Communiqué de presse
Hors séance boursière – Information réglementée*

Bruxelles, 18 février 2016 (07.00 a.m. CET)

KBC dégage un bénéfice de 2.6 milliards d’euros sur l’ensemble de l’exercice, à la faveur de fondamentaux commerciaux solides et d’éléments non récurrents au quatrième trimestre.

Le résultat trimestriel s’inscrit à 862 millions d’euros

Notre modèle commercial orienté client a continué de prospérer. Le volume des prêts et les contrats d’assurance ont augmenté dans la quasi-totalité des pays où nous opérons. Nos clients nous ont confié un volume plus important d’avoirs, ce qui a dopé les ventes de produits d’investissement. Par ailleurs le faible coût du crédit a également soutenu notre résultat net. Dans un contexte de bas taux d’intérêt, de croissance économique modérée en Belgique et de dynamique plus soutenue en Europe centrale, KBC clôture le quatrième trimestre 2015 sur un bénéfice net exceptionnel de 862 millions d’euros, par rapport à 600 millions d’euros au trimestre précédent et 473 millions d’euros au dernier trimestre 2014. La liquidation de KBC Financial Holding Inc. a eu un impact positif sur le bénéfice, atténué cela dit par les réductions de valeur sur goodwill. Abstraction faite de ces deux éléments, le résultat net du quatrième trimestre s’élève à 441 millions d’euros. Le résultat de l’exercice 2015 s’établit à 2 639 millions d’euros (2 218 millions d’euros après exclusion des deux éléments précités), tous les pays ayant dégagé un bénéfice.

Principales données financières du quatrième trimestre 2015 par rapport au troisième trimestre 2015 :

  • Nos franchises de banque et d’assurance ont toutes deux prospéré sur nos marchés clés et dans nos principales activités.
  • Nous avons de nouveau octroyé plus de prêts en Belgique (+1% en un seul trimestre seulement), en République tchèque (+2%), en Slovaquie (+4%) et en Bulgarie (+3%). Les dépôts de clients ont en outre encore augmenté dans la quasi-totalité des pays où nous opérons : République tchèque (+3%), Hongrie (+8%), Slovaquie (+3%), Bulgarie (+4%) et Irlande (+1%).
  • Les revenus nets d’intérêts ont légèrement augmenté malgré l’environnement de bas taux d’intérêt et une certaine pression sur les marges sur les crédits. Notre marge nette d’intérêts s’est rétrécie, passant de 1,99% à 1,95%.
  • Les ventes de produits d’assurance non-vie ont progressé sur tous nos marchés en rythme annuel et le ratio non-vie combiné s’inscrit à un excellent niveau de 91% pour l’exercice complet. Les ventes globales de produits d’assurance vie ont augmenté, la République tchèque signant ici une performance particulièrement impressionnante.
  • Les clients ont continué de confier leurs actifs à KBC. Le total des avoirs en gestion de notre groupe s’est inscrit en hausse pour atteindre 209 milliards d’euros grâce aux entrées nettes et à la bonne performance du marché. Nos revenus nets de commissions ont baissé de 3%, principalement en raison de la diminution des commissions de gestion découlant d’une allocation plus prudente des placements.
  • Abstraction faite des taxes bancaires spécifiques, les charges en fin d’année ont augmenté sous l’effet de facteurs saisonniers, en particulier pour le Centre de groupe. Le ratio charges/produits s’établit à un bon niveau de 55% pour l’exercice complet.
  • Le coût du crédit s’inscrit à un excellent niveau, 0,23% de notre portefeuille des crédits pour 2015.
  • La liquidation de KBC Financial Holding Inc. annoncée précédemment s’est traduite par une incidence positive sur l’impôt mais aussi par un résultat d’instruments financiers à la juste valeur négatif de 765 millions d’euros combinés.
  • Les réductions de valeur sur goodwill atteignent 344 millions d’euros au quatrième trimestre mais sont sans effet sur nos ratios de capital.
  • Notre position de trésorerie reste robuste et notre base de capital – avec un ratio common equity de 15,2% (phased-in, selon le compromis danois) – est toujours nettement supérieure à l’objectif réglementaire, même après remboursement de la dernière tranche des aides publiques.

Johan Thijs, CEO de notre groupe:

« Les clients continuent de nous confier leurs actifs et se fient à nous pour la réalisation de leurs projets, ce dont nous sommes véritablement honorés. Tous les voyants sont au vert au sein de KBC et les résultats montrent que notre approche axée sur le client porte ses fruits. Nous avons enregistré un excellent résultat de 2,6 milliards d’euros en 2015, dont quelque 862 millions d’euros au quatrième trimestre, grâce à la bonne performance des activités sous-jacentes et à divers éléments exceptionnels.

Les activités sous-jacentes ont été florissantes, comme l’illustre la croissance des volumes de prêts, des avoirs en gestion et des contrats d’assurance. L’accent toujours placé sur la maîtrise des coûts et l’évolution excellente du coût du crédit dynamisent l’essor de notre entreprise.

La liquidation annoncée de KBC Financial Holding a été opérée, entraînant un impact après impôts sur le résultat de 765 millions d’euros.

En outre, le relèvement des objectifs de capital à l’échelle locale et l’augmentation du taux d’escompte ont favorisé des réductions de valeur sur goodwill pour un total de 344 millions d’euros, enregistrées presque intégralement par nos établissements en Bulgarie et en Slovaquie. Celles-ci restent cependant sans effet sur nos ratios de capital. Les activités, la réputation et la pertinence de ces entités ne sont nullement en cause.

Sur le front réglementaire, nous avons été informés au quatrième trimestre 2015 des nouvelles exigences minimales en matière de capital, qui imposent un ratio CET1 d’au moins 9,75%, phased-in selon le compromis danois. À la fin octobre, la Banque nationale de Belgique a également communiqué le nouveau montant des réserves de fonds propres applicables aux banques belges d’importance systémique. Pour KBC, cela signifie qu’une réserve de fonds propres supplémentaires à hauteur de 0,5% du ratio CET1 (phased-in selon le compromis danois) est requise pour 2016. Nous sommes à l’aise avec ces objectifs, que nous avons d’ores et déjà intégrés à nos modèles de gestion du capital.

C’est pour cette même raison que nous avons été en mesure à la fin 2015 – soit cinq ans à l’avance – de rembourser au gouvernement régional flamand la dernière tranche de l’aide publique d’un montant de 2 milliards d’euros et de verser une pénalité de 50%. Ce faisant, nous avons rempli toutes les obligations financières qui nous ont été imposées durant et après la récente crise financière, clôturant définitivement ce chapitre. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers le gouvernement et nos clients, collaborateurs et actionnaires pour la confiance qu’ils ont placée en nous et le soutien apporté pendant cette période.

Conformément à notre intention précédemment annoncée, nous proposerons lors de l’assemblée annuelle qu’aucun dividende ne soit versé au titre de 2015.

En 2016, nous comptons poursuivre sur notre lancée des années précédentes, plus particulièrement en jouant le rôle qui est le nôtre dans la société en tant qu’organisation orientée client. Notre modèle de bancassurance étayé par des bases de liquidité et de capital solides, nous permet de dégager des résultats durables. La persistance de taux d’intérêt bas reste cependant un défi pour l’ensemble de l’industrie financière. Par ailleurs, la volatilité régnant sur les marchés financiers est aussi susceptible de peser sur nos revenus de commissions. De manière fondamentale, nous continuons d’investir dans l’avenir et de déployer proactivement nos plans de technologie financière afin d’optimiser encore le service à la clientèle. »


Aperçu
Groupe KBC (consolidé)
4TR2014 3TR2015 4TR2015 Exercice complet 2014 Exercice complet 2015
Résultat net, IFRS (en millions EUR) 473 600 862 1 762 2 639
Bénéfice par action, base, IFRS (en EUR)* 1.00 1.41 -0.36 3.32 3.80
Ventilation du résultat net, IFRS, par division (en millions EUR)
Belgique 414 358 348 1 516 1 564
République tchèque 121 153 119 528 542
Marchés internationaux -7 92 61 -182 245
Centre de groupe -54 -2 334 -100 287
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) 31.4 33.6 34.5 31.4 34.5

* Remarque : en cas de paiement d’un coupon sur les titres de capital de base vendus au gouvernement régional flamand et les instruments additionnels Tier-1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur (au pro rata). En cas de paiement d’une pénalité sur les titres de capital de base, elle sera déduite de la même manière.

Faits marquants du trimestre sous revue

  • Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie.
  • La robuste position de capital de KBC s’est reflétée dans les éléments suivants :
  • Nous nous attachons toujours à atteindre nos objectifs stratégiques, dans notre cadre strict de gestion des risques et du capital et sous la surveillance des autorités réglementaires. Dans ce contexte, la Banque centrale européenne a informé KBC fin novembre 2015 de ses nouvelles exigences minimales en matière de capital, qui imposent un ratio CET1 d’au moins 9,75%, phased-in selon le compromis danois. À la fin octobre, la Banque nationale de Belgique a également communiqué le nouveau montant des réserves de fonds propres applicables aux banques belges d’importance systémique. Pour KBC, cela signifie qu’une réserve de fonds propres supplémentaires à hauteur de 0,5% du ratio CET1 (phased-in selon le compromis danois) est requise pour 2016. Cette réserve devra être relevée linéairement sur une période de trois ans pour être portée à 1,5% en 2018.
  • À la fin 2015 et avec cinq ans d’avance, KBC a remboursé au gouvernement régional flamand la dernière tranche de l’aide publique d’un montant de 2 milliards d’euros et a versé une pénalité de 50%. Ce faisant, le groupe a rempli toutes les obligations financières qui lui ont été imposées durant et après la récente crise financière, clôturant définitivement ce chapitre.
  • En vertu du nouveau cadre Solvabilité II entré en vigueur au 1er janvier 2016, les assureurs actifs en Europe doivent satisfaire de nouvelles exigences en termes de capital requis, de gestion des risques et de normes de reporting. La robustesse de l’activité d’assurance ainsi que la gestion rigoureuse du capital et des risques de KBC se reflètent dans son ratio Solvabilité II, qui atteint 231% la fin 2015 et classe KBC Assurances parmi les sociétés les mieux capitalisées du secteur en Europe.
    • Dans le cadre du plan de recentrage stratégique convenu en 2009 avec la Commission européenne, KBC s’est engagée à réduire ou à céder les activités de sa filiale, KBC Financial Holding Inc. (États-Unis), dans l’objectif d’abaisser le profil de risque du groupe. Dernière étape de ce plan, KBC a liquidé KBC Financial Holding Inc. Cela signifie que les pertes déjà enregistrées lors des précédents exercices (en particulier en 2008 et 2009) – et pour lesquelles un actif d’impôt différé a maintenant été comptabilisé – étaient fiscalement déductibles. La perte en capital libéré subie par KBC Bank est en effet déductible de l’impôt pour la société mère au moment de la liquidation. Globalement, l’impact après impôts sur le résultat s’est établi à 765 millions d’euros. Initialement, la comptabilisation de l’actif d’impôt différé n’a eu qu’un impact positif limité de 0,2 point de pourcentage (ratio CET1 à pleine charge, calculé selon la méthode du compromis danois) sur les fonds propres réglementaires de KBC.
    • Au quatrième trimestre 2015, nous avons comptabilisé des amortissements sur goodwill, principalement pour CSOB en République slovaque (-191 millions d’euros), et CiBank (-117 millions d’euros) et DZI Insurance (-34 millions d’euros) en Bulgarie. Ces amortissements s’expliquent en grande partie par une baisse de la valeur recouvrable (calculé sur une analyse discounted cashflow) due principalement à un relèvement des objectifs en matière de capital (qui s’est traduit par une hausse des exigences en matière de capital réduisant le free cash flow pouvant être distribué à titre de dividende selon le modèle de valorisation) et un taux d’escompte accru (beta et prime de marché plus élevés). Ces amortissements sont toutefois sans incidence sur nos ratios de capital.
    • Du point de vue macroéconomique, le net écart de croissance entre pays développés et émergents s’est maintenu au quatrième trimestre. En particulier, les marchés financiers ont remis en cause la viabilité de la croissance économique chinoise. Les robustes chiffres du marché du travail américain au quatrième trimestre ont cependant apaisé les craintes des marchés quant à une possible contagion des pays émergents à leurs homologues développés. En conséquence, la Fed a relevé son taux directeur de 25 points de base à l’occasion de sa réunion de décembre. La croissance enregistrée au quatrième trimestre par l’économie américaine s’est révélée moins soutenue qu’attendu, sous l’effet notamment d’un repli de la consommation, des investissements et des exportations nettes. La zone euro a poursuivi sur la voie de la reprise et le taux de chômage est tombé à 10,6% à la fin 2015. La faiblesse de l’inflation dans la région a néanmoins conduit la BCE à procéder à un nouvel assouplissement de sa politique monétaire en décembre, en réduisant le taux d’intérêt de la facilité de dépôt à -30 points de base. L’indice général est demeuré inférieur à l’objectif de la BCE (un taux juste en-deçà de 2%), essentiellement en raison de l’effondrement des prix du pétrole et des taux de chômage toujours élevés dans la zone euro, qui empêchent toute progression significative des salaires. À la fin du quatrième trimestre, la dépréciation du renminbi face au dollar américain a été à l’origine d’un regain d’incertitudes sur les marchés financiers. Bien que résultant d’un changement de monnaie d’ancrage (du dollar américain uniquement à un panier de devises des principaux partenaires commerciaux de la Chine), la dépréciation a suffi à semer le doute quant à la viabilité du modèle de croissance économique chinois.
    • Nous avons de nouveau lancé diverses initiatives en matière de durabilité et de responsabilité de l’entreprise. En Belgique, la plate-forme de financement participatif Bolero s’est vu décerner l’EFMA & Accenture Innovation Award, le programme « Ready Steady Money » géré par K&H en Hongrie a reçu le Social Investment Award de MAF (forum de donateurs hongrois), CSOB Insurance Slovakia a été couronné « Insurer of the Year » par le magazine Trend et CSOB Private Banking en République tchèque a été nommé « Best Private Bank » par The Banker. En Bulgarie, le CEO de CiBank a été désigné ‘Banker of the Year’ par The Banker. La certification EMAS (système européen de management environnemental et d’audit) a été reconfirmée en Belgique, tandis que KBC Securities a lancé le « Start it Fund » à l’intention des start-ups. KBC a également ouvert un nouveau site Start it@KBC dans la ville de Courtrai, ce qui porte le nombre total de ces sites à six.


Aperçu de nos résultats et de notre bilan

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.

Compte de résultat consolidé, IFRS
Groupe KBC (en millions EUR)
4TR2014 1TR2015 2TR2015 3TR2015 4TR2015 Exercice complet 2014 Exercice complet 2015
Revenus nets d’intérêts 1 123 1 091 1 092 1 062 1 066 4 308 4 311
Revenus d’intérêts 1 982 1 850 1 804 1 770 1 725 7 893 7 150
Charges d’intérêts -860 -759 -712 -708 -659 -3 586 -2 839
Assurance non-vie (avant réassurance) 123 167 155 142 147 512 611
Primes acquises 322 320 326 335 338 1 266 1 319
Charges techniques -200 -153 -172 -193 -191 -754 -708
Assurance vie (avant réassurance) -45 -48 -51 -51 -51 -216 -201
Primes acquises 343 302 265 289 445 1 247 1 301
Charges techniques -388 -350 -316 -340 -496 -1 463 -1 502
Résultat de la réassurance cédée 10 -11 -7 0 -10 16 -29
Revenus de dividendes 9 12 39 13 12 56 75
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat 109 57 179 47 -68 227 214
Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente 22 80 36 44 30 150 190
Revenus nets de commissions 410 459 465 383 371 1 573 1 678
Revenus de commissions 577 632 634 547 533 2 245 2 348
Charges de commissions -167 -174 -169 -164 -162 -672 -670
Autres revenus nets 68 49 105 96 47 94 297
Total des revenus 1 827 1 855 2 013 1 736 1 543 6 720 7 148
Charges d’exploitation -964 -1 125 -941 -862 -962 -3 818 -3 890
Réductions de valeur -193 -77 -149 -49 -472 -506 -747
sur prêts et créances -158 -73 -138 -34 -78 -587 -323
sur actifs financiers disponibles à la vente -14 -3 -7 -15 -21 -29 -45
sur goodwill 0 0 0 0 -344 0 -344
autres -21 -1 -5 0 -29 109 -34
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures 6 6 8 6 5 25 24
Résultat avant impôts 675 659 930 831 114 2 420 2 535
Impôts -202 -149 -264 -231 749 -657 104
Résultat net après impôts des activités abandonnées 0 0 0 0 0 0 0
Résultat après impôts 473 510 666 600 863 1 763 2 639
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 473 510 666 600 862 1 762 2 639
dont activités legacy et risques de crédit propres -20 134
Bénéfice par action (EUR), base 1.00 1.19 1.56 1.41 -0.36 3.32 3.80
Bénéfice par action (EUR), dilué 1.00 1.19 1.56 1.41 -0.36 3.32 3.80

IFRIC 21 (Taxes) a été approuvé par l’Union européenne en juin 2014 et est entré en vigueur le 1er janvier 2015. La principale conséquence d’IFRIC 21 en 2015 porte sur le fait que certaines taxes doivent être comptabilisées à l’avance, ce qui a eu une incidence négative sur les résultats du premier trimestre 2015. Dans la mesure où IFRIC 21 doit être appliqué de manière rétroactive, KBC a retraité les chiffres trimestriels comparables pour 2014. Cet impact s’observe uniquement au niveau des variations trimestrielles et n’affecte pas les chiffres pour l’exercice entier.

Chiffres clés du bilan consolidé
Groupe KBC (en millions EUR)
31-12-2014 31-03-2015 30-06-2015 30-09-2015 31-12-2015
Total de l’actif 245 174 258 396 256 654 257 632 252 356
Prêts et avances à la clientèle 124 551 124 632 126 093 126 971 128 223
Titres (actions et titres de créance) 70 359 71 948 70 755 71 115 72 623
Dépôts de la clientèle et titres de créance 161 783 167 922 170 159 171 412 170 109
Provisions techniques avant réassurance 18 934 19 181 19 198 19 365 19 532
Dettes de contrats d’investissement, assurance 12 553 13 263 12 937 12 422 12 387
Capitaux propres de la société mère 13 125 13 928 13 576 14 022 14 411
Titres de capital de base sans droit de vote 2 000 2 000 2 000 2 000 0

Résultat net (en millions EUR) Ventilation du résultat net pour le 4TR2015

Jusqu’en 2014, nous fournissions non seulement les chiffres établis selon les normes IFRS, mais aussi les « chiffres ajustés ». Dans ces chiffres, nous isolions l’incidence des activités legacy (désinvestissements restants et CDO) ainsi que l’impact de la valorisation de notre propre risque de crédit et nous réajustions les revenus issus des opérations de négociation sous « Résultat net des instruments financiers à la juste valeur ». Les activités legacy étant devenues non significatives (les désinvestissements ont été finalisés et l’exposition aux CDO est nulle) et à des fins de simplification du reporting – nous ne présentons plus les résultats ajustés.

L’inclusion pour la première fois de l’acquisition de Volksbank Leasing dans les résultats se retrouve dans la division Marchés internationaux.

Analyse du trimestre (4TR2015)

Le résultat net pour le trimestre considéré s’est établi à 862 millions d’euros, contre 600 millions d’euros au précédent trimestre et 473 millions d’euros au quatrième trimestre 2014.

Le total des revenus se contracte de 11% en rythme trimestriel suite à la liquidation de KBC Financial Holding Inc., mais abstraction faite de cet effet, le recul n’est que de 2%. Les revenus nets d’intérêts ont légèrement augmenté, tandis que les revenus nets de commissions se sont repliés.

  • Les revenus nets d’intérêts se sont inscrits à 1 066 millions d’euros au quatrième trimestre 2015. Dans le contexte actuel de faibles rendements, nos revenus nets d’intérêts se sont légèrement accrus en comparaison trimestrielle, mais se sont contractés de 5% en rythme annuel. La progression observée en glissement trimestriel s’explique par la réduction des coûts de financement en Irlande et sur les dépôts à terme en Belgique ainsi que par l’amélioration des revenus de prêts liée à la croissance des volumes et aux baisses de taux d’intérêt sur les comptes d’épargne. Cette progression a toutefois été en partie neutralisée par le recul des revenus de réinvestissement, l’impact continu des remboursements anticipés de prêts hypothécaires opérés au cours des précédents trimestres en Belgique, une certaine pression sur les marges des crédits commerciaux et les faibles revenus générés par les salles des marchés. Par rapport à l’exercice précédent, la baisse de 5% des revenus nets d’intérêts est largement imputable aux résultats négatifs des opérations de hedging relatives aux prêts hypothécaires en Belgique – et ce, en dépit de marges commerciales saines, de l’accroissement des volumes et de la réduction des coûts de financement. En conséquence, la marge nette d’intérêts s’est établie à 1,95% pour le trimestre sous revue, en baisse de 4 points de base par rapport au trimestre précédent et de 20 points de base par rapport au même trimestre de l’année passée. La croissance des volumes a continué de soutenir les revenus d’intérêts : les prêts ont augmenté tant en glissement trimestriel (+1%) qu’en rythme annuel (+3%), tandis que les volumes de dépôts sont demeurés stables en comparaison trimestrielle mais ont progressé de 5% en rythme annuel.
  • Les revenus techniques issus de nos activités d’assurance vie et non-vie se sont inscrits en repli en rythme trimestriel et a

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    KBC Groupe: KBC dégage un bénéfice de 2.6 milliards d’euros sur l’ensemble de l’exercice, le résultat trimestriel s’inscrit à 862 millions d’euros.

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