Wed, 25 Jul 2018 16:14:09 GMT

Premier semestre 2018

Dans l'attente du démarrage du plan « Total Understanding »
Un premier semestre affecté par l'euro fort

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Croissance organique + 1,5 %
Chiffre d'affaires : 786 millions d'euros, – 5,7 %

Paris, 25 juillet 2018 – Le chiffre d'affaires d'Ipsos au premier semestre 2018 est de 786 millions d'euros, en baisse de 5,7 % par comparaison avec la même période de 2017.
En l'absence d'effets de périmètre, le niveau d'activité d'Ipsos, exprimé en euros, est la résultante de deux facteurs qui jouent en sens inverse. La croissance organique est positive à + 1,5 %. Les effets de change à l'inverse pèsent pour – 7,3 %. L'euro s'est renforcé contre toutes les monnaies, surtout celles des pays émergents, mais pas seulement. À titre d'exemple, la valeur moyenne du dollar américain vis-à-vis de l'euro a baissé de près de 12 % en un an, à peine plus que celle du dollar australien (- 9 %), à peine moins que le rouble russe (- 15 %). Seule la livre anglaise qui avait, il est vrai, beaucoup baissé après le référendum qui a déclenché le Brexit, s'est presque maintenue en face de l'euro. En un an, l'écart livre/euro n'est que de – 2 %.
Pour le seul deuxième trimestre, le chiffre d'affaires est de 419 millions d'euros, en baisse de 5,6 % par comparaison avec la période avril-juin de 2017. Les effets de change sont négatifs de 6,5 % à peine moins qu'au premier trimestre (- 8 %) et les effets de changement des normes comptables (IFRS 15) sont aussi négatifs de 0,3 %. La croissance organique du trimestre (+ 1,2 %) vient, en partie seulement, compenser ces éléments négatifs.

Évolution de l'activité par région et lignes de métier

Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par zone géographique
(en millions d'euros)
1 er semestre
2018
1 er semestre 2017 Évolution 2018/2017 Croissance organique
Europe, Moyen Orient et Afrique 352,5 360,4 – 2,2 % 1,5 %
Amériques 280,5 318,5 – 11,9 % 0 %
Asie-Pacifique 153,0 154,9 – 1,2 % 5 %
Chiffre d'affaires semestriel 786,0 833,8 – 5,7 % 1,5 %


Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par ligne de métier
(en millions d'euros)
1 er semestre 2018 1 er semestre 2017 Évolution 2017/2016 Croissance organique
Études Médias et Expression des marques 166,4 177,7 – 6,3 % 1 %
Études Marketing 416,7 444,0 – 6,1 % 1,5 %
Études d'Opinion et Recherche sociale 89,9 92,5 – 2,8 % 5 %
Études pour la gestion de la Relation Client / Salarié 112,9 119,7 – 5,6 % 0,5 %
Chiffre d'affaires semestriel 786,0 833,8 – 5,7 % 1,5 %

Par zones géographiques comme par lignes de métiers, les évolutions enregistrées au cours du premier semestre 2018 sont peu différentes de celles constatées lors des périodes précédentes.
Le chiffre d'affaires d'Ipsos progresse de façon régulière en Asie-Pacifique qui aujourd'hui représente près de 20 % de l'activité totale ainsi que dans les secteurs de l'opinion et de la recherche sociale. Les « Nouveaux Services » affichent eux aussi une progression significative à 12 %. 

Performances financières

Compte de résultat résumé

En millions d'euros S1 2018 S1 2017 Variation
S1 2018 / S1 2017
Chiffre d'affaires 786,0 833,8 – 5,7 %
Marge brute 512,7 544,2  – 5,8 %
Marge brute / CA 65,2 % 65,3 %
Marge opérationnelle 45,6 50,7  – 10 %
Marge opérationnelle / CA 5,8 % 6,1 %
Autres charges et produits non courants / récurrents (1,4) (7,9)
Charge de financement (9,4) (9,7)  – 2,6 %
Impôts (8,6) (7,9)  8,6 %
Résultat net ajusté*
part du groupe
34,1 36,0  – 5,4 %
* Le résultat net ajusté est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunérations en actions), avant l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants.

Impact sur le chiffre d'affaires du passage à la norme IFRS 15

IFRS 15 a remplacé, à compter du 1er janvier 2018, les normes IAS 18, Produits des activités ordinaires et IAS 11, et comprend de nouveaux principes de reconnaissance du chiffre d'affaires, notamment au titre du fait générateur de comptabilisation du chiffre d'affaires, de l'identification des obligations de performance, de la prise en compte des revenus variables ou de l'allocation du prix de la transaction pour les contrats à éléments multiples.

Les revenus issus des contrats conclus avec les clients d'Ipsos restent comptabilisés à l'avancement sous la norme IFRS 15, le transfert de contrôle en continu au titre de la prestation effectuée étant démontré. Les méthodes ne reflétant pas le pourcentage d'avancement des études ont été abandonnées dans le cadre d'IFRS 15, au bénéfice de la méthode linéaire, dans la mesure où celle-ci reflète de manière fiable le pourcentage d'avancement.

Ipsos a par ailleurs choisi d'appliquer la méthode rétrospective de transition simplifiée qui consiste à retraiter uniquement les revenus des contrats impactés par le changement de norme et encore en cours au 1er janvier 2018. L'impact de ce changement est comptabilisé dans les capitaux propres consolidés d'ouverture au 1er janvier 2018. L'année 2017 présentée en comparatif n'est donc pas retraitée.

Durant toute l'année 2018, pour le calcul de la croissance organique 2018 et pour les besoins d'informations qui seront communiqués dans les annexes des comptes publiés au titre de l'impact du changement de méthode, les revenus (et autres postes impactés) ont continué d'être suivis – dans le reporting interne du Groupe uniquement – selon l'ancienne norme (IAS 18).

Comme annoncé, ce changement de principes comptables n'a pas d'impact significatif sur le chiffre d'affaires d'Ipsos en normes IFRS 15. Il n'est que de + 0,3 millions d'euros sur le premier semestre 2018 par rapport à l'ancienne méthode IAS 18.

Autres postes du compte de résultat

La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) s'établit à 65,2 % contre 65,3 % au premier semestre 2017 (et 65,0 % pour l'ensemble de l'année 2017). La baisse du ratio de marge brute de semestre à semestre est à relier à un mix moins favorable compte tenu de la baisse du dollar contre euro et du fait que le taux de marge brute le plus élevé dans le groupe se trouve aux Etats-Unis (impact de 16 points de base). Sans cette évolution des changes, le ratio de marge brute aurait été stable, sachant que, comme l'année dernière, le poids des grands contrats (dont les marges brutes sont souvent plus basses mais ce qui ne présage en rien du niveau de marge opérationnelle de ces contrats) vient compenser les effets positifs de la digitalisation de la collecte de données et de la croissance des Nouveaux Services.

En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en baisse de 4,2 %, les effectifs du groupe étant en progression de 0,5 %, principalement dans les pays émergents, soit un personnel permanent de
16 664 au 30 juin 2018.

Le coût des rémunérations variables en action est en légère baisse à 4,9 millions d'euros.

Les frais généraux sont contrôlés et diminuent de 9,4 %, notamment en raison d'économies sur les postes Transports, Informatique et loyers.
  
Les autres charges et produits opérationnels sont en légère baisse nette, ils incluent principalement des effets de change transactionnels sur les postes du compte d'exploitation.

Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 45,6 millions d'euros, soit un taux de 5,8 % rapporté au chiffre d'affaires, une baisse de 30 points de base par rapport à la même période de l'an dernier, en raison principalement des effets négatifs des changes, qui jouent à double titre : d'une part, un mix moins favorable des pays et, d'autre part, une couverture moins bonne des coûts centraux libellés en grande partie en euros. A taux de change constants, la marge opérationnelle aurait été de 6,16%.
Rappelons aussi qu'en raison de la saisonnalité de l'activité, le niveau de marge opérationnelle du premier semestre n'est pas prédictif de celui de l'ensemble de l'année.

En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liées aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisaient l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,2 millions d'euros contre 2,4 millions précédemment.

Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à – 1,4 millions d'euros contre – 8,0 millions d'euros l'an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration en cours.
Il enregistre en particulier, au premier semestre 2018, un produit net de 7,6 millions d'euros lié à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Jusqu'à présent le Groupe n'activait que ses coûts de développement externes lorsque les conditions définies dans ses méthodes comptables étaient réunies. Suite à l'amélioration de son système de suivi interne, Ipsos peut activer selon ces mêmes conditions ses coûts de développement internes qui sont constitués des charges de personnel de ses équipes travaillant sur ses plateformes et projets. Cette décision permet une meilleure appréhension des coûts totaux des efforts de Recherche & Développement entrepris par Ipsos. Elle a entrainé un changement d'estimation comptable des montants qui seront à présent activés. Conformément à la règle IAS8, la méthode prospective est appliquée à compter du 1 er janvier 2018 pour comptabiliser ces impacts. Au titre du premier semestre 2018, le montant des charges de personnels capitalisées s'élève à 9,1 millions d'euros et les amortissements relatifs à cette capitalisation s'élèvent à 0,5 million d'euros.
Par ailleurs, afin de ne pas créer de distorsion dans la lecture de la marge opérationnelle du fait de la reconnaissance d'un produit de capitalisation non compensé par des amortissements au cours des premiers exercices de mise en oeuvre de ce changement d'estimations comptables, les effets positifs sur le résultat opérationnel de cette première période de reconnaissance d'actifs incorporels ont été classés dans le poste « autres charges et produits non courants et non récurrents », en dessous de la marge opérationnelle.  Le même traitement sera appliqué au 31 décembre, et sur les années à venir, jusqu'au moment où la mise en oeuvre de la capitalisation atteindra sa vitesse de croisière, en 2022 compte tenu d'une durée d'amortissement générale de cinq ans pour ce type d'actifs.
Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.

Les charges de financement . La charge d'intérêt nette s'élève à 9,4 millions d'euros contre 9,7 millions d'euros, en baisse de 2,6 % principalement en raison de la baisse de son endettement par rapport au premier semestre 2017.

Impôts . Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 25,7 % contre 26,8 % l'an dernier. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 0,6 millions d'euros (contre une charge de 1,3 millions au premier semestre 2017) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).
La principale raison de cette baisse est la diminution du taux d'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis.

Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 24,9 millions d'euros contre 21,7 millions au premier semestre 2017.

Le Résultat net ajusté, part du Groupe , qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 34,0 millions d'euros en baisse de 5,4 % par rapport au premier semestre 2017, en ligne avec la baisse du chiffre d'affaires.

La structure financière

Flux nets de trésorerie libre. La capacité d'autofinancement s'établit à 64 millions d'euros, en amélioration de 7,4 millions d'euros notamment du fait de l'impact de la capitalisation des coûts internes de développement.

Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de 8,6 millions d'euros.

Enfin, les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d'investissements informatiques. Ce poste est en hausse de 12,6 millions d'euros, en raison des charges de personnels capitalisés de 9,1 millions d'euros et marginalement de l'investissement dans la rénovation de certains bureaux.

En ce qui concerne les investissements non courants , Ipsos a investi 8,8 millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et dans certains pays émergents (Vietnam notamment). 

Par ailleurs, Ipsos a encaissé 1,2 millions d'euros en relation avec les levées de son plan de stock option IPF 2020. La dilution potentielle des 61 341 actions souscrites a été compensée par l'annulation d'un même nombre d'actions propres parmi celles détenues en autocontrôle et qui avaient été rachetées en 2016 à cette fin. Il est rappelé qu'Ipsos avait investi en 2016 dans son programme de rachat d'actions 65 millions d'euros en novembre 2016 dans le contexte du rachat d'un bloc de titres à sa holding de contrôle
LT Participations, opération préalable à la Fusion entre Ipsos et LT Participations intervenue le 29 décembre 2016.

Au 30 juin 2018, Ipsos possède un solde de 858 916 actions propres (1,9 % de son capital) affectés à la livraison de ses plans d'association au capital de ses salariés.
 
Les capitaux propres s'établissent à 948 millions d'euros au 30 juin 2017 contre 966 millions publiés au 31 décembre 2017, après déduction des 38,3 millions d'euros de dividendes mis en paiement le 4 juillet 2018.

Les dettes financières nettes s'élèvent à 464,0 millions d'euros au 30 juin 2018 stable par rapport au 31 décembre 2017 (464,2 millions d'euros), incluant un effet négatif de change sur la dette financière brute en devises de l'ordre de 10 millions d'euros (impact de la variation des cours entre le 31 décembre 2017 et le 30 juin 2018). 
Le ratio d'endettement net est de 49 % contre 48 % au 31 décembre 2017 et 55 % au 30 juin 2017.

Position de liquidité . La trésorerie en fin de semestre s'établit à 103 millions d'euros contre 137 millions d'euros au 31 décembre 2017, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs de plus de 300 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.

Perspectives 2018
La mise en oeuvre du projet « Total Understanding »

Les données du premier semestre 2018 sont le reflet d'un marché complexe dans lequel Ipsos se comporte un peu mieux que ses concurrents les plus directs. Pour Ipsos, ces dernières années l'émergence des Nouveaux Services a joué un rôle positif. Le renforcement des équipes là où les perspectives de croissance sont les plus fortes notamment en Asie et dans les activités relevant de l'opinion publique, de la recherche sociale et de l'évaluation des politiques publiques est aussi un facteur de soutien.

En même temps, Ipsos se doit de relever les défis générés par une demande d'information et de services associés qui se transforme. Les raisons de cette transformation sont connues : les entreprises et les institutions ont besoin de plus d'informations, plus fraîches, plus accessibles, plus opérationnelles, plus utiles pour faciliter la conduite de leurs affaires dans une société et des marchés exigeants, concurrentiels, volatiles, parfois difficiles à lire, toujours complexes à anticiper.

Les sociétés d'études établies, dont Ipsos, font face à une concurrence traditionnelle principalement représentée par des « boutiques » c'est-à-dire des structures plutôt petites incarnées par un professionnel ou
un groupe de professionnels très séniors et très impliqués à titre personnel dans les relations avec un nombre limité de clients. Dans ce segment existe aussi depuis longtemps, des sociétés locales et/ou régionales, plus ou moins généralistes, plus ou moins connues, bénéficient de contrats locaux, de coûts et de prix assez bas, dans un registre dans lequel la proximité, l'habitude jouent aussi un rôle important.

Au-delà de ces concurrents connus et bien établis, la transformation du marché, les nouvelles exigences qui la définissent ont généré deux types nouveaux de concurrents. D'un côté, les sociétés de consulting stratégique et/ou opérationnel interviennent plus souvent qu'auparavant sur des problématiques spécifiques qui étaient autrefois l'apanage de sociétés d'études telles qu'Ipsos. Elles sont présentes entre autres dès qu'il s'agit de comprendre la structure des marchés et leur évolution, la gestion de la relation client, l'évaluation des politiques publiques, leur légitimité est dans l'importance de ces questions aux yeux des directions générales dont elles sont, souvent, les interlocuteurs sur d'autres sujets. Leur force est dans la confiance qu'elles ont su établir avec les directions des entreprises. Leur faiblesse est dans leur faible connaissance des méthodes et techniques qui permettent de construire et d'analyser des stocks et des flux de données. Leur positionnement prix est élevé.

D'un autre côté, les entreprises nouvelles, bien financées, centrées sur le développement, la commercialisation et l'exploitation de plateformes se sont installées dans des segments de prestation où les technologies permettent, de standardiser les protocoles de travail, d'automatiser les processus de production afin de satisfaire des exigences du type « mieux / plus vite / moins cher » et aussi de faciliter la diffusion de données, d'indicateurs via des systèmes de tableaux de bord faits pour être accessibles, visuellement plaisants.

Les entreprises et les institutions clientes de sociétés d'études de marché cherchent à mieux comprendre comment elles peuvent avoir accès à des utilisations de sciences nouvelles telles que les neurosciences, à des technologies différentes telles que le machine learning ou l'Intelligence Artificielle, ou tout simplement à des bases de données plus volumineuses associées à des modèles analytiques plus puissants.
Le marché est enfin transformé par une sorte de rotation sectorielle au terme de laquelle certains clients – comme les entreprises de la grande consommation – dépensent moins ou d'une façon moins récurrente et automatique tandis que d'autres clients, dans d'autres secteurs tels que la pharmacie, les fintechs, les constructeurs automobiles et leurs associés dépensent davantage.

Fort de ces constats, Ipsos depuis un an a travaillé à la définition et la mise en place d'une nouvelle organisation. Le projet, appelé « Total Understanding » a mobilisé plusieurs centaines de cadres dirigeants de la société dans tous les marchés où elle intervient.

Depuis le 1 er juillet, Ipsos opère dans une configuration différente.

Une nouvelle organisation clients a été créée avec des équipes dédiées au niveau global mais aussi dans les marchés locaux. Ces équipes sont la voix du client au sein d'Ipsos et la voix d'Ipsos auprès des clients. Elles comprennent plusieurs centaines de professionnels de haut niveau et de grande expérience. Elles travaillent en permanence avec toutes les Lignes de Service et apportent des approches client spécifiques dont elles comprennent les défis et parlent le langage.

17 Lignes de Service ont été mises en place pour remplacer les 5 lignes de métier à partir desquelles Ipsos a opéré depuis 2005. Les Lignes de Service, plus nombreuses et plus spécialisées sont chargées de développer une offre plus ciblée et compétitive, intégrant un savoir-faire et une expertise technique du plus haut niveau, et reconnue comme tel sur le marché. Elles ont au coeur de leur mission le renforcement de leur spécialisation et le développement et l'exécution de Services spécifiques.

En outre, Ipsos est déterminé à développer les meilleures capacités, incluant les technologies, les sciences applicables aux univers de l'information, les opérations et l'accès aux répondants. Les besoins de chaque Ligne de Service sont plus spécifiques et précis que ceux des anciennes lignes de métier. L'objectif est, de façon simultanée, d'améliorer la performance opérationnelle d'Ipsos et d'accélérer l'innovation.
Ensemble, quatre Lignes de Service illustrent l'ambition d'Ipsos : Public Affairs assure une réelle compréhension de la Société  ; c'est également le cas de Market Strategy and Understanding pour les Marchés dans lesquels nos clients opèrent ; et enfin Ipsos UU et Social Intelligence Analytics offrent une profonde connaissance des Individus . Ces quatre Lignes de Service ont un fort potentiel de croissance, une position concurrentielle favorable et un déploiement mondial. Ensemble, elles offrent aux clients une compréhension totale de la Société, des Marchés et des Individus.
Les pays dans lesquels Ipsos est présent disposent de plus d'autonomie mais aussi doivent assumer davantage de responsabilités : ils connaissent leurs clients, leurs marchés et leurs équipes mieux que quiconque. Désormais, ils auront à gérer le compte d'exploitation de leur marché plutôt que d'en partager la responsabilité avec les Lignes de Services globales.

Ipsos est une équipe unie par une vision commune, des valeurs et des règles uniques, un positionnement, un plan et un budget.  « Total Understanding » est un plan de croissance au plus près des besoins des clients.  

Pour l'ensemble de l'exercice 2018, Ipsos connaîtra une croissance organique comprise entre 2 et 3 % un peu supérieure à celle constatée au premier semestre. La marge opérationnelle sera elle aussi en légère progression.

Annexes

  • Compte de résultat consolidé
  • État de la situation financière
  • État des flux de trésorerie consolidés

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Une plaquette complète des états financiers consolidés
est disponible sur le site
www.ipsos.com /en/investisseurs

La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2018
sera disponible le 26 juillet sur le site www.ipsos.com /en/investisseurs

GAME CHANGERS


« Game Changers » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Chez Ipsos, nous sommes passionnément curieux à propos des individus, des marchés, des marques et de la société. Nous aidons nos clients à naviguer plus vite et plus aisément dans un monde en profonde mutation.
Nous leur apportons l'inspiration nécessaire à la prise de décisions stratégiques.
Nous leur délivrons sécurité, simplicité, rapidité et substance.
Nous sommes des Game Changers.

Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est également éligible au SRD.

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Compte de résultat consolidé

Comptes semestriels au 30 juin 2018

en milliers d'euros 30/06/2018 30/06/2017 31/12/2017
Chiffre d'affaires 786 000 833 794  

1 780 453
Coûts directs (273 294) (289 583) (623 787)
Marge brute 512 706 544 211 1 156 666
Charges de personnel – hors rémunération en actions (358 583) (374 309) (747 500)
Charges de personnel – rémunération en actions * (4 944) (5 104) (10 094)
Charges générales d'exploitation (101 280) (111 727) (210 865)
Autres charges et produits opérationnels (2 272) (2 355) (5 931)
Marge opérationnelle 45 628 50 716 182 275
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions * (2 240) (2 405) (4 668)
Autres charges et produits non courants (1) (1 355) (7 973) (14 364)
Quote-part dans les résultats des entreprises associées (8)  69 217
Résultat opérationnel 42 026 40 407 163 460
Charges de financement (9 428) (9 682) (20 380)
Autres charges et produits financiers * 913 (1 134) 633
Résultat net avant impôts 33 511 29 591 143 713
Impôts – hors impôts différés sur amortissement du goodwill (8 027) (6 622) (39 118)
Impôts différés sur amortissement du goodwill * (585) (1 308) 24 482
Impôt sur les résultats (8 612) (7 930) (14 636)
Résultat net 24 900 21 660 129 076
Dont part du Groupe 24 719 21 558 128 507
Dont part des minoritaires 181  103 569
Résultat net part du Groupe par action de base  (en euros) 0,59 0,50 2,99
Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros) 0,57 0,50 2,94
       


Résultat net ajusté *             34 689 36 380      128 400
Dont Part du Groupe              34 092  36 031     127 384
Dont Part des minoritaires              597 349      1 015
Résultat net ajusté, part du groupe par action              0,81  0,84     2,96
Résultat net ajusté dilué, part du groupe par action              0,79  0,83     2,91

* ajusté des éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions), de l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et de l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants et impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers.

(1) Le compte autres charges et produits non courants inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 7,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.


État de la situation financière

Comptes semestriels au 30 juin 2018

 

en milliers d'euros             30/06/2018   30/06/2017         31/12/2017
ACTIF                            
Goodwills             1 164 083   1 198 102         1 159 352
Autres immobilisations incorporelles (1)              66 517    64 624         59 964
Immobilisations corporelles              33 426    32 834         32 228
Participation dans les entreprises associées               1 009     557         916
Autres actifs financiers non courants              30 623    20 001         21 425
Impôts différés actifs              19 897    18 724         21 252
Actifs non courants             1 315 555   1 334 842         1 295 136
Clients et comptes rattachés              506 680    524 548         617 660
Impôts courants              19 415    26 670         13 517
Autres actifs courants              83 328    87 408         75 802
Instruments financiers dérivés              84    2 898         1 462
Trésorerie et équivalents de trésorerie              103 481    123 082         137 267
Actifs courants              712 987    764 606         845 708
TOTAL ACTIF             2 028 542   2 099 448         2 140 844
                             
en milliers d'euros             30/06/2018   30/06/2017         31/12/2017
PASSIF                            
Capital              11 109    11 109         11 109
Primes d'émission              516 049    516 275         516 130
Actions propres             (23 051)   (41 547)         (35 235)
Autres réserves             543 007   472 063         569 717
Ecarts de conversion              (117 735)    (82 611)         (112 515)
Capitaux propres – part du Groupe               929 380    875 289         949 208
Intérêts minoritaires              18 184    17 412         17 290
Capitaux propres              947 563    892 701         966 498
Emprunts et autres passifs financiers non courants              541 253    540 539         577 432
Provisions non courantes              8 986    9 150         8 964
Provisions pour retraites              27 737    28 154         26 918
Impôts différés passifs              63 505    97 122         66 450
Autres passifs non courants              20 848    21 663         18 183
Passifs non courants             662 329   696 629         697 948
Fournisseurs et comptes rattachés              210 334    226 417         259 432
Emprunts et autres passifs financiers courants              26 338    79 717         25 527
Impôts courants              6 343    4 586         14 658
Provisions courantes              7 087    8 685         7 189
Autres passifs courants              168 548    190 713         169 592
Passifs courants              418 650    510 118         476 398
TOTAL PASSIF             2 028 542   2 099 448        
  1. 140 844

 

(1) Le compte autres immobilisations incorporelles inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 8,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.

État des flux de trésorerie consolidé s

Comptes semestriels au 30 juin 2018

en milliers d'euros    30/06/2018  30/06/2017 31/12/2017
OPERATIONS D'EXPLOITATION        
RESULTAT NET   24 900 21 660 129 076
Eléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement        
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles   12 705 12 796 24 910
Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus   8 (69) (217)
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs   40 (118) (43)
Variation nette des provisions   1 587  25 (511)
Rémunération en actions   4 585 4 747 9 549
Autres produits et charges calculés   2 157 (109) (778)
Frais d'acquisition de sociétés consolidées   9  132 178
Charge de financement   9 428 9 682 20 380
Charge d'impôt   8 612 7 930 14 636
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT   64 029 56 676 197 182
Variation du besoin en fonds de roulement   16 004 7 383 (37 771)
Intérêts financiers nets payés   (8 332) (9 715) (21 245)
Impôts payés   (22 349) (24 707) (38 975)
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION   49 352 29 637 99 191
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT        
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (1)   (20 406) (7 850) (17 518)
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels   96  200 285
Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières   (5 047) 1 024 (1 201)
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de trésorerie acquise   (3 987) (2 212)
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT   (29 343) (6 627) (20 647)
OPERATIONS DE FINANCEMENT        
Augmentation / (Réduction) de capital  
(Achats) / Ventes nets d'actions propres   1 198 3 790 6 399
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme   (43 341) (57 170) (53 315)
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires   (838) (338) 86
Rachats d'intérêts minoritaires   (8 779) (5 441) (12 785)
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère   (36 414)
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées   (841)  –
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT   (52 601) (59 159) (96 030)
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE   (32 592) (36 149) (17 485)
Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie   (1 195) (5 662) (10 140)
TRESORERIE A L'OUVERTURE   137 267 164 892 164 892
TRESORERIE A LA CLOTURE   103 481 123 082 137 267

 

(1) L'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 8,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.


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Source: IPSOS via GlobeNewswire

HUG#2206924

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