INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE
Paris, le 1er Août 2013
DEUXIÈME TRIMESTRE 2013 : BONNE PERFORMANCE DES MÉTIERS, RATIO CORE TIER 1 BÂLE 3 DE 9,4%
  • PNB(1) de 6,2 Md EUR, +2,3% /T2-12, progression de 5,8% des revenus des métiers /T2-12

  • Coefficient d’exploitation(1) en baisse de -2,6 points /T2-12

  • Baisse du coût du risque(2) : -8 points de base /T1-13

  • Résultat net part du Groupe de 1 117 M EUR(1), ROE(1) de 10,0% au T2-13
    Résultat net part du Groupe comptable de 955 M EUR

  • Ratio Core Tier 1 (Bâle 3) à 9,4%, +73 pb au T2-13

  • Ratio Core Tier 1 Bâle 2.5 à 11,1%

PREMIER SEMESTRE 2013 : RÉSULTAT NET PART DU GROUPE(1) DE 2,0 Md EUR, BONNE CROISSANCE DES MÉTIERS

  • Résultat net part du Groupe comptable de 1,3 Md EUR

  • Progression du RBE(1) des métiers +4,3%*

  • Frais de gestion stables* /S1-12

  • ROE(1) de 8,7% au S1-13

  • BNPA(3) : 1,53 EUR

(1) Hors réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre, actifs gérés en extinction et éléments non-récurrents :
Impact sur le produit net bancaire au T2-13 de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre +53 MEUR ; des éléments non-récurrents : -73 MEUR ; des actifs gérés en extinction +84 MEUR. Effet sur les frais de gestion : actifs gérés en extinction : -12 MEUR. Incidence en coût net du risque : actifs gérés en extinction -131 MEUR, provision pour litiges, -100 M EUR.
Impact en résultat net part du Groupe total de -162 M EUR, dont actifs gérés en extinction -42 MEUR ; réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre +35 MEUR ; éléments non récurrents : -154 MEUR Voir note méthodologique n°8.

(2) Hors litiges, actifs gérés en extinction. Baisse mesurée sur le coût du risque en points de base

(3) Après déduction des intérêts, nets d’effet fiscal, à verser aux porteurs de TSS et de TSDI au titre du S1-13 (respectivement 125 et 29 millions d’euros). A fin juin 2013, la plus-value nette d’impôt et des intérêts courus non échus relative au rachat de TSS est nulle.

* A périmètre et taux de change constants

** Hors éléments non économiques (réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre), actifs gérés en extinction, et éléments non-récurrents, voir note méthodologique n°8

Les éléments relatifs aux résultats de l’année 2012 ont été retraités en raison de l’entrée en application de la norme IAS 19 : le changement de méthode comptable implique un réajustement des données de l’année précédente.

Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 31 juillet 2013, a examiné les comptes du Groupe pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2013.

Le produit net bancaire et le résultat net part du Groupe du trimestre s’élèvent respectivement à 6 233 millions d’euros et 955 millions d’euros au T2-13.

Retraités des éléments non-économiques et non-récurrents, le produit net bancaire et le résultat net part du Groupe s’élèvent respectivement à 6 169 millions d’euros et 1 117 millions d’euros au deuxième trimestre, dégageant un ROE de 10,0%**.

Au premier semestre 2013, le produit net bancaire atteint 11 321 millions d’euros, et le résultat net part du Groupe à 1 319 millions d’euros. Retraités des éléments non-économiques et non-récurrents, le produit net bancaire et le résultat net part du Groupe s’inscrivent respectivement à 12 376 millions d’euros et 1 958 millions d’euros.

Ces résultats s’appuient sur une performance solide des métiers, avec une contribution au résultat net part du Groupe de 1 033 millions d’euros au T2-13 (298 millions d’euros au T2-12). Cette contribution est au total de 2 127 millions d’euros au premier semestre 2013, contre 1 264 millions d’euros au S1-12.

Les revenus des métiers progressent (+5,8% au T2-13 par rapport au T2-12, et +1,4% au S1-13 par rapport au S1-12). Malgré des taux d’intérêt très bas, une demande de crédit toujours faible en France et un environnement économique ralenti, les revenus des Réseaux France sont en croissance, tirés par une forte collecte de dépôts. Les Réseaux Internationaux démontrent leur résilience, avec une activité commerciale soutenue, notamment dans la collecte de dépôts. Les revenus des Services Financiers Spécialisés et Assurances continuent leur progression, soutenus par la dynamique confirmée des métiers de l’Assurance, et le maintien d’un bon niveau de marge dans les Services Financiers Spécialisés. La Banque de Financement et d’Investissement extériorise une performance très satisfaisante, notamment dans les activités de marché, et concrétise son positionnement de leader dans les Financements Structurés et les émissions sur les marchés de dette. La reprise se confirme dans les activités de Banque Privée, ce qui permet aux revenus du pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs de conclure le trimestre en progression de 10,5%*.

Le coefficient d’exploitation du Groupe** s’améliore tant par rapport au T2-12 que par rapport au S1-12. Le plan de réduction des coûts annoncé au trimestre précédent est en cours de mise en oeuvre : 170 millions d’euros d’économies de coût ont été sécurisées à horizon 2015, sur un plan total de 900 millions d’euros annoncé en mai 2013. Les frais de gestion sont en baisse de -1,9% au T2-13 par rapport au T2-12 en données courantes, mais progressent légèrement à périmètre et change constants, compte tenu de l’enregistrement au cours du premier semestre de coûts liés au plan de transformation.

Le coût du risque commercial, mesuré en points de base(1), s’inscrit à 67 points de base au T2-13, contre 75 points de base au T1-13, soit une baisse de -8 points. Il baisse dans les Réseaux de banque de détail, et est globalement stable dans les Services Financiers Spécialisés, se maintenant à un niveau bas dans la Banque de Financement et d’Investissement.


Le ratio Core Tier 1 du Groupe, déterminé selon les règles « Bâle 3 », s’élève à 9,4%(2) à la fin du trimestre, sans phasage. Dans le référentiel « Bâle 2.5 », il atteint 11,1%(2). Les actions engagées au troisième trimestre permettent d’ores et déjà de sécuriser l’objectif de ratio Core Tier 1 Bâle 3 de fin d’année, à 9,5%.

Commentant les résultats du Groupe au premier semestre 2013, Frédéric Oudéa – Président-Directeur général – a déclaré :

« Le Groupe Société Générale a enregistré au premier semestre 2013 une bonne performance de ses métiers, en s’appuyant sur la qualité de ses fonds de commerce et le travail de fond conduit depuis plusieurs années pour les adapter à un nouvel environnement économique et réglementaire. L’adaptation du bilan s’achève avec un ratio Core Tier 1 Bâle 3 au 30 juin 2013 de 9,4%, l’objectif de 9,5% à fin 2013 étant d’ores et déjà sécurisé. Nous allons poursuivre nos efforts. La deuxième étape de la transformation du Groupe est bien engagée, avec des dynamiques positives tant commerciales que financières dans tous les métiers. Ces dynamiques vont se prolonger dans les deux prochaines années, en donnant la priorité aux synergies de revenus et à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle. S’appuyant sur un bilan très solide et l’engagement de ses équipes, le Groupe a l’ambition de figurer dans le peloton de tête des banques européennes, en étant confiant dans sa capacité à dégager un ROE de 10% à partir de fin 2015. »

  1. RESULTATS CONSOLIDES DU GROUPE


M EUR T2-12 T2-13 Var T2/T2 S1-12 S1-13 Var S1/S1
Produit net bancaire 6 272 6 233 -0,6% 12 583 11 321 -10,0%
A données constantes* +4,4% -6,3%
Produit net bancaire** 6 032 6 169 +2,3% 12 807 12 376 -3,4%
Frais de gestion (3 982) (3 908) -1,9% (8 311) (7 975) -4,0%
A données constantes* +2,8% +0,1%
Résultat brut d’exploitation 2 290 2 325 +1,5% 4 272 3 346 -21,7%
A données constantes* +7,1% -18,7%
Coût net du risque (822) (986) +20,0% (1 724) (1 913) +11,0%
Résultat d’exploitation 1 468 1 339 -8,8% 2 548 1 433 -43,8%
A données constantes* -5,6% -44,8%
Pertes de valeur des écarts d’acquisition (450) 0 n/s (450) 0 n/s
Résultat net part du Groupe comptable 436 955 x 2,2 1 171 1 319 +12,6%
Résultat net part Groupe** 805 1 117 +38,7% 1 959 1 958 -0,0%
S1-12 S1-13
ROTE Groupe (après impôt) 6,0% 6,6%

Produit net bancaire

Le produit net bancaire du Groupe s’établit à 6 233 millions d’euros au T2-13, et 11 321 millions d’euro pour le premier semestre.

Hors éléments non-économiques, non-récurrents, et actifs gérés en extinction, les revenus s’établissent à 6 169** millions d’euros, en hausse de +2,3%** par rapport au T2-12, et à 12 376 millions d’euros au premier semestre (-3,4%** par rapport au S1-12).

  • Les Réseaux France enregistrent au T2-13 des revenus de 2 069 millions d’euros (et 4 084 millions au S1-13), en forte progression par rapport au T2-12, +3,0% hors PEL/CEL (et +0,8% par rapport au S1-12 hors PEL/CEL), s’appuyant sur une collecte de dépôts dynamique (+9,8% par rapport au T2-12 et des encours moyens en hausse de +6,2% depuis fin 2012) dans un contexte de baisse sensible de la demande de crédit ;

  • Le produit net bancaire des Réseaux Internationaux, à 1 100 millions d’euros au T2-13 est en légère progression, (+1,6%*) par rapport au T2-12, et stable (+0,2%*) au S1-13 par rapport au S1-12, à 2 231 millions d’euros, l’activité commerciale dynamique en Russie et en Afrique subsaharienne compensant la situation économique difficile en Europe centrale et orientale ;

  • Les revenus du pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances progressent de +2,2%* au T2-13 par rapport au T2-12 et de +2,5%* au S1-13 par rapport au S1-12. Les revenus sont de 891 millions d’euros au T2-13, portant le total du semestre à 1 759 millions d’euros. L’activité d’Assurance affiche une progression de +8,9%* de ses revenus entre le T2-12 et le T2-13, à 185 millions d’euros (et 368 millions d’euros au total au S1-13, +10,3%*). Les métiers de Services Financiers Spécialisés maintiennent leurs revenus au T2-13 à 706 millions d’euros (+0,6%*par rapport au T2-12) pour atteindre 1 391 millions d’euros sur le S1-13 (+0,6%* par rapport au S1-12), grâce à leur politique de maintien des marges à la production.

  • Au total, les revenus de la Banque de Financement et d’Investissement s’inscrivent à 1 688 millions d’euros au T2-13 et 3 592 millions d’euros au S1-13, en progression respectivement de +42,0%* par rapport au T2-12 et +18,4%* par rapport au S1-12.
    Les activités pérennes de la Banque de Financement et d’Investissement extériorisent des revenus de 1 604 millions d’euros au T2-13, en forte progression (+23,3%*) par rapport à un T2-12 marqué par la crise de la zone euro et l’effet des cessions de portefeuilles de crédit. Au premier semestre, les revenus atteignent 3 518 millions d’euros, contre 3 259 au S1-12, en progression de +9,9%*. Ces performances s’expliquent notamment, pour les Activités de Marché, par un bon niveau d’activité sur les produits structurés et les dérivés actions. Les activités de Financement et Conseil bénéficient toujours de leurs positions de leader dans les activités de Financements Structurés, ainsi que dans les émissions de dette et de capital pour compte de clients.
    La contribution des actifs gérés en extinction de la Banque de Financement et d’Investissement aux revenus du métier est positive, à +84 millions d’euros au T2-13 (contre
    -112 millions au T2-12) et +74 millions d’euros au S1-13, contre -169 millions d’euros au S1-12). Cette variation positive est contrebalancée par un mouvement inverse en coût du risque et fait suite à la restructuration de certaines positions de titrisation au T2-13, cédées au cours du mois de juillet 2013.

  • Le produit net bancaire des métiers de Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs s’inscrit à 501 millions d’euros (+10,5%* par rapport au T2-12) et à 958 millions d’euros au S1-13 (+3,7%* par rapport au S1-12). Les revenus sont soutenus par la reprise des activités de Banque Privée, en hausse de +35,8%* entre le T2-12 et le T2-13, à 230 millions d’euros (soit 436 millions d’euros au S1-13, +19,2%* par rapport au S1-12). Les activités de Courtage sont toujours pénalisées par un marché difficile. Un plan d’adaptation est en cours afin d’aligner l’organisation au nouvel environnement. Enfin les activités de Services aux Investisseurs démontrent leur résilience dans un environnement de taux bas avec des revenus de 176 millions d’euros au T2-13 (-0,6%* par rapport au T2-12) portant le total du semestre à 332 millions d’euros (-0,9%* par rapport au S1-12).

L’incidence comptable sur le produit net bancaire de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre est de +53 millions d’euros au T2-13, soit -992 millions d’euros au S1-13, (contre respectivement +206 millions au T2-12 et +25 millions au S1-12).

Frais de gestion

En mars 2013, le Groupe a engagé une deuxième étape du programme d’amélioration de son efficacité, avec trois objectifs : réduire les coûts et renforcer la compétitivité, simplifier le fonctionnement du Groupe et renforcer les synergies entre métiers. Sur les 900 millions d’économies à réaliser sur la période 2013 / 2015, le Groupe a d’ores et déjà sécurisé 170 millions d’économies de coûts au travers des mesures mises en oeuvre au premier semestre 2013. Les coûts engagés pour la mise en oeuvre de ce programme sont de 125 millions d’euros au 30 juin 2013.

Les frais de gestion, à -3 908 millions d’euros ce trimestre, sont en baisse de -1,9% en données courantes par rapport au T2-12, avec des efforts de réduction des coûts dans tous les métiers. A périmètre et change constants, ils sont en progression modérée de +2,8%*, en tenant compte des coûts non-récurrents liés au plan de transformation et d’économies. Sur le semestre, les frais de gestion sont de -7 975 millions d’euros en baisse significative de -4,0% par rapport au S1-12 (stables à périmètre et changes constants). En retraitant les coûts non-récurrents liés au plan d’économies, soit -125 millions d’euros au premier semestre, les coûts baissent de -5,5% entre le
S1-12 et le S1-13.

L’amélioration de l’efficacité opérationnelle est sensible dans tous les pôles d’activité. Le coefficient d’exploitation**, à 63,2% au T2-13, se réduit de -2,6 points en un an, et de -0,5 point entre le S1-12 et le S1-13, à 64,2%**.

Au T2-13, le coefficient d’exploitation des Réseaux France et du pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances est globalement stable par rapport au T2-12, tandis que l’amélioration est sensible
(-1 point) dans les Réseaux Internationaux et dans l’activité de Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs (-4,6 points). La forte amélioration observée dans la Banque de Financement et d’Investissement s’explique en partie par les revenus bas du T2-12, le coefficient d’exploitation des activités pérennes diminuant de 11 points en un an.

En comparaison semestrielle, les métiers du Groupe améliorent leur coefficient d’exploitation global de 3,7 points entre le S1-12 et le S1-13, principalement dans la Banque de Financement et d’Investissement et dans les activités de Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs. On notera une baisse de -0,7 point dans les activités de banque de détail, soit -0,9 point (hors PEL/CEL) dans les Réseaux France, -1,4 point dans les activités de Services Financiers Spécialisés et Assurances et -0,5 point dans les Réseaux Internationaux.

Résultat d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation du Groupe est de 2 325 millions d’euros au T2-13, en progression de +7,1%* par rapport au T2-12, et de 3 346 millions d’euros au S1-13 (contre 4 272 au S1-12). Hors éléments non-économiques, non récurrents, et incidence des actifs gérés en extinction, la variation du résultat brut d’exploitation est de +10,1% entre le T2-12 et le T2-13, passant de 2 064 millions d’euros à 2 273 millions d’euros.

Au global, la variation du résultat brut d’exploitation ainsi corrigé est de -2,1% entre le premier semestre 2012 et le premier semestre 2013 en données courantes et de +1,5%* à périmètre et change constants. Le résultat brut d’exploitation des métiers, corrigé des éléments non-économiques et non-récurrent, hors actifs gérés en extinction, est en hausse globale de +4,3%*, en hausse dans tous les métiers, dont +7,9%* pour la Banque de Financement et d’Investissement, et une croissance solide des activités de banque de détail (+1,2%* dans les Réseaux France ; +4,3%* pour les Services Financiers Spécialisés et Assurances ; +0,5%* pour les Réseaux Internationaux).

La charge nette du risque du Groupe pour le deuxième trimestre 2013 est de -986 millions d’euros, contre -822 millions d’euros au T2-12.

Le Groupe enregistre une dotation complémentaire aux provisions collectives pour litiges à hauteur de
-100 millions d’euros au T2-13, portant le total du semestre à -200 millions d’euros.

Le coût du risque commercial du Groupe s’établit à (67)(2) points de base au T2-13, en baisse par rapport au T1-13 (75(2) points de base).
  • Sur les Réseaux France, il diminue à |58 points de base (contre 65 pb au T1-13), traduisant de moindres dotations sur les entreprises de taille moyenne. La sinistralité reste faible sur la clientèle de particuliers. Le Groupe renforce ses provisions collectives dans un environnement économique toujours difficile.

  • A 150 points de base (contre 154 points de base au T1-13), le coût du risque des Réseaux Internationaux est globalement stable, avec des évolutions contrastées par zone : baisse en République tchèque, normalisation en Russie. Il reste élevé en Europe Centrale et Orientale.

  • Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés est globalement stable à 115 points de base (contre 113 points de base au T1-13).

  • Le coût du risque des activités pérennes de la Banque de Financement et d’Investissement demeure à un niveau bas à 22 points de base (contre 20 points de base au T1-13), confirmant la qualité du portefeuille de crédit. Au T2-13, la charge nette du risque des actifs gérés en extinction s’établit à -131 millions d’euros.

En parallèle, le taux de couverture des engagements provisionnables du Groupe atteint 78% à fin juin 2013, et augmente d’un point par rapport à fin mars 2013.

Au total, le résultat d’exploitation du Groupe ressort à 1 339 millions d’euros au T2-13, contre
1 468 millions d’euros au T2-12, soit 1 433 millions d’euros au S1-13 (en forte baisse par rapport au S1-12, en raison des effets de la réévaluation de la dette liée au risque de crédit propre).

Corrigé des éléments non économiques, non-récurrents et des actifs gérés en extinction, le résultat d’exploitation est en progression de +18,6 % par rapport à T2-12 à 1 518 millions d’euros au T2-13, contre 1 280 millions d’euros au T2-12, et de 2 884 millions d’euros au S1-13 (à rapprocher de 2 976 au S1-12).

Résultat net

Le résultat net part du Groupe s’élève à 955 millions d’euros pour le deuxième trimestre 2013
(436 millions d’euros au T2-12), après prise en compte de la charge fiscale (taux effectif d’impôt du Groupe de 22,9% au T2-13 contre 30,5% au T2-12 ; le taux effectif d’impôt du semestre est de 22,6%), et la contribution des participations ne donnant pas le contrôle.

Corrigé des éléments non-économiques, non-récurrents et des actifs gérés en extinction(1), le résultat net part du Groupe atteint 1 117 millions d’euros au T2-13, à rapprocher de 805 millions d’euros au T2-12. Au total, il atteint 1 958 millions d’euros au premier semestre 2013.

Le ROE du Groupe, hors éléments non-économiques, non-récurrents, et actifs gérés en extinction est de 10,0% au T2-13 (8,4% en données brutes) et le ROTE sur le même périmètre est de 11,7% (9,9% en données brutes). Le ROE du semestre est de 8,7% hors éléments non-économiques, non-récurrents et actifs gérés en extinction (et 5,6% en données brutes) pour un ROTE de 10,2%.

Le bénéfice net par action s’élève à 1,53 euros au S1-13, après déduction des intérêts à verser aux porteurs de TSS et TSDI(2).


  1. STRUCTURE FINANCIERE DU GROUPE


Au 30 juin 2013, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 49,3 milliards d’euros(1) et l’actif net tangible par action à 48,39 euros (correspondant à un actif net par action de 56,43 euros dont 0,85 euros de plus-values latentes). Au deuxième trimestre 2013, le Groupe a acquis 6,0 millions de titres Société Générale et a également procédé à la cession de 8,4 millions de titres dans le cadre du contrat de liquidité conclu le 22 août 2011. Au total, le Groupe a acquis 14,2 millions de titres et en a cédé 14,5 millions au cours du premier semestre dans le cadre de ce contrat.

Société Générale détient au 30 juin 2013, 2,85% de son capital (hors actions détenues dans le cadre des activités de trading), soit 22,5 millions d’actions, dont 9 millions d’actions d’autocontrôle. Par ailleurs, le Groupe détient à cette même date 1,4 million d’options d’achat sur son propre titre, en couverture de plans de stock-options attribuées à ses salariés.

Le bilan financé(2) du Groupe après compensation de l’assurance, des encours relatifs aux produits dérivés, des opérations de pension et des comptes de régularisation, ressort à 647 milliards d’euros au 30 juin 2013, en hausse de +2,9% (+18 milliards d’euros) par rapport au 30 juin 2012, mais en légère baisse (-0,9%) par rapport au 31 décembre 2012.

Ce trimestre, le Groupe a poursuivi le renforcement de sa structure de bilan. L’excédent de ressources stables (capitaux propres, dépôts clientèle et financements à moyen et long terme) sur les emplois à long terme (titres disponibles à la vente et détenus jusqu’à l’échéance, prêts clientèle et actifs long terme) a fortement augmenté pour atteindre 76 milliards d’euros (soit +55 milliards d’euros sur douze mois et +26 milliards d’euros sur le premier semestre 2013). A fin juin 2013, le Groupe a levé 19,1 milliards d’euros de dettes à moyen et long terme (avec une maturité moyenne de 6,3 ans), couvrant d’ores et déjà l’ensemble de ses besoins de financement de l’année 2013. Sur le deuxième semestre, le Groupe devrait toutefois continuer à émettre en fonction des opportunités du marché.
En parallèle, les dépôts clientèle sont en hausse de +9 milliards d’euros par rapport au T2-12 alors que les crédits sont en repli de 23 milliards d’euros en raison principalement d’effets périmètre (cession de filiales et d’actifs). Par conséquence, le ratio crédits sur dépôts, à 111% s’améliore de
-11 points sur un an et de -7 points par rapport à la fin de l’exercice 2012.

Dans un même temps, le Groupe a significativement réduit ses besoins de financement court terme qui s’établissent à 110 milliards d’euros à fin juin 2013 (soit une baisse de -32 milliards d’euros en trois trimestres). Cette tendance devrait se prolonger sur le reste de l’année. Le Groupe a par ailleurs augmenté ses réserves de liquidité de +36 milliards d’euros sur un an (dont +17 milliards sur le premier semestre 2013), à 150 milliards d’euros. Elles couvrent désormais 136% des besoins de refinancement court terme du Groupe à fin juin 2013 (contre 100% au à fin juin 2012).

Les fonds propres, à 52 milliards d’euros, sont en progression de +1 milliard d’euros par rapport à la fin du T2-12 et-stables par rapport à fin décembre.

Les encours pondérés du Groupe s’établissent à 313,8 milliards d’euros à fin juin 2013, en baisse de 6,3 milliards d’euros (-2,0%) par rapport à fin T1-13. Ils sont en baisse de -3,2% depuis le T4-12 et de -8,4% sur un an, témoignant des efforts continus du Groupe en matière d’optimisation des ressources rares. Au premier semestre, ont été intégrés les encours relatifs aux sociétés d’assurance du Groupe, pour 5,5 milliards d’euros en raison de la fin du régime dérogatoire antérieurement appliqué. Retraités de cette variation et de l’effet change, les encours sont en baisse de -4,3% par rapport à fin 2012 et
-8,9% sur un an.
La part des encours pondérés de crédit dans le total est de 78,9% au 30 juin 2013, stable hors assurance par rapport au T4-12 et au T2-12. Les encours pondérés relatifs au risque de marché représentent 8,4% du total au 30 juin 2013 (part globalement stable par rapport au T2-12 et au T4-12).
Les activités de Banque de détail (Réseaux France et Internationaux, Services Financiers Spécialisés et Assurances) représentent à la fin du T2-13 63,4% des encours pondérés du Groupe, +0,9 point hors Assurance par rapport au T4-12, en progression de +3,6 points hors assurance sur un an.
Les mouvements détaillés par pôle illustrent la stratégie de réduction du bilan et de stricte maîtrise des risques du Groupe : sur un an, les encours pondérés des activités de Services Financiers Spécialisés se réduisent de -3,7%, et de -1,4% depuis le T4-12, sous forte contrainte de ressources ; les encours pondérés des Réseaux France sont stables hors assurance depuis fin décembre 2012 (+0,7%), en hausse de +2,9% hors assurance sur un an. Ils représentent 28,8% des encours pondérés totaux du Groupe. Les encours pondérés des Réseaux Internationaux sont en forte diminution depuis le T4-12 et sur un an (respectivement -10,7% et -14,4%), en raison principalement de la cession de la filiale NSGB. Les encours des activités pérennes de la Banque de Financement et d’Investissement sont en baisse de -2,0% depuis le T4-12 et de -7,8% sur un an.
En ce qui concerne les actifs gérés en extinction, les encours représentent 2,4% du total des encours pondérés du Groupe au T2-13, en baisse de -23,4% depuis le T4-12 et de -59,1% en un an.

Le ratio Tier 1 du Groupe établi selon les règles « Bâle 2.5 » s’élève à 12,7% au 30 juin 2013 (12,5% à fin 2012 et 11,6% à fin juin 2012). Le ratio Core Tier 1, selon les mêmes règles, atteint 11,1% au 30 juin 2013, (10,7% au 31 décembre 2012 et à 9,9% à fin juin 2012), en hausse de plus de 120 points de base en un an, malgré les changements réglementaires intervenus en début d’année, qui avaient réduit le ratio du T1-13 de -95 point de base globalement (dont : fin du régime dérogatoire des filiales d’Assurance, -69 points de base ; intégration en fonds propres des engagements postérieurs à l’emploi à la suite de l’entrée en application de la norme IAS 19, -17 points de base ; prise en compte, selon la norme IFRS 13, de l’ajustement de valeur au titre du risque de crédit – Credit Value Adjustment ou CVA – sur les produits dérivés, -9 points de base).
Il convient de noter que le mouvement symétrique à la CVA concernant les engagements de la banque sur produits dérivés (Debit Value Adjustment ou DVA), qui mesure l’effet en résultat du risque de crédit propre associé aux produits dérivés, est neutralisé pour la détermination du ratio, et à ce titre n’entre pas dans le calcul du bénéfice distribuable.

Le ratio de capital Core Tier 1 déterminé selon les règles « Bâle 3 » (qui intègrent les exigences de CRR/CRD 4) s’élève à 9,4% à la fin du T2-13. Le ratio Core Tier 1 Bâle 3 progresse de +73 points de base en un trimestre, sous l’effet d’une génération de capital et de résultats dynamique (+28 points de base), des cessions du portefeuille d’actifs gérés en extinction (+12 points de base), de la réduction des besoins des métiers (+28 points de base, essentiellement liés à la gestion de la CVA, générant à elle seule une économie de capital de +19 points de base), les autres variations ayant un effet cumulé de +5 points de base. Compte tenu des actions déjà mises en oeuvre (augmentation de capital réservées aux salariés, ayant un effet de +5 points de base sur ce ratio et cessions de lignes du portefeuille d’actifs gérés en extinction pour environ +15 points de base), l’objectif de capital fixé à 9,5% pour fin 2013 est d’ores et déjà sécurisé. Le ratio de capital Core Tier 1 Bâle 3 devrait continuer à progresser d’ici à fin 2013, en intégrant les flux de résultat générés au cours des deux prochains trimestres.

Les notations du Groupe chez Moody’s et Standard & Poor’s restent inchangées à respectivement “A2” et “A”. La notation chez FitchRatings a été revue à la baisse le 17 juillet 2013 à “A”, suite à la dégradation de la notation souveraine de la France dans cette agence le 12 juillet. Enfin, le Groupe est noté AA (low) chez DBRS depuis le 30 mai 2013.

  1. Réseaux France


M EUR T2-12 T2-13 Var T2/T2 S1-12 S1-13 Var S1/S1
Produit net bancaire 2 037 2 069 +1,6% 4 083 4 084 +0,0%
3,0%(a) 0,8%(a)
Frais de gestion (1 277) (1 298) +1,6% (2 624) (2 608) -0,6%
Résultat brut d’exploitation 760 771 +1,4% 1 459 1 476 1,2%
+5,3%(a) +3,3%(a)
Coût net du risque (212) (274) +29,2% (415) (575) +38,6%
Résultat d’exploitation 548 497 -9,3% 1 044 901 -13,7%
Résultat net part du Groupe 360 319 -11,4% 686 575 -16,2%
(a) Hors PEL/CEL

Les Réseaux France enregistrent une activité commerciale robuste au T2-13 malgré un contexte macroéconomique difficile.

Dans un contexte de concurrence accrue sur la collecte de dépôts, les encours bilanciels progressent de +9,8% par rapport au T2-12 à 154,7 milliards d’euros. Cette performance est tirée par la collecte sur dépôts à terme qui progressent de +27,0% par rapport au T2-12. L’épargne réglementée (hors PEL) est également en forte hausse (+10,8%), portée par les encours de livret A.

Les Réseaux France restent pleinement engagés auprès de leurs clients tant particuliers qu’entreprises. Néanmoins, dans un contexte économique difficile, la demande de financements demeure atone, comme en témoigne la stabilité des encours de crédits par rapport au T2-12 à 175,9 milliards d’euros.

Les encours de crédits aux entreprises sont stables à 79,0 milliards d’euros (-0,6%). Le Groupe continue à accompagner les entreprises et à financer leurs besoins : les encours de crédits de fonctionnement progressent de +3,0% à 13,2 milliards d’euros par rapport au T2-12, alors que la faiblesse de la demande de crédits d’investissement se traduit par une baisse des encours de -2,0% à 62,7 milliards d’euros compte tenu de l’environnement morose.

Les encours de crédits aux particuliers progressent de +0.6% sur la période, tirés par les crédits immobiliers (+0,9%).

Le ratio crédits/dépôts s’élève à 114% au T2-13 contre 118% au T1-13 et 125% au T2-12.

Les revenus des Réseaux France sont en hausse globale de +1,6% par rapport au T2-12, avec un produit net bancaire de 2 069 millions d’euros au T2-13. Hors effe

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SOCIETE GENERALE : INFORMATION FINANCIERE TRIMESTRIELLE, T2 & S1 2013

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