Nous sommes actuellement dans une phase de normalisation de l’économie
mondiale. Aujourd’hui, il convient de se demander si, sur le court,
moyen et long terme, il y a un potentiel de développement toujours
important sur le marché des métaux de terres rares. Les flux actuels et
futurs montrent clairement une situation de déséquilibre entre l’offre
et la demande. Gardons à l’esprit que de nombreux groupes industriels
développent des technologies qui ne pourront pas fonctionner sans métaux
rares. D’après les experts, la consommation mondiale devrait passer de
120 000 tonnes en 2012 à 240 000 tonnes en 2020 en raison du
développement des produits électroniques et des technologies vertes.

En ce qui concerne les métaux comme le néodyme ou le dysprosium, qui
servent notamment à la fabrication d’aimants pour les moteurs de
véhicules électriques et hybrides, les tendances actuelles démontrent
que l’offre sera extrêmement limitée par rapport à la demande au cours
des prochaines années. La popularité des voitures hybrides ne cesse de
croître. Par exemple, pour certains modèles Tesla, il existe des listes
d’attente allant jusqu’à 11 mois. En conséquence, le groupe américain
Tesla prévoit la construction d’une usine de batteries aux États-Unis.
Montant de l’investissement: 4 à 5 milliards de dollars.

Quant à la demande de scandium, elle est fortement soutenue par le
secteur aéronautique. Les compagnies aériennes veulent des avions
consommant moins de kérosène et se ruent sur les avions les plus légers.
Or, les producteurs d’aluminium ont réussi à présenter de nouveaux
alliages plus légers. Ils ont notamment mis au point une combinaison
aluminium-magnésium-scandium 5% moins lourde que les alliages
habituellement utilisés et qui pourrait être intégrée à une future
production d’Airbus ou de Boeing.

Actuellement, la croissance du secteur de l’aéronautique est
particulièrement forte. Le renouvellement de la flotte des compagnies
aériennes occidentales ainsi que les besoins des nouvelles compagnies
émergentes vont multiplier par deux le nombre d’avions dans le monde
d’ici 2032 selon Boeing, ajoutant au total 30 000 et 35 000 appareils.
C’est une opportunité de 4 800 milliards de dollars. Pour la France, le
secteur pèse 42,5 milliards d’euros et était en progression de 16% en
2013. L’aéronautique est bien «l’antidépresseur de l’économie française».

Établi en réponse au marché haussier des terres rares, Rare Metal Brokers®
offre aux investisseurs à travers l’Europe une gamme complète de métaux
de terres rares physiques de premier ordre, dont le néodyme, le
dysprosium et le scandium. Grâce à la richesse de nos contacts au sein
des principales places commerciales mondiales en matière de métaux,
notamment Hong Kong, Londres, Zurich et Chicago, nous sommes en mesure
de proposer les meilleurs prix pour une qualité optimale.

Print Friendly, PDF & Email

Rare Metal Brokers: Les besoins industriels soutiennent la demande en métaux de terres rares