Communiqué de presse
Hors séance boursière – Information réglementée*

Bruxelles, 12 mai 2016 (07.00 a.m. CEST)

Groupe KBC : 2016 commence bien avec un bénéfice de 392 millions d'euros, malgré des taxes bancaires anticipées substantielles.

Nous avons pour ambition d'être bien plus qu'une banque et un assureur tout court. Nous avons à coeur de permettre à nos clients de réaliser leurs rêves, de les protéger et de continuer à mériter leur confiance. Nous mettons tout en oeuvre pour leur fournir des services de la plus haute qualité. Notre solide performance en ce début 2016 en témoigne. Les volumes de prêts et de dépôts ainsi que les ventes de produits d'assurance ont augmenté, tandis que le faible coût du crédit a également soutenu le résultat net. Dans un contexte de taux d'intérêt bas persistant, de croissance économique modérée en Belgique et de dynamique plus soutenue en Europe centrale, KBC a entamé 2016 sur un solide bénéfice net de 392 millions d'euros, contre un exceptionnel 862 millions d'euros au trimestre précédent et un très robuste 510 millions d'euros au premier trimestre 2015. Nos résultats ont été influencés par le niveau stable des revenus totaux générés par nos activités traditionnelles, les charges d'exploitation réduites, la comptabilisation anticipée des taxes bancaires accrues et le niveau très bas des réductions de valeur pour pertes de crédit.

Johan Thijs, CEO de notre groupe :

 « La faiblesse persistante des taux d'intérêt constitue un véritable défi pour les institutions financières, auquel nous n'échappons pas. Les clients continuent cependant de nous confier leurs dépôts et comptent sur nous pour les aider à réaliser leurs projets. Une fois de plus, les volumes de prêts et de dépôts ont augmenté, tout comme les ventes de produits d'assurance. Nous sommes particulièrement reconnaissants à nos clients pour la confiance qu'ils nous témoignent et qui prouve la valeur de notre modèle de bancassurance.

Le trimestre a été caractérisé par le niveau stable des revenus totaux générés par nos activités principales, par la baisse des charges d'exploitation (abstraction faite de la comptabilisation anticipée des taxes bancaires) et par le niveau très bas du coût du crédit. À ce tableau s'ajoute aussi l'excellente performance de nos activités d'assurance, surtout au niveau des ventes. Notre approche de bancassurance a permis de générer un résultat solide de 392 millions d'euros au premier trimestre de l'année.

Le Groupe KBC demeure particulièrement sain en termes de solvabilité et de liquidité, ce qui est apprécié par nos clients, nos employés et nos parties prenantes.

Nous avons pour objectif de faire en sorte que nos clients, actionnaires et autres parties prenantes tirent un réel bénéfice de nos activités. Cet objectif, tous nos membres du personnel s'efforcent de le réaliser. À l'horizon 2016, nous consacrerons tous nos efforts au développement de notre activité de bancassurance, tout en soutenant les économies et les clients locaux dans les pays où nous opérons. Nous continuons d'investir dans l'avenir et de déployer proactivement nos plans de technologie financière afin d'optimiser encore le service à la clientèle. Le taux d'intérêt bas persistants et la volatilité des marchés financiers placent le secteur financier dans son ensemble devant un défi de taille. Néanmoins, notre modèle de bancassurance, soutenu par une liquidité et une base de capital solides, nous permet de générer des résultats durables. »

Principales données financières du premier trimestre 2016 par rapport au quatrième trimestre 2015 :

  • Nos franchises de banque et d'assurance ont toutes deux prospéré sur nos marchés clés et dans nos principales activités.
  • Nous avons de nouveau octroyé plus de prêts en Belgique (+1% en un seul trimestre), en République tchèque (+3%), en Slovaquie (+2%) et en Bulgarie (+2%). Les dépôts de clients ont en outre encore augmenté dans la majorité des pays où nous opérons : Belgique (+3%), République tchèque (+1%), Slovaquie (+6%) et Irlande (+4%).
  • Les revenus nets d'intérêts affichent une légère progression grâce aux baisses de taux, à la hausse des volumes et à la diminution des frais de financement, et ce malgré un environnement caractérisé par des taux d'intérêt bas et une certaine pression sur les marges sur prêts. Notre marge nette d'intérêts s'est quelque peu élargie en rythme trimestriel (passant de 1,95% à 1,96%).
  • Les ventes de produits d'assurance non-vie ont progressé sur la quasi-totalité de nos marchés et le ratio non-vie combiné s'inscrit à 91% year-to-date mais se ressent néanmoins fortement des demandes d'indemnisation suite aux attaques terroristes de Bruxelles. Abstraction faite de ces demandes d'indemnisation, le ratio combiné s'inscrit à 82%, un excellent niveau. Les ventes globales de produits d'assurance vie ont augmenté.
  • Les clients ont continué de confier leurs actifs à KBC, mais la piètre performance des marchés s'est traduite par une légère baisse des actifs sous gestion totaux de notre groupe, à 207 milliards d'euros. Nos revenus nets de commissions ont baissé de 7%, principalement en raison de la diminution des commissions de gestion découlant d'une allocation plus prudente des placements.
  • Abstraction faite des 335 millions d'euros de taxes bancaires, qui ont sérieusement influencé le résultat final, les charges s'allègent de 7%. Le ratio charges/revenus s'établit à 71% year-to-date, sous l'effet de la comptabilisation anticipée des taxes bancaires. Après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion des éléments exceptionnels, le ratio charges/revenus ressort à 57%.
  • Le coût du crédit s'inscrit à 0,01% de notre portefeuille de crédits, un niveau bas intenable.
  • Notre position de trésorerie reste robuste et notre base de capital – avec un ratio common equity de 14,6% (phased-in, selon le compromis danois) – est toujours nettement supérieure à l'objectif des régulateurs de 10.25% pour 2016.




Aperçu
Groupe KBC (consolidé)
1TR2015 4TR2015 1TR2016
Résultat net, IFRS (en millions EUR) 510 862 392
Bénéfice de base par action, IFRS (en EUR)* 1.19 -0.36 0.91
Ventilation du résultat net, IFRS, par division (en millions EUR)      
  Belgique 330 348 209
  République tchèque 143 119 129
  Marchés internationaux 24 61 60
  Centre de groupe 13 334 -6
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) 33.3 34.5 34.3

* Remarque : en cas de paiement d'un coupon sur les titres de capital de base vendus au gouvernement régional flamand et les instruments additionnels Tier-1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur ( au prorata ). En cas de paiement d'une pénalité sur les titres de capital de base, elle sera déduite de la même manière.

Faits marquants du trimestre sous revue

  • Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie.
  • Sur le front macroéconomique, le début du premier trimestre 2016 a été marqué par la crainte d'un effet de contagion de la faiblesse des marchés émergents, avec des répercussions négatives sur les marchés développés. La confiance des producteurs dans les secteurs manufacturier et des services s'est détériorée. La reprise européenne, qui repose avant tout sur la croissance de la demande domestique, s'en est donc trouvée menacée. Heureusement, le sentiment s'est à nouveau stabilisé, en particulier dans les marchés émergents et en Chine, atténuant pour l'heure le risque pesant sur la croissance économique européenne. Dans la zone euro, la croissance économique a doublé entre le quatrième trimestre 2015 (0,3% en glissement trimestriel) et le premier trimestre 2016 (0,6%), ce qui étaye l'argument d'une croissance domestique robuste. En Belgique, la croissance s'est ralentie de 0,5% au quatrième trimestre 2015 à 0,2% au premier trimestre 2016, en partie sous l'effet des attaques terroristes de Bruxelles en mars. Les chiffres de la croissance en Europe centrale au premier trimestre n'étaient pas encore disponibles mais les indicateurs avancés laissent présager un certain essoufflement de la croissance début 2016 dans l'ensemble de la région. Malgré une détérioration graduelle des indicateurs en Europe centrale, l'effritement reste jusqu'à présent modéré et les niveaux demeurent raisonnablement élevés. L'inflation est restée particulièrement basse dans la zone euro (inflation globale de -0,2% et inflation de base de 0,8% en avril) en raison de la faiblesse persistante des cours de l'énergie et des capacités excédentaires de l'économie européenne. Ce niveau d'inflation a conduit la BCE à procéder à un nouvel assouplissement de sa politique monétaire en réduisant le taux d'intérêt de la facilité de dépôt à -40 points de base et en augmentant la taille de son programme d'achat d'actifs, qui est passé de 60 à 80 milliards d'euros par mois. Il convient également de noter que la portée de ce programme a été élargie aux obligations d'entreprises. Les incertitudes sur les marchés financiers, la correction des marchés d'actions et la baisse des rendements obligataires de référence se sont maintenues jusqu'à la mi-février. Par après, les marchés d'actions ont repris des couleurs, la volatilité s'est atténuée et le rendement des Bunds allemands à 10 ans a décroché de son plus bas temporaire de 10 points de base.
  • Nous prenons également à coeur notre rôle au sens large au sein de la société. Nous sommes par exemple convaincus de pouvoir apporter une contribution positive à la mobilité et à la sécurité routière en offrant des solutions appropriées à nos clients. KBC est le seul groupe en Belgique qui réunit tous les aspects de la mobilité en termes de financement, d'assurance et d'assistance. Grâce à des sociétés telles que KBC Assurances, KBC Autolease et VAB, KBC a accès à des leaders de marché et à des interlocuteurs de premier choix dans les différents domaines de la mobilité. Ces trois entreprises sont aujourd'hui confrontées aux mêmes tendances et défis liés à la mobilité. KBC souhaite à présent passer à l'étape suivante. En faisant en sorte que KBC Assurances, KBC Autolease et VAB conjuguent leurs efforts dans le cadre du programme KBC Mobility, KBC a pour ambition de devenir la référence en matière de solutions de mobilité durables et de qualité en Belgique. Sur ce plan, citons notamment le prêt vélo, le conseil en mobilité, le carpooling, l'assistance dépannage vélo et nos efforts pour éviter les tracasseries à la suite d'un accident de roulage grâce à notre app KBC Assist. KBC cherche ainsi activement à répondre à l'évolution des besoins des clients et de la société.
  • Parallèlement à cela, en matière de durabilité et de responsabilité de l'entreprise, nous avons lancé le « Crédit Rénovation pour associations de copropriétaires » en Belgique afin de faciliter la rénovation durable et énergétiquement efficace de bâtiments. En République tchèque, CSOB a lancé le programme « CSOB aide les régions », dans le cadre duquel 4 millions de couronnes tchèques seront versées à des ONG opérant dans des communautés locales. Grâce aux dons récoltés dans le cadre du régime « Good Will Card » géré par CSOB Private Banking, le budget « Help Fund » s'élève à 1,3 million de couronnes tchèques pour 2016, ce qui permettra de financer des soins spéciaux dispensés par des établissements médicaux spécialisés en neurorééducation. En Hongrie, K&H Insurance s'est hissé en troisième position à l'issue d'un vote public visant à décerner le titre de « Customer-Friendly Insurer of the Year 2015 ». Les efforts déployés par K&H dans le cadre de son concours financier « Ready, Steady, Money! » ont été récompensés par le prix spécial dans la catégorie « Most Creative Good Deed » lors de la compétition de RSE « Three Good Deeds ».
  • Le 80e anniversaire d'histoire boursière commune de KBC et KBC Ancora témoigne à cet égard de notre engagement de longue date en faveur de la société. Il y a 65 ans, l'action Kredietbank faisait son entrée à la Bourse de Bruxelles. À partir de la fusion de 1998, l'action apparaît son le nom de KBC. Depuis la fondation d'Almancora il y a 15 ans par Cera, actionnaire de KBC, cette action est également cotée sur Euronext (d'abord sous le nom d'Almancora, puis de KBC Ancora). KBC et KBC Ancora comptent donc aujourd'hui à leur palmarès 80 années d'histoire boursière commune. Au cours de cette période, les deux institutions ont participé activement au développement de l'économie et de la société belges.

Aperçu de nos résultats et de notre bilan

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre Consolidated financial statements du rapport trimestriel,  qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.

Compte de résultat consolidé selon les normes IFRS
Groupe KBC (en millions EUR)
1TR2015 2TR2015 3TR2015 4TR2015 1TR2016
Revenus nets d'intérêts 1 091 1 092 1 062 1 066 1 067
  Revenus d'intérêts 1 850 1 804 1 770 1 725 1 707
  Charges d'intérêts -759 -712 -708 -659 -639
Assurance non-vie (avant réassurance) 167 155 142 147 145
Primes acquises 320 326 335 338 341
Charges techniques -153 -172 -193 -191 -196
Assurance vie (avant réassurance) -48 -51 -51 -51 -35
Primes acquises 302 265 289 445 426
Charges techniques -350 -316 -340 -496 -461
Résultat de la réassurance cédée -11 -7 0 -10 -8
Revenus de dividendes 12 39 13 12 10
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat 57 179 47 -68 93
Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente 80 36 44 30 27
Revenus nets de commissions 459 465 383 371 346
  Revenus de commissions 632 634 547 533 507
  Charges de commissions -174 -169 -164 -162 -161
Autres revenus nets 49 105 96 47 51
Total des revenus 1 855 2 013 1 736 1 543 1 697
Charges d'exploitation -1 125 -941 -862 -962 -1 186
Réductions de valeur -77 -149 -49 -472 -28
  sur prêts et créances -73 -138 -34 -78 -4
  sur actifs disponibles à la vente -3 -7 -15 -21 -24
  sur goodwill 0 0 0 -344 0
  autres -1 -5 0 -29 -1
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures 6 8 6 5 7
Résultat avant impôts 659 930 831 114 489
Impôts -149 -264 -231 749 -97
Résultat net après impôts des activités abandonnées 0 0 0 0 0
Résultat après impôts 510 666 600 863 392
  attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0
  attribuable aux actionnaires de la société mère 510 666 600 862 392
Bénéfice de base par action (EUR)* 1.19 1.56 1.41 -0.36 0.91
Bénéfice dilué par action (EUR)* 1.19 1.56 1.41 -0.36 0.91

* Note : en cas de paiement d'un coupon sur les titres de capital de base vendus au gouvernement régional flamand et les instruments additionnels Tier-1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur ( au pro rata ). En cas de paiement d'une pénalité sur les titres du capital de base, elle sera déduite de la même manière.

Chiffres clés du bilan consolidé
Groupe KBC (en millions EUR)
  31-03-2015 30-06-2015 30-09-2015 31-12-2015 31-03-2016
Actifs totaux   258 396 256 654 257 632 252 356 261 551
Prêts et avances à la clientèle   124 632 126 093 126 971 128 223 129 703
Titres (actions et titres de créance)   71 948 70 755 71 115 72 623 72 860
Dépôts de la clientèle et certificats de dette   167 922 170 159 171 412 170 109 173 646
Provisions techniques avant réassurance   19 181 19 198 19 365 19 532 19 619
Dettes de contrats d'investissement, assurance   13 263 12 937 12 422 12 387 12 508
Capitaux propres des actionnaires de la société mère   13 928 13 576 14 022 14 411 14 335
Titres de capital de base sans droit de vote   2 000 2 000 2 000 0 0
     

Analyse du trimestre (1TR2016)

Résultat net (en millions EUR)                                                Ventilation du résultat net pour le 1TR2016 (en millions EUR)

      

Le résultat net pour le trimestre considéré s'est établi à 392 millions d'euros, contre 862 millions d'euros au trimestre précédent et 510 millions d'euros au premier trimestre 2015.

Le total des revenus augmente de 10% en rythme trimestriel suite à la liquidation de KBC Financial Holding Inc. au quatrième trimestre 2015, mais reste stable après exclusion de cet élément. Les revenus nets d'intérêts haussent légèrement, les ventes d'assurances affichent un bon bilan, tandis que les revenus nets de commissions régressent.

·        Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 067 millions d'euros au premier trimestre 2016. Dans le contexte actuel de faibles rendements, nos revenus nets d'intérêts haussent légèrement en comparaison trimestrielle, mais se sont contractés de 2% en rythme annuel. La tendance observée en glissement trimestriel s'explique par l'amélioration des revenus de prêts liée à la croissance des volumes, par la réduction des coûts de financement et par les baisses de taux d'intérêt sur les comptes d'épargne, qui ont neutralisé l'impact du recul des revenus de réinvestissement et des pressions subies par les marges sur prêts. En conséquence, la marge nette d'intérêts s'est établie à 1,96% pour le trimestre sous revue, plus ou moins en ligne avec le niveau du trimestre précédent, mais inférieure de 14 points de base par rapport au même trimestre de l'année précédente. La croissance des volumes a continué de soutenir les revenus d'intérêts : les prêts ont augmenté tant en glissement trimestriel (+1%) qu'en rythme annuel (+4%), tandis que les volumes de dépôts ont progressé de 2% en comparaison trimestrielle et de 3% en rythme annuel.

·       Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie et non-vie se sont inscrits en hausse en rythme trimestriel mais en baisse en comparaison annuelle. Les primes brutes acquises moins les charges techniques brutes et le résultat de la réassurance cédée ont contribué au total des revenus à hauteur de 102 millions d'euros, soit une augmentation de 19% par rapport au trimestre précédent mais un repli de 6% par rapport au même trimestre de l'année précédente.

      Les primes acquises dans nos activités d'assurance non-vie se sont accrues de 1% en comparaison trimestrielle et de 7% en rythme annuel. Au premier trimestre, les demandes d'indemnisation de sinistres ont augmenté de 2% en rythme trimestriel et de 28% par rapport à leur niveau du premier trimestre 2015, essentiellement du fait de la contribution au « Terrorism Reinsurance and Insurance Pool » (pool d'assurance et de réassurance contre le risque lié au terrorisme). Le ratio combiné atteint 91% year-to-date et se ressent des demandes d'indemnisation consécutives aux attentats terroristes de Bruxelles. Ces facteurs mis à part, le ratio combiné atteint tout de même l'excellent niveau de 82%.

      Les ventes de produits d'assurance vie à taux garanti s'inscrivent à un niveau globalement stable en comparaison trimestrielle et en hausse de 28% en rythme annuel, influencées par les conditions de faibles taux d'intérêt et l'incertitude du climat d'investissement. Les ventes de produits d'assurance vie de la branche 23 (non inclus dans les recettes de primes d'assurance vie) ont progressé de 29% en comparaison trimestrielle et de 24% en rythme annuel. Cette performance est à mettre à l'actif d'initiatives commerciales fructueuses, notamment en Belgique et en Slovaquie.

      Il est à noter qu'au premier trimestre 2016, les revenus d'investissement issus d'activités d'assurance ont augmenté de 12% par rapport au trimestre précédent et diminué de 30% par rapport au même trimestre de l'année dernière. Ceci s'explique avant tout par un recul du résultat réalisé des actifs disponibles à la vente et par l'évolution des réductions de valeur (augmentation en comparaison annuelle et repli en rythme trimestriel).

 ·      Les marchés financiers sont restés soumis à une incertitude persistante. Dans ce contexte, les investisseurs se sont montrés hésitants. Malgré cela, de nouvelles entrées de capitaux ont dopé les actifs sous gestion totaux. L'évolution négative des prix a cependant entraîné une baisse des actifs sous gestion totaux à 207 milliards d'euros, soit 1% de moins qu'à la fin 2015. Ils restent plus ou moins stables par rapport à leur niveau d'un an plus tôt, la hausse de 4% des entrées nettes étant compensée par l'évolution négative des prix (-5%). Le repli de nos revenus nets de commissions à 346 millions d'euros (-25% en rythme annuel et -7% par rapport au trimestre précédent) tient essentiellement à la baisse des frais d'entrée et des commissions de gestion au niveau des fonds de placement, qui s'explique par une allocation d'actifs différente, la baisse des commissions sur les services de paiement et des commissions sur crédits. Cette baisse a cependant été quelque peu atténuée par le rebond des frais d'entrée pour les produits d'assurance vie de la branche 23.

 ·      Le résultat net des instruments financiers à la juste valeur s'établit à 93 millions d'euros au premier trimestre 2016, après avoir atteint -68 millions d'euros sur le précédent trimestre et 57 millions d'euros au premier trimestre 2015. L'écart de conversion unique sur la liquidation de KBC Financial Holding Inc. (-156 millions d'euros) avait eu une incidence négative au dernier trimestre 2015. Abstraction faite de cet effet, le résultat net des instruments financiers à la juste valeur a augmenté de 6% en rythme trimestriel. La tendance trimestrielle a été principalement influencée par la valorisation légèrement plus élevée des instruments dérivés utilisés aux fins d'Asset-Liability Management, la hausse des revenus générés par les salles des marchés, le bénéfice non récurrent découlant du dénouement de la couverture de la précédente TLTRO de la BCE et l'impact négatif des ajustements de valorisation (MVA/CVA/FVA) consécutifs à l'augmentation de l'exposition et à l'élargissement des spreads de crédit.

 ·       Tous les autres éléments de revenus combinés se sont montés à 88 millions d'euros. Ils comprenaient : les plus-values réalisées sur la vente d'actifs disponibles à la vente (27 millions d'euros sur le trimestre considéré), les revenus de dividendes (10 millions d'euros) et les autres revenus nets (51 millions d'euros).

Les charges d'exploitation sont déformées par la comptabilisation anticipée des taxes bancaires. Abstraction faite de cet effet, lesdites charges s'inscrivent en baisse tant en comparaison trimestrielle qu'annuelle.

  • À 1 186 millions d'euros pour le premier trimestre 2016, nos charges d'exploitation ont considérablement augmenté, de 23% par rapport au précédent trimestre et de 5% en rythme annuel. Abstraction faite des taxes bancaires (335 millions d'euros pour ce trimestre, contre 49 millions d'euros au dernier trimestre 2015 et 264 millions d'euros au premier trimestre 2015), nos charges d'exploitation ont diminué de 7% en comparaison trimestrielle et de 1% en rythme annuel. La baisse observée en glissement trimestriel résulte des dépenses de marketing et frais professionnels traditionnellement plus élevés en fin d'année, ainsi que de l'augmentation des charges de retraite (due au recul des taux d'intérêt) au trimestre précédent. Le repli en rythme annuel s'explique quant à lui par différents facteurs, parmi lesquels une baisse des dépenses découlant d'une réduction du nombre d'employés en Belgique et en République tchèque.

     Le ratio charges/revenus de nos activités bancaires s'établit à 71% year-to-date, du fait de la comptabilisation anticipée des taxes bancaires (contre 55% en 2015). Abstraction faite de certains éléments non durables, le ratio charges/revenus ressort à 57% (contre 55% en 2015).

Réductions de valeur pour pertes de crédit : très faible ratio de coût du crédit de 0,01%

  • Les pertes sur crédits se sont inscrites à un plus bas historique de 4 millions d'euros, très largement en baisse par rapport aux 78 millions d'euros du trimestre précédent et aux 73 millions d'euros du premier trimestre 2015. Cette baisse en comparaison trimestrielle s'explique par le nombre très limité de nouveaux crédits impaired tous segments confondus (particuliers, PME et entreprises). Les réductions de valeur ont atteint 6 millions d'euros en Belgique, 1 million d'euros en République tchèque, 1 million d'euros en Slovaquie, 1 million d'euros en Bulgarie et se sont avérées quasi nulles au niveau du Centre de groupe. Des libérations de provisions pour pertes nettes sur crédits (impact positif) de 2 millions d'euros en Hongrie et de 3 millions d'euros en Irlande ont également été enregistrées. Pour l'ensemble du groupe, les réductions de valeur sur crédits ont atteint 0,01% du portefeuille total des crédits au 1TR2016. 
  • Les réductions de valeur sur actifs disponibles à la vente sont ressorties à 24 millions d'euros, un chiffre un peu plus élevé que les 21 millions d'euros du trimestre précédent et largement supérieur aux 3 millions d'euros enregistrés au même trimestre un an plus tôt. Les réductions de valeur ont essentiellement concerné les actions au niveau de KBC Insurance.

Résultats par division

  • Notre bénéfice trimestriel de 392 millions d'euros se répartit comme suit : 209 millions d'euros pour la division Belgique, 129 millions d'euros pour la division République tchèque, 60 millions d'euros pour la division Marchés internationaux et -6 millions d'euros pour le Centre de groupe. Un tableau reprenant les résultats complets et une analyse succincte par division sont disponibles à la section Results per Business Unit du rapport trimestriel ; des informations plus détaillées pour chaque division figurent également dans la présentation destinée aux analystes (sur www.kbc.com ).

Robustes fondamentaux : capitaux propres, solvabilité et liquidité

  • À la fin mars 2016, le total de nos capitaux propres s'élevait à 15,7 milliards d'euros, en baisse de 0,1 milliard d'euros par rapport à son niveau de fin 2015. L'évolution du total des capitaux propres sur l'exercice résultait de l'inclusion du bénéfice 2016 (+0,4 milliard d'euros), de la dépréciation des couvertures des flux de trésorerie (-0,3 milliard d'euros) et des réévaluations de régimes à prestations définies (-0,2 milliard d'euros).
  • Nos ratios de solvabilité ont confortablement dépassé les niveaux requis par le nouveau test de solvabilité imposé par les autorités réglementaires pour 2016 (minimum de 10,25%, Bâle III, phased-in selon le compromis danois). Au 31 mars 2016, le ratio common equity du groupe (Bâle III, phased-in, selon le compromis danois) s'établissait à un solide niveau de 14,6%. À pleine charge, ce ratio atteint également 14,6%. Le ratio de levier financier (« leverage ratio ») du groupe (Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 5,9%. Au 31 mars 2016, KBC Insurance affichait un excellent ratio de solvabilité de 210% en vertu du nouveau cadre réglementaire Solvabilité II.
  • La liquidité du groupe s'est maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 130% et un ratio NSFR de 121% à l'issue du premier trimestre 2016.
Ratios sélectionnés pour le Groupe KBC (consolidé)     Exercice complet 2015 1TR2016
Rentabilité et efficacité        
Rendement des capitaux propres      22% 12%
Ratio charges/revenus, activités bancaires     55% 71%
Ratio combiné, assurance non-vie     91% 91%
Solvabilité        
Ratio common equity selon Bâle III (phased-in)     15.2% 14.6%
Ratio common equity selon Bâle III (à pleine charge)     14.9% 14.6%
Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge)     14.6% 13.5%
Ratio de levier financier selon Bâle III (à pleine charge)     6.3% 5.9%
Risque de crédit        
Ratio de coût du crédit     0.23% 0.01%
Ratio de crédits impaired      8.6% 8.2%
  pour les crédits présentant un arriéré de plus de 90 jours     4.8% 4.7%
Liquidité        
 Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)     121% 121%
 Ratio de couverture des liquidités (LCR)     127% 130%
 

Déclaration relative aux risques

  • Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés par KBC dans le cadre strict de règles de gouvernance et limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
  • À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier en général et affectent en conséquence aussi KBC. Les exigences croissantes en matière de capital sont un thème majeur pour le secteur. D'importantes initiatives réglementaires concernent actuellement le risque de crédit, le risque opérationnel, le risque de trading, les risques ALM et la protection des consommateurs. Outre la réglementation, l'environnement de taux bas reste un défi permanent. Si cette phase de faibles taux devait perdurer, la rentabilité à long terme des banques, et notamment des assureurs, serait soumise à forte pression. L'écran radar des risques des établissements financiers montre que la technologie financière constitue un défi supplémentaire pour le modèle d'entreprise des institutions financières traditionnelles. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.
  • Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les Extended quarterly reports et les Risk reports , tous disponibles sur le site www.kbc.com.
  • Sur le front macroéconomique, la faiblesse persistante de l'inflation signifie que la BCE devrait au minimum maintenir sa politique extrêmement accommodante, voire l'assouplir davantage, pour une période prolongée. Selon ses propres prévisions, la Fed devrait quant à elle poursuivre sur la voie de la normalisation des taux d'intérêt en 2016, à un rythme modéré. Sous l'effet de cette divergence de politique entre la Fed et la BCE, l'euro devrait se déprécier légèrement face au dollar américain sur l'année. La faible inflation, la politique monétaire accommodante et la fragilité chronique de la croissance économique mondiale maintiendront les rendements obligataires à bas niveau en 2016. Ceux-ci s'inscriront néanmoins très progressivement en hausse lorsque la Fed procèdera effectivement à ses relèvements de taux à pas modérés en vue de la normalisation, car les marchés financiers n'ont pas encore intégré cette évolution. Par ailleurs, la poursuite de la reprise permettra de réduire les capacités excédentaires de l'économie, tandis que l'impact en glissement annuel de la faiblesse des prix de l'énergie se dissipera petit à petit au deuxième semestre 2016. Les taux allemands emboîteront le pas à leurs homologues américains, mais dans une moindre mesure. Par conséquent, le différentiel de rendement obligataire entre les États-Unis et l'Allemagne devrait s'accroître.
  • En dépit de la fragilité attendue des marchés émergents, nous estimons que 2016 sera une année de croissance économique soutenue aussi bien dans la zone euro qu'aux États-Unis,  pour les raisons fondamentales suivantes : robustesse de la demande intérieure, en particulier au niveau de la consommation des ménages, politique budgétaire légèrement accommodante et raffermissement de la croissance des investissements, notamment aux États-Unis. La croissance économique au sein de la zone euro sera en ligne avec le niveau enregistré en 2015, tandis que la croissance américaine pourrait quelque peu ralentir du fait d'un début 2016 marqué par une dynamique poussive, qui ne devrait selon nous pas perdurer. Faute de contribution significative du commerce international, la croissance sera essentiellement alimentée par la demande intérieure. Nous adoptons une attitude optimiste mais prudente à l'égard de la croissance en Belgique même si le taux de croissance en 2016 et en 2017 restera probablement en deçà de celui de la zone euro, étant donné la persistance de l'austérité fiscale. En Europe centrale, la croissance du PIB perdra un peu de son élan en 2016, victime de la dissipation des impulsions données par les fonds de cohésion européens pour les investissements gouvernementaux. Le référendum du 23 juin 2016 sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l'UE constitue le principal risque à court terme. Si un vote en faveur du « Brexit » n'aurait dans l'immédiat qu'un impact « tangible » limité, l'incertitude en découlant pourrait fortement peser sur le sentiment en Europe et, partant, sur la reprise. Selon nous, un vote en ce sens serait un scénario high impact risk .

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Source: KBC Groep via GlobeNewswire

HUG#2011977

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