Selon Oliver Wyman, cabinet de consultants en gestion d’envergure
mondiale, la valeur des services financiers est en train de passer
rapidement des bilans et de la distribution physique l’information.
Bien que cette tendance apparaisse l’échelle mondiale, elle est
peut-être plus facilement observable dans le secteur bancaire américain.
Dans ce secteur, les entreprises spécialistes de l’information bancaire,
telles que les réseaux de paiement indépendants, les bureaux de crédit,
les agences de notation du crédit, les bourses et les fournisseurs de
données, pour n’en citer que quelques-unes, risquent d’avoir une plus
grande valeur que les entreprises de l’industrie qui se basent sur un
bilan traditionnel, d’ici la fin de la décennie. Le rapport annuel 2013
d’Oliver Wyman sur l’État de l’industrie des services financiers
intitulé A Money and Information Businessfait observer que la
plupart des sociétés de services financiers ont l’opportunité de devenir
des entreprises axées sur l’information qui grandissent et monétisent
leurs actifs informationnels. Les sociétés qui exploitent cette
opportunité découvriront des domaines dans lesquels prospérer, même si
elles sont confrontées des conditions macroéconomiques éprouvantes et
une incertitude en matière de réglementation. Par contre, les sociétés
qui négligent d’identifier la manière dont le paysage informationnel en
pleine évolution affecte leurs activités pourraient souffrir d’un type
de changement perturbateur similaire celui que les industries du
voyage, des médias, des télécommunications et de la musique connaissent.

Les banques et les compagnies d’assurance continuent de contrôler un
vaste ensemble précieux, unique et extraordinaire d’actifs
informationnels. Le 16e rapport d’Oliver Wyman indique que, dès qu’une
société comprend ses actifs informationnels et la manière dont le
paysage informationnel des services financiers peut aider monétiser
ces actifs informationnels ou les menacer, elle peut alors développer ce
qu’Oliver Wyman appelle le « bilan informationnel ».

« Nous avons conçu l’idée du bilan informationnel en tant que mécanisme
selon lequel les responsables peuvent commencer mieux comprendre leurs
actifs, leurs expositions, leurs opportunités et leurs menaces en
matière d’information. En bref, il fournit un cadre pour comprendre
l’impact agrégé de l’information, pour informer quant la manière dont
les changements au niveau de l’information vont modifier et affecter les
gains, et également pour donner la priorité d’éventuels
investissements dans le domaine de l’information », a déclaré Aaron
Fine, partenaire chez Oliver Wyman et principal auteur du rapport.

Les autres principales constatations du rapport sont les suivantes :

  • La « coopétition » entre les sociétés de services financiers
    traditionnelles et les entreprises spécialistes de l’information
    risquent de compter désormais parmi les forces les plus dynamiques
    dans le secteur des services financiers, rassemblant les forces et les
    faiblesses complémentaires des entreprises qui forment des
    partenariats. Ces partenariats peuvent produire des opportunités de
    gains tactiques importantes en des laps de temps assez courts.
  • La numérisation et le flux d’informations qui s’écoule librement
    permettent aux clients de nombreux secteurs d’avoir une vue plus
    claire du coût associé chaque composante pour ce qui avait
    l’habitude d’être des services groupés et l’opportunité d’être plus
    sélectif quant leurs dépenses.
  • Les « chocs informationnels », définis en tant que changements du
    comportement la suite d’informations obtenues sur une entreprise,
    des concurrents ou des clients qui affectent grandement les gains,
    peuvent avoir des retentissements aussi importants que les chocs liés
    aux taux d’intérêt ou d’autres facteurs macroéconomiques. Exemple de
    choc informationnel : des clients faisant preuve d’une plus grande
    souplesse en matière de prix dans un environnement informationnel en
    évolution.
  • La réussite long terme de l’utilisation de l’information dépend non
    pas du nombre de « buts marqués » mais de la taille des « buts ratés
    ». Les entreprises qui souhaitent être prospères doivent instaurer des
    contrôles rigoureux qui permettent d’assurer d’éviter de commettre de
    graves erreurs.

« L’argent » est une affaire de valeur, « l’information » est une
affaire de croissance. La valeur de l’argent n’a jamais atteint un
niveau aussi bas ; par conséquent, les sociétés de services financiers
qui se définissent par leur bilan monétaire vont avoir du mal grandir.
Par contre, celles qui se définissent par le potentiel de croissance de
leurs informations vont connaître un avenir différent », a fait savoir
M. Fine.

Les principales annexes du rapport sont les suivantes :

  • La capitalisation boursière des banques américaines vs entreprises
    spécialistes de l’information bancaire
  • La montée des informations
  • Le changement d’équilibre entre argent et informations
  • L’impact de la valeur changeante des informations et de l’argent sur
    les marges des services financiers
  • L’économie sous l’angle des données des services financiers
  • Les opportunités potentielles en matière d’information partir des
    données de dépôt et de paiement des consommateurs
  • Les opportunités en matière d’informations dans toute la dimension des
    services financiers
  • Menace stratégique n° 1 : La coopération avec les entreprises
    spécialistes de l’information réduit les barrières d’entrée et ouvre
    la porte sur une concurrence élargie
  • Le paysage mondial des entreprises spécialistes de l’information
    financière
  • Menace stratégique n° 2 : Migration de la valeur des acteurs
    traditionnels vers les entreprises axées sur l’information
    (télécommunications mondiales)
  • Le bilan informationnel (pour une entreprise titre d’exemple)
  • Les archétypes des tactiques informationnelles
  • Les banques et assurances axées sur les informations ; exemple : prêts
    et appui sophistiqués aux petites et moyennes entreprises (PME)

Le rapport 2013 d’Oliver Wyman sur l’État des services financiers peut
être consulté sur le site :
http://www.oliverwyman.com/state-of-financial-services-2013.htm
.

A propos d’Oliver Wyman

Oliver Wyman est un chef de file mondial des conseils en gestion. Le
cabinet, qui dispose de bureaux dans plus de 50 villes réparties dans 25
pays, combine une connaissance approfondie du secteur une expertise
spécialisée en matière de stratégie, d’opérations, de gestion du risque
et de transformation organisationnelle. Les 3 000 professionnels du
cabinet aident les clients optimiser leurs activités, améliorer
leurs opérations et leur profil de risque et accélérer leur
performance organisationnelle afin de saisir les opportunités les plus
attrayantes. Oliver Wyman est une filiale part entière de Marsh &
McLennan Companies (NYSE : MMC). Pour de plus amples informations,
rendez-vous sur www.oliverwyman.com. Suivez
Oliver Wyman sur Twitter @OliverWyman.

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Les sociétés financières connaissent-elles leur bilan informationnel ?

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