrant une
expression du marqueur PD-L1, ou de toute coloration positive avec le
même réactif dans le stroma de la tumeur. La majorité des patients
avaient reçu une ou plusieurs lignes de traitement préalable.

Activité antitumorale selon les critères d?évaluation des tumeurs
solides RECIST v1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours)*

Patients évaluables pour la réponse (n = 29)
n Pourcentage IC à 95 %
Taux de réponse globale (ORR) 7 24,1 10,3 ? 43,5
Meilleure réponse globale
  • Réponse complète
3 10,3 2,2 ? 27,4
  • Réponse partielle
4 13,8 3,9 ? 31,7
  • Maladie stable
4 13,8 3,9 ? 31,7
  • Maladie progressive
14 48,3 29,4 ? 67,5
  • Aucune évaluation
4 13,8 3,9 ? 31,7

*Date limite de l?analyse : 6 août 2014

Au bout de six mois, 58 % des patients étaient en vie et la survie
médiane globale était de 9,3 mois (IC à 95 %, 3,6-NR). En outre, le
rétrécissement des tumeurs était atteint dans 64 % des patients
évaluables suite à une analyse après le début du traitement. Analyse de
la relation entre l?expression PD-L1 et les résultats cliniques est en
cours.

Les effets indésirables étaient cohérents avec les données de sécurité
publiées précédemment pour pembrolizumab. Les effets indésirables
relatifs au traitement les plus communs évalués par les investigateurs
(survenus chez deux patients ou plus) comprenaient la fatigue (18 %),
l??dème périphérique (12 %), et des nausées (9 %). Des effets
indésirables relatifs au traitement de grade 3-5 évalués par les
investigateurs ont été observés chez un total de quatre patients. Une
réaction liée à la perfusion a été signalée et le traitement par
pembrolizumab a été interrompu chez un patient en raison d?un effet
indésirable lié au traitement. Aucun décès lié au traitement n?a été
enregistré.

À propos de l?étude KEYNOTE-012

KEYNOTE-012 est une étude multicentrique, non randomisée, de phase 1b en
cours visant à évaluer l?innocuité, la tolérabilité et l?activité
anti-tumorale du pembrolizumab en monothérapie chez des patients
atteints de formes avancées des cancers suivants : cancer du sein triple
négatif, cancer de la tête et du cou, cancer urothélial (de la vessie)
ou cancer de l?estomac. Les critères d?évaluation principaux de l?étude
comprennent le profil d?innocuité et de tolérabilité général ainsi que
l?activité anti-tumorale (mesurée avec les critères RECIST 1.1) dans les
cas de tumeurs PD-L1 positives. Les paramètres d?évaluation secondaires
comprennent la survie sans évolution de la maladie, le taux de survie
globale et la durée de la réponse.

Notes à l?attention des rédacteurs

À propos du pembrolizumab

Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé conçu pour bloquer
l?interaction entre la PD-1 et ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2. En se
liant au récepteur PD-1 et en bloquant l?interaction avec les ligands du
récepteur, le pembrolizumab libère l?inhibition médiée par la voie PD-1
de la réponse immunitaire, incluant la réponse immunitaire anti-tumorale.

À propos du cancer de la vessie (urothélial)

Le cancer de la vessie est la forme la plus commune du cancer
urothélial. C?est un cancer qui se forme dans la couche de tissu
(également appelé l?urothélium) qui recouvre l?urètre, la vessie, les
uretères, la prostate et le bassinet rénal.1 Entre autres,
les facteurs de risque du cancer de la vessie sont le tabagisme,
l?exposition à certains produits chimiques industriels dans le milieu de
travail, l?origine racial et ethnique, l?âge et le sexe.2
L?incidence du cancer de la vessie est élevée en Amérique du Nord,
Europe, Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Australie et en Nouvelle
Zélande.3 En 2012, près de 430 000 nouveaux cas de cancer de
la vessie ont été dénombrés 165 000 décès dus au cancer de la vessie ont
été enregistrés dans le monde.3

Nos travaux sur le cancer

Notre objectif est de traduire les percées de la science en innovations
biomédicales afin d?aider les personnes atteintes de cancer dans le
monde entier. Chez MSD Oncology, nous avons pour passion d?aider les
malades à combattre le cancer, nous nous engageons à rendre accessibles
nos médicaments anticancéreux et nous portons nos efforts sur la
recherche en immuno-oncologie afin de potentiellement apporter un nouvel
espoir aux malades du cancer. Pour de plus amples informations à propos
de nos essais cliniques dans le domaine de l?oncologie, veuillez visiter www.merck.com/clinicaltrials.

À propos de MSD

La société MSD d?aujourd?hui est un chef de file mondial dans le domaine
des soins de santé qui ?uvre au bien-être du monde. MSD est connue sous
le nom de Merck aux États-Unis et au Canada. Grâce à nos médicaments sur
ordonnance, vaccins, traitements biologiques, produits de santé grand
public et de santé animale, nous collaborons avec nos clients et ?uvrons
dans plus de 140 pays à procurer des solutions de santé novatrices. Nous
démontrons également notre détermination à améliorer l’accès aux soins
de santé à travers des politiques, programmes et partenariats
d’envergure.

Énoncé prospectif

Le présent communiqué de presse comporte des « déclarations prospectives
» au sens des dispositions Safe Harbor de la Private Securities
Litigation Reform Act de 1995. Ces énoncés sont basés sur les croyances
et les attentes actuelles de la direction de MSD et comportent un
certain nombre de risques et d?incertitudes. Il ne peut pas être
garanti, relativement aux produits du portefeuille de la société, que
ces derniers recevront les approbations nécessaires des autorités de
réglementation ou qu?ils connaîtront un succès commercial. Si les
hypothèses sous-jacentes s?avéraient inexactes ou si l?un ou plusieurs
de ces risques ou incertitudes venaient à se concrétiser, les résultats
réels pourraient différer de façon importante de ceux formulés dans ces
déclarations prospectives.

Les risques et incertitudes incluent, sans toutefois s?y limiter, les
conditions générales dans le secteur et la concurrence ; les facteurs
économiques généraux, dont les fluctuations des taux d?intérêt et des
taux de change ; l?impact de la réglementation concernant l?industrie
pharmaceutique et de la législation sur les soins de santé aux
États-Unis et dans les autres pays ; les tendances mondiales envers la
maîtrise des coûts des soins de santé ; les avancées technologiques, les
nouveaux produits et brevets obtenus par nos concurrents ; les
difficultés inhérentes à la mise au point de nouveaux produits,
notamment l?obtention des autorisations réglementaires ; la capacité de
MSD à prédire avec précision les futures conditions de marché ; les
difficultés ou retards rencontrés dans la fabrication ; l?instabilité
financière des économies internationales et le risque souverain ; la
dépendance vis-à-vis de l?efficacité des brevets de MSD et des autres
protections concernant les produits innovants ; ainsi que l?exposition
aux litiges, notamment aux litiges liés aux brevets, et/ou aux actions
réglementaires.

MSD n?assume aucune obligation de mettre à jour l?une quelconque de ces
déclarations ou informations prospectives, que ce soit du fait
d?informations nouvelles, d?événements futurs ou pour toute autre
raison. D?autres facteurs pouvant provoquer un décalage entre les
résultats réels et ceux avancés dans les déclarations prospectives se
trouvent dans le bilan annuel de Merck de 2013 sur le formulaire 10-K,
ainsi que les autres formulaires de la société auprès de la Securities
and Exchange Commission (SEC) disponible sur le site Internet www.sec.gov).

1 National Cancer Institute. General Information About
Bladder and Other Urothelial Cancers. http://www.cancer.gov/cancertopics/pdq/screening/bladder/Patient/page2.
Accès le 23 septembre 2014.

2 American Cancer Society. What are the risk factors for
bladder cancer? http://www.cancer.org/cancer/bladdercancer/detailedguide/bladder-cancer-risk-factors.
Accès le 23 septembre 2014.

3 OMS. 5.10 Bladder Cancer. In: Stewart BW, Wild CP, eds. World
Cancer Report 2014
. Lyon, France: WHO Press; 2014: 681-695.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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MSD annonce la première présentation des résultats préliminaires sur l’usage expérimental de Pembrolizumab chez des patients à un stade avancé du cancer de la vessie au congrès ESMO 2014

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