T1-16 : DES RESULTATS SOLIDES BENEFICIANT DE LA DIVERSIFICATION DU MODELE

• Produit net bancaire à 6,2 Md EUR (contre 6,4 Md EUR au T1-15, -3,3%* hors éléments non-économiques) : les bonnes performances de l'ensemble des activités de banque de détail, la diversification du modèle et le développement des synergies compensent la baisse des revenus de marché dans un début d'année difficile pour le secteur bancaire
• Maîtrise des frais de gestion : -0,5%* (hors remboursement partiel de l'amende Euribor et ajustés des effets de la norme comptable IFRIC 21)
• Charge du risque en baisse (-10,1%*) reflétant la qualité des actifs. Coût du risque commercial à 46 points de base ⁽¹⁾ (-9 points de base /T1-15)
• Résultat net part du Groupe de 924 M EUR au T1-16 (868 M EUR au T1-15, +6,5%)
  et 829 M EUR hors éléments non-économiques (833 M EUR au T1-15), marqué par la forte progression de l'ensemble des activités de banque de détail.
• Ratio CET1 en hausse de +25 points de base /fin 2015, à 11,1% à fin T1-16 (10,9% fin 2015)
  Ratio de levier à 4,0% (stable /fin 2015)
• Stabilité du BNPA** : 0,90 EUR au T1-16 (0,91 EUR au T1-15) ⁽²⁾   

(1)  Hors litiges, en points de base sur encours de début de période, y compris locations simples. Calcul annualisé
(2)  Hors éléments non-économiques, BNPA brut au T1-15 : 0,96 EUR et 1,02 EUR au T1-16. Voir note méthodologique n°3

Le Conseil d'administration de Société Générale, réuni le 3 mai 2016 sous la présidence de Lorenzo Bini Smaghi, a examiné les résultats du premier trimestre de l'année 2016.

Le résultat net part du Groupe comptable s'inscrit à 924 millions d'euros au premier trimestre, contre 868 millions d'euros en au premier trimestre 2015 (+6,5%). Hors éléments non-économiques ⁽¹⁾ , le résultat net part du Groupe s'inscrit à 829 millions d'euros (contre 833 millions au premier trimestre 2015), et bénéficie de la diversification du modèle de banque universelle du Groupe. La bonne dynamique des activités de Banque de détail en France (avec une contribution en hausse de +17,6%) et des activités de Banque de détail et Services Financiers Internationaux, dont la contribution au résultat net part du Groupe double par rapport à l'an passé compensent la baisse de la contribution des activités de marché qui avaient connu un environnement très favorable au premier trimestre 2015, alors que les conditions du début de l'année 2016 ont été difficiles.

Le produit net bancaire s'élève à 6 175 millions d'euros au premier trimestre 2016 (-1,8%* par rapport au premier trimestre 2015). Hors éléments non économiques, il s'inscrit à 6 030 millions d'euros (-3,3%* par rapport au T1-15).

Le Groupe poursuit son effort de maîtrise des frais de gestion  : à périmètre et change constants, hors effet du remboursement de l'amende Euribor et ajustés de l'impact d'IFRIC 21, ils s'inscrivent en retrait de -0,5% par rapport au premier trimestre 2015. Cette baisse marque le succès des plans d'économie engagés depuis 2012. Conscient de la nécessité de maintenir cet effort, le Groupe a engagé un nouveau plan de réduction des frais dans la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs, visant à économiser 220 millions d'euros supplémentaires à horizon fin 2017, qui viennent compléter le plan de 850 millions d'euros déjà annoncé pour la même échéance.

Le coût net du risque commercial ⁽²⁾ du Groupe poursuit sa baisse, à 46 points de base contre 55 points de base au T1-15, s'appuyant sur la bonne qualité des actifs du Groupe. La charge nette du risque s'établit à 524 millions d'euros au premier trimestre, en baisse de -10,1%* par rapport au premier trimestre 2015, à son plus bas niveau depuis 2008.

Le ratio Common Equity Tier 1 (CET1 non phasé) s'inscrit à 11,1 % dans le référentiel « Bâle 3 » ^{( 3)} (10,9% à fin 2015) sous l'effet de la bonne génération de capital du trimestre (+25 points de base). Le ratio de levier s'établit à 4,0% et le ratio global de solvabilité à 16,4% (respectivement 4,0% et 16,3% à fin 2015).

Commentant les résultats du Groupe du premier trimestre 2016, Frédéric Oudéa – Directeur général – a déclaré :

« Dans un environnement de début d'année plus difficile que l'année dernière, le Groupe dégage un résultat solide au premier trimestre 2016, illustrant les bénéfices de son modèle diversifié et de sa forte intégration reflétée par un montant de synergies entre métiers en progression constante. La Banque de détail en France, malgré l'environnement de taux bas, continue d'afficher de solides performances commerciales et financières, tout en poursuivant la transformation en profondeur du modèle opérationnel et de relation avec les clients. La Banque de détail et Services Financiers Internationaux a doublé sa contribution au résultat du Groupe et confirme son potentiel de croissance et de rentabilité. Dans un contexte de marché défavorable, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs affiche des résultats résilients et renforce les mesures d'ajustement de son modèle et d'efficacité opérationnelle. Fort d'un bilan sain et de ratios de solvabilité solides, le Groupe est confiant dans ses perspectives pour l'année 2016, et continuera d'investir dans ses leviers de croissance, tout en pilotant strictement ses coûts et ses risques. »

1. Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA
2. Corrigé de l'effet de l'application d'IFRIC 21(hors 3/4 des taxes comptabilisées dans leur intégralité au premier trimestre)

Produit net bancaire

Le produit net bancaire du Groupe s'élève à 6 175 millions d'euros au premier trimestre 2016 contre 6 353 millions d'euros au premier trimestre 2015, soit -1,8%* (et -3,3%* hors éléments non-économiques). Dans un environnement macroéconomique contraint, le Groupe bénéficie de la diversification de son modèle de banque universelle et de sa capacité à générer des synergies.

• Les revenus des activités de Banque de détail en France (RBDF) progressent de +1,0% au premier trimestre 2016 par rapport au premier trimestre 2015. Hors provision PEL/CEL les revenus subissent une érosion attendue après une excellente année 2015 et s'inscrivent à
  -3,0%. La Banque de détail en France poursuit son développement commercial, et signe plus de 1 000 nouvelles entrées en relation en clientèle d'entreprise et un nouveau record d'entrées en relation chez Boursorama, avec 61 000 nouveaux clients.
   
• Le produit net bancaire du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux (IBFS) progresse de +5,4%* au premier trimestre 2016 par rapport au premier trimestre 2015. En Banque de détail à l'International, les revenus progressent de +6,7%* par rapport au premier trimestre 2015, avec des revenus en hausse dans toutes les régions. L'Assurance poursuit son développement (+7,8%* par rapport au premier trimestre 2015). Enfin dans le métier de Financements Spécialisés aux Entreprises, le produit net bancaire s'inscrit en progression de +6,9%* par rapport au premier trimestre 2015, tiré par la croissance des activités de location longue durée et de gestion de flottes de véhicules (+13,3%*).
   
• Après un très bon premier trimestre 2015, les revenus des activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (GBIS) sont en retrait de -9,4%* au premier trimestre 2016, notamment dans les Activités de Marché et Services aux Investisseurs (-12,8%*), qui subissent les effets de conditions de marché difficiles. Les revenus des activités de Financement et Conseil sont en croissance de +8,2%* au premier trimestre 2016 par rapport au premier trimestre 2015, en hausse notamment dans les activités de Financements Structurés.

L'incidence comptable de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre est de +145 millions d'euros au T1-16 (+62 millions d'euros au T1-15). L'effet de la DVA est nul au premier trimestre 2016 – il était de -9 millions d'euros au premier trimestre 2015 (voir note méthodologique n°7). Ces deux facteurs constituent les éléments non économiques retraités dans les analyses des résultats du Groupe.

Frais de gestion

Les frais de gestion du Groupe s'élèvent à 4 284 millions d'euros au T1-16, contre 4 442 millions d'euros au T1-15. Ils intègrent le remboursement par la Commission Européenne d'une partie de l'amende payée au titre de l'affaire Euribor en décembre 2013 (218 millions d'euros). Corrigés de cet élément, les frais de gestion sont en hausse de +1,4% par rapport au premier trimestre 2015. Cette variation s'explique par la hausse des contributions aux fonds de résolution et des différentes taxes constatées dans leur intégralité dès le premier trimestre en application de la norme IFRIC 21 : leur montant atteint 569 millions d'euros au T1-16 contre 386 millions d'euros en 2015 (en hausse de +183 millions d'euros). Hors Euribor et ajustés de l'effet de l'application de la norme comptable IFRIC 21 ⁽¹⁾ , les frais de gestion sont en retrait de -0,5%* au T1-16 par rapport au T1-15.

Dans un souci de contenir les frais de gestion, le Groupe a annoncé un plan d'économies complémentaire dans les activités de Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs. Ce plan permettra d'économiser 220 millions d'euros supplémentaires à horizon fin 2017 (pour des coûts de transformation non-récurrents de 160 millions d'euros) et vient s'ajouter aux deux précédents plans d'économies engagés depuis 2012. Le premier plan, achevé en 2015 avait permis d'économiser 900 millions d'euros pour des coûts de transformation non-récurrents de 420 millions d'euros. Le second plan, toujours en cours, vise à économiser 850 millions sur la période 2015-2017 pour des coûts de transformation non-récurrents de 450 millions d'euros sur la période. Au total, le Groupe aura donc engagé des plans d'économies annuelles à hauteur de 2 milliards d'euros sur la période 2012-2017, permettant de compenser la hausse des impôts et taxes et de dégager des marges de manoeuvre pour investir dans ses activités en croissance. Compte tenu de ces efforts, les frais de gestion pour 2016 devraient se stabiliser par rapport à l'année 2015, en évolution comprise dans une fourchette comprise entre 0% et -1%, soit entre 0% et +1% en retraitant les effets du remboursement partiel de l'amende Euribor.

Résultat d'exploitation

Le résultat brut d'exploitation du Groupe s'établit à 1 891 millions d'euros au premier trimestre 2016 (1 911 millions d'euros pour la même période en 2015).

La charge nette du risque du Groupe au T1-16 est de -524 millions d'euros, en baisse de -10,1%* par rapport au T1-15, reflétant la bonne qualité des actifs du Groupe.

Le coût du risque commercial poursuit sa tendance baissière permettant ainsi de confirmer la cible annuelle du Groupe. Le coût du risque commercial s'établit à 46 ⁽²⁾ points de base au premier trimestre 2016 à comparer à 55 points de base à la même période en 2015 :

• Dans la Banque de détail en France , il poursuit son repli et s'établit désormais à 35 points de base (contre 47 points de base au premier trimestre 2015), grâce à un niveau bas à la fois sur la clientèle d'entreprise et celle des particuliers.
• A 74 points de base (contre 118 points de base au premier trimestre 2015), le coût du risque du pôle Banque de détail et Services Financiers Internationaux est également en baisse, en raison notamment d'une amélioration du coût du risque sur la clientèle d'entreprise en Europe et en Afrique. Le coût du risque en Russie demeure stable et ce malgré un contexte économique difficile.
• Le coût du risque de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s'établit à 41 points de base à l'issue du premier trimestre 2016 (contre 12 points de base au premier trimestre en 2015). Ce premier trimestre est marqué par l'enregistrement de provisions complémentaires sur le secteur du pétrole et du gaz.

Le taux brut d'encours douteux est de 5,3% à fin mars 2016 (contre 5,5% à fin mars 2015). Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe s'établit à 64%, en hausse de +1 point par rapport à mars 2015. L'amélioration de ces indicateurs poursuit la tendance observée depuis plusieurs années.

Le résultat d'exploitation du Groupe s'inscrit à 1 367 millions d'euros au T1-16 contre 1 298 millions d'euros au T1-15, en hausse de 3,8%*.

Résultat net

Le résultat net part du Groupe s'élève à 924 millions d'euros au premier trimestre 2016, à rapprocher d'un résultat net part du Groupe de 868 millions d'euros au premier trimestre 2015. Le taux effectif d'impôt du Groupe s'élève à 28,0% ce trimestre (29,3% au T1-15).

Corrigé des éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et DVA) ⁽¹⁾ , le résultat net part du Groupe est de 829 millions d'euros au premier trimestre 2016, stable par rapport au premier trimestre 2015 (833 millions d'euros).

Le ROE ⁽²⁾ du Groupe est de 7,1% au premier trimestre (6,9% au T1-15).

Le bénéfice net par action s'élève pour le premier trimestre s'élève à 1,02 euro (contre 0,96 euro en T1-15) après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI ^{(3 )} . Ajusté des éléments non-économiques) le BNPA du premier trimestre 2016 est de 0,90 euro, à rapprocher de 0,91 euro au premier trimestre 2015 après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI ^{(3 )} .

Au 31 mars 2016, les capitaux propres part du Groupe s'élèvent à 59,0 milliards d'euros ⁽¹⁾ (59,0 milliards d'euros au 31 décembre 2015). L'actif net par action est de 62,13 euros, dont 2,17 euros de plus-values latentes. L'actif net tangible par action est de 56,46 euros

Le total du bilan consolidé s'établit à 1 368 milliards d'euros au 31 mars 2016 (1 334 milliards d'euros au 31 décembre 2015). Le montant net des encours de crédits à la clientèle, y compris location financement, est de 385 milliards d'euros (386 milliards d'euros au 31 décembre 2015) – hors valeurs et titres donnés en pension. Parallèlement les dépôts de la clientèle atteignent 360 milliards d'euros, stables par rapport au 31 décembre 2015 (hors valeurs et titres donnés en pension).

Au premier trimestre 2016, le Groupe a émis 9,7 milliards d'euros de dette à moyen et long terme dont 9,1 milliards d'euros au niveau de la maison mère (sur un programme de financement de 34 milliards d'euros en 2016), avec une maturité moyenne de 5,8 ans et un spread moyen de 46 points de base (par rapport au mid-swap 6 mois, hors dette subordonnée), et 0,6 milliard d'euros par les filiales. Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) progresse et s'inscrit bien au dessus des exigences réglementaires à 150% à fin mars 2016, contre 124% à fin 2015.

Les encours pondérés par les risques du Groupe s'élèvent à 351,2 milliards d'euros au 31 mars 2016 (contre 356,7 milliards d'euros à fin décembre 2015) selon les règles CRR/CRD4. Les encours pondérés au titre du risque de crédit représentent 82% du total, à 289,0 milliards, en baisse de -1,5% par rapport au 31 décembre 2015.

Au 31 mars 2016, le ratio Common Equity Tier 1 ⁽²⁾ du Groupe s'établit à 11,1% ⁽³⁾ (10,9% à fin décembre 2015), en progression de +25 points de base par rapport à fin 2015. Le ratio Tier 1 est de 13,7% (13,5% à fin décembre 2015) et le ratio global de solvabilité s'établit à 16,4% (16,3% à fin décembre 2015).

Le ratio de levier s'établit à 4,0% ⁽²⁾ au 31 mars 2016 (4,0% à fin décembre 2015).

Le Groupe confirme ses exigences en matière de solidité du bilan, avec le maintien d'une marge de 100 à 150 points de base au-delà des seuils réglementaires. Pour le ratio CET 1, une cible de ratio Common Equity Tier 1 ⁽²⁾ du Groupe à fin 2016 est fixée au delà de 11%, et un objectif de ratio global de solvabilité supérieur à 18% à fin 2017 dans la perspective de l'entrée en vigueur des obligations relatives au TLAC (Total Loss Absorbing Capacity).

L'allocation de capital aux différents métiers du Groupe s'effectue depuis le 1 ^er janvier 2016 sur la base de 11% des encours pondérés par les risques de chaque activité.

Le Groupe est noté par les agences de notation DBRS (notation long terme : « A(high) » assortie de perspectives stables; notation court-terme : « R-1(middle) »), FitchRatings (notation long terme : « A » assortie de perspectives stables ; notation court-terme : « F1 »), Moody's (notations dépôts et « senior unsecured » long terme : « A2 » assorties de perspectives stables ; notation court-terme : « P-1 » et « Counterparty Risk Assessment » long-terme de « A1 » et court-terme de « P-1 »), Standard and Poor's (notation long terme « A » assortie de perspectives Stables; notation court-terme : « A-1 ») et R&I (notation long terme « A » assortie de perspectives stables).

RONE : voir note méthodologique n°2 

1. Corrigé de l'effet d'IFRIC 21 et PEL/CEL

Après une année record en 2015, la dynamique commerciale de la Banque de détail en France demeure solide au T1-16.

Les trois enseignes poursuivent le développement de leur base de clientèle : avec près de 61 000 nouveaux clients, Boursorama première banque 100% mobile en France, enregistre un niveau de conquête client inégalé sur la période et conforte sa position de leader. Sur le segment des particuliers, malgré une production de crédit immobiliers moins élevée qu'en 2015, les entrées en relation sont robustes (+126 000 hors Boursorama). Sur le segment des entreprises, la Banque de détail en France est entrée en relation avec plus de 1 000 nouvelles entreprises ce trimestre.

Dans la lignée des précédents trimestres, les encours moyens de dépôts au bilan continuent d'afficher une forte croissance de 6,5% à 176,4 milliards d'euros, portée par la conquête de nouveaux clients et l'accroissement des dépôts à vue (+18,1% au T1-16). En parallèle, le niveau de production brute d'assurance demeure élevé (+3,0 milliards d'euros). Les autres relais de croissance sont également bien orientés avec le développement continu des synergies : la collecte nette du nouveau dispositif de Banque Privée en France ressort à 715 millions d'euros au T1-16. Le taux de détention d'assurance dommages et de prévoyance par les clients de la Banque de détail en France progresse sensiblement (hausse de 1 point du taux de pénétration à 19,6% et de +2,7 points à 8,3% entre 2013 et 2015 respectivement).

Grâce à la forte mobilisation des équipes de la Banque de détail en France au service de leurs clients, le Groupe poursuit sa contribution active au soutien de l'économie : les encours moyens de crédits s'élèvent à 182,4 milliards d'euros, en hausse de +4,0% par rapport au T1-15. La production de crédits d'investissement progresse de 14,8% au T1-16, confirmant la reprise amorcée en 2015 et contribue à la croissance des encours de crédits moyen et au long terme aux entreprises (+1,5% par rapport au T1-15). Après une année 2015 à un niveau historique, la production de crédits immobiliers se normalise (-32,3% par rapport au T1-15), toutefois les encours de crédits à l'habitat affichent une forte progression de +7,9% par rapport au premier trimestre 2015. Le ratio crédits sur dépôts moyens poursuit sa baisse à 103% au T1-16 (contre 105% au T4-15).

La Banque de détail en France enregistre des revenus en légère hausse de +1,0%. Après neutralisation de l'impact des provisions PEL/CEL et des éléments non-récurrents enregistrés au T1-15, les revenus ressortent en baisse de 2,2% par rapport au T1-15 (-3,0% hors PEL/CEL), en ligne avec les anticipations d'une érosion du produit net bancaire sur l'année 2016. La marge d'intérêt est freinée par les effets négatifs de l'environnement de taux bas et de la renégociation de prêts immobiliers, faiblement atténués par la production de crédits et la forte collecte de dépôts. Grâce au développement des synergies avec les autres métiers du Groupe, les commissions s'inscrivent en hausse de 1,1% par rapport au T1-15, portées par les commissions de gestion mobilière.

Le renforcement des investissements dans la transformation digitale et l'accroissement de la contribution au Fond de Résolution Unique européen entrainent une hausse des frais de gestion de +2,4% au T1-16 (par rapport au T1-15), alors que la Banque de détail en France maintient un contrôle strict des autres dépenses.

Sous l'effet de la forte baisse de la charge du risque (-21,7% sur l'année), le résultat d'exploitation ressort à 479 millions d'euros, en progression de 8,1%.

La Banque de détail en France enregistre une contribution au résultat net part du Groupe de 328 millions d'euros au T1-16, en hausse de +17,6% par rapport au T1-15. Hors PEL/CEL, la contribution au résultat net part du Groupe s'inscrit en légère baisse de -1,1%, toutefois le niveau de rentabilité demeure solide (RONE de 14,8% hors PEL/CEL et pro forma IFRIC 21).

Au T1-16, le pôle réalise un résultat net part du Groupe de 300 millions d'euros, multiplié par 2 par rapport au T1-15 (148 millions d'euros). Cette évolution s'explique par la croissance des revenus de +5,4%* par rapport au T1-15, à 1 825 millions d'euros ; les frais de gestion sont maitrisés, la hausse de +2,1%* étant principalement liée à l'augmentation des contributions aux fonds de résolution ; le coût du risque est par ailleurs en net recul de -30,7%*.

RONE : voir note méthodologique n°2 
(1) Corrigé de l'effet d'IFRIC 21
             
4.1 Banque de détail à l'International

Au T1-16 les encours de crédits de la Banque de détail à l'International progressent de +4,7%* par rapport au T1-15, pour s'établir à 77,9 milliards d'euros ; la hausse est particulièrement soutenue en République tchèque, en Europe de l'ouest et en Afrique. La croissance des dépôts reste également forte dans la quasi-totalité des implantations du Groupe ; les encours de dépôts s'établissent en effet à 71,1 milliards d'euros, en hausse de +4,4%*, avec une collecte très dynamique dans les pays d'Europe centrale et orientale et en Afrique subsaharienne.

Au T1-16, la Banque de détail à l'International affiche des revenus de 1 218 millions d'euros (+6,7%*), en raison de la bonne performance de l'activité en Europe et en Afrique subsaharienne, ainsi qu'une amélioration des marges et de la production de crédits en Russie. Le résultat brut d'exploitation s'établit à 414 millions d'euros (+9,8%*) et le résultat net part du Groupe à 122 millions d'euros, contre 34 millions au T1-15 (x 3,6).

En Europe de l'ouest, où le Groupe est implanté en France, en Allemagne et en Italie, essentiellement dans le crédit à la consommation, les encours de crédit sont en hausse de +7,3%* à 14,6 milliards d'euros ; le financement automobile est particulièrement dynamique sur la période. Au T1-16 la région affiche des revenus de 167 millions d'euros, un résultat brut d'exploitation de 74 millions d'euros et un résultat net part du Groupe de 31 millions d'euros en hausse de +34.8% par rapport au T1-15.

En République tchèque, Komercni Banka (KB) enregistre une solide performance commerciale au T1-16. Les encours de crédits progressent de +7,3%* par rapport au T1-15 à 20,0 milliards d'euros, portés par le dynamisme des crédits aux particuliers et aux grandes entreprises. Sur la même période, les encours de dépôts augmentent de +4,2%* à 25,5 milliards d'euros. Au T1-16, les revenus sont stables* par rapport au T1-15 à 257 millions d'euros compte tenu de la persistance de l'environnement de taux bas. Sur la même période, les frais de gestion sont en hausse de +12,5%* en raison de la mise en place du fonds de résolution local. Le coût du risque se normalise après avoir atteint un niveau bas de 4 millions d'euros au T1-15 ; il s'établit à 18 millions d'euros au T1-16. La contribution au résultat net part du Groupe baisse ainsi de -25,9% à 40 millions d'euros.

En Roumanie , l'environnement économique s'améliore progressivement. Les encours de crédits de BRD progressent de +1,4%* à 6,1 milliards d'euros, notamment sur les segments des particuliers et des grandes entreprises. Les encours de dépôts sont en hausse de +7,5%*, à 8,6 milliards d'euros. Dans ce contexte les revenus du groupe BRD s'inscrivent en hausse de +0,8%* par rapport au T1-15 à 128 millions d'euros. Le strict contrôle des coûts permet d'afficher des frais généraux en baisse de -2.0%* sur la période, à 98 millions d'euros. Sur le trimestre, BRD affiche un résultat net part du Groupe de 2 millions d'euros, comparé à 1 million d'euros au T1-15.

Dans les autres pays d'Europe , le Groupe maintient une forte collecte de dépôts au T1-16 (encours en progression de +5,9%* à 10,9 milliards d'euros) alors que les encours de crédits sont en hausse de +3,9%* à 11,4 milliards d'euros. Sur le trimestre, les revenus sont en hausse de +5,9%* par rapport au T1-15 (à 179 millions d'euros) et les frais généraux s'établissent à 134 millions d'euros. Le résultat net part du Groupe ressort à 24 millions d'euros en hausse de +41,2% par rapport au T1-15.

En Russie , dans un environnement qui demeure difficile, les encours de crédits sont en baisse de
-5,3%* par rapport au T1-15 à 7,9 milliards d'euros sous l'effet d'une sélectivité accrue dans la production de crédits aux particuliers ; l'activité reste soutenue sur les entreprises. Les encours de dépôts sont en baisse de -5,4%* par rapport au T1-15 à 6,6 milliards d'euros. Sur le trimestre, le produit net bancaire augmente de +48,4%*, à 138 millions d'euros, en lien avec l'amélioration des marges et des volumes de production ; les coûts restent maîtrisés à 116 millions d'euros, en baisse de -0,9%* dans un contexte d'inflation élevée. Au total, l'ensemble SG Russie ^{( [1] )} réduit ses pertes sur la période à -18 millions d'euros au T1-16 (-89 millions d'euros au T1-15).

En Afrique et dans les autres zones d'implantation de la Banque à l'International , les encours de crédits progressent de +6,5%* par rapport au T1-15 et s'établissent à 17,7 milliards d'euros ; l'activité est particulièrement dynamique en Algérie, en Tunisie et en Afrique de l'Ouest. Sur la même période, les encours de dépôts s'établissent également à 17,7 milliards d'euros, en hausse de +6,2%*. A 349 millions d'euros, les revenus progressent de +4,5%* par rapport au T1-15, les frais généraux sont en hausse de +7,7%* et le coût du risque en baisse de -30,5%*. Au global, le résultat net part du Groupe ressort à 52 millions d'euros, en hausse de +15,6% par rapport au T1-15.

4.2 Assurances

L'activité Assurances maintient au T1-16 sa dynamique commerciale. En Assurance-vie les encours progressent de +2,6%* par rapport au T1-15 à 95,2 milliards d'euros ; la collecte nette s'établit à 0,8 milliard d'euros sur le trimestre, avec une proportion de produits en unités de compte qui se maintient à un niveau élevé (60%). En matière de Protection (Prévoyance et Assurance Dommages), l'activité est également soutenue avec des primes qui progressent de +8% par rapport au T1-15 pour s'établir à 341 millions d'euros au T1-16.

La performance financière du métier Assurances demeure solide sur le trimestre. Le produit net bancaire est en hausse de +7,8%* par rapport au T1-15, à 220 millions d'euros. La contribution au résultat net part du Groupe s'inscrit en hausse de +11.4% au T1-16 à 78 millions d'euros.

4.3 Services Financiers aux Entreprises

Au T1-16, les Services Financiers aux Entreprises conservent une dynamique soutenue avec des revenus s'établissant à 385 millions d'euros, en forte progression par rapport au T1-15 (+6,9%*). Les frais de gestion s'élèvent à 202 millions d'euros, en hausse de +6,3%*. Les résultats sont en hausse de +16,4% par rapport au T1-15, avec une contribution au résultat net part du Groupe de 128 millions d'euros.

Le métier de location longue durée et gestion de flottes de véhicules continue d'afficher sur le trimestre une croissance soutenue de son parc de +9.1% par rapport au T1-15. Cette performance s'appuie sur le développement réussi de ses partenariats avec les constructeurs automobiles et les réseaux bancaires. De plus, avec l'acquisition du Groupe Parcours, ALD Automotive se renforce sur le segment de la clientèle des PME et TPE et accélère sa croissance sur les marchés français et européen.

Les activités de Financement de biens d'équipement professionnel enregistrent au T1-16 un bon niveau de production, en augmentation de +2,7%* par rapport au T1-15 ; la croissance porte en particulier sur les secteurs du transport et de l'équipement industriel. Les marges à la production se maintiennent. Les encours de crédits s'établissent à 15,4 milliards d'euros (hors affacturage), en hausse de 4,4%* par rapport au T1-15.

RONE : voir note méthodologique n°2 
(1) Corrigé de l'effet d'IFRIC 21

La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs enregistre un début d'année contrasté, avec des revenus de 2 357 millions d'euros au T1-16, en baisse de -9,5% par rapport à un T1-15 ayant bénéficié d'un environnement particulièrement favorable, à 2 604 millions d'euros. Ce résultat reflète une baisse des revenus des Activités de Marché et des activités de Gestion d'Actifs et de Banque Privée, dans un environnement de marché difficile, et une progression des activités de Financement et Conseil.

Activités de Marché et Services aux Investisseurs

Au T1-16, les revenus de la division Activités de Marché et Services aux Investisseurs s'inscrivent à 1 549 millions d'euros, en baisse de -12,9% par rapport au T1-15. Le début du trimestre a été marqué par la montée des inquiétudes concernant l'économie chinoise et par la poursuite de la baisse du cours du pétrole, ayant conduit à des perturbations sur les marchés actions avec une instabilité de la volatilité et de la corrélation. La hausse du cours du pétrole et les annonces de la Banque Centrale Européenne ont entrainé un léger rebond sur la deuxième partie du trimestre.

• Les activités Actions affichent une performance en retrait avec des revenus en baisse de -36,8% au T1-16 par rapport au T1-15, à 540 millions d'euros, à la fois sur les activités de flux et sur les produits structurés, dans des conditions de marché marquées par une aversion au risque de la part des investisseurs. Les produits listés ont cependant fortement progressé, grâce à des gains de part de marché en Europe. Le Groupe conserve une position reconnue sur les transactions sur titres (part de marché de 9,5% au T1-16 en hausse par rapport au T1-15 sur la base des volumes SG Euronext Global).
   
• A 689 millions d'euros, les activités Taux, crédit, changes et matières premières enregistrent des revenus en hausse de +17,0% par rapport au T1-15. Sur le trimestre, la bonne performance des activités de taux et de matières premières ont permis de compenser le faible appétit du marché pour les activités de crédit et de changes, impactées par un contexte de marché défavorable, avec une forte instabilité et des volumes en baisse.
   
• Les revenus des activités de Prime Services s'élèvent à 161 millions d'euros au T1-16, en progression de +11,0% par rapport au T1-15. Ce résultat reflète une bonne dynamique commerciale, notamment sur les activités de « Prime Brokerage », avec la conquête de nouveaux mandats résultant des synergies de revenus réalisées avec l'intégration de Newedge.
   
• Le Métier Titres voit ses actifs en conservation atteindre 4 019 milliards d'euros, en légère progression par rapport à décembre 2015. Sur la même période, les actifs administrés sont en recul de -6,0% à 574 milliards d'euros. Sur le T1-16, les revenus du Métier Titres sont en baisse de -15,9% par rapport au T1-15 à 159 millions d'euros, sous l'effet d'un marché incertain et baissier, entraînant une diminution des volumes de transactions et de la base d'actifs, et d'un environnement de taux négatif.

Financement et Conseil

Les métiers de Financement et Conseil enregistrent des revenus de 572 millions d'euros, en croissance de +8,5% par rapport au T1-15, tirés par une bonne dynamique sur les financements structurés. Les activités de financement de ressources naturelles résistent bien, dans un environnement concurrentiel accru. La part de marché des activités de Debt Capital Markets (levée de dette pour compte de clients) se renforce au T1-16 : 6,6% et numéro 3 sur le segment des émissions en euros tous émetteurs confondus (5,4% en 2015 et numéro 5, source IFR). L'expertise de Société Générale a été à nouveau saluée ce trimestre par les titres de « Best Investment Bank in France » décerné par Global Finance.

Gestion d'Actifs et Banque Privée

Les revenus de la ligne-métier Gestion d'Actifs et Banque Privée s'inscrivent à 236 millions d'euros au T1-16, en recul de -21,1% par rapport au T1-15.

Les actifs sous gestion de la Banque Privée atteignent 110 milliards d'euros à fin mars 2016. Malgré une collecte soutenue de +1,7 milliard d'euros, notamment en France et au Luxembourg, les actifs sous gestion sont en recul de 2% par rapport à fin 2015, reflétant entre autres des effets de marché négatifs. Le produit net bancaire est en baisse de -18,7% par rapport au T1-15, à 196 millions d'euros, sous l'effet de marchés baissiers, cette variation étant renforcée par le constat au T1-15 d'un revenu non-récurrent. La marge brute se maintient à 106 points de base.

Les actifs sous gestion de Lyxor ressortent à 100,7 milliards d'euros (-3% par rapport à fin décembre 2015), malgré une collecte positive, impactés par l'évolution des marchés. Lyxor conserve sa position de n°3 en Europe sur les ETF avec une part de marché de 10,3% (source ETFGI). Sur le T1-16, les revenus de Lyxor s'élèvent à 32 millions d'euros en recul de -38,5% par rapport au T1-15, dans un contexte de marché défavorable et en lien avec une déformation du business mix vers des activités moins margées.

Frais de gestion

Les frais de gestion de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs sont en recul de
-8,4% au T1-16 par rapport au T1-15 reflétant le remboursement d'une partie de l'amende Euribor ^{( 1 )} , qui fait plus que compenser la hausse de la contribution au Fonds de Résolution Unique ^{( 2 )} (intégrée pour sa totalité au premier trimestre en application de la norme IFRIC 21). Retraité de ces deux effets, les frais de gestion sont en baisse de -1,9%. Pour faire face à un environnement dégradé et à une augmentation des coûts réglementaires, le pôle a mis en place un plan d'économies complémentaire avec pour objectif de réduire ses frais de gestion de 220 millions d'euros supplémentaires d'ici à fin 2017.

Résultat d'exploitation

Le résultat brut d'exploitation s'établit à 640 millions d'euros, en recul de -12,3% par rapport au
T1-15.

La charge nette du risque est de 140 millions d'euros au T1-16 intégrant de nouvelles provisions sur le secteur pétrole et gaz. Elle s'établit en hausse de 90 millions d'euros par rapport au T1-15 mais en baisse de 90 millions d'euros par rapport au T4-15.

Au total, le pôle enregistre un résultat d'exploitation de 500 millions d'euros au T1-16 en recul de -26,5% en par rapport au T1-15.

Résultat net

Au T1-16, la contribution du pôle au résultat net part du Groupe s'élève à 454 millions d'euros (-14,7% par rapport au T1-15). Retraité de l'effet de la norme IFRIC 21, le RONE du pôle s'établit à 15,6% (11,5% en données brutes). En excluant l'effet du remboursement partiel de l'amende Euribor, le RONE de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs s'inscrit à 10,1% au premier trimestre.

1. Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre

Le Hors Pôles inclut :

• la gestion immobilière du siège social du Groupe,
• le portefeuille de participations du Groupe,
• les fonctions de centrale financière du Groupe,
• certains coûts relatifs aux projets transversaux et certains coûts engagés par le Groupe et non refacturés aux métiers.

Les revenus du Hors Pôles sont de -91 millions d'euros au T1-16 (-110 millions d'euros au T1-15), dont +145 millions d'euros au titre de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (+62 millions au T1-15). Les frais de gestion sont de -9 millions d'euros (-20 millions au T1-15). Le résultat brut d'exploitation du Hors Pôles s'élève à -100 millions d'euros au T1-16 contre -130 millions d'euros au T1-15. Retraité de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre (voir note méthodologique n°7), le résultat brut d'exploitation s'élève à -245 millions d'euros au T1-16 (contre -192 millions d'euros au T1-15).

Les nouvelles règles d'allocation du capital aux métiers, fixées sur la base de 11% des RWA (encours pondérés des risques) depuis le 1 ^er janvier 2016 ont amené à revoir l'estimation de résultat brut d'exploitation du Hors Pôles, hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, à environ -650 millions d'euros pour l'année 2016.

La contribution au résultat net part du Groupe du Hors Pôles est de -158 millions d'euros au T1-16, contre -91 millions d'euros en au T1-15.

Au premier trimestre 2016, Société Générale dégage un résultat net part du Groupe de 924 millions d'euros dans un environnement économique peu porteur. Ce résultat solide s'appuie sur la force de ses trois piliers, la Banque de détail en France qui démontre une fois de plus la rentabilité de son modèle et sa capacité de développement sur ses relais de croissance, la Banque de détail et Services Financiers Internationaux qui conforte sa croissance sur des métiers et des régions à fort potentiel, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs qui s'appuie sur son modèle synergétique et poursuit ses efforts de maîtrise des coûts et des risques. Le BNPA ajusté des éléments non-économiques et de 0,90 euro au T1-16, stable par rapport au T1-15 dans un environnement nettement moins favorable.            
Société Générale compte s'appuyer sur la force de son modèle bancaire diversifié, les efforts complémentaires sur les frais de gestion, et la bonne qualité de son portefeuille d'actifs pour soutenir ses performances commerciales et financières en 2016.

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
(en millions d'euros)

*   A périmètre et taux de change constants

RESULTAT NET PART DU GROUPE APRES IMPOT PAR METIER
(en millions d'euros)

BILAN CONSOLIDE

(1) Les prêts et créances sur la clientèle incluent les créances de location-financement.

7 – Éléments non économiques et retraitements

Les éléments non économiques correspondent à la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre et à l'ajustement de valeur lié au risque de crédit propre sur instruments dérivés (DVA). Ces éléments, ainsi que les autres éléments faisant l'objet d'un retraitement, sont détaillés ci-après.

* Eléments non-économiques           
** Pour information

NB (1) En raison des règles d'arrondi, la somme des valeurs figurant dans les tableaux et analyses peut différer légèrement du total reporté.

(2) Société Générale rappelle que l'ensemble des informations relatives aux résultats de la période (notamment : communiqué de presse, données téléchargeables, diapositives de présentation et annexes) sont disponibles sur son site internet www.societegenerale.com dans la partie « Investisseur ».

Société Générale

Société Générale est l'un des tout premiers groupes européens de services financiers. S'appuyant sur un modèle diversifié de banque universelle, le Groupe allie solidité financière et stratégie de croissance durable avec l'ambition d'être la banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l'engagement de ses équipes.

Acteur de l'économie réelle depuis 150 ans, Société Générale emploie plus de 145 000 collaborateurs, présents dans 66 pays, et accompagne au quotidien 31 millions de clients dans le monde entier en offrant une large palette de conseils et solutions financières sur mesure aux particuliers, entreprises et investisseurs institutionnels, qui s'appuie sur trois pôles métiers complémentaires :

• La banque de détail en France avec les enseignes Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama qui offrent des
• gammes complètes de services financiers avec un dispositif omnicanal à la pointe de l'innovation digitale .
  
  
• La banque de détail à l'international, l'assurance et les services financiers aux entreprises avec des réseaux présents dans les zones géographiques en développement et des métiers spécialisés leaders dans leurs marchés.
  
  
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reconnues, positions internationales clés et solutions intégrées.

Société Générale figure dans les principaux indices de développement durable : DJSI (World et Europe), FTSE4Good (Global

et Europe), Euronext Vigeo (Europe, Eurozone et France), ESI Excellence (Europe) d'Ethibel et 4 des indices STOXX ESG Leaders.

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