La Société est ravie d?annoncer qu?elle a conclu un accord pour investir
£12,5 millions dans CPS Energy Resources Plc (« CPS »), une société
d’exploration pétrolière et gazière qui se concentre sur l?Afrique et
qui travaille en partenariat avec Oando Plc (« Oando »), l?une des plus
importantes sociétés d’exploration pétrolière et gazière en Afrique,
cotée à la Bourse de Johannesburg. L?une des filiales de négoce d?Oando,
Oando Energy Resources Inc, est cotée à la Bourse de Toronto.
Actuellement, le principal actif de CPS est une participation de 80,75%
dans le gisement pétrolifère et gazier « Block OPL 236 » qui, avec plus
de 1.600 km², est l?une des plus grandes concessions jamais accordée au
Nigeria. Ce Block terrestre est situé dans le delta du Niger, riche en
pétrole ; il est entouré de part d?autre de champs avérés de pétrole et
de gaz, dont les champs Shell Imo River, qui sont les plus grands
gisements terrestres du Nigeria, avec des taux de production de pétrole
d?environ 25.000 barils par jour.
En 2012, le Nigeria était le douzième producteur de pétrole au monde et
le premier en Afrique. Le pays possède du gaz en abondance (riche en
liquide et pauvre en soufre) dans des réservoirs de gaz ou produit avec
du pétrole, sous forme de gaz associés, dans la région du delta du
Niger. Ces réserves de gaz placent le Nigeria en neuvième position
mondiale dans ce domaine. À l?échelle mondiale, le Nigeria est le pays
qui brûle la plus grande quantité de gaz naturel après la Russie ;
toutefois, il a aussi l?un des taux de production nette d?électricité
les plus faibles par habitant. En conséquence, le Gouvernement fédéral
du Nigeria a le projet d?atteindre d?ici 2020 un objectif annuel de
40.000 MW d?électricité. Ces trois prochaines années, on estime qu?il
faudra au secteur de l?énergie jusqu?à 3,5 milliards de pieds cube par
jour (« BCFD ») de gaz, et il est possible qu?il ait besoin de plus de 5
BCFD lorsque les centrales électriques du plan « NIPP » (National
Integrated Power Projects) seront privatisées. En mars 2014, le
Gouvernement nigérian a annoncé que les prix du gaz pourraient remonter
aux niveaux internationaux ces trois prochaines années, d?ici 2017, ce
qui augmenterait très nettement la valeur économique du gaz découvert
sur la concession.
À ce jour, cinq puits d?étude ont été forés sur la concession, dont un
par Gulf Oil (Chevron). Ce puits a été évalué par Gulf Oil, au moyen
d?un test de diagraphie par câble en sondage ouvert ; le puits a été
classé comme découverte de gaz avant d?être obturé antérieurement à la
reprise de Gulf Oil par Chevron.
Gulf Oil estimait le gisement à 204 milliards de pieds cube (BCF) de gaz
initialement en place (« GIIP »), sur la base de leur seul puits de
découverte. Un chiffre plus élevé est possible, au niveau du puits de
découverte comme de la concession restante. Le puits de découverte
existant nécessite d?autres estimations et davantage de travaux
exploratoires de la concession afin d?exploiter son potentiel. Après
déduction de tous les coûts d?extraction, et en utilisant la
méthodologie standard dans le secteur, la valeur nette du seule puits de
découverte de gaz est estimée à plus de US$ 240 millions.
En plus de ces réserves de gaz, les ressources pétrolières probables
sont estimées à plus de 400 millions de barils par la société Degeconek
Ltd, consultants auprès du secteur ouest-africain du pétrole. Toutefois,
pour connaître la quantité qui s?avèrera économiquement rentable, il
faudra des analyses plus poussées.
En 2014, deux rapports ont été commandés par CPS à deux sociétés basées
à Londres ; Senergy Ltd a entrepris une analyse pétrophysique de la zone
située autour d?Ukana 1, le puits foré par Gulf Oil, tandis que Count
Geophysics Ltd (« Geo Count ») a effectué une analyse des données
sismiques existantes. En combinant le modèle de structure occidentale et
orientale sur le gisement, Geo Count a estimé que le GIIP pourrait être
de 582 BCF selon le modèle de structure 2 de Geo Count. Le rapport part
d?un prix des liquides de 100 US$ par baril, avec une hausse annuelle de
2%, et d?un prix du gaz de 7,5 US$ par MSCF, soit le prix déjà convenu
sur le marché nigérian pour 2015. Tous les coûts d?extraction pris en
compte, et sur la base de 582 BCF, cette estimation suggère que la seule
partie occidentale du gisement serait évaluée à plus de US$ 600
millions. D?autres examens sont à présent requis pour confirmer
l?analyse.
Si elles étaient mises en ?uvre, les augmentations du prix du gaz
annoncées par le Gouvernement nigérian en mars 2014 auraient un impact
positif significatif sur ces évaluations estimatives.
En avril 2014, l?Union Européenne a annoncé qu?elle voulait réduire sa
dépendance au gaz russe. Dix états-membres de l?UE importent au moins
80% de leur gaz de Russie et l?Union Européenne dans son ensemble en
importe 25%.
L?exploitant de la concession, Oando Exploration and Production Ltd, est
une filiale d?Oando plc et exploite 13 autres concessions en Afrique. La
société a conclu un accord de partage de production avec la Nigerian
National Petroleum Corporation (corporation pétrolière nationale du
Nigeria) en 2008 et elle a octroyé une option à CPS Energy Resources plc
en 2012, lui permettant de mettre en ?uvre cet accord. Cette option a
maintenant été exercée, ce qui donne à CPS le droit de mettre en
application l?accord de partage de production avec une participation de
80,75% dans le Block. Selon les dispositions de l?octroi d?option, CPS
fournira US$ 30 millions de financement sur 3 ans. L?accord de partage
de production est valable jusqu?en 2028.
En 2014, le Nigeria est devenu la première économie africaine, dépassant
l?Afrique du Sud. Il fait partie d?un groupe de quatre pays appelés les
pays MINT : Mexique, Indonésie, Nigeria et Turquie. L?expression a été
initialement forgée par un ancien économiste de Goldman Sachs, Jim
O’Neill, qui était déjà l?auteur du terme BRIC. Le postulat de M.
O’Neill est que le Nigeria, avec les autres pays MINT, sont les
prochaines puissances économiques du monde. Elles ont en commun
plusieurs critères fondamentaux : des populations jeunes, une bonne
situation géographique et, sauf la Turquie, des producteurs de produits
de base.
Selon les dispositions de la transaction, Worthington souscrira £12,5
millions de nouvelles actions ordinaires CPS à un prix équivalent à
27,5% de la valeur boursière probable convenue de CPS (c’est-à-dire une
décote de 72,5%) si, comme escompté, elle est cotée en 2015. Worthington
est notamment en train d?étudier des sociétés cotées comparables afin
d?approuver cette évaluation actualisée avant d?investir.
Afin de contribuer au financement de la transaction et dans l?attente de
l?obtention de l?approbation des actionnaires concernant l?attribution
et l?émission de nouveaux titres de participation lors de la prochaine
Assemblée générale de la Société, les détenteurs d?obligations existants
ont accepté d?exercer leurs droits de conversion et de placer les
actions résultant de la conversion auprès d?investisseurs
institutionnels et d?autres investisseurs. Ils ont accepté de réinvestir
les produits dans la Société en acquérant de nouvelles obligations à un
prix de conversion de £1,95 par action.
Suite à la conversion en 5.000.000 actions, comme indiqué ci-dessus, la
demande d?admission à la cote sera déposée à la FCA. Le nombre total
d?actions ordinaires émises sera alors de 19.498.783 unités.
Commentant cet investissement, le PDG de WRN, Doug Ware, a déclaré : «
le pétrole et le gaz est un secteur d?investissement attrayant pour
nous. Nous espérons que cette transaction et nos nouvelles relations en
Afrique génèreront de nouvelles opportunités pétrolières et gazières
dans la région ces prochains mois. Le Nigeria a une économie florissante
et il est aujourd’hui reconnu internationalement comme une future
puissance économique. Nous sommes donc très heureux d?avoir saisi cette
opportunité d?avoir une exposition judicieuse sur cet important marché
émergent. Nous communiquerons en temps utile d?autres détails en lien
avec cet investissement. »
À propos de Worthington Group Plc (« Worthington »)
Worthington (Bourse de Londres : WRN) est une firme d?investissement
britannique qui célèbre cette année son 60ème anniversaire en tant que
société cotée sur le marché principal de la Bourse de Londres. La
société s?intéresse particulièrement à quatre domaines d?investissement
: l?immobilier, les réclamations en litige, la nouvelle économie et les
marchés émergents. La Société pense qu?il est possible d?obtenir des
rendements exceptionnels pour les actionnaires en utilisant ses billets
émis en livres sterling sur le marché principal pour acquérir des
investissements dans ces secteurs à travers le monde.
Remarque : Les énoncés prospectifs contenus dans ce communiqué, y
compris la stratégie et les projets de Worthington, ainsi que ses
attentes à l?égard des revenus et bénéfices futurs, reflètent les
opinions et hypothèses actuels de Worthington par rapport aux événements
futurs et sont assujettis à certains risques et incertitudes. De
nombreux facteurs sont susceptibles de faire varier sensiblement les
résultats réels de Worthington par rapport aux attentes à l?égard des
résultats futurs qui sont susceptibles d?être exprimés dans ces énoncés
prospectifs ou d?en former une hypothèse. De tels facteurs incluent les
risques liés aux activités journalières de Worthington, à la volatilité
de la clientèle, aux fluctuations des ventes, au climat économique
général, au contexte politique et à l?environnement, ainsi que d?autres
risques, annulations, défaillances logicielles et
interruptions du service à la clientèle en raison de problèmes
techniques, retards et insuccès d?acquisition, et autres
incertitudes liées aux résultats de Worthington, y compris les risques
de retards ou de clôture de projets, les baisses de prix, les
fluctuations de change et les modifications des conditions
contractuelles, des pratiques législatives et administratives, ainsi que
le risque lié à la concurrence et autres facteurs inattendus. Si un ou
plusieurs de ces risques ou facteurs d?incertitude venaient à se
matérialiser, ou si au moins un des énoncés formulés s?avérait
incorrect, les développements et résultats réels pourraient différer
sensiblement des énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué.
Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.