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Lafarge (Paris:LG):

CHIFFRES CLES DU QUATRIÈME TRIMESTRE1

  • Chiffre d?affaires en hausse de 2%
    à 3 207 M? (+1% sur
    base comparable)
  • EBITDA en recul de 4% à 679 M?
    (-1% sur base comparable)

  • Résultat d?exploitation courant en baisse de 8% à 450 M?
    (-3%
    sur base comparable)
  • Résultat net part du Groupe à -145 M?, impacté par 385 M? de
    dépréciations d?actifs sans effet cash

CHIFFRES CLES DE L?EXERCICE1

  • Chiffre d?affaires en baisse de 2%
    à 12 843 M? (+3% sur
    base comparable)
  • EBITDA en recul de 3% à 2 721 M?
    (+5% sur base
    comparable)

  • Résultat d?exploitation courant en baisse de 3% à 1 881 M?
    (+7%
    sur base comparable)
  • Résultat net part du Groupe à 143 M?, impacté par 385 M? de
    dépréciations d?actifs sans effet cash
  • Dividende de 1? par action, sous réserve de l?approbation de
    l?Assemblée générale et d?un éventuel ajustement pour
    égalisation entre Lafarge et Holcim2

BRUNO LAFONT, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LAFARGE, A DÉCLARÉ :

« 2015 sera une année exceptionnelle pour le Groupe.

Au cours des dernières années, le Groupe a été fondamentalement
transformé. Nous avons renforcé notre approche marché, placé
l?innovation au c?ur de la stratégie du Groupe et redessiné notre
portefeuille pour nous concentrer sur les segments de marché en
croissance rapide. Nous avons également développé une approche très
rigoureuse en matière d?allocation du capital, réduisant notre base de
coûts et optimisant notre fonds de roulement et nos investissements.

En 2014, nous avons atteint, avec un an d?avance, nos objectifs
2012-2015 en matière de réduction de coûts et d?innovation, qui
contribuent à la solidité de nos résultats opérationnels.

Le Groupe est aujourd?hui très bien positionné pour bénéficier de la
reprise sur tous ses marchés, dans un environnement économique qui, tout
en restant volatil, sera plus favorable en 2015. Nous avons pris
l?engagement de poursuivre ce plan d?actions, qui inclut également
l?amélioration de la structure financière. Nous nous attendons donc à
une croissance significative de nos résultats et prévoyons un EBITDA
entre 3 milliards et 3,2 milliards d?euros en 2015.

2015 sera également l?année de la réalisation du projet de fusion entre
Lafarge et Holcim qui devrait intervenir d?ici 4 mois. Nous avons
franchi des étapes décisives, dont la nomination du futur Comité
exécutif. Nous sommes pleinement mobilisés pour que le nouveau Groupe
soit opérationnel dès le premier jour. »

1 Les données sur base comparable sont calculées en
neutralisant l’impact des changements de périmètre, des variations de
change, des ventes de crédit carbone, d?un gain exceptionnel de 20
millions d’euros comptabilisé au premier trimestre 2013 en Amérique du
Nord et des baisses de volumes en Irak au second semestre en raison de
la situation actuelle (36 M? au S2 2014).

2 Lafarge pourrait décider une hausse de son dividende afin
de l?homogénéiser avec celui qui sera annoncé par Holcim, conformément
aux dispositions des accords entre Lafarge et Holcim signés le 7 juillet
2014. Par ailleurs, la date de paiement du dividende Lafarge pourrait
être avancée par rapport à la pratique antérieure du Groupe et sera
communiquée ultérieurement.

FAITS MARQUANTS DU GROUPE

  • Sur base comparable, les volumes de ciment sont en hausse de 4% sur
    l?année, portés par la croissance observée dans la plupart des marchés
    émergents et aux États-Unis ; ils bénéficient également de nos actions
    en matière d’innovation ainsi que du démarrage de nos nouvelles
    cimenteries en Inde et en Russie.
  • Le Groupe a atteint ses objectifs 2014 en matière de réduction de
    coûts et d’innovation avec 6003 millions d’euros réalisés
    sur l’année (370 millions d?euros liés aux réductions de coûts et 230
    millions d’euros provenant des actions d’innovation). Les prix du
    ciment sont restés stables au cours du trimestre, et ont augmenté de
    1,6 %
    sur l?année.
  • L’EBITDA et le résultat d?exploitation courant ont augmenté sur
    l?année de 5 % et 7 % respectivement, sur base comparable. La marge
    d?EBITDA du Groupe s’est également améliorée de 40 points de base,
    soutenue par la bonne performance enregistrée dans la plupart de nos
    régions et malgré une inflation élevée en Amérique latine et en Asie.
    Les variations de change ont eu un impact négatif sur l?EBITDA de
    l?année (-92 millions d?euros). L?effet négatif enregistré sur les
    neuf premiers mois de l?année a toutefois été en partie compensé par
    un effet positif de 2 % (19 millions d’euros) au quatrième trimestre.
  • Le résultat net publié part du Groupe est affecté par des éléments non
    récurrents, notamment 385 millions d?euros de dépréciations d’actifs
    sans effet cash, et par des plus et moins-values de cession. Après
    retraitement de ces éléments non récurrents, le résultat net part du
    Groupe 2014 est en hausse de 10 % par rapport à 2013, soutenu par la
    croissance organique de l?EBITDA, par la baisse des frais financiers
    et de restructuration ainsi que par une solide amélioration du
    résultat net de nos joint-ventures.
  • L’endettement net du Groupe s’établit à 9,3 milliards d?euros au 31
    décembre 2014. Au titre des cessions sécurisées en 2014, un solde de
    0,2 milliard d’euros sera perçu en 2015, ce qui contribuera à réduire
    encore l?endettement net.
  • Après avoir obtenu l?autorisation de la Commission européenne en
    décembre 2014, Lafarge et Holcim ont franchi de nouvelles étapes clés
    vers la finalisation de leur projet de fusion, avec l?annonce en
    février 2015 de cessions d’actifs pour une valeur d’entreprise totale
    de 6,5 milliards d?euros. Le 23 décembre 2014, ils ont également
    annoncé la composition du Comité exécutif qui dirigera le futur Groupe
    LafargeHolcim, une fois le projet de fusion finalisé.

PERSPECTIVES

Pour l’année 2015, le Groupe attend une croissance globale de la demande
de ciment comprise entre 2 % et 5 % sur ses marchés par rapport à 2014,
soutenue principalement par la croissance sur les marchés émergents.

L’inflation des coûts devrait se maintenir à un rythme plus modéré qu’en
2014, compte tenu de la récente évolution des prix du pétrole. Ceci
devrait se traduire par des prix globalement en hausse. Le Groupe
devrait également bénéficier de taux de change plus favorables.

Le Groupe confirme son objectif de réaliser au minimum 1,1 milliard
d’euros d’EBITDA additionnel en 2015-2016, grâce à ses mesures de
réduction des coûts et d’innovation. Ceci représente un objectif d?au
moins 550 millions d’euros par an.

Dans ce contexte, le Groupe attend une croissance significative de ses
résultats et prévoit un EBITDA entre 3 milliards et 3,2 milliards
d?euros en 2015.

L’investissement sera limité à 1,1 milliard d’euros en 2015.

La dette devrait être réduite dans un intervalle de 8,5 à 9 milliards
d?euros en fin d?année.

1 EBITDA avant application de la norme IFRS 11 sur les
« joint-ventures ». Après application de cette norme, ces mesures ont
contribué à l?augmentation de l?EBITDA de 505 millions d?euros (310
millions d?euros de réduction de coûts et 195 millions d?euros liés aux
actions en matière d?innovation).

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2014

Le Conseil d’administration de Lafarge, réuni le 17 février 2015 sous la
Présidence de Bruno Lafont, a arrêté les comptes au 31 décembre 2014.
Les rapports d?audit sur les comptes consolidés ont été effectués par
les commissaires aux comptes. Leur rapport est en cours d?émission.

Quatrième trimestre 12 mois
Variation Variation
Sur base Sur base
2014 2013 Brut

comparable(2)

2014 2013 Brut

comparable(2)

Volumes
Ciment (millions de tonnes) 28,4 28,7 -1% 1% 116,4 114,4 2% 4%
Granulats (millions de tonnes) 41,1 41,8 -2% -1% 161,4 165,0 -2% -1%
Béton prêt à l?emploi (millions de m3) 6,5 6,5 -1% -3% 26,4 26,7 -1% -2%
Résultats (millions d?euros)
Chiffre d?affaires 3 207 3 157 2% 1% 12 843 13 091 -2% 3%
EBITDA(1) 679 707 -4% -1% 2 721 2 794 -3% 5%
Marge brute d?exploitation (%) 21,2% 22,4% -120 pb -30 pb 21,2% 21,3% -10 pb 40 pb
Résultat d?exploitation courant 450 488 -8% -3% 1 881 1 937 -3% 7%
Résultat net, part du Groupe -145 213 nm 143 601 Nm
Résultat net ajusté part du Groupe(3) 68 96 -29% 423 384 10%
Résultats par action (?)(4) 0,24 0,33 -27% 1,47 1,34 10%
Cash flow libre(1) 392 418 -6% 592 754 -21%
Endettement net du Groupe 9 310 9 846 -5%

EBITDA(1) PAR RÉGION

(M?) Quatrième trimestre 12 mois
2014 2013 Variation 2014 2013 Variation
Brut

Sur base
comparable(2)

Brut

Sur base
comparable(2)

Amérique du Nord 179 140 28% 32% 578 552 5% 19%
Europe occidentale 51 69 -26% -16% 291 264 10% 4%
Europe centrale et de l?Est 50 50 -5% 226 201 12% 15%
Moyen-Orient et Afrique 255 267 -4% -2% 1 043 1 032 1% 8%
Amérique latine 29 55 -47% -30% 150 240 -37% -10%
Asie 115 126 -9% -15% 433 505 -14% -11%
TOTAL 679 707 -4% -1% 2 721 2 794 -3% 5%

(1) L’EBITDA se définit comme le résultat
d?exploitation courant avant dépréciation et amortissement des actifs
corporels et incorporels. Le cash-flow libre se définit comme les flux
nets de trésorerie liés aux opérations d?exploitation des activités
poursuivies après déduction des investissements de maintien. Ces
indicateurs financiers sont des mesures non comptables.

(2) Calcul des variations sur base comparable : à
périmètre et taux de change constants, et en excluant les ventes de
crédits carbone, un gain exceptionnel de 20 millions d’euros
comptabilisé au T1 2013 en Amérique du Nord et l’impact des volumes
perdus en Irak au S2 2014 en raison de la situation actuelle.

  • Europe Occidentale : 29 M? de ventes de crédits carbone en 2014
    contre 11 M? en 2013
  • Europe centrale et de l?Est : 8 M? de ventes de crédits carbone en
    2014 contre 3 M? en 2013
  • Moyen-Orient et Afrique : effet de -36 M? des volumes perdus en
    Irak au S2 2014

(3) Ajusté des éléments non
récurrents, après impôts: coûts liés au projet de fusion, plus-values et
moins-values de cession (notamment la plus-value sur la cession de nos
activités plâtre aux États-Unis, comptabilisées en activité abandonnée
en 2013), dépréciations d?actifs sans effet sur la trésorerie et effets
exceptionnels sur les impôts différés pour refléter les nouveaux taux
d?imposition dans certains pays.

(4) Le nombre moyen d?actions en circulation
s?élevait respectivement à 287,5 millions et 287,3 millions aux
quatrièmes trimestres 2014 et 2013, et à 287,4 millions et 287,3
millions sur l’année pleine 2014 et 2013.

EVOLUTION DES VENTES ET DES RÉSULTATS FINANCIERS

Les volumes de ciment se sont inscrits en hausse de 4 % sur l?année à
périmètre constant, hors impact lié aux difficultés logistiques de
transport du ciment en Irak au second semestre de l’année. Cette
progression est soutenue par une croissance solide enregistrée aux
États-Unis, une hausse des volumes en Égypte avec la mise en route
progressive de notre stratégie de diversification des combustibles, par
le démarrage de nos nouvelles cimenteries au Rajasthan, en Inde, et dans
la région de Moscou, en Russie, et par nos actions en matière
d’innovation. L’impact positif de ces facteurs a été en partie atténué
par une baisse de volumes observée en France, où le secteur de la
construction est resté morose. Sur base comparable, nos ventes de
granulats et de béton prêt à l?emploi ont baissé de respectivement 1 %
et 2 % en volume au cours de l’exercice. La forte croissance des volumes
de granulats en Afrique du Sud et aux États-Unis a été compensée par la
baisse d’activité en France et en Russie, ainsi que par une contraction
des volumes vendus enregistrée dans l’Ouest du Canada en raison de
l’achèvement d’une série de grands projets d?infrastructures l?année
dernière.

Le chiffre d?affaires consolidé a connu une progression de 3 % en 2014
sur base comparable, sous l’effet conjugué de l’augmentation des volumes
et de la hausse des prix sur l’ensemble des lignes de produits en
réponse à l’inflation des coûts. L’impact négatif des variations de
change sur les trois premiers trimestres de l?année s’est inversé au
quatrième trimestre, avec un impact positif de 2 % (76 millions d’euros)
sur le trimestre. Sur l’année, l’impact est de -3 % (-412 millions
d’euros).

L?EBITDA s?est inscrit en recul de -3 % sur l?année, marqué par l?impact
négatif des taux de change de -4%

(-92 millions d’euros). Il est toutefois en hausse de 5 % à périmètre et
taux de change constants, en excluant les ventes de crédits carbone, un
gain exceptionnel de 20 millions d?euros enregistré en 2013 en Amérique
du Nord et l’impact des baisses de volumes en Irak au second semestre.
Les ventes de crédit carbone se sont élevées à 37 millions d’euros en
2014 comparé à 14 millions d’euros en 2013. Les prix du ciment sont
restés stables au cours du quatrième trimestre, et ont augmenté de 1,6 %
sur l’année par rapport à 2013 en réponse à l’inflation des coûts. Sur
base comparable, la marge brute d’exploitation s’est améliorée de 40
points de base sur l’exercice. Nos initiatives internes, ainsi que
l’évolution positive aux États-Unis et dans la plupart des marchés du
Moyen-Orient et d’Afrique, ont compensé l’impact des baisses de volumes
en Europe et au Brésil.

La contribution au résultat net de nos « joint-ventures » et des
entreprises associées est passée d’une contribution nulle en 2013 à 69
millions d’euros sur l’exercice 2014, soutenue par le rebond de nos
résultats au Royaume-Uni où les synergies s’accélèrent et où le marché
repart.

Le résultat net publié part du Groupe, à 143 millions d’euros pour
l’exercice, est affecté par des éléments non récurrents, notamment :

i. Une dépréciation non cash d’actifs de 385 millions d’euros, notamment
liée à la situation actuelle en Syrie et à une révision du taux
d?actualisation utilisé pour le test de dépréciation sur l?Irak,

ii. 292 millions d?euros de plus-values et moins-values cash de cession,

iii. Des coûts liés à la fusion (126 millions d?euros avant impôt, dont
90 millions d?euros cash net d?impôt), et

iv. Des effets exceptionnels défavorables de 49 millions d?euros, liés à
la revalorisation non cash des positions d?impôts différés pour refléter
les nouveaux taux d?imposition dans certains pays.

Après retraitement de ces éléments non récurrents, le résultat net est
en hausse de 10 % sur l’année. Ce chiffre reflète la croissance
organique, l?amélioration des résultats de nos joint-ventures, notamment
au Royaume-Uni, ainsi que la réduction des frais financiers qui ont plus
que compensé l?impact négatif des effets de périmètre et des taux de
change.

ENDETTEMENT NET, DÉSINVESTISSEMENTS ET INVESTISSEMENTS

Le montant total des investissements s’est élevé à 1 milliard d’euros
pour l’exercice 2014 :

  • Les investissements de maintien se sont élevés à 356 millions d’euros ;
  • Les investissements de développement et les acquisitions se sont
    élevés à 669 millions d’euros. Il s?agit principalement de la
    finalisation de notre nouvelle cimenterie à Kaluga (Russie), qui est
    entrée en production en avril 2014, des investissements réalisés dans
    nos projets en Amérique du Nord (Exshaw au Canada et Ravena aux
    États-Unis), ainsi que d?une série d’opérations de « dégoulottage »,
    notamment en Afrique subsaharienne.

Le montant perçu par Lafarge au titre des désinvestissements s’est élevé
à 621 millions d’euros au cours du trimestre. Ce montant est lié à la
cession des activités en Équateur, de la participation dans la
joint-venture avec Elementia au Mexique et de l’usine de Korkino en
Russie. Le montant des cessions sécurisées par le Groupe depuis le 1er
janvier 2014 s’élève à près de 1,4 milliard d’euros. Avec la
finalisation de la cession en Équateur réalisée au quatrième trimestre,
le Groupe a encaissé 1,15 milliard d’euros sur l?année et le solde de
0,2 milliard d’euros sera perçu en 2015 (cession d’actifs au Pakistan).
Les produits de cession non encore obtenus contribueront à réduire la
dette du Groupe.

FUSION ENTRE ÉGAUX POUR CRÉER LAFARGEHOLCIM

Lafarge et Holcim ont annoncé le 7 avril 2014 leur intention de
rapprocher les deux sociétés dans le cadre d?une fusion entre égaux,
pour donner naissance à LafargeHolcim, un groupe à la pointe de
l?innovation et à l?avant-garde de l?industrie, présent dans 90 pays et
disposant d?un fort potentiel de création de valeur pour toutes ses
parties prenantes.

Le 28 octobre 2014, Lafarge et Holcim ont annoncé avoir formellement
notifié auprès des autorités de la concurrence dans tous les pays où
cela était nécessaire. Le 15 décembre 2014, les deux groupes ont obtenu
l?autorisation de l?Union européenne sur leur projet de fusion. Le 23
décembre 2014, Lafarge et Holcim ont dévoilé la composition du Comité
exécutif qui dirigera le futur groupe, une fois le projet de fusion
finalisé.

Le 2 février 2015, Lafarge et Holcim ont annoncé être entrés en
négociations exclusives avec CRH sur la base d?un engagement ferme pour
céder un certain nombre d?actifs. Les deux Groupes continueront à
évaluer les situations où des désinvestissements supplémentaires
pourraient être nécessaires en fonction de l?appréciation des
recouvrements géographiques ou des demandes des autorités de la
concurrence.

Ce projet de fusion devrait être finalisé au premier semestre 2015. Des
informations complémentaires sur l?avancement du projet seront
communiquées en temps utile. Plus d?informations sur le projet sont
disponibles sur le site internet de Lafarge : http://lafargeholcim.projet-fusion.com/fr.

IMPACT DE LA NORME IFRS 11

Dans le respect des normes comptables IFRS, le Groupe applique la
nouvelle norme IFRS 11 depuis le 1er janvier 2014. Cela
implique la publication des données financières pro-forma 2013
retraitées en application du nouveau standard, qui seront utilisées
comme base de comparaison d?une année sur l?autre.

Le principal impact de l?application d?IFRS 11 est la mise en
équivalence des joint-ventures du Groupe qui étaient précédemment
consolidées de manière proportionnelle. Ce reclassement comptable
consiste à isoler la contribution des joint-ventures sur une ligne
spécifique dans le compte de résultat et dans le bilan, sans impact sur
le résultat net, part du Groupe, et les capitaux propres, part du Groupe.

Ci-dessous les chiffres clés du Groupe (i) après application de la norme
IFRS 11 et (ii) pro-forma selon l?ancien standard.

Chiffres publiés ? après applicatio n Pro forma ? avant application
Chiffres clés du 4ème trimestre d?IFRS 11 d?IFRS 11
2014 2013 2014 2013
Volumes
Ciment (millions de tonnes) 28,4 28,7 34,2 34,9
Granulats (millions de tonnes) 41,1 41,8 48,5 49,2
Béton prêt à l?emploi (millions de m3) 6,5 6,5

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LAFARGE: RÉSULTATS AU 31 DÉCEMBRE 2014

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