La cybersécurité est à présent au premier plan des ordres du jour dans
les salles de conseil des entreprises, mais la plupart des directeurs de
la sécurité de l?information n?ont toujours pas décroché de place à la
table. Selon une étude de l?ISACA et de RSA Conference, 82 % des
professionnels de la cybersécurité et de la sécurité de l?information
interrogés pour le sondage indiquent que le conseil d?administration de
leur entreprise est préoccupé ou très préoccupé par la cybersécurité,
mais seulement un directeur de la sécurité sur sept (14 %) rend compte
au PDG.

Le présent Smart News Release (communiqué de presse intelligent) contient des éléments multimédias. Consultez l?intégralité du communiqué ici :
http://www.businesswire.com/news/home/20160229005087/fr/

The State of Cybersecurity: 2016 (Graphic: Business Wire)

The State of Cybersecurity: 2016 (Graphic: Business Wire)

Cet écart entre conviction et actions aux plus hauts niveaux de la
direction se manifeste dans un environnement où 74 % des professionnels
de la sécurité s?attendent à une cyberattaque en 2016 et 30 % d?entre
eux sont confrontés à des attaques de phishing tous les jours, selon l?étude
ISACA/RSA Conference sur l?état de la cybersécurité
.

« Bien qu?il y ait des signes montrant que les cadres dirigeants
comprennent de plus en plus l?importance de la cybersécurité, il existe
encore des possibilités d?amélioration », a déclaré Jennifer Lawinski,
rédactrice en chef pour RSA Conference. « La majorité des directeurs de
la sécurité de l?information continuent de relever du directeur de
l?information, ce qui montre que la cybersécurité est considérée comme
une question technique plutôt qu?une question économique. Ce sondage met
en évidence l?inadéquation à fournir une opportunité de croissance pour
la communauté de la sécurité de l?information à l?avenir. »

L?écart des compétences au niveau la cybersécurité pose ses propres
risques à la garantie de la sécurité de l?entreprise. L’année écoulée a
connu une baisse de 12 points du pourcentage de professionnels de la
sécurité ayant confiance en la capacité de leur équipe à détecter et à
répondre aux incidents, le chiifre étant passé de 87 % en 2014 à 75 % en
2015. Parmi ces 75 %, six sur dix ne croient pas que leur personnel est
capable de gérer quoi que ce soit au-delà des incidents de cybersécurité
simples. Par ailleurs, le nombre d?entre eux qui disent que moins de la
moitié des candidats étaient considérés « qualifiés dès l?embauche » est
passé de 50 % à 59 % en un an. Selon 27 % d?entre eux, il faut six mois
pour pourvoir un poste de cybersécurité, soit une hausse de trois points
par rapport à 2014.

« Le manque de confiance dans les niveaux actuels de compétences en
cybersécurité montre que les approches classiques en matière de
formation ne sont pas assez efficaces », a confié Ron Hale, directeur
des connaissances de l?ISACA. « Une formation pratique et axée sur les
compétences est essentielle pour combler le déficit de compétences en
cybersécurité et développer efficacement une main-d??uvre aux
qualifications solides dans ce domaine. »

Conscience situationnelle

Le sondage a également mis en évidence un manque prononcé de conscience
situationnelle de la part des professionnels qui déclarent que la
cybersécurité ou la sécurité de l?information est leur rôle principal :

  • 24 % d?entre eux ne savaient pas si des informations d?identification
    d?utilisateur avaient été volées en 2015
  • 24 % ne savaient pas quels auteurs malveillants avaient exploité leur
    entreprise
  • 23 % ne savaient pas si leur entreprise avait été victime d?une menace
    persévérante avancée (Advanced Persistent Threat, ATP)
  • 20 % ne savaient pas si des actifs quelconques de l?entreprise avaient
    été détournés pour une utilisation via un réseau d’ordinateurs zombies

Malgré le fait que la plupart des directeurs de la sécurité de
l?information relèvent hiérarchiquement d?un poste en technologie au
sein de l?entreprise, l?étude de cette année montre de manière
encourageante que la cybersécurité est de plus en plus prise en compte.
Parmi les personnes interrogées, 61 % s?attendent à ce que leur budget
de cybersécurité augmente en 2016 et 75 % disent que la stratégie en
matière de cybersécurité de leur organisation s?inscrit désormais dans
les objectifs de l?entreprise.

Jennifer Lawinski et Ron Hale présenteront une session sur ces résultats
et leurs implications à l?événement de RSA Conference qui aura lieu le
jeudi 3 mars. Le sondage est la deuxième étude annuelle sur l?état de la
cybersécurité réalisé par RSA Conference et Cybersecurity Nexus (CSX) de
l?ISACA. L?ensemble des résultats est disponible sur www.isaca.org/state-of-cybersecurity-2016.

L?ISACA a créé le CSX
pour contribuer à répondre à une crise mondiale de plus en plus profonde
des compétences en matière de cybersécurité. Le CSX est un emplacement
central dédié à la cybersécurité qui regroupe recherche, conseils,
certificats et certifications, éducation, mentorat et communautés.
L?ISACA a récemment lancé un programme de formation axée sur les
compétences, avec des examens basés sur la performance et des certifications CSX.

À propos de l?ISACA

L?ISACA (www.isaca.org)
aide les professionnels internationaux à gérer, adapter et s?appuyer sur
des systèmes numériques évolués et fiables, en offrant des
connaissances, des normes, des réseaux, des certifications et des
conseils en matière de développement de carrière innovants de classe
mondiale. Fondée en 1969, l?ISACA est une association mondiale à but non
lucratif regroupant 140 000 professionnels dans 180 pays.

Twitter : https://twitter.com/ISACANews

À propos de RSA Conference

RSA® Conference est une série d?événements mondiaux de premier plan qui
offrent un forum international sur la sécurité et permettent aux
dirigeants de se rassembler, de se développer et d?émerger. Pour des
informations sur les événements, la programmation en ligne et les
dernières actualités concernant le secteur de la sécurité de
l?information, consultez www.rsaconference.com.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Sondage : 82 % des conseils d’administration s’inquiètent de la cybersécurité, pourtant seulement un directeur de la sécurité sur sept rend compte directement au PDG

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