Celgene International Sàrl, une filiale à part entière de Celgene
Corporation (NASDAQ: CELG), a annoncé aujourd’hui que la Commission
européenne (CE) avait autorisé l?ABRAXANE (formule de paclitaxel en
nanoparticules liées à l’albumine, ou nab-paclitaxel) pris en
association avec la gemcitabine comme traitement de première ligne des
patients adultes atteints d’un adénocarcinome métastatique du pancréas,
ou cancer du pancréas métastatique.1

Durant les dernières décennies, peu de progrès avaient été accomplis
pour améliorer les chances des patients chez qui un cancer du pancréas
avait été diagnostiqué. Selon l?Observatoire européen du cancer, en
2012, dans L?UE, la maladie a été diagnostiquée chez 78 654 personnes
ont été diagnostiquées avec un cancer du pancréas et 77 940 personnes en
sont décédées la même année.2 Le taux de mortalité est élevé
pour le cancer du pancréas, ce qui en fait la quatrième cause de décès
par cancer, tant pour les hommes que pour les femmes.3 Les
patients atteints d?une maladie métastatique ont une espérance de vie
moyenne d?environ trois à six mois après le diagnostic.4
Aucun nouveau traitement pour le cancer du pancréas n’a été approuvé
depuis près de sept ans.

« Avec des taux de survie aussi faibles pour cette maladie, la situation
des patients et de leurs familles est vraiment très mauvaise. Mais
désormais, nous avons pu montrer que l?ajout de nab-paclitaxel au
traitement conventionnel à la gemcitabine améliore considérablement la
survie globale, avec des effets secondaires gérables », a déclaré le Dr
Josep Tabernero, Directeur du service médical d?oncologie à l?Institut
d?oncologie du Vall d’Hebron et à l?hôpital universitaire du Vall
d’Hebron à Barcelone, Espagne, et investigateur principal de l’étude
MPACT. « J?ai l?impression que cette autorisation va initier un
changement dans la façon dont nous traitons les patients, puisqu?elle
offre une nouvelle option présentant un bon profil d?efficacité et
d?innocuité. »

Le Dr Alan Colowick, Président de Celgene pour la région Europe,
Moyen-Orient et Afrique (EMEA), a ajouté : « L?ABRAXANE associé à la
gemcitabine est le premier traitement à être approuvé en Europe pour le
cancer du pancréas en près de sept ans. Effectivement, depuis 1990, plus
de 30 essais de phase III ont échoué à déboucher sur une approbation
réglementaire dans l?Union européenne pour le cancer du pancréas avancé
ou métastatique. L?annonce faite aujourd’hui représente un important pas
en avant, mais ne signifie en aucun cas la fin des recherches de
Celgene. Nous restons focalisés sur le développement de traitements
innovants pour améliorer la vie des personnes atteintes de cette
terrible maladie. »

La décision de la CE repose est fondée sur les résultats de l?étude
MPACT (Metastatic Pancreatic Adenocarcinoma Clinical
Trial), un essai randomisé ouvert international de phase III,
publiée dans le New England Journal of Medicine dans son
édition du 31 octobre 2013. L?étude MPACT a impliquée 861 patients
atteints d?un cancer du pancréas métastatique et n’ayant jamais subi de
chimiothérapie, de 151 centres communautaires et universitaires répartis
dans 11 pays, notamment en Amérique du Nord, en Europe de l?Est et
occidentale, ainsi qu?en Australie. Dans cette étude, l?ABRAXANE associé
à la gemcitabine a démontré une amélioration statistiquement
significative de la médiane de survie globale par rapport à la
gemcitabine seule (8,5 contre 6,7 mois) (HR 0,72, P<0,0001), ainsi
qu?une réduction globale de 28% du risque de décès.5

Les effets indésirables de grade 3 et supérieurs qui ont été le plus
fréquemment signalés avec la combinaison ABRAXANE-gemcitabine par
rapport à la gemcitabine seule étaient : la neutropénie, la fatigue et
la neuropathie périphérique.5

La décision de la CE fait suite à l?avis favorable émis par le Comité
des médicaments à usage humain (CHMP) en novembre 2013.6

L?ABRAXANE sera mis sur le marché dans l?Union européenne ces prochains
mois, selon les exigences locales.

À propos d’ABRAXANE®

L’ABRAXANE est une forme de paclitaxel liée à l’albumine qui est
fabriquée au moyen de la technologie brevetée nab®.
L’ABRAXANE est formulé avec de l’albumine, une protéine humaine, et ne
contient aucun solvant.

En Europe, l’ABRAXANE a été approuvé en janvier 2008 comme monothérapie
pour le traitement du cancer métastatique du sein chez les patients
adultes qui n’ont pas répondu au traitement de première ligne pour un
cancer métastatique et pour lesquels il n’est pas indiqué de prescrire
un traitement standard contenant de l’anthracycline.

Aux États-Unis, l’ABRAXANE a été approuvé pour la première fois en
janvier 2005 par l’Agence américaine des produits alimentaires et des
médicaments (la « FDA ») pour le traitement du cancer du sein après
échec d’une chimiothérapie combinée pour un cancer métastatique ou
rechute dans un délai de six mois suivant une chimiothérapie adjuvante.
Une thérapie préalable doit avoir inclus une anthracycline, sauf en cas
de contre-indication clinique. L’ABRAXANE a été approuvé à travers le
monde dans plus de quarante pays pour le traitement du cancer
métastatique du sein (CMS).

En octobre 2012, l’ABRAXANE a été approuvé par la FDA comme traitement
de première ligne contre le cancer du poumon « non à petites cellules »
(CPNPC) localement avancé ou métastatique, en combinaison avec le
carboplatine, chez les patients n’étant pas candidats à une chirurgie
curative ou une radiothérapie. L’ABRAXANE est également approuvé pour le
traitement du CPNPC en Argentine, en Australie, au Japon et en
Nouvelle-Zélande.

En septembre 2013, la FDA a approuvé l’ABRAXANE comme traitement de
première ligne des patients atteints d’un adénocarcinome métastatique du
pancréas, en combinaison avec la gemcitabine.

Informations de sécurité importantes basées sur l’étiquetage
approuvé aux États-Unis
MISE EN GARDE – NEUTROPÉNIE
  • Ne pas administrer l? ABRAXANE à des patients ayant un
    nombres de neutrophiles inférieur à 1 500 cellules/mm
    3.
    Afin de surveiller l’occurrence de suppression de la moelle
    osseuse, principalement la neutropénie, qui peut être grave et
    entraîner une infection, il est conseillé d’effectuer de
    fréquentes numérations globulaires du sang périphérique sur tous
    les patients recevant de l’ABRAXANE
  • Remarque : Une forme albuminique de paclitaxel peut
    considérablement affecter les propriétés fonctionnelles d’un
    médicament par rapport à celles d’un médicament en solution. NE
    PAS REMPLACER PAR D’AUTRES FORMULATIONS DU PACLITAXEL

CONTRE-INDICATIONS

Numérations des neutrophiles

  • L’ABRAXANE ne doit pas être utilisé chez des patients présentant un
    nombre de neutrophiles inférieur à <1 500 cellules/mm3

Hypersensibilité

  • Les patients présentant une réaction d’hypersensibilité sévère à
    l’ABRAXANE ne doivent pas reprendre le médicament

AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS

Effets hématologiques

  • La suppression de la moelle osseuse (principalement la neutropénie) )
    est liée à la dose et constitue une dose de toxicité limitante de
    l’ABRAXANE. Lors d’études cliniques, des cas de neutropénie de grade 3
    à 4 sont survenus chez 34 % des patients atteints d’un cancer
    métastatique du sein (CMS), chez 47 % des patients atteints d’un
    cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et chez 38 % des
    patients atteints d’un cancer du pancréas
  • Surveiller la myélotoxicité en effectuant fréquemment des numérations
    globulaires complètes, notamment avant le dosage le 1er jour (pour le
    CMS) et les 1er, 8e et 15e jours (pour le CPNPC et pour le cancer du
    pancréas)
  • Ne pas administrer l’ABRAXANE à des patients ayant au départ un nombre
    absolu de neutrophiles (NAN de base inférieures à 1 500 cellules/mm3
  • En cas de neutropénie grave (<500 cellules/mm3 pendant 7
    jours ou plus) au cours d’un traitement sous ABRAXANE, réduire le
    dosage de l’ABRAXANE lors des cycles de traitement ultérieurs chez les
    patients atteints de CSM ou de CBNPC
  • Chez les patients atteints de CSM, reprendre le traitement en suivant
    des cycles de 3 semaines d?ABRAXANE dès que le NAN est redevenu
    supérieur à 1 500 cellules/mm3 et le nombre de plaquettes est
    supérieur à 100 000 cellules/mm3
  • Chez les patients atteints d’un CPNPC, reprendre le traitement, si
    cela est recommandé, à des dosages définitivement réduits pour
    l’ABRAXANE administré de façon hebdomadaire et le carboplatine
    administré toutes les trois semaines dès que le NAN dépasse a nouveau
    1 500 cellules/mm3 et que le nombres de plaquettes est
    supérieur ou égale à 100 000 cellules/mm3 le 1er jour ou
    dès que le NAN est à nouveau supérieur ou égale à 500 cellules/mm3
    et que le nombre de plaquettes est d’au moins 50 000 cellules/mm3
    le 8e ou le 15e jour du cycle
  • Chez les patients atteints d’un adénocarcinome du pancréas, suspendre
    l’ABRAXANE et la gemcitabine si le NAN est inférieur à 500 cellules/mm3
    ou si le nombre de plaquettes est inférieur à 50 000 cellules/mm3
    et reporter le démarrage du cycle suivant si les NAN sont inférieures
    à 1 500 cellules/mm3 ou si la numération plaquettaire est
    inférieure à 100 000 cellules/mm3 le 1er jour du cycle.
    Reprendre le traitement avec une réduction appropriée du dosage si
    cela est recommandé

Système nerveux

  • La neuropathie sensorielle dépend du dosage et du calendrier
  • Les cas de neuropathie sensorielle de grade 1 ou 2 ne nécessitent
    généralement pas de modification du dosage
  • En cas de développement d’une neuropathie sensorielle de grade 3 ou
    supérieur, suspendre le traitement sous ABRAXANE jusqu’à une
    résolution à un grade 1 ou 2 pour le CMS ou jusqu’à une résolution de
    grade 1 ou inférieur pour le CPNPC et le cancer du pancréas, puis
    réduire le dosage pour tous les cycles subséquents d’ABRAXANE

Sepsie

  • Des cas de sepsie, avec ou sans neutropénie, sont survenus chez 5 %
    des patients ayant reçu de l’ABRAXANE en combinaison avec la
    gemcitabine
  • Une obstruction biliaire ou la présence d’une prothèse biliaire
    constituaient des facteurs de risque de sepsie grave ou mortelle
  • Si un patient devient fébrile (quelle que soit son NAN), démarrer un
    traitement avec des antibiotiques à large spectre
  • En cas de neutropénie fébrile, interrompre l’ABRAXANE et la
    gemcitabine jusqu’à résolution de la fièvre et un rétablissement du
    NAN ?1 500 cellules/mm3, puis reprendre le traitement à des
    niveaux de dosage réduits

Pneumonite

  • Des cas de pneumonite, dont certains mortels, sont survenus chez 4 %
    des patients sous ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine
  • Surveiller que les patients ne présentent pas de signes ou symptômes
    et interrompre l’ABRAXANE et la gemcitabine lors de l’évaluation d’une
    pneumonite suspectée
  • Arrêter définitivement le traitement sous ABRAXANE et gemcitabine en
    cas de diagnostic d’une pneumonite

Hypersensibilité

  • Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois mortelles, y
    compris des réactions anaphylactiques, ont été signalées
  • Les patients présentant une réaction d’hypersensibilité grave à
    l’ABRAXANE ne doivent pas reprendre ce médicament

Insuffisance hépatique

  • Comme l’exposition et la toxicité du paclitaxel peuvent augmenter en
    cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’ABRAXANE à des
    patients atteints de cette condition doit être effectuée avec prudence
  • En cas de CMS ou de CPNPC, le dosage de départ doit être réduit pour
    les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou grave
  • En cas d’adénocarcinome du pancréas, l’ABRAXANE n’est pas recommandé
    pour les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée ou grave

Albumine (humaine)

  • L’ABRAXANE contient de l’albumine (humaine), un dérivé du sang humain

Utilisation en cas de grossesse : médicament de catégorie D

  • L’ABRAXANE peut nuire au f?tus lorsqu’il est administré à une femme
    enceinte
  • Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente
    tombe enceinte pendant un traitement avec ce médicament, elle doit
    être informée des dangers potentiels pour le f?tus
  • Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d’éviter les
    grossesses pendant un traitement sous ABRAXANE

Utilisation chez les hommes

  • Il faut conseiller aux hommes de ne pas concevoir d’enfant pendant un
    traitement sous ABRAXANE

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Étude randomisée sur le cancer métastatique du sein (CMS)

  • Les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) lors d’une
    utilisation de l’ABRAXANE en monothérapie par rapport au paclitaxel en
    injection lors de l’étude sur le CMS sont respectivement : alopécie
    (90 %, 94 %), neutropénie (tous cas confondus 80 %, 82 % ; grave 9 %,
    22 %), neuropathie sensorielle (tous symptômes confondus 71 %, 56 % ;
    grave 10 %, 2 %), ECG anormal (tous patients confondus 60 %, 52 % ;
    patients dans une situation normale au départ 35 %, 30 %),
    fatigue/asthénie (tous cas confondus 47 %, 39 % ; grave 8 %, 3 %),
    myalgie/arthralgie (tous cas confondus 44 %, 49 % ; grave 8 %, 4 %),
    élévation de l’AST (tous cas confondus 39 %, 32 %), élévation de la
    phosphatase alcaline (tous cas confondus 36 %, 31 %), anémie (tous cas
    confondus 33 %, 25 % ; grave 1 %, <1 %), nausées (tous cas confondus
    30 %, 22 % ; grave 3 %, <1 %), diarrhée (tous cas confondus 27 %, 15 %
    ; grave <1 %, 1 %) et infections (24 %, 20 %)
  • La neuropathie sensorielle était la cause d’arrêt de l’ABRAXANE chez 7
    patients sur 229 (3 %)
  • D’autres réactions indésirables notables liées au traitement sous
    ABRAXANE par rapport au paclitaxel en injection incluaient
    respectivement : vomissements (tous cas confondus 18 %, 10 % ; grave 4
    %, 1 %), rétention de fluides (tous cas confondus 10 %, 8 % ; grave 0
    %, <1 %), mucites (tous cas confondus 7 %, 6 % ; grave <1 %, 0 %),
    dysfonctionnement hépatique (élévations de la bilirubine 7 %, 7 %),
    réactions d’hypersensibilité (tous cas confondus 4 %, 12 % ; grave 0
    %, 2 %), thrombocytopénie (tous cas confondus 2 %, 3 % ; grave <1 %,
    <1 %), sepsie neutropénique (<1 %, <1 %) et réactions au niveau du
    point d’injection (<1 %, 1 %). Des cas de déshydratation et de pyrexie
    ont également été signalés
  • Des cas de dysfonctionnement rénal (tous cas confondus 11 %, grave 1
    %) ont été signalés chez les patients traités sous ABRAXANE (n=229)
  • Chez tous les patients traités sous ABRAXANE (n=366), des cas de
    perturbations oculaires/visuelles ont été signalés (tous cas confondus
    13 % ; grave 1 %)
  • Des événements cardiovasculaires graves, éventuellement liés à
    l’ABRAXANE en monothérapie, sont survenus chez environ 3 % des
    patients et incluaient des cas d’ischémie cardiaque/d’infarctus, de
    douleurs thoraciques, d’arrêts cardiaques, de tachycardie
    supraventriculaire, d’?dèmes, de thrombose, de thromboembolie
    pulmonaire, d’embolie pulmonaire et d’hypertension
  • Des cas d’attaques cérébrovasculaires (AVC) et d’accidents ischémiques
    transitoires ont été signalés

Étude sur le cancer du poumon « non à petites cellules » (CPNPC)

  • Les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) à la combinaison
    ABRAXANE-carboplatine sont : anémie, neutropénie, thrombocytopénie,
    alopécie, neuropathie périphérique, nausées et fatigue
  • Les réactions indésirables graves les plus courantes à la combinaison
    ABRAXANE-carboplatine pour le CPNPC sont : anémie (4 %) et pneumonie
    (3 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant un arrêt
    définitif de l’ABRAXANE sont : neutropénie (3 %), thrombocytopénie (3
    %) et neuropathie périphérique (1 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une réduction
    du dosage de l’ABRAXANE sont : neutropénie (24 %), thrombocytopénie
    (13 %) et anémie (6 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant la suspension
    ou le report du dosage d’ABRAXANE sont : neutropénie (41 %),
    thrombocytopénie (30 %) et anémie (16 %)
  • Les réactions indésirables courantes (incidence ?10 %) suivantes ont
    été observées avec une incidence similaire chez les patients traités
    sous ABRAXANE plus carboplatine et chez ceux traités sous paclitaxel
    en injection plus carboplatine : alopécie (56 %), nausées (27 %),
    fatigue (25 %), réduction de l’appétit (17 %), asthénie (16 %),
    constipation (16 %), diarrhée (15 %), vomissements (12 %), dyspnée (12
    %) et éruptions (10 %) ; les taux d’incidence sont pour le groupe
    traité sous ABRAXANE plus carboplatine
  • Les réactions indésirables avec une différence ?2 %, de grade 3 ou
    supérieur, dans le cadre d’une utilisation combinée de l’ABRAXANE et
    du carboplatine par rapport à une combinaison de paclitaxel en
    injection et de carboplatine en cas de CPNPC sont respectivement :
    anémie (28 %, 7 %), neutropénie (47 %, 58 %), thrombocytopénie (18 %,
    9 %) et neuropathie périphérique (3 %, 12 %)
  • Les réactions indésirables avec une différence ?5 %, de grades 1 à 4,
    dans le cadre d’une utilisation combinée de l’ABRAXANE et du
    carboplatine par rapport à une combinaison du paclitaxel en injection
    et du carboplatine en cas de CPNPC sont respectivement : anémie (98 %,
    91 %), thrombocytopénie (68 %, 55 %), neuropathie périphérique (48 %,
    64 %), ?dème périphérique (10 %, 4 %), épistaxis (7 %, 2 %),
    arthralgie (13 %, 25 %) et myalgie (10 %, 19 %)
  • Des cas de neutropénie (tous grades confondus) ont été signalés chez
    85 % des patients traités sous ABRAXANE et carboplatine par rapport à
    83 % des patients sous paclitaxel en injection et carboplatine

Étude sur l’adénocarcinome du pancréas

  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) lors de
    l’étude de phase III, celles présentant une incidence supérieure de ?5
    % dans le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous
    gemcitabine sont : neutropénie (73 %, 58 %), fatigue (59 %, 46 %),
    neuropathie périphérique (54 %, 13 %), nausées (54 %, 48 %), alopécie
    (50 %, 5 %), ?dème périphérique (46 %, 30 %), diarrhée (44 %, 24 %),
    pyrexie (41 %, 28 %), vomissements (36 %, 28 %), réduction de
    l’appétit (36 %, 26 %), éruptions (30 %, 11 %) et déshydratation (21
    %, 11 %)
  • Parmi ces réactions indésirables les plus courantes, celles présentant
    une incidence supérieure de ?2 % avec une toxicité de grade 3 à 4 dans
    le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous
    gemcitabine sont respectivement : neutropénie (38 %, 27 %), fatigue
    (18 %, 9 %), neuropathie périphérique (17 %, 1 %), nausées (6 %, 3 %),
    diarrhée (6 %, 1 %), pyrexie (3 %, 1 %), vomissements (6 %, 4 %),
    réduction de l’appétit (5 %, 2 %) et déshydratation (7 %, 2 %)
  • Des cas de thrombocytopénie (tous grades confondus) ont été signalés
    chez 74 % des patients dans le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine contre
    70 % des patients dans le groupe sous gemcitabine
  • Les réactions indésirables graves les plus courantes à l’ABRAXANE
    (avec une incidence supérieure de ?1 %) sont : pyrexie (6 %),
    déshydratation (5 %), pneumonie (4 %) et vomissements (4 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant un arrêt
    définitif de l’ABRAXANE étaient : neuropathie périphérique (8 %),
    fatigue (4 %) et thrombocytopénie (2 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une réduction
    du dosage de l’ABRAXANE étaient : neutropénie (10 %) et neuropathie
    périphérique (6 %)
  • Les réactions indésirables les plus courantes entraînant une
    suspension ou un report du dosage de l’ABRAXANE sont : neutropénie (16
    %), thrombocytopénie (12 %), fatigue (8 %), neuropathie périphérique
    (15 %), anémie (5 %) et diarrhée (5 %)
  • D’autres réactions indésirables sélectionnées présentant une incidence
    supérieure de ?5 % relativement à la toxicité tous grades confondus
    dans le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous
    gemcitabine sont respectivement : asthénie (19 %, 13 %), mucosite (10
    %, 4 %), dysgueusie (16 %, 8 %), céphalée (14 %, 9 %), hypokaliémie
    (12 %, 7 %), toux (17 %, 7 %), épistaxis (15 %, 3 %), infection
    urinaire (11 %, 5 %), douleurs dans les extrémités (11 %, 6 %),
    arthralgie (11 %, 3 %), myalgie (10 %, 4 %) et dépression (12 %, 6 %)
  • D’autres réactions indésirables sélectionnées présentant une incidence
    supérieure de ?2 % pour une toxicité de grade 3 à 4 dans le groupe
    sous ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous gemcitabine sont
    : thrombocytopénie (13 %, 9 %), asthénie (7 %, 4 %) et hypokaliémie (4
    %, 1 %)

Expériences de l’ABRAXANE et d’autres formulations du paclitaxel remarquées
après sa commercialisation

  • Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois mortelles ont été
    signalées avec l’ABRAXANE. L’utilisation de l’ABRAXANE chez des
    patients ayant précédemment présenté une hypersensibilité au
    paclitaxel en injection ou à l’albumine humaine n’a pas été étudiée
  • Des cas d’insuffisance cardiaque congestive et de dysfonctionnement du
    ventricule gauche ont été signalés avec l’ABRAXANE, principalement
    chez les individus présentant des antécédents cardiaques ou ayant été
    précédemment exposés à des médicaments cardiotoxiques
  • Des cas d’extravasation de l’ABRAXANE ont été signalés. Compte tenu de
    la possibilité d’extravasation, il est conseillé de surveiller de près
    que le point d’infusion de l’ABRAXANE ne présente pas d’infiltration
    durant l’administration du médicament

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

  • Il faut être prudent lors de l’administration de l’ABRAXANE en
    parallèle avec des médicaments connus pour inhiber ou induire le
    CYP2C8 ou le CYP3A4

UTILISATION CHEZ DES GROUPES SPÉCIFIQUES

Mères allaitantes

  • On ignore si le paclitaxel est excrété ou non dans le lait maternel.
    Du fait que beaucoup de médicaments sont excrétés dans le lait
    maternel et en raison du risque de réactions indésirables graves chez
    les enfants allaités, il faut décider d’arrêter l’allaitement ou
    d’arrêter le médicament, en tenant compte de l’importance du
    médicament pour la mère

Pédiatrie

  • La sécurité et l’efficacité de l’ABRAXANE chez les patients en
    pédiatrie n’ont pas été évaluées

Gériatrie

  • Aucune toxicité ne s’est produite de façon notablement plus fréquente
    chez les patients âgés d’au moins 65 ans traités sous ABRAXANE pour un
    CMS
  • Les cas de myélosuppression, de neuropathie périphérique et
    d’arthralgie étaient plus fréquents chez les patients âgés d’au moins
    65 ans traités sous ABRAXANE et carboplatine pour un CPNPC
  • Les cas de diarrhée, de réduction de l’appétit, de déshydratation et
    d’épistaxis étaient plus fréquents chez les patients âgés d’au moins
    65 ans par rapport aux patients de moins de 65 ans traités sous
    ABRAXANE et gemcitabine pour un adénocarcinome du pancréas

Insuffisance rénale

  • L’utilisation de l’ABRAXANE n’a pas été étudiée chez les patients
    souffrant d’insuffisance rénale

DOSAGE ET ADMINISTRATION

  • Dans les cas de CMS et de CPNPC, un ajustement du dosage est
    recommandé pour les patients présentant une insuffisance hépatique
    modérée ou grave. Suspendre l’ABRAXANE si l’AST est >10 x la LSN ou si
    la bilirubine est >5 x la LSN
  • Pour l’adénocarcinome du pancréas, suspendre l’ABRAXANE si la
    bilirubine est ?1,26 x la LSN ou si l’AST est >10 x la LSN
  • Des réductions ou un arrêt du dosage peuvent être nécessaires selon la
    gravité de la toxicité hématologique, neurologique, cutanée ou
    gastro-intestinale
  • Surveiller les patients de près

Veuillez lire l’intégralité des informations posologiques, et
notamment l’encadré concernant les MISES EN GARDE
sur le site http://abraxane.com/downloads/Abraxane_PrescribingInformation.pdf

À propos de Celgene

Celgene Corporation, dont le siège social se trouve à Summit, dans le
New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée
spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation
de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies
inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Celgene
International Sàrl, située à Boudry, en Suisse, est une filiale à part
entière de Celgene Corporation et est son siège international. Pour plus
d’informations, veuillez consulter le site www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs ne
constituant généralement pas des faits historiques. Les énoncés
prospectifs peuvent être identifiés par l’utilisation des termes «
s’attend à », « anticipe », « pense que », « envisage », « estime », «
prévoit », « perspectives », et par l’emploi du futur ou d’expressions
similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, les
estimations, les projections et les hypothèses actuelles de la
direction, et ne sont valables qu’à la date de leur formulation. Celgene
Corporation n’assume aucune obligation d’actualiser ces énoncés
prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou
d’événements futurs, sauf si la loi l’exige. Les énoncés prospectifs
comportent des risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart
sont difficilement prévisibles et échappent généralement à notre
contrôle. Les résultats ou dénouements réels peuvent être sensiblement
différents de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison
de l’impact d’un certain nombre de facteurs, notamment ceux évoqués plus
en détail dans le rapport annuel de Celgene Corporation sur formulaire
10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la Commission
américaine de contrôle des opérations boursières (la « SEC »).

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References

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6 European Medicines Agency, Committee for Medicinal Products
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at: http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/Press_release/2013/11/WC500155476.pdf
).

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L’Europe autorise la mise sur le marché de l’ABRAXANE® pris en association avec la gemcitabine pour le traitement de première ligne des patients atteints d’un cancer du pancréas métastatique

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