Celgene International Sàrl, une filiale à part entière de Celgene
Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui la présentation de
quelque 65 résumés de ses travaux de recherche sur les cancers du sang
et les tumeurs solides durant le 50e congrès de l’American
Society of Clinical Oncology qui sera tenu du 30 mai au 3 juin 2014 à
Chicago, en Illinois.

Les résumés présentés comprennent :

  • Numéro 8521, CALGB 50803 (Alliance) : Un essai de phase II de la
    lénalidomide en association avec le rituximab chez des patients
    atteints de lymphome folliculaire non traité antérieurement (Martin) ?
    affiche ? 13 h, vendredi 30 mai, salle S405
  • Numéro 8520. Effet de la lénalidomide en association avec R-CHOP
    (R2CHOP) sur l’impact d’un pronostic négatif de phénotypes de centres
    non germinatifs (non-GCB) chez les cas de lymphome diffus à grandes
    cellules B nouvellement diagnostiqués : une étude de phase II
    (Nowakowski) ? présentation orale ? 14 h 3, samedi 31 mai, E Arie
    Crown Theater
  • Numéro 4027. Analyses de la révision de la survie globale et de la
    valeur prévisionnelle du ratio neutrophiles/lymphocytes et du CA 19-9
    à partir de l’étude de phase III MPACT sur le nab-paclitaxel (nab-P)
    en association avec la gemcitabine comparativement à la gemcitabine
    chez les patients atteints de cancer du pancréas métastatique
    (Goldstein) ? affiche ? 8 h, dimanche 1 juin, salle E354b
  • Numéro 8516. La qualité de vie liée à la santé chez les patients non
    admissibles à une greffe patients atteints d’un myélome multiple
    nouvellement diagnostiqué : résultats de l’essai FIRST (Delforge) ?
    présentation orale ? 10 h, lundi 2 juin, salle E354a
  • Numéro 8593. La pomalidomide en association avec la dexaméthasone à
    faible dose comparativement à la dexaméthasone à dose élevée dans les
    cas de myélome multiple ayant rechuté ou réfractaire au traitement :
    résultats sur la survie globale de l’étude MM-003 après ajustement
    pour le croisement (Morgan) ? affiche ? 13 h 15, lundi 2 juin, S Hall
    A2

D’autres présentations fourniront des données sur les utilisations
expérimentales des médicaments approuvés et des produits candidats de
Celgene dans le traitement des cancers avec tumeurs solides (cancers du
sein, de la tête et du cou, du poumon, du pancréas et des mélanomes) et
des cancers du sang (myélome multiple, lymphomes, leucémie lymphocytaire
chronique, leucémie myéloïde aiguë et syndromes myélodysplasiques).

La liste complète des résumés est présentée sur le site Web de l’ASCO à
l’adresse http://abstracts.asco.org/

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le
traitement des patients atteints d’un myélome multiple ayant bénéficié
au préalable d’au moins un autre traitement dans près de 70 pays
d’Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d’Asie, ainsi que pour le
traitement des patients dont la maladie a progressé à l’issue d’un
traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en
Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d’Amérique latine,
ainsi qu’en Malaisie et en Israël, pour l?anémie avec dépendance
transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1
associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans
anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour
l’anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes
myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une
anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques
sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de
patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté
ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l’un au bortezomib.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec
la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de
myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints d?une anémie dépendante de
transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible
ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion
5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau
(LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux
traitements préalables, dont l?un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n’est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des
patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors
d’essais cliniques contrôlés.

Renseignements importants en matière d’innocuité

MISE EN GARDE : TOXICITÉ EMBRYONNAIRE-FOETALE, TOXICITÉ
HÉMATOLOGIQUE ET THROMBOEMBOLIE VEINEUSE

Toxicité embryonnaire-foetale

Ne pas prendre REVLIMID durant la grossesse. La lénalidomide,
un analogue de la thalidomide, a induit des anomalies des membres
lors d’une étude sur la toxicité développementale chez le singe.
On sait que la thalidomide est un agent tératogène qui peut
provoquer des anomalies congénitales graves, voire potentiellement
mortelles chez les humains. Prendre de la lénalidomide durant la
grossesse peut entraîner des anomalies congénitales ou la mort des
embryons et des f?tus. Chez les femmes aptes à procréer, obtenir
deux résultats négatifs à des tests de grossesse avant de
commencer un traitement par REVLIMID. Les femmes en âge de
procréer doivent utiliser au moins deux méthodes de contraception
ou s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec un homme durant
le traitement par REVLIMID et les quatre semaines suivant la fin
du traitement. Pour éviter d’exposer les embryons et les foetus à
la lénalidomide, REVLIMID n’est offert que dans le cadre d’un
programme de distribution restreinte, le programme REVLIMID REMS?
?
(anciennement appelé programme « RevAssist®
®»).

Pour obtenir des renseignements sur le programme REVLIMID
REMS?, consultez le site
www.celgeneriskmanagement.com
ou composez le numéro sans frais du fabricant, 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et
thrombocytopénie)

REVLIMID peut entraîner une neutropénie ou une thrombocytopénie
importante. Durant la principale étude, on a dû différer ou
réduire la dose de 80 % des patients présentant un syndrome
myélodysplasique accompagné d’une délétion chromosomique 5q. Il a
fallu différer ou réduire la dose une deuxième fois pour 34 % des
patients. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été
constatée chez 80 % des patients participants à l’étude. Les
patients traités pour un syndrome myélodysplasique accompagné
d’une délétion chromosomique 5q doivent faire l’objet d’un suivi
hebdomadaire (formule sanguine) durant les huit premières semaines
de traitement et d’un suivi mensuel par la suite. Une interruption
ou une réduction de la dose peut être nécessaire. Il peut être
utile de soutenir le traitement par des produits sanguins ou des
facteurs de croissance.

Thromboembolie veineuse

Il a été démontré que REVLIMID augmentait de manière importante
le risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire
chez les patients atteints de myélome multiple traités par
REVLIMID et dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux
médecins d’être attentifs aux signes et aux symptômes de
thromboembolie. Il faut aussi conseiller aux patients de consulter
un médecin s’ils éprouvent des symptômes comme de l’essoufflement,
des douleurs thoraciques ou un oedème des bras ou des jambes. On
ne sait pas si les médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires
prescrits préventivement en conjonction avec REVLIMID peuvent
diminuer les possibilités de thromboembolie veineuse. Avant de
prendre des mesures préventives, il convient d’évaluer les
facteurs de risque pour le patient.

CONTRE-INDICATIONS

Femmes enceintes :

  • REVLIMID peut entraîner une toxicité foetale si administré à une femme
    enceinte. La lénalidomide est contre-indiquée chez les femmes
    enceintes. Si ce médicament est utilisé durant la grossesse ou si la
    patiente devient enceinte pendant qu’elle prend ce médicament, il faut
    informer la patiente des dangers potentiels pour le foetus.

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients souffrant d’une
    hypersensibilité connue à la lénalidomide (p. ex., oedème de Quincke,
    syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell).

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryonnaire-foetale :

  • REVLIMID Est un analogue de la thalidomide et un agent tératogène qui
    peut provoquer des anomalies congénitales graves ou la mort des
    embryons et des f?tus. Une étude sur le développement embryofoetal
    menée chez les singes indique que la lénalidomide a causé des
    malformations chez la progéniture des guenons qui ont reçu le
    médicament durant leur grossesse, des malformations semblables aux
    anomalies congénitales observées chez les femmes à la suite d’une
    exposition à la thalidomide durant la grossesse.
  • Femmes aptes à procréer : Les patientes
    doivent éviter la grossesse pendant au moins quatre semaines avant de
    commencer le traitement par REVLIMID, durant le traitement, durant les
    interruptions de doses et pendant au moins quatre semaines après la
    fin du traitement. Elles doivent s’engager à s’abstenir de relations
    sexuelles avec un homme ou utiliser deux méthodes de contraception
    quatre semaines avant de commencer le traitement par REVLIMID, durant
    le traitement, durant les interruptions de doses et pendant au moins
    quatre semaines après la fin du traitement. Elles doivent obtenir deux
    tests de grossesse négatifs avant de commencer le traitement.
  • Hommes : De la lénalidomide est présente
    dans le sperme des hommes qui prennent le médicament. Les hommes
    doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique
    chaque fois qu’ils ont un contact sexuel avec une femme apte à
    procréer lorsqu’ils prennent du REVLIMID et jusqu’à 28 jours après la
    fin du traitement par REVLIMID, même s’ils ont subi une vasectomie.
    Les hommes qui prennent du REVLIMID doivent s’abstenir de faire des
    dons de sperme.
  • Dons de sang : Les patients doivent
    s’abstenir de faire de dons de sang pendant un traitement par REVLIMID
    et pendant le mois qui suit la fin du traitement parce que le sang
    peut être donné à une patiente enceinte dont le foetus doit ne pas
    être exposé à REVLIMID.

Programme REVLIMID REMS

À cause du risque de toxicité embryof?tale, REVLIMID n’est offert que
dans le cadre d’un programme de distribution restreinte appelé programme REVLIMID
REMS
(anciennement appelé programme « RevAssist®
»
). L’abréviation REMS correspond à Risk Evaluation and Mitigation
Strategy. Les prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le
programme et les patients doivent signer un formulaire d’accord et se
conformer aux exigences. Pour de plus amples renseignements sur le
programme REVLIMID REMS, visitez le site www.celgeneriskmanagement.com
ou composez le numéro 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique : REVLIMID peut entraîner une neutropénie
ou une thrombocytopénie importante. Myélome multiple : La formule
sanguine des patients dont le myélome multiple est traité par REVLIMID
doit faire l’objet d’un suivi toutes les deux semaines pendant les 12
premières semaines du traitement et tous les mois par la suite. Dans
l’ensemble des essais sur le myélome multiple, les cas de toxicité
hématologique de grade 3 ou 4 étaient plus fréquents chez les patients
traités par REVLIMID en association avec la dexaméthasone que chez les
patients traités par la dexaméthasone seule. Lymphome
des cellules du manteau
: La formule sanguine des patients
dont le lymphome des cellules du manteau est traité par REVLIMID doit
faire l’objet d’un suivi toutes les semaines durant le premier cycle du
traitement (28 jours), toutes les deux semaines durant les 2 à 4, et
tous les mois par la suite. Dans l’essai sur le lymphome des cellules du
manteau, une neutropénie de grade 3 ou 4 a été rapportée chez 43 % des
patients. Une thrombocytopénie de grade 3 ou 4 a été rapportée chez 28 %
des patients. Une interruption ou une réduction de la dose peut être
nécessaire chez les patients qui subissent ces effets indésirables.

Thromboembolie veineuse : Des événements thromboemboliques
veineux (principalement, des thromboses veineuses profondes et des
embolies pulmonaires) se sont produits chez des patients atteints de
myélome multiple traités par la lénalidomide en utilisation combinée et
chez des patients atteints présentant un syndrome myélodysplasique ou un
lymphome des cellules du manteau traité par la lénalidomide en
monothérapie. On ne sait pas si les médicaments anticoagulants ou
antiplaquettaires prescrits préventivement en conjonction avec REVLIMID
peuvent diminuer les possibilités de thromboembolie veineuse.

Augmentation du taux de mortalité chez les patients atteints de
leucémie lymphoïde chronique (LLC)
: Dans un essai clinique
sur le traitement de première intention des patients atteints de LLC, on
a constaté une augmentation du risque de mortalité lorsqu’on utilisait
REVLIMID en monothérapie comparativement au chlorambucil en
monothérapie. Lors d’une analyse intermédiaire, 34 des 210 patients du
groupe REVLIMID sont décédés comparativement à 18 des 211 patients du
groupe chlorambucil pour un risque relatif quant à la survie globale de
1,92 [intervalle de confiance de 95 % : 1,08-3,41] correspondant à une
hausse de 92 % du risque de mortalité. Des effets indésirables
cardiovasculaires graves, notamment une fibrillation auriculaire, un
infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque, se sont produits
plus fréquemment dans le groupe REVLIMID. REVLIMID n’est ni indiqué ni
recommandé en cas de LLC, à l’extérieur du cadre d’un essai clinique
contrôlé.

Seconds cancers primitifs : Les patients atteints de myélome
multiple traités par la lénalidomide dans les études sur le melphalan et
la greffe de cellules souches avaient une incidence relativement élevée
de seconds cancers primitifs, en particulier pour la leucémie
myéloblastique aiguë (LMA) et le lymphome de Hodgkin, comparativement
aux patients des groupes témoins à qui on donnait un médicament
similaire, mais autre que la lénalidomide. Il faut suivre les patients
afin de déceler l’apparition de tumeurs malignes secondaires. Lorsqu’on
envisage un traitement par la lénalidomide, il faut prendre en compte
les avantages de la lénalidomide et le risque de seconds cancers
primitifs.

Hépatotoxicité : Il est arrivé que patients traités par la
lénalidomide en association avec la dexaméthasone subisse une
insuffisance hépatique et que certains en meurent. Le mécanisme de
l’hépatotoxicité médicamenteuse est inconnu. Les hépatites virales, un
taux de référence élevé d’enzymes hépatiques et la prise simultanée
d’autres médicaments peuvent constituer des facteurs de risque. Il faut
faire un suivi périodique des enzymes hépatiques. Interrompre le
traitement par REVLIMID en cas d’augmentation du taux d’enzymes
hépatiques. Il est possible d’envisager de reprendre le traitement à une
moindre dose une fois les valeurs de référence rétablies.

Réactions allergiques : Un oedème de Quincke et de graves
réactions dermatologiques, notamment le syndrome de Stevens-Johnson
(SJS) et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements
peuvent être mortels. Il ne faut pas prescrire REVLIMID aux patients
ayant des antécédents d?éruption cutanée de grade 4 associés à un
traitement par la thalidomide. Il faut envisager d’interrompre ou de
mettre fin au traitement par REVLIMID en cas d?éruption cutanée de grade
2 ou 3. Il faut mettre fin au traitement par REVLIMID en cas d’oedème de
Quincke, d?éruption cutanée de grade 4, d’éruption exfoliatrice ou
d’éruption bulleuse, ou si on craint un SJS ou un SL. Le traitement ne
doit pas être repris après une interruption pour cause de ces réactions.
Les capsules de REVLIMID contiennent du lactose. Le profil
risques-avantages d’un traitement par REVLIMID doit étre évalué chez les
patients intolérants au lactose.

Syndrome de lyse tumorale : Des cas mortels du syndrome de lyse
tumorale ont été signalés durant un traitement par la lénalidomide. Les
patients qui risquent un syndrome de lyse tumorale sont ceux qui ont une
charge tumorale élevée avant le traitement. Il faut faire un suivi
étroit de ces patients et prendre les précautions qui s’imposent.

Réactions éruptives : Des réactions éruptives se sont manifestées
durant l’utilisation expérimentale de la lénalidomide pour le traitement
de la leucémie lymphoïde chronique et du lymphome, caractérisées par des
ganglions lymphatiques enflés et sensibles, une faible fièvre, de la
douleur et une éruption cutanée. REVLIMID n’est ni indiqué ni recommandé
en cas de LLC, à l’extérieur du cadre d’un essai clinique contrôlé.

Il est recommandé de faire le suivi et l’évaluation des réactions
éruptives chez les patients qui ont un lymphome des cellules du manteau.
Les réactions éruptives peuvent empirer avec la progression de la
maladie. Chez les patients qui ont des réactions éruptives de grade 3 ou
4, il est recommandé de cesser le traitement à la lénalidomide jusqu’à
ce que l’intensité des réactions éruptives diminue jusqu’au grade ? 1.
Dans l’essai sur le lymphome des cellules du manteau, environ 10 % des
sujets ont eu des réactions éruptives, toutes de grade 1 ou 2. Ces
réactions se sont toutes produites durant le cycle 1 et un patient a eu
de nouveau des réactions éruptives durant le cycle 11. Le médecin pourra
décider de poursuivre le traitement à la lénalidomide chez les patients
qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2 sans l’interrompre ou le
modifier. Les patients qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2
peuvent aussi être traités avec des corticostéroïdes, des
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou des analgésiques
narcotiques pour la gestion des symptômes des réactions éruptives. Les
patients qui ont des réactions éruptives de grade 3 ou 4 peuvent être
aussi traités pour la gestion de leurs symptômes de la même manière que
ceux qui ont des réactions éruptives de grade 1 ou 2.

EFFETS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Dans le groupe traités par REVLIMID et dexaméthasone, on a dû
    interrompre le traitement de 269 patients (76 %) au moins une fois,
    avec ou sans réduire la dose de REVLIMID comparativement à 199
    patients (57 %) dans le groupe recevant un placebo et de la
    dexaméthasone.
  • Parmi les patients chez qui on a interrompu la dose une fois, avec ou
    sans réduction de la dose, 76 % (269/353) et 57 % (199/350), on a
    interrompu la dose de 50 % des patients dans le groupe
    REVLIMID/dexaméthasone au moins une deuxième fois avec ou sans
    réduction de la dose comparativement à 21 % des patients dans le
    groupe recevant un placebo et de la dexaméthasone.
  • La plupart des effets indésirables et des effets indésirables de grade
    3 et 4 se sont manifestés plus fréquemment chez les patients atteints
    de myélome multiple ayant reçu REVLIMID et la dexaméthasone en
    association que chez les patients ayant reçu un placebo et de la
    dexaméthasone.
  • Une neutropénie de grade 3 ou 4 s’est manifestée chez 33,4 % et 3,4 %
    des patients respectivement; on a constaté une neutropénie fébrile de
    grade 3 ou 4 chez 2,3 % des patients et 0 % des patients
    respectivement.
  • Une thrombose veineuse profonde a été signalée à titre de réaction
    indésirable grave à un médicament (7,4 %) ou au grade 3 ou 4 (8,2 %)
    comparativement à 3,1 % et 3,4 %. Le taux des arrêts de traitement dus
    à une thrombose veineuse profonde qui ont été signalés était
    comparable pour les différents groupes.
  • Une embolie pulmonaire a été signalée à titre de réaction indésirable
    grave à un médicament (3,7 %) ou au grade 3 ou 4 (4,0 %)
    comparativement à 0,9 % et 0,9 %. Le taux des arrêts de traitement dus
    à une embolie pulmonaire profonde qui ont été signalés était
    comparable pour les différents groupes.
  • Les effets indésirables signalés chez ?15 % des patients atteints de
    myélome multiple (REVLIMID/dexaméthasone par opposition à
    dexaméthasone/placebo) étaient : fatigue (44 % et 42 %), neutropénie
    (42 % et 6 %), constipation (41 % et 21 %), diarrhée (39 % et 27 %),
    crampes musculaires (33 % et 21 %), anémie (31 % et 24 %), pyrexie (28
    % et 23 %), oedème périphérique (26 % et 21 %), nausées (26 % et 21
    %), dorsalgie (26 % et 19 %), infection des voies respiratoires
    supérieures (25 % et 16 %), dyspnée (24 % et 17 %), étourdissements
    (23 % et 17 %), thrombocytopénie (22 % et 11 %), éruption cutanée (21
    % et 9 %), tremblements (21 % et 7 %), perte de poids (20 % et 15 %),
    rhinopharyngite (18 % et 9 %), vision trouble (17 % et 11 %), anorexie
    (16 % et 10 %) et dysgueusie (15 % et 10 %).

Syndromes myélodysplasiques

  • Une thrombocytopénie (61,5 %; 91/148) et une neutropénie (58,8 %;
    87/148) étaient les effets indésirables les plus fréquemment observés
    chez la population atteinte de syndrome myélodysplasique accompagné
    d’une délétion chromosomique 5q.
  • Des effets indésirables de grade 3 et 4 ont été signalés chez ? 5 %
    des patients atteints de syndrome myélodysplasique accompagné d’une
    délétion chromosomique 5q étaient les suivants : neutropénie (53 %),
    thrombocytopénie (50 %), pneumonie (7 %), éruption cutanée (7 %),
    anémie (6 %), leucopénie (5 %), fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et
    dorsalgie (5 %).
  • Les autres événements indésirables signalés chez ?15 % des patients
    atteints de syndrome myélodysplasique accompagné d’une délétion
    chromosomique 5q (REVLIMID) étaient : diarrhée (49 %), prurit (42 %),
    éruption cutanée (36 %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées
    (24 %), rhinopharyngite (23 %), arthralgie (22 %), pyrexie (21 %),
    dorsalgie (21 %), oedème périphérique (20 %), toux (20 %),
    étourdissements (20 %), céphalée (20 %), crampes musculaires (18 %),
    dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15 %), asthénie (15 %),
    infection des voies respiratoires supérieures (15 %).

Lymphome des cellules du manteau

  • Les événements indésirables de grade 3 et 4 signalés chez ?5 % des
    patients traités par REVLIMID dans l’essai sur le lymphome des
    cellules du manteau (N=134) comprenaient : neutropénie (43 %),
    thrombocytopénie (28 %), anémie (11 %), pneumonie (9 %), leucopénie (7
    %), fatigue (7 %), diarrhée (6 %), dyspnée (6 %) et neutropénie
    fébrile (6 %).
  • Les événements indésirables graves signalés chez ?2 % des patients
    traités par REVLIMID en monothérapie pour un lymphome des cellules du
    manteau comprenaient : bronchopneumopathie chronique obstructive,
    colite à Clostridium difficile, sepsie, carcinome basocellulaire et
    tachycardie supraventriculaire.
  • Les événements indésirables signalés chez ?15 % des patients traités
    par REVLIMID dans l’essai sur le lymphome des cellules du manteau
    comprenaient : neutropénie (49 %), thrombocytopénie (36 %), fatigue
    (34 %), anémie (31 %), diarrhée (31 %), nausées (30 %), toux (28 %),
    pyrexie (23 %), éruption cutanée (22 %), dyspnée (18 %), prurit (17
    %), oedème périphérique (16 %), constipation (16 %) et leucopénie (15
    %).
  • Les événements indésirables se produisant chez les patients traités
    par REVLIMID dans l’essai sur le lymphome des cellules du manteau ont
    entraîné au moins une interruption de la dose chez 76 patients (57 %),
    au moins une réduction de la dose chez 51 patients (38 %) et l’arrêt
    du traitement chez 26 patients (19 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Un suivi périodique des concentrations plasmatiques de digoxine selon le
jugement clinique et les pratiques cliniques normalisées pour les
patients recevant le médicament est recommandé durant un traitement par
REVLIMID. On ne sait pas s’il y a des interactions entre la
dexaméthasone et la warfarine. Il est recommandé de surveiller
attentivement le temps de prothrombine et le RIN chez les patients
atteints de myélome multiple prenant en même temps de la warfarine. Les
agents érythropoïétiques ou d’autres agents pouvant accroître le risque
thrombotique, comme les produits hormonaux renfermant de l’estrogène,
doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints de
myélome multiple patients recevant de la lénalidomide et de la
dexaméthasone.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Femmes enceintes : En cas de grossesse, cessez immédiatement le
traitement. Dans ce cas, aiguillez le patient vers un obstétricien ou un
gynécologue ayant de l’expérience en génésotoxicité à des fins
d’évaluation et de consultation. Toute exposition possible d’un foetus à
REVLIMID doit être signalée à la FDA par l’entremise du programme
MedWatch au 1-800-332-1088 et à Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Femmes allaitantes : On ne sait pas si REVLIMID est excrété dans
le lait maternel. Puisque de nombreux médicaments le sont et étant donné
les effets indésirables possibles chez les nourrissons, il faut prendre
la décision de cesser d’allaiter ou de prendre le médicament, en
fonction de l’importance du médicament pour la mère.

Emfants : L’innocuité et l’efficacité du produit chez les
patients de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

Personnes âgées : Puisque les patients âgés sont plus
susceptibles de présenter une baisse de la fonction rénale, il convient
de faire preuve de prudence dans le choix de la dose. Surveillez la
fonction rénale.

Insuffisance rénale : Puisque REVLIMID est principalement éliminé
sous forme inchangée par les reins, il est recommandé d’ajuster la dose
initiale de REVLIMID de manière à ménager une exposition appropriée au
médicament chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée
(CLcr 30-60 mL/min) ou grave (CLcr < 30 mL/min) et chez les patients
dialysés.

Voir l’information posologique complète, notamment les AVERTISSEMENTS
encadrés, les CONTRE-INDICATIONS, les MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, et
les EFFETS INDÉSIRABLES.

À propos de POMALYST®

POMALYST® est une thérapie orale comprenant du pomalidomide,
un composé IMiD®. POMALYST et d?autres composés IMiD
continuent d?être évalués dans plus de 100 essais cliniques.

POMALYST® (pomalidomide) est indiqué pour les patients
atteints de myélome multiple ayant reçu au moins deux traitements
antérieurs, notamment la lénalidomide et le bortézomib, et qui ont
démontré une évolution de la maladie sur ou au cours des 60 jours
suivant la fin du dernier traitement. L?approbation est basée sur le
taux de réponse. Les avantages cliniques, telles que l?amélioration de
la survie ou de symptômes, n?ont pas été vérifiés.

Informations réglementaires pour Pomalyst aux États-Unis

Renseignements importants en matière d’innocuité

MISE EN GARDE : TOXICITÉ EMBRYONNAIRE-FOETALE ET THROMBOEMBOLIE
VEINEUSE
Toxicité embryonnaire-foetale

? POMALYST est contre-indiqué durant la grossesse. POMALYST est
un analogue de la thalidomide. On sait que la thalidomide est un
agent tératogène qui peut provoquer des anomalies congénitales
graves ou la mort des embryons et des f?tus. Chez les femmes aptes
à procréer, obtenir deux résultats négatifs à des tests de
grossesse avant de commencer un traitement par POMALYST.

? Les femmes en âge de procréer doivent utiliser au moins deux
méthodes de contraception ou s’abstenir d’avoir des relations
sexuelles avec un homme durant le traitement par POMALYST et les
quatre semaines suivant la fin du traitement.

POMALYST n’est offert que dans le cadre d’un programme de
distribution restreinte appelé POMALYST REMS?.
Thromboembolie veineuse

? Les patients atteints de myélome multiple traités par
POMALYST sont susceptibles de thrombose veineuse profonde et
d’embolie pulmonaire. Des mesures préventives antithrombotiques
ont été prises durant l’essai clinique. Envisagez des mesures
préventives après avoir évalué les facteurs de risque chez un
patient.

CONTRE-INDICATIONS : Femmes enceintes

  • POMALYST peut entraîner une toxicité foetale et est contre-indiqué
    chez les femmes enceintes. Si ce médicament est utilisé durant la
    grossesse ou si la patiente devient enceinte pendant qu’elle prend ce
    médicament, il faut informer la patiente des dangers potentiels pour
    le foetus.
  • La pomalidomide est un analogue de la thalidomide et est tératogène
    pour les rats et les lapins lorsqu’on leur en fait prendre durant
    l’organogenèse.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryonnaire-foetale

  • Femmes aptes à procréer : Les patientes
    doivent éviter la grossesse pendant qu’elles prennent du POMALYST et
    pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Elles
    doivent s’engager à s’abstenir de relations sexuelles avec un homme ou
    utiliser deux méthodes de contraception quatre semaines avant de
    commencer le traitement par POMALYST, durant le traitement, durant les
    interruptions de doses et pendant au moins quatre semaines après la
    fin du traitement. Elles doivent obtenir deux tests de grossesse
    négatifs avant de commencer le traitement.
  • Hommes : De la pomalidomide est présente
    dans le sperme des hommes qui prennent le médicament. Les hommes
    doivent toujours utiliser un préservatif en latex ou synthétique
    chaque fois qu’ils ont un contact sexuel avec une femme apte à
    procréer lorsqu’ils prennent du POMALYST et jusqu’à 28 jours après la
    fin du traitement par POMALYST, même s’ils ont subi une vasectomie.
    Les hommes doivent aussi s’abstenir de faire des dons de sperme.
  • Dons de sang : Les patients doivent
    s’abstenir de faire de dons de sang pendant un traitement par POMALYST
    et pendant le mois qui suit la fin du traitement parce que le sang
    peut être donné à une patiente enceinte dont le foetus doit ne pas
    être exposé à POMALYST.

Programme POMALYST REMS

À cause du risque de toxicité embryof?tale, POMALYST n’est offert que
dans le cadre d’un programme de distribution restreinte en vertu d’une
stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques ou Risk Evaluation
and Mitigation Strategy (REMS) appelée « POMALYST REMS ». Les
prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le programme et
les patients doivent signer un formulaire d’accord et se conformer aux
exigences. Pour de plus amples renseignements sur le programme POMALYST
REMS
, visitez le site [celgeneriskmanagement.com] ou composez
le numéro 1-888-423-5436.

Thromboembolie veineuse : Des patients recevant du POMALYST ont
connu des événements thromboemboliques veineux signalés comme étant des
réactions indésirables graves. Durant l’essai, tous les patients
recevaient un traitement préventif ou antithrombotique. Le taux de
thrombose veineuse profonde ou d’embolie pulmonaire a été de 3 %. Considérez
un traitement préventif à base d’anticoagulants après l’évaluation des
facteurs de risque du patient.

Toxicité hématologique : Une neutropénie a été signalée chez 50 %
des patients et a été l’effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus
fréquemment signalé, avant l’anémie et la thrombocytopénie. Surveillez
les patients à l’aide d’une formule sanguine complète hebdomadaire
durant les huit premières semaines de traitement et mensuelle par la
suite pour déceler la toxicité hématologique, en particulier la
neutropénie. Le traitement peut être poursuivi ou modifié en cas de
toxicité hématologique en fonction des résultats cliniques et des
résultats de laboratoire. Il est recommandé d’interrompre ou de modifier
la dose en cas de neutropénie et de thrombocytopénie.

Réactions d’hypersensibilité : Les patients qui avaient des
antécédents d’hypersensibilité importante associée avec la thalidomide
ou la lénalidomide ont été exclus des études et peuvent avoir un risque
élevé de réactions d’hypersensibilité.

Étourdissements et état confusionnel : Dix-huit pour cent des
patients ont souffert d’étourdissements et 12 % d’un état confusionnel;
1 % des patients ont souffert d’étourdissements de grade 3 ou 4 et 3 %
d’un état confusionnel de grade 3 ou 4. Demandez aux patients d’éviter
les situations dans lesquelles des étourdissements ou un état
confusionnel peuvent poser un problème et de ne pas prendre d’autres
médicaments pouvant causer des étourdissements ou un état confusionnel
sans obtenir un avis médical adéquat.

Neuropathie : Dix-huit pour cent des patients ont souffert de
neuropathie (neuropathie périphérique, approximativement 9 %). Il n’y a
eu aucun cas de neuropathie de grade 3 ou 4.

Risques de seconds cancers primitifs : Des cas de leucémie
myéloblastique aiguë ont été signalés chez des patients recevant
POMALYST à titre de médicament expérimental dans une étude ne portant
pas sur le myélome multiple.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Durant l’essai clinique où 219 patients ont reçu POMALYST seul (n=107)
ou POMALYST + dexaméthasone à faible dose (dexaméthasone à faible dose)
(n=112), tous les patients ont eu au moins une réaction indésirable due
au traitement.

  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe
    recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les
    réactions indésirables les plus courantes (?30 %) comprenaient :
    fatigue et asthénie (55 %, 63 %), neutropénie (52 %, 47 %), anémie (38
    %, 39 %), constipation (36 %, 35 %), nausées (36 %, 22 %), diarrhée
    (34 %, 33 %), dyspnée (34 %, 45 %), infection des voies respiratoires
    supérieures (32 %, 25 %), dorsalgie (32 %, 30 %) et pyrexie (19 %, 30
    %).
  • Quatre-vingt-dix pour cent des patients recevant POMALYST seul et 88 %
    des patients recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose ont eu au
    moins une réaction indésirable NCI CTC (critères courants de toxicité
    du National Cancer Institute des États-Unis) de grade 3 ou 4 due au
    traitement.
  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe
    recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les
    réactions indésirables les plus courantes de grade 3 ou 4 (?15 %)
    comprenaient : neutropénie (47 %, 38 %), anémie (22 %, 21 %),
    thrombocytopénie (22 %, 19 %) et pneumonie (16 %, 23 %). En cas de
    toxicité de grade 3 ou 4 autre que la neutropénie et la
    thrombocytopénie, il est recommandé de suspendre le traitement et,
    lorsque la réaction de toxicité atteint un grade inférieur ou égal à
    2, à la discrétion du médecin, de restaurer le traitement à une dose
    diminuée de 1 mg.
  • Soixante-sept pour cent des patients recevant POMALYST seul et 62 %
    des patients recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose ont eu au
    moins une réaction indésirable grave due au traitement.
  • Dans le groupe recevant du POMALYST seul comparativement au groupe
    recevant POMALYST + dexaméthasone à faible dose, respectivement, les
    réactions indésirables graves les plus courantes (?5 %) ont été :
    pneumonie (14 %, 19 %), insuffisance rénale (8 %, 6 %), dyspnée (5 %,
    6 %), sepsie (6 %, 3 %), pyrexie (3 %, 5 %) déshydratation (5 %, 3 %),
    hypercalcémie (5 %, 2 %), infection urinaire (0 %, 5 %) et neutropénie
    fébrile (5 %, 1 %).

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

La pomalidomide est principalement métabolisée par les CYP1A2 et CYP3A.
La pomalidomide est aussi un substrat de la glycoprotéine P (P-gP).
Évitez d’utiliser des inhibiteurs puissants du CYP1A2. S’il est
nécessaire au plan médical d’administrer conjointement de puissants
inhibiteurs du CYP1A2 en présence de puissants inhibiteurs du CYP3A4 et
de la P-gP, réduisez de moitié la dose de POMALYST. Le tabagisme peut
réduire l’exposition à la pomalidomide en raison d’un effet inducteur de
CYP1A2. Les patients doivent être informés du fait que le tabagisme peut
réduire l’efficacité de la pomalidomide.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS PARTICULIÈRES

Femmes enceintes : En cas de grossesse, cessez immédiatement le
traitement et aiguillez le patient vers un obstétricien ou un
gynécologue ayant de l’expérience en génésotoxicité à des fins
d’évaluation et de consultation. Signalez toute exposition possible d’un
foetus à POMALYST à la FDA par l’entremise du programme MedWatch au
1-800-332-1088 et à Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Femmes allaitantes : On ne sait pas si la pomalidomide est
excrétée dans le lait maternel. La pomalidomide est excrétée dans le
lait des rates en lactation. Puisque de nombreux médicaments le sont et
étant donné les effets indésirables possibles de POMALYST chez les
nourrissons, il faut prendre la décision de cesser d’allaiter ou de
prendre le médicament, en fonction de l’importance du médicament pour la
mère.

Enfants : L’innocuité et l’efficacité de POMALYST chez les
patients de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

Personnes âgées : Il n’est pas nécessaire d’ajuster le dosage de
POMALYST en fonction de l’âge. Les patients de 65 ans et plus étaient
plus susceptibles de contracter une pneumonie que les patients moins
âgés.

Insuffisance rénale et hépatique : La pomalidomide est
métabolisée dans le foie. La pomalidomide et ses métabolites sont
principalement excrétés par les reins. L’influence d’une insuffisance
rénale ou hépatique sur l’innocuité, l’efficacité et la
pharmacocinétique de la pomalidomide n’a pas été évaluée. Évitez
POMALYST chez les patients ayant un taux sérique de créatinine >3,0
mg/dL. Évitez POMALYST chez les patients ayant un taux sérique de
bilirubine >2,0 mg/dL et AST/ALT >3,0 x LSN.

Voir l’information posologique complète, notamment les AVERTISSEMENTS
encadrés, les CONTRE-INDICATIONS, les MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, et
les EFFETS INDÉSIRABLES.

POMALYST (pomalidomide) est indiqué chez les patients atteints de
myélome multiple qui ont reçu au moins deux traitements antérieurs,
notamment de la lénalidomide et du bortézomib, et chez qui la maladie a
progressé dans les 60 jours suivant la fin du dernier traitement.
L’approbation se fonde sur le taux de réponse lors de l’essai clinique
002 sur le myélome multiple. Les avantages cliniques, p. ex. la
prolongation de la survie ou l’atténuation des symptômes, n’ont pas été
vérifiés.

À propos d’ABRAXANE®

ABRAXANE est une forme de paclitaxel liée à l’albumine fabriquée à
l’aide de la technologie brevetée nab®.
ABRAXANE est préparé avec de l’albumine, une protéine humaine et exempte
de solvants.

En septembre 2013, la FDA (des États-Unis) a approuvé ABRAXANE comme
traitement de première intention chez les patients atteints d’un
adénocarcinome pancréatique métastatique, en association avec la
gemcitabine. En décembre 2013, ABRAXANE en association avec la
gemcitabine a été approuvé en Europe comme traitement de première
intention chez les patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique
métastatique.

Informations de sécurité importantes basées sur l’étiquetage approuvé
aux États-Unis

Informations importantes de sécurité

MISE EN GARDE ? NEUTROPÉNIE

? Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont le nombre de
neutrophiles de base est inférieur à 1 500 cellules/mm3.
3?
Afin de surveiller la survenue de myélosuppression, manifestée
principalement par une neutropénie pouvant être grave et entraîner
une infection, il est recommandé d’obtenir fréquemment une
numération globulaire dans le sang périphérique chez tous les
patients traités par ABRAXANE.

? Remarque : Une forme de paclitaxel liée à l’albumine peut
affecter substantiellement les propriétés fonctionnelles d’un
médicament comparativement aux propriétés du médicament en
solution. NE PAS SUBSTITUER À D’AUTRES PRÉPARATIONS DE PACLITAXEL

CONTRE-INDICATIONS

Nombre de neutrophiles

  • Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont le nombre de
    neutrophiles de base est inférieur à 1 500 cellules/mm 3

Hypersensibilité

  • Il ne faut pas réexposer au médicament les patients qui ont souffert
    d’une réaction d’hypersensibilité grave à l’ABRAXANE.

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Effets hématologiques

  • La myélosuppression (principalement la neutropénie) est relative à la
    dose et nécessite de limiter la posologie d’ABRAXANE. Dans une étude
    clinique, on a constaté une neutropénie de grade 3 ou 4 chez 38 % des
    patients atteints d’un cancer du pancréas.
  • Surveillez la myélotoxicité en obtenant fréquemment une formule
    sanguine complète, notamment avant d’établir la dose au jour 1, 8 et
    15 en cas de cancer du pancréas.
  • Ne pas prescrire ABRAXANE à des patients dont la numération absolue
    des neutrophiles de base est inférieure à 1 500 cellules/mm 3
  • Chez les patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique, suspendez
    le traitement par ABRAXANE et gemcitabine si la numération absolue des
    neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pu si la
    numération des plaquettes est inférieure à 50 000 cellules/mm3
    et retardez le début du prochain cycle si la numération absolue des
    neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm 3 ou celle
    des plaquettes est inférieure à 100 000 cellules/mm3 le
    premier jour du cycle. Reprenez le traitement en réduisant la dose si
    cela est recommandé.

Système nerveux

  • La neuropathie sensorielle est relative à la dose et au programme.
  • L’apparition de neuropathie sensorielle de grade 1 ou 2 ne nécessite
    généralement pas une modification de la dose.
  • En cas de neuropathie sensorielle de grade ? 3, suspendez le
    traitement par ABRAXANE jusqu’à une diminution au grade ? 1 et
    réduisez la dose d’ABRAXANE par la suite.

Sepsie

  • On a constaté des cas de sepsie chez 5 % des patients souffrant ou non
    de neutropénie qui ont reçu ABRAXANE en association avec de la
    gemcitabine.
  • Une obstruction biliaire ou la présence d’endoprothèses biliaires
    constituaient des facteurs de risque de sepsie grave ou mortelle.
  • Si un patient devient fébrile (peu importe la numération absolue des
    neutrophiles), lancez un traitement par antibiotiques à large spectre.
  • En cas de neutropénie fébrile, interrompez l’ABRAXANE et la
    gemcitabine jusqu’à ce que la fièvre baisse et à ce que la numération
    absolue des neutrophiles soit ?1500 cellules/mm3, puis
    reprenez le traitement à une dose réduite.

Pneumonite

  • Une pneumonite, mortelle certains cas, s’est produite chez 4 % des
    patients recevant ABRAXANE en association avec de la gemcitabine.
  • Surveillez les signes et symptômes chez les patients et interrompez la
    prise d’ABRAXANE et de gemcitabine durant l’évaluation d’un cas
    présumé de pneumonite.
  • En cas de diagnostic de pneumonite, mettez fin définitivement au
    traitement par ABRAXANE et gemcitabine.

Hypersensibilité

  • Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois mortelles, y
    compris des réactions anaphylactiques, ont été signalées.
  • Il ne faut pas réexposer au médicament les patients qui ont souffert
    d’une réaction d’hypersensibilité grave à l’ABRAXANE.

Insuffisance hépatique

  • Parce que l’exposition au paclitaxel et sa toxicité peuvent augment en
    cas d’insuffisance hépatique, il est recommandé d’agir avec prudence
    avant de prescrire ABRAXANE aux patients ayant une insuffisance
    hépatique.
  • Chez les patients atteints d’un adénocarcinome pancréatique, il est
    recommandé de ne pas prescrire ABRAXANE pour les patients ayant une
    insuffisance hépatique modérée ou grave.

Albumine (humaine)

  • L’ABRAXANE contient de l’albumine (humaine), un dérivé du sang humain.

Utilisation durant la grossesse : grossesse catégorie D

  • ABRAXANE peut entraîner une toxicité foetale si administré à une femme
    enceinte.
  • Si ce médicament est utilisé durant la grossesse ou si la patiente
    devient enceinte pendant qu’elle reçoit ce médicament, il faut
    informer la patiente des dangers potentiels pour le foetus.
  • Il faut informer les femmes aptes à procréer qu’elles doivent éviter
    une grossesse lorsqu’elles prennent de l’ABRAXANE.

Utilisation chez les hommes

  • Il faut conseiller aux hommes de ne pas concevoir un enfant lorsqu’ils
    prennent de l’ABRAXANE.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes (?20 %) dans
    l’étude de phase III, celles ayant une incidence ?5 % dans le groupe
    ABRAXANE en association avec la gemcitabine comparativement au groupe
    recevant seulement de la gemcitabine sont : neutropénie (73 %, 58 %),
    fatigue (59 %, 46 %), neuropathie périphérique (54 %, 13 %), nausées
    (54 %, 48 %), alopécie (50 %, 5 %), oedème périphérique (46 %, 30 %),
    diarrhée (44 %, 24 %), pyrexie (41 %, 28 %), vomissements (36 %, 28
    %), diminution de l’appétit (36 %, 26 %), éruption cutanée (30 %, 11
    %) et déshydratation (21 %, 11 %).
  • Parmi les réactions indésirables les plus courantes ci-dessus, celles
    ayant une incidence de toxicité de grade 3 ou 4 ?2 % dans le groupe
    ABRAXANE/gemcitabine comparativement au groupe recevant seulement de
    la gemcitabine, respectivement. sont : neutropénie (38 %, 27 %),
    fatigue (18 %, 9 %), neuropathie périphérique (17 %, 1 %), nausées (6
    %, 3 %), diarrhée (6 %, 1 %), pyrexie (3 %, 1 %), vomissements (6 %, 4
    %), diminution de l’appétit (5 %, 2 %), et déshydratation (7 %, 2 %).
  • Une thrombocytopénie (peu importe le grade) a été signalée chez 74 %
    des patients du groupe ABRAXANE/gemcitabine comparativement à 70 % des
    patients du groupe recevant seulement de la gemcitabine.
  • Les effets indésirables les plus graves d’ABRAXANE (?1 %) sont :
    pyrexie (6 %), déshydratation (5 %), pneumonie (4 %) et vomissements
    (4 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné la fin du
    traitement par ABRAXANE ont été : neuropathie périphérique (8 %),
    fatigue (4 %) et thrombocytopénie (2 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné une
    réduction de la dose d’ABRAXANE sont : neutropénie (10 %) et
    neuropathie périphérique (6 %).
  • Les réactions indésirables les plus courantes ayant entraîné la
    suspension ou le report des doses d’ABRAXANE sont : neutropénie (16
    %), thrombocytopénie (12 %), fatigue (8 %), neuropathie périphérique
    (15 %), anémie (5 %) et diarrhée (5 %).
  • Parmi les autres réactions indésirables ayant une incidence ?5 % en
    matière de toxicité dans le groupe ABRAXANE/gemcitabine
    comparativement au groupe recevant de la gemcitabine seulement, on
    retrouve, respectivement : asthénie (19 %, 13 %), mucosite (10 %, 4
    %), dysgueusie (16 %, 8 %), céphalée (14 %, 9 %), hypokaliémie (12 %,
    7 %), toux (17 %, 7 %), épistaxis (15 %, 3 %), infection urinaire (11
    %, 5 %), douleurs dans les extrémités (11 %, 6 %), arthralgie (11 %, 3
    %), myalgie (10 %, 4 %) et dépression (12 %, 6 %).
  • ? Parmi les autres réactions indésirables ayant une incidence ?2 % en
    matière de toxicité de grade 3 ou 4 dans le groupe
    ABRAXANE/gemcitabine comparativement au groupe recevant de la
    gemcitabine seulement, on retrouve : thrombocytopénie (13 %, 9 %),
    asthénie (7 %, 4 %) et hypokaliémie (4 %, 1 %).

Expérience post-commercialisation ? ABRAXANE et autres préparations
de paclitaxel

  • Des réactions d’hypersensibilité graves et parfois mortelles ont été
    signalées lors de l’administration d’ABRAXANE. L’utilisation
    d’ABRAXANE chez les pati

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Celgene fait le point sur ses travaux de recherche sur les tumeurs solides et les cancers du sang à l'ASCO 2014