Celgene International Sàrl, une filiale en propriété exclusive de
Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui les résultats
d’analyses supplémentaires issues des essais cliniques de phase III sur
l’OTEZLA, l’inhibiteur sélectif de la phosphodiestérase 4 (PDE4) en
administration orale de la société. Des analyses à long terme (52
semaines) étaient incluses, issues des essais PALACE 1, 2 et 3 sur
l’impact de l’OTEZLA concernant l’activité de la polyarthrite
psoriasique, la sécurité et la tolérabilité, en plus d’une analyse
distincte de la productivité au travail sur 16 semaines issue de l’étude
PALACE 1. Les conclusions ont été présentées lors du congrès annuel de
la Ligue européenne contre le Rhumatisme (EULAR 2014) à Paris en France.

« Les personnes atteintes d’une polyarthrite psoriasique vivent avec des
symptoms persistants de cette maladie douloureuse », a déclaré Georg
Schett, M.D., Ph.D., Directeur du service de médecine interne III –
Rhumatologie et Immunologie, à l’hôpital universitaire d’Erlangen en
Allemagne. « Ces analyses des données sur un an issues des essais PALACE
suggèrent que, selon les données sur l’efficacité et la sécurité dont
nous disposons à ce jour, l’OTEZLA offre la possibilité d’aider les
patients pour la gestion à long terme des manifestations de leur
polyarthrite psoriasique ».

PALACE 1, PALACE 2 et PALACE 3 : mesures de l’activité de la maladie

Les résultats à long terme (52 semaines) issus de trois études ont
démontré que le traitement sous OTEZLA présentait des mesures améliorées
de l’activité de la polyarthrite psoriasique, notamment des
articulations douloureuses et enflées, par rapport au placebo sur 16
semaines. L’activité de la maladie a été évaluée à l’aide du score
d’activité de maladie de 28 articulations (DAS-28), mesurée par le
niveau de protéine C réactive (CRP), la réponse selon les critères de
réponse modifiée de la polyarthrite psoriasique (PsARC) et une réponse
bonne ou modérée selon la ligue européenne contre le Rhumatisme (EULAR).
Les trois mesures d’activité de la maladie ont démontré des
améliorations soutenues tout au long des 52 semaines chez les patients
qui recevaient un traitement continu sous OTEZLA.

PALACE 1, PALACE 2 et PALACE 3 : données regroupées sur la sécurité
pendant 52 semaines

Les résultats à long terme en matière de sécurité issus d’une analyse
des données regroupées des essais PALACE 1, 2 et 3 (comprenant 1 493
patients) n’ont identifié aucune nouvelle conclusion relative à la
sécurité pour les patients atteints d’une polyarthrite psoriasique qui
ont été traités sous OTEZLA pendant jusqu’à 52 semaines, par rapport aux
résultats de sécurité sur 24 semaines précédemment présentés. La nature,
l’incidence et la gravité des événements indésirables étaient
comparables tout au long des périodes de 24 semaines et de 52 semaines.

La gravité de la plupart des événements indésirables était légère ou
modérée. Les interruptions dues aux événements indésirables ont été
faibles (OTEZLA 20 mg deux fois par jour, 7,5 pour cent ; OTEZLA 30 mg
deux fois par jour, 8,3 pour cent) et elles survenaient principalement
au cours des 24 premières semaines de traitement. L’incidence et la
gravité des événements indésirables étaient comparables tout au long des
périodes de 24 et de 52 semaines. Les événements indésirables les plus
courants étaient : nausées, diarrhée, maux de tête, infection des voies
respiratoires supérieures et nasopharyngite. Des événements indésirables
graves sont survenus chez 6,8 pour cent des patient sous OTEZLA 20 mg
deux fois par jour et chez 7,2 pour cent des patients sous OTEZLA 30 mg
deux fois par jour. Un décès a eu lieu (OTEZLA 20 mg deux fois par jour)
du fait d’une défaillance de plusieurs organes, dont on ne soupçonne pas
qu’elle était liée au traitement.

Les taux d’incidence ajustés par rapport à l’exposition pour 100
sujets-années d’événements cardiaques indésirables majeurs, d’infections
graves, notamment des infections opportunistes ou des malignités,
étaient comparables à ceux sous placebo.

De même que pour les données sur 24 semaines précédemment présentées
issues des essais PALACE 1, 2 et 3, les données sur 52 semaines
n’indiquaient pas la nécessité d’une surveillance en laboratoire avec le
traitement sous OTEZLA.

PALACE 1 : productivité au travail

Les résultats d’une analyse de la productivité au travail menée sur 261
patients issus de l’essai PALACE 1 ont démontré que le traitement sous
OTEZLA augmentait la productivité au travail et améliorait les limites
de travail par rapport au placebo au bout de 16 semaines. Les patients
ayant participé à cette étude ont rempli le questionnaire sur les
limites au travail ? un questionnaire à 25 questions qui évaluait
l’impact de conditions médicales chroniques sur les performances et la
productivité au travail ? au début de l’étude et au bout de 16 semaines.
Quatre catégories de limites au travail, d’exigences physiques,
d’exigences mentales, d’exigences en gestion du temps et d’exigences de
production ont été utilisées pour calculer l’indice du questionnaire sur
les limites au travail.

À propos du programme PALACE

Les essais PALACE 1, 2 et 3 sont les études pivots multicentriques en
double aveugle de phase III contrôlées sous placebo avec groupes
parallèles comptant deux groupes de traitement actif. À travers ces
études, environ 1 500 patients ont été randomisés avec un rapport 1:1:1
pour recevoir l’OTEZLA 20 mg deux fois par jour, OTEZLA 30 mg deux fois
par jour ou un placebo d’aspect identique, pendant 16 semaines. Au bout
de 16 semaines, certains patients sous placebo ont été randomisés dans
l’un des deux groupes sous OTEZLA, tandis que les autres sont restés
sous placebo jusqu’à la 24e semaine. Au bout de 24 semaines, les
patients ont démarré une phase subséquente de traitement actif à long
terme en ouvert. Les études PALACE 1, 2 et 3 ont inclus un vaste
éventail de patients atteints d’une polyarthrite psoriasique évolutive,
notamment ceux qui avaient précédemment été traités avec des
antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) par voie orale et/ou
des produits biologiques, dont certains patients qui avaient
précédemment échoué avec un bloqueur de facteur de nécrose tumorale.

Le critère d’évaluation principal des études PALACE 1, 2, et 3 se basait
sur les critères de l’American College of Rheumatology pour une
amélioration de 20 pour cent (ACR20) au bout de 16 semaines. Les
critères d’évaluation secondaires incluaient d’autres mesures des signes
et symptômes de la polyarthrite psoriasique, des fonctions physiques et
des résultats signalés par les patients.

Dans son ensemble, le programme PALACE est à ce jour le plus important
programme sur la polyarthrite psoriasique à faire l’objet d’une
présentation réglementaire.

L’OTEZLA a été approuvé le 21 mars 2014 par la Food and Drug
Administration (FDA) aux États-Unis pour le traitement des adultes
atteints d’une polyarthrite psoriasique évolutive. Une demande combinée
d’autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la
polyarthrite psoriasique/du psoriasis en Europe a été soumise aux
autorités sanitaires au quatrième trimestre de 2013.

Pour en savoir plus sur l’OTEZLA, visitez www.otezla.com.

À propos de l’OTEZLA

L’OTEZLA est un inhibiteur oral à petite molécule de la
phosphodiestérase 4 (PDE4) visant l’adénosine monophosphate cyclique
(AMPc). L’inhibition de la PDE4 augmente le niveau intracellulaire de
l’AMPc.

Renseignements importants en matière d’innocuité

INDICATION

L’OTEZLAMD (apremilast) est indiqué pour le traitement des patients
adultes atteints de polyarthrite psoriasique évolutive.

RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS EN MATIÈRE D’INNOCUITÉ

Contre-indications

L’OTEZLA est contre-indiqué chez les patients qui présentent une
hypersensibilité connue à l’apremilast ou à tout excipient contenu dans
sa formulation.

Mises en garde et précautions

Dépression : Le traitement à l’OTEZLA est associé à une augmentation des
effets indésirables de la dépression. Au cours des essais cliniques, 1,0
pour cent (10/998) des patients traités avec l’OTEZLA ont signalé une
dépression ou une humeur dépressive comparativement à 0,3 pour cent
(4/1441) des patients recevant un placebo et 0,3 pour cent (4/1441) des
patients traités avec l’OTEZLA ont arrêté le traitement pour cause de
dépression ou d’humeur dépressive comparativement à aucun des patients
recevant un placebo (0/495). Des symptômes graves de dépression ont été
signalés chez 0,2 % (3/1441) des patients exposés à l’OTEZLA,
comparativement à aucun des patients recevant un placebo (0/495). Des
pensées et des comportements suicidaires ont été observés chez 0,2 %
(3/1441) des patients prenant de l’OTEZLA, comparativement à aucun des
patients recevant un placebo (0/495). Deux patients qui recevaient un
placebo se sont suicidés, comparativement à aucun des patients qui
prenaient de l’OTEZLA.

Il importe de peser soigneusement les risques et les avantages d’un
traitement à l’OTEZLA pour les patients ayant des antécédents de
dépression ou de pensées ou comportements suicidaires, ou les patients
présentant de tels symptômes pendant qu’ils prennent le médicament. Les
patients, les personnes soignantes et les familles des patients doivent
être informés de la nécessité d’exercer de la vigilance vis-à-vis de
l’apparition ou de l’aggravation des symptômes de dépression, de pensées
suicidaires ou de sauts d’humeur et, le cas échéant, de communiquer avec
leur fournisseur de soins de santé.

Perte de poids : Une perte de poids de 5 à 10 % a été signalée chez 10 %
des patients traités par OTEZLA et chez 3,3 % des patients recevant un
placebo. Il faut surveiller le poids régulièrement, évaluer les pertes
de poids importantes inexpliquées ou cliniquement significatives, et
envisager l’arrêt du traitement à l’OTEZLA.

Interactions médicamenteuses : L’exposition à l’apremilast est réduite
lorsque l’OTEZLA est administré conjointement avec la rifampicine, un
fort inducteur du CYP450 ; dans ce cas, OTEZLA peut être moins efficace.
L’utilisation concomitante de l’OTEZLA et d’inducteurs du CYP450 enzyme
(p. ex., rifampicine, phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne) n’est
pas recommandée.

Effets indésirables

Les effets indésirables signalés chez au moins 2 % des patients traités
par OTEZLA, survenant à une fréquence d’au moins 1 % plus élevée que
chez les patients recevant un placebo, pendant jusqu’à 16 semaines
(après une première période d’ajustement de 5 jours) se déclinent comme
suit (% pour l’OTEZLA, % pour le placebo) : diarrhée (7,7, 1,6); nausées
(8,9, 3,1); maux de tête (5,9, 2,2); infection des voies respiratoires
supérieures (3,9, 1,8); vomissements (3,2, 0,4); rhinopharyngite (2,6,
1,6); douleurs abdominales supérieures (2,0, 0,2).

Utilisation auprès de populations particulières

Femmes enceintes et allaitantes : L’OTEZLA est classé Grossesse
catégorie C; les effets du médicament n’ont pas été étudié chez les
femmes enceintes. Il est recommandé de ne l’utiliser pendant la
grossesse que si les avantages potentiels l’emportent sur les risques
posés au foetus. On ne sait pas si l’apremilast ou ses métabolites sont
présents dans le lait maternel. Il faut toutefois faire preuve d?une
certaine prudence lorsque l’OTEZLA est administré à une femme allaitante.

Insuffisance rénale : Le dosage d’OTEZLA doit être réduit chez les
patients souffrant d’insuffisance rénale sévère (taux d’épuration de la
créatinine sérique est < 30 mL/min); voir la section Posologie et
administration, section 2 des informations posologiques complètes

Veuillez cliquer
ici
pour les informations posologiques complètes.

À propos de la polyarthrite psoriasique

La polyarthrite psoriasique est une maladie inflammatoire chronique
douloureuse, qui se caractérise par des douleurs, des raideurs, des
enflures et un endolorissement des articulations, une inflammation de
ligaments et tendons spécifiques et une réduction des fonctions
physiques. On estime que près de 38 millions de personnes dans le monde
souffrent d’une polyarthrite psoriasique. La polyarthrite psoriasique
peut affecter les activités au quotidien et il a été signalé qu’elle
augmentait l’incapacité à travailler. Les signes et symptômes courants
de la polyarthrite psoriasique incluent des douleurs, des raideurs et
des enflures des articulations. Pour en savoir plus sur la polyarthrite
psoriasique, allez sur le site www.discoverpsa.com.
Pour des informations complémentaires sur le rôle de la PDE4 dans les
maladies inflammatoires, visitez le site www.discoverpde4.com.

À propos de Celgene

Celgene International Sàrl, située à Boudry en Suisse, est une filiale
en propriété exclusive et le siège international de Celgene Corporation.
Celgene Corporation, basée à Summit dans l’État du New Jersey, est une
société pharmaceutique internationale intégrée qui se consacre
principalement à la découverte, au développement et à la
commercialisation de thérapies innovantes pour le traitement du cancer
et des maladies inflammatoires à travers la régulation des gènes et des
protéines. Pour des informations complémentaires, veuillez visiter www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs qui
relatent généralement des faits non historiques. Les énoncés prospectifs
se caractérisent par l?emploi de termes comme « s’attend à », « anticipe
», « croit », « cherche à », « estime », « prévoit », « perspectives »
et d’expressions similaires au présent, au futur et au conditionnel. Les
énoncés prospectifs s’appuient sur les projets, estimations,
suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables
qu’à la date de leur formulation. Nous n’assumons aucune obligation de
mise à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière
de nouvelles informations ou d’événements futurs, sauf dans la mesure où
la loi l’exige. Les énoncés prospectifs comportent des incertitudes et
des risques inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et
qui sont généralement en dehors de notre contrôle. Les résultats réels
peuvent différer sensiblement de ceux qui sont sous-entendus dans les
énoncés prospectifs en raison de l’impact d’un certain nombre de
facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détail dans
notre rapport annuel sur le formulaire 10-K et dans d’autres rapports
déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Oral OTEZLA® (Apremilast) a démontré des avantages cliniques à long terme chez des patients atteints de polyarthrite psoriasique évolutive

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