Alexion Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq : ALXN) a annoncé aujourd?hui que
des chercheurs avaient présenté des données d?essais cliniques
justifiant l?emploi prolongé de Soliris® (éculizumab) chez un
large éventail de patients atteints du syndrome hémolytique et urémique
atypique (SHUa), une maladie génétique chronique extrêmement rare qui
détruit les organes vitaux et engendre le décès prématuré. Au cours
d?une série de présentations faites lors du 51e congrès de
l?Association rénale européenne-Association de dialyse et
transplantation européenne (ERA-EDTA) qui s?est tenu à Amsterdam, aux
Pays-Bas, les investigateurs ont signalé les résultats suivants :

  • Dans trois analyses de sous-groupe séparées, le traitement par Soliris
    est associé à des améliorations cliniquement significatives des
    principaux marqueurs hématologiques de la microangiopathie
    thrombotique (MAT) à médiation complémentaire et de l?inversion de
    l?altération de la fonction rénale chez les patients atteints du SHUa,
    qu?ils présentent ou non des antécédents de transplantation rénale ou
    de dialyse.1-3
  • Une analyse de survie des patients atteints du SHUa suggère que
    Soliris permet de réduire de façon considérable la mortalité, par
    rapport aux résultats prédits issus de modèles portant sur des
    patients qui n?auraient continué à recevoir qu?un traitement de
    soutien dans le cadre de deux essais cliniques Soliris.4
  • Des données mises à jour d?une étude des principaux biomarqueurs du
    SHUa démontrent que, avant le traitement Soliris, les patients
    atteints du SHUa présentaient une activation incontrôlée continue de
    la voie terminale du complément, une activation de la voie alterne du
    complément (VAC), une inflammation associée à un risque thrombotique
    accru et une altération grave de la fonction rénale. L?inhibition de
    l?activité de la voie terminale du complément par Soliris permet de
    réduire les lésions endothéliales, l?inflammation, le risque
    thrombotique et l?altération de la fonction rénale de ces patients.
    Par ailleurs, après une période de traitement par Soliris d?un an, les
    marqueurs de l?activation de la VAC et de l?activation des cellules
    endothéliales étaient réduits mais persistaient sans conséquences
    cliniques, confirmant l?importance d?une inhibition soutenue de
    l?activation de la voie terminale du complément permettant d?éviter
    les conséquences cliniques potentiellement catastrophiques du SHUa.5

« Les analyses des sous-groupes issues de nos vastes essais prospectifs
confirment l?efficacité de Soliris chez un large éventail de patients
atteints du SHUa, démontrant invariablement qu?un traitement prolongé
par Soliris permet d?inhiber la MAT systémique à médiation
complémentaire, d?inverser l?altération de la fonction rénale et de
réduire ou d?éliminer les dialyses », a déclaré Leonard Bell, M.D.,
président-directeur général d?Alexion. « Ces données, ainsi que
l?analyse des modèles de survie et les observations faites sur les
biomarqueurs dans le SHUa, reflètent notre engagement continu à fournir
des soins de qualité optimale à nos patients, enfants et adultes,
atteints de ce trouble génétique. »

Le SHUa est une maladie génétique chronique extrêmement rare qui peut
progressivement détruire les organes vitaux et entraîner une AVC, une
crise cardiaque, une insuffisance rénale et le décès.6. Les
morbidités et la mortalité précoce dans le SHUa sont liées à une
activation chronique incontrôlée de la voie terminale du complément,
résultant en une MAT systémique, la formation de caillots sanguins dans
les petits vaisseaux du corps.7,8. Soliris, le meilleur
inhibiteur de la voie terminale du complément de sa catégorie, cible
spécifiquement l?activation incontrôlée du complément et est le premier
et seul traitement approuvé pour le traitement du SHUa aux États-Unis,
dans l?Union européenne, au Japon et dans d?autres pays.

Soliris chez les adultes atteints du SHUa, avec ou sans antécédents
de transplantation rénale (résumé d?étude MO013)

Dans une présentation orale aujourd?hui, le docteur Fadi Fakhouri M.D.,
Ph.D., du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, a indiqué que
Soliris était associé à des améliorations cliniquement significatives
des marqueurs hématologiques de la MAT à médiation complémentaire et de
l?inversion de l?altération de la fonction rénale chez les patients sans
antécédents de transplantation (N = 32), ainsi que chez ceux qui ont
reçu une transplantation rénale (N = 9), et que la plupart des patients
ont pu interrompre la dialyse jusqu?à ce jour. Dans cette sous-analyse
d?une vaste étude prospective ouverte à bras unique de Soliris portant
sur des adultes atteints du SHUa, les chercheurs ont indiqué que, sur
l?ensemble des patients sous dialyse au début de l?étude, 18 des 21
patients (86 %) sans antécédents de transplantation et deux des trois
patients (67 %) ayant reçu une transplantation ont interrompu la
dialyse. La variation moyenne de la numération plaquettaire par rapport
aux valeurs initiales était de 132,6 x 109/L (écart type [ÉT] 110,6 ; p < 0,0001) chez les patients sans antécédents de
transplantation et de 146,2 x 109/L (ÉT 140,8 ; p =
0,0810) chez les patients ayant reçu une transplantation après 26
semaines de traitement par Soliris. La variation moyenne par rapport aux
valeurs initiales du débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe), qui
permet de mesure la fonction rénale, était de 31,5 mL/min/1,73 m.2
(ÉT 22,8 ; p < 0,0001) chez les patients sans antécédents de
transplantation et de 19,0 mL/min/1,73 m2 (ÉT 27,3 ; p
= 0,1940) chez les patients ayant reçu une transplantation. Les auteurs
de l?étude ont constaté en conclusion que le rétablissement de la
fonction rénale était plus modeste chez les patients ayant subi une
transplantation rénale, soulignant le risque accru de résurgences de la
MAT, et donc la nécessité de les éviter, chez les patients atteints du
SHUa et présentant des antécédents de transplantation rénale. En outre,
l?étude rappelle l?importance d?une initiation précoce du traitement par
Soliris chez les patients sans antécédents de transplantation rénale
afin d?éviter la progression vers l?insuffisance rénale au stade
chronique (IRSC) et la transplantation. Soliris a été bien toléré dans
les deux groupes et le profil des effets indésirables apparus au cours
du traitement (EIAT) était similaire dans les deux groupes.1

« Dans cette analyse de sous-groupe, le traitement Soliris est associé à
une inhibition de la MAT à médiation complémentaire qui permet le
rétablissement notable de la fonction rénale, à la fois chez les
patients avec et sans antécédents de transplantation atteints du SHUa »,
a noté le docteur Fakhouri. « Ces données confirment par ailleurs
l?avantage clinique du traitement Solaris prolongé dans ces deux
groupes. »

Soliris chez les adultes atteints du SHUa, avec ou sans dialyse au
début de l?étude (résumé d?étude SP286)

Une sous-analyse séparée de la même étude a porté sur des adultes avec
et sans antécédents de dialyse à la ligne de base (N = 24 et N = 17,
respectivement) et a indiqué que Soliris améliorait de façon
significative les marqueurs hématologiques de la MAT à médiation
complémentaire et inversait l?altération de la fonction rénale dans les
deux sous-groupes. Comme l?a présenté le docteur Fakhouri dans une
séance d?affiches le 1er juin, Soliris a amélioré de façon significative
la numération plaquettaire des patients sous dialyse au début de l?étude
(variation moyenne [ÉT] par rapport aux valeurs initiales : 163,2
[120,0] x 10.9/L ; p < 0,0001), ainsi que chez les
patients sans antécédents de dialyse au début de l?étude (87,4 [88,2] x
109/L ; p = 0,0120). Soliris a aussi amélioré de façon
significative le DFGe moyen (ÉT) par rapport aux valeurs initiales de
35,0 (22,3) mL/min/1,73 m2 dans le groupe sous dialyse (p
< 0,0001) et de 20,0 (23,5) mL/min/1,73 m2 dans le groupe
des non-dialysés (p = 0,0179). Sur les 24 patients sous dialyse
au début de l?étude, 20 (83,3 %) ont interrompu la dialyse au cours des
26 semaines de l?étude et aucun n?a dû la reprendre. Bien que quatre
patients sans antécédents de dialyse au début de l?étude aient dû être
mis sous dialyse au cours du traitement par Soliris, deux d?entre eux
ont pu interrompre une dialyse de courte durée à la 26e semaine. Soliris
a été bien toléré dans les deux groupes ; les taux d?événements
indésirables étaient similaires dans les deux groupes et aucune
préoccupation nouvelle ou inattendue en matière de sécurité n?a été
signalée. L?ensemble des données recueillies confirment par ailleurs que
les patients sous dialyse bénéficient d?un traitement précoce par
Soliris et qu?une initiation précoce de ce médicament présente un
avantage clinique chez les adultes atteints du SHUa avec ou sans
antécédents de dialyse.2

Soliris chez les enfants atteints du SHUa, avec ou sans dialyse au
début de l?étude (résumé d?étude SP281)

Dans une autre présentation d?affiches le 1er juin, Johan Vande Walle,
M.D., Ph.D., de l?Université de Gand, en Belgique, a rendu compte d?une
sous-analyse d?une vaste étude prospective ouverte à bras unique conçue
pour caractériser le profil d?innocuité et d?efficacité de Soliris chez
les enfants atteints du SHUa (âgés de 1 mois à 18 ans) sous dialyse (N =
11) et non-dialysés (N = 11) au début de l?étude. Le traitement par
Soliris était associé à des améliorations cliniquement significatives
des marqueurs hématologiques de la MAT à médiation complémentaire et a
inversé l?altération de la fonction rénale dans les deux groupes. Plus
précisément, le traitement Soliris a amélioré la numération plaquettaire
dans le groupe sous dialyse (variation moyenne [ÉT] par rapport aux
valeurs initiales : 149,8 [101,0] x 109/L ; p =
0,0150) et dans le groupe des non-dialysés (180,2 [34,9] x 109/L
; p = 0,0003). Des augmentations du DFGe ont aussi été signalées,
à la fois pour le groupe sous dialyse (variation moyenne [ÉT] par
rapport aux valeurs initiales : 57,7 [57,3] mL/min/1,73 m2 ; p
= 0,0568) et pour le groupe des non-dialysés (70,3 [37,1] mL/min/1,73 m2
; p = 0,0056). Sur les 11 patients sous dialyse au début de
l?étude, neuf (82 %) ont interrompu la dialyse au bout de 26 semaines et
l?ensemble (100 %) des 11 patients non dialysés au début de l?étude le
sont restés au cours et à la fin des 26 semaines. Soliris a été bien
toléré par les deux groupes et le profil des EIAT était similaire pour
les deux groupes.3

Analyse de survie des patients atteints du SHUa (résumé d?étude SP606)

Une affiche séparée présenté le 1er juin a comparé les résultats chez
les patients atteints du SHUa recevant Soliris dans le cadre d?essais
d?homologation pour le SHUa9 et les résultats prévus de ces
mêmes participants aux essais cliniques s?ils avaient continué à ne
recevoir qu?un traitement de soutien en fonction de modèles statistiques
et cliniques. Les données prédictives étaient issues d?un modèle de
Markov développé pour estimer le taux de mortalité des patients atteints
du SHUa, en fonction de la détérioration de leur fonction rénale avant
le traitement Soliris, du délai jusqu?à l?IRSC, de la probabilité de
décès lié à une dialyse à vie et du taux de surmortalité non rénale
estimée liée au SHUa. Dans cette étude, le modèle Markov a suivi la
progression des patients au cours des trois stades de néphropathie
chronique (NPC 0-2, NPC 3a-4 ou NPC 5 [ou IRSC]), ainsi que la
transplantation et le décès.4

Le modèle a estimé un taux de mortalité de 8,1 %, 16,2 % et 24,3 % à un,
deux et trois ans, respectivement, pour les patients atteints du SHUa
recevant un traitement de soutien, qui est compatible avec le taux de
mortalité dont il est fait état dans les articles scientifiques, observé
dans trois grands registres SHUa et MAT 7,10,11. Un décès a
été signalé au cours du traitement Soliris (jugé non lié au médicament à
l?étude) avec une durée médiane de suivi de 37 mois, résultant en un
taux de mortalité annuel de 1,4 % avec Soliris. Soliris a réduit le
risque de mortalité de 89 % à trois ans (avec un risque relatif de 11 %
[IC à 95 % : 1 %-83 % ; p = 0,0138]), par rapport aux mêmes patients
s?ils avaient continué à ne recevoir qu?un traitement de soutien.4.
Cette analyse démontre un risque persistant d?insuffisance fonctionnelle
des organes vitaux et de mortalité chez les patients atteints du SHUa,
indiquant la nécessité de l?inhibition chronique de la voie terminale du
complément avec Soliris.

Biomarqueurs chez les patients atteints du SHUa traités par Soliris
(résumé d?étude MP035)

Dans une séance d?affiches aujourd?hui, les chercheurs ont présenté des
données mises à jour sur les biomarqueurs issues d?un essai prospectif
ouvert portant sur des adultes atteints du SHUa traités par Soliris5.
S?appuyant sur des données présentées précédemment lors de la réunion
annuelle de 2013 de l?American Society of Hematology12, les
chercheurs ont rendu compte d?une analyse des mesures biologiques de la
MAT à médiation complémentaire par l?état de la mutation génétique. Au
départ, les marqueurs de l?activation de la VAC, de l?activation et des
lésions des cellules endothéliales, de l?inflammation, de la coagulation
et des lésions rénales étaient tous significativement supérieurs aux
niveaux normaux chez les patients atteints du SHUa, indépendamment (1)
de la présence de mutations identifiées, (2) de l?administration d?EP ou
de PP ou (3) d?une numération plaquettaire normale au début de l?étude.
Au cours de l?inhibition de l?activation de la voie terminale du
complément avec Soliris, les niveaux des marqueurs de la voie terminale
du complément et l?altération de la fonction rénale se sont normalisés
et les marqueurs des lésions des cellules endothéliales, de
l?inflammation et de la coagulation ont retrouvé des niveaux
quasi-normaux, démontrant que les lésions endothéliales et rénales
progressives sont dérivées d?une suractivation de la voie terminale du
complément. En outre, l?activation endothéliale et l?activité de la VAC
(en amont de la voie terminale du complément) sont restées
significativement élevées parmi les patients traités par Soliris,
démontrant que les patients atteints du SHUa présentent une activité
incontrôlée continue de la VAC. Dans l?ensemble, les patients atteints
du SHUa continuent de présenter une activité continue de la voie
proximale du complément mais les mécanismes de la MAT et de la
détérioration des organes étaient déterminés par l?activation de la voie
terminale du complément. Ces données confirment l?importance de
l?inhibition soutenue de l?activation de la voie terminale avec Soliris
afin d?éviter les conséquences cliniques potentiellement catastrophiques.5

« Les données de cette étude indiquent que les marqueurs de l?activation
de la voie alterne du complément et de l?activation des cellules
endothéliales sont réduits avec le traitement Soliris mais restent
élevés chez les patients atteints du SHUa », a déclaré Camille L.
Bedrosian, M.D., chef de la direction médicale chez Alexion. « Les
résultats soulignent le dérèglement chronique du complément et le risque
continu de MAT systémique et de détérioration des organes chez les
patients atteints du SHUa, ainsi que la nécessité d?une inhibition
continue de la voie terminale du complément avec Soliris, même lorsque
les valeurs de présentation et de laboratoire clinique se sont
améliorées. »

À propos du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa)

Le SHUa est une maladie chronique extrêmement rare, potentiellement
mortelle, dans laquelle un déficit héréditaire en un ou plusieurs gènes
de régulation du complément entraîne une activation incontrôlée
chronique de ce dernier, résultant en une microangiopathie thrombotique
(MAT) à médiation complémentaire, caractérisée par la formation de
caillots sanguins dans les petits vaisseaux du corps13,14.
L?activation incontrôlée permanente du complément caractéristique du
SHUa présente un risque continu de MAT pouvant donner lieu à des lésions
soudaines et catastrophiques, susceptibles d?endommager irrémédiablement
les reins, le cerveau, le c?ur et les autres organes vitaux et de se
solder par un décès précoce13,15. Soixante-cinq pour cent de
tous les patients atteints de SHUa meurent, doivent recourir à la
dialyse ou souffrent de lésions rénales permanentes au cours de la
première année suivant le diagnostic, malgré un échange plasmatique ou
une perfusion de plasma (EP/PP)8,16. La majorité des patients
atteints du SHUa qui subissent une greffe de rein présente en général
une MAT systémique ultérieure, qui se traduit par un taux d?échec de
greffe de 90 % chez les patients souffrant de MAT.17

Le SHUa affecte à la fois les enfants et les adultes. La MAT à médiation
complémentaire entraîne aussi une réduction de la numération
plaquettaire (thrombocytopénie) et une destruction des globules rouges
(hémolyse). Bien que des mutations aient été identifiées dans au moins
dix gènes de régulation du complément différents, aucune n?a été
identifiée dans 30 à 50 % des patients ayant reçu un diagnostic confirmé
de SHUa.7

À propos de Soliris® (éculizumab)

Soliris® (éculizumab) est le meilleur inhibiteur de la voie
terminale du complément de sa catégorie développé par Alexion, du
laboratoire à la mise sur le marché, en passant par l?approbation
réglementaire. Soliris a été homologué aux États-Unis (2007), dans
l?Union européenne (2007), au Japon (2010) et dans d?autres pays, comme
premier et seul traitement destiné aux patients atteints
d?hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), un trouble sanguin
débilitant, extrêmement rare et potentiellement mortel, caractérisé par
une hémolyse à médiation complémentaire (destruction des globules rouges
sanguins). Soliris est indiqué pour réduire l?hémolyse chez les patients
atteints de HPN. Soliris est aussi approuvé aux États-Unis (2011), dans
l?Union européenne (2011), au Japon (2013) et dans d?autres pays, comme
premier et unique traitement destiné aux patients atteints du syndrome
hémolytique et urémique atypique (SHUa), permettant d?inhiber la
microangiopathie thrombotique à médiation complémentaire, une maladie
héréditaire débilitante extrêmement rare, potentiellement mortelle,
caractérisée par une microangiopathie thrombotique, ou MAT, à médiation
complémentaire (formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux
du corps). L?efficacité de Soliris dans le SHUa repose sur son action
sur la MAT et la fonction rénale. Soliris n?est pas indiqué pour le
traitement de patients atteints du syndrome hémolytique et urémique lié
à la toxine Shiga E. coli (STEC-HUS). Pour un complément
d?information sur Soliris, y compris les informations posologiques
complètes, veuillez consulter le site www.soliris.net.

Informations importantes concernant la sécurité

L?étiquette du produit aux États-Unis inclut une mise en garde encadrée
: « Des infections à méningocoque potentiellement mortelles et mortelles
ont été signalées chez des patients traités par Soliris. Si elle n?est
pas décelée et traitée à temps, une infection à méningocoque peut
rapidement menacer la vie des patients ou devenir mortelle [voir
Warnings and Precautions (5.1)]. Suivre les recommandations les plus
récentes du Comité consultatif du CDC sur les pratiques d?immunisation
(ACIP), en matière de vaccination des patients présentant des
insuffisances de complément contre les infections à méningocoque.
Immuniser les patients à l?aide d?un vaccin antiméningococcique au moins
deux semaines avant l?administration de la première dose de Soliris, à
moins que le risque de retarder le traitement à base de Soliris ne
l?emporte sur celui de développer une infection à méningocoque [Voir
Warnings and Precautions (5.1) pour des recommandations supplémentaires
sur la prise en charge de l?infection à méningocoque]. Surveiller, chez
les patients, les signes précoces d?infection à méningocoque et agir
sans délai en cas de soupçon d?infection. Soliris n?est disponible que
dans le cadre d?un programme restreint d?une stratégie d?évaluation et
d?atténuation des risques (Risk Evaluation and Mitigation Strategy –
REMS). Dans le cadre de cette stratégie, les médecins doivent s?inscrire
au programme [voir Warnings and Precautions (5.2)]. Pour des
informations relatives à toute participations au programme REMS de
Soliris et autres informations supplémentaires, veuillez téléphoner au :
1-888-SOLIRIS (1-888-765-4747). »

Chez les patients atteints de HPN, les événements indésirables les plus
courants observés avec Soliris dans les études cliniques étaient : maux
de tête, nasopharyngite (écoulement nasal), douleurs dorsales et
nausées. Le traitement par Soliris des patients atteints de HPN ne
devrait pas compromettre la prise en charge par anticoagulant car
l?effet de l?arrêt de l?anticoagulopathie au cours du traitement par
Soliris n?a pas été établi. Chez les patients atteints du SHUa, les
événements indésirables les plus courants observés avec Soliris dans les
études cliniques étaient : maux de tête, diarrhée, hypertension,
infection des voies respiratoires supérieures, douleurs abdominales,
vomissements, nasopharyngite, anémie, toux, ?dème périphérique, nausées,
infections urinaires, pyrexie. Soliris n?est pas indiqué pour le
traitement des patients atteints du syndrome hémolytique et urémique lié
à la toxine Shiga E. coli (STEC-SHU).Veuillez consulter la posologie
complète de Soliris, y compris la MISE EN GARDE encadrée concernant le
haut risque d?infection à méningocoque. http://soliris.net/sites/default/files/assets/soliris_pi.pdf

À propos d?Alexion

Alexion est une société biopharmaceutique spécialisée dans la mise au
point de traitements de troubles graves et rares à travers l?innovation,
le développement et la commercialisation de produits thérapeutiques
novateurs. Alexion est le leader mondial dans l?inhibition du complément
et a développé et commercialise Soliris® (éculizumab) comme
traitement destiné aux patients atteints d?hémoglobinurie paroxystique
nocturne (HPN) et du syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa),
deux troubles sanguins débilitants, extrêmement rares et potentiellement
mortels, caractérisés par une activation chronique incontrôlée du
complément. Soliris est actuellement approuvé dans près de 50 pays pour
le traitement de la HPN et du SHUa. Alexion évalue d?autres indications
potentielles de Soliris pour des troubles graves et extrêmement rares
supplémentaires et poursuit le développement d?autres
médicaments-candidats biotechnologiques novateurs, comme asfotase alpha,
dans plusieurs domaines thérapeutiques. Le présent communiqué de presse,
ainsi que des informations complémentaires relatives à Alexion, peuvent
être consultés sur le site : www.alexionpharma.com.

[ALXN-G]

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs,
dont des déclarations relatives au développement clinique prévu, à des
événements réglementaires et commerciaux historiques, ainsi qu?aux
avantages potentiels en matière de médecine et de santé de Soliris
® (éculizumab)
pour le traitement potentiel des patients atteints du SHUa. Les énoncés
prospectifs sont sujets à des facteurs susceptibles d?entraîner un écart
entre les résultats et projets d?Alexion et ceux attendus, notamment les
décisions des autorités réglementaires en matière d?autorisation de mise
sur le marché ou de restriction importante dans la commercialisation de
Soliris pour son indication actuelle ou de nouvelles indications
potentielles, ainsi que de nombreux autres risques énoncés de temps à
autre dans les rapports déposés par Alexion auprès de la Securities and
Exchange Commission dont, mais sans s?y limiter, les risques mentionnés
dans le rapport trimestriel d?Alexion sur le formulaire 10-Q de la
période achevée le 31 mars 2014, ainsi que dans d?autres documents
déposés par Alexion auprès de la Securities and Exchange Commission. La
société n?envisage nullement de mettre à jour ces énoncés prospectifs, à
la suite d?événements ou de circonstances futurs, sauf dans la mesure où
la loi l?exige.

Références

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without a history of renal transplant. Présenté lors du 51e
congrès de l?Association rénale européenne-Association de dialyse et
transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 2 juin 2014. Résumé
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efficacy of eculizumab (ECU) in adult patients with aHUS, with or
without baseline dialysis. Présenté lors du 51e congrès de
l?Association rénale européenne-Association de dialyse et
transplantation européenne, Amsterdam, Pays-Bas, 1er juin 2014. Résumé
d?étude SP286.

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Loirat C. Safety and efficacy of eculizumab in pediatric patients with
aHUS, with or without baseline dialysis. Présenté lors du 51e
congrès de l?Association rénale européenne-Association de dialyse et
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Nephrol
. 2006;1:88-99.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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De nouvelles données présentées au congrès de l’ERA-EDTA démontrent l’efficacité de Soliris® (éculizumab) chez un large éventail de patients atteints du syndrome hémolytique et