Vous les côtoyez certainement : ils sont présents dans votre
téléphone, votre ordinateur, votre tablette, votre télévision et dans de
nombreux autres équipements modernes. Ce sont les métaux de terres
rares. Ces 17 éléments chimiques sont présents en abondance et pourtant
les industrielles ont déjà été confrontés à des situations de pénuries
ponctuelles, qui se multiplieront dans les prochaines années.

Si la disponibilité globale des ressources en terres rares n?est pas
encore remise en cause, il n?en va pas de même en matière commerciale.
Ces métaux sont mélangés sous terre à des autres minéraux et leur
extraction est un procès couteux avec des conséquences lourdes sur
l?environnement. Actuellement, la Chine détient plus que 90% de la
production mondiale de terres rares et elle n?hésite pas à exploiter
cette position dominante. Depuis 2010, le gouvernement chinois a réduit
de manière significative ses exportations de métaux de terres rares.
Malgré la condamnation par l?OMC (Organisation Mondiale du commerce),
ces quotas ont fait flamber les prix de certaines terres rares jusqu?à
3000%. Milieu 2012, la bulle explose, mais la Chine ne lâche pas sa
politique restrictive. En conséquence, depuis début 2013 les prix
montrent de nouveau des tendances à la hausse de 10 à 30%. On peut
facilement faire la comparaison avec l?OPEP (Organisation des pays
exportateurs de pétrole), qui restreint depuis des années l?export des
réserves de pétrole et maintient ainsi le prix du pétrole
artificiellement élevé.

La demande de métaux de terres rares, liée à la fabrication d?une large
gamme de produits high-tech, allant du smartphone à l?éolienne ou encore
de l?équipement médical à la voiture hybride. L?essor grandissant des
nouvelles technologies et plus récemment celui des technologies
écologiques repose et reposera sur l?emploi de terres rares. Par
exemple, la supraconduction a besoin d?yttrium, les voitures hybrides de
terbium et de dysprosium et une éolienne offshore de 3 mégawatts peut
contenir jusqu?à 600 kg de néodyme. Les scientifiques du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) estiment que si l?on veut que l?industrie
stabilise les émissions de CO2, les approvisionnements en
dysprosium et néodyme devraient augmenter respectivement de 2600% et
700% au cours des 25 prochaines années.

Alors que la demande ne cesse de croître, l?offre de métaux de terres
rares, elle, diminue de manière constante. Les Etats-Unis, ainsi que
l?Union européenne et le Japon, comprennent bien la valeur stratégique
de terres rares et ils ont ouvertement exprimé leur inquiétude profonde
par rapport à la diminution de l?approvisionnement et l?explosion des
prix. En conséquence, ces pays ont augmenté leurs investissements dans
l?industrie minière. Il existe cependant des restrictions importantes à
l?exploitation et à l?extraction de métaux de terres rares. Des limites
économiques, technologiques, politiques et environnementales empêchent
une augmentation substantielle de l?offre dans les prochaines années.
Des sources alternatives, émanant principalement de l?Australie peuvent
palier aux réductions d?exportations de la Chine mais les constructions
de mines sont seulement prévues entre 2015 et 2020. Les premières
extractions et livraisons ne seront donc réellement opérationnelles que
d?ici 5 à 10 ans. En outre, les scientifiques du MIT avertissent que les
nouvelles mines se concentreront sur des métaux de terres rares légers,
alors que la demande pour des métaux de terres rares lourds (notamment
le dysprosium, le néodyme, le terbium, l?europium et l?yttrium) est plus
critique.

Depuis la crise financière mondiale, investir directement dans des
métaux physiques semble plus intéressant qu?acheter des actions de
sociétés minières cotées. Ce n´est que depuis quelques années que les
métaux de terres rares sont devenues accessibles aux investisseurs. Rare
Metal Brokers offre aux investisseurs et aux collectionneurs la
possibilité exclusive de posséder ces métaux essentiels, leur permettant
d´être totalement protéger contre les risques qui pèsent sur le secteur
financier, tout en bénéficiant de la reprise de l´économie mondiale. Par
ailleurs, nous avons fondé notre stratégie sur les supports ayant le
meilleur potentiel de valorisation : les métaux de terres rares lourds.

Il y a 2 filières d?investissement : les oxydes et les lingots. Chez
Rare Metal Brokers, nous privilégions l?investissement en lingot pur.
Les oxydes sont peut-être moins chers, mais les degrés de pureté sont
difficilement vérifiables et la revente ne peut se faire que via un
réseau d?industriels capable de transformer la poudre. La configuration
électronique et propriétés chimiques des métaux rares les rendent très
réactifs se traduisant par une pyrophoricité et une rapide oxydation
sous la forme d?oxydes. Au final, les terres rares sous forme de lingots
offrent une flexibilité supérieure en termes de support d?investissement
et d?éventail d?applications et utilisations finales.

Rare Metal Brokers : « les terres rares, si peu connu et pourtant tellement indispensable ».

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