ARIAD
Pharmaceuticals, Inc.
(NASDAQ : ARIA) et l’université de Newcastle,
R.-U., ont annoncé aujourd’hui, au nom du groupe de travail sur la LMC
du U.K. National Cancer Research Institute (NCRI), qu’un accord de
coopération avait été conclu pour une étude multicentrique, randomisée
de phase 3 appelée SPIRIT 3, ayant pour objectif d’évaluer l’incidence
du passage au ponatinib des patients atteints de leucémie myéloïde
chronique (LMC) ayant reçu un traitement de première ligne avec des
inhibiteurs de tyrosine kinase, en cas de réaction sous-optimale ou
d’échec du traitement. Le NCRI a prévu lancer le recrutement des 1 000
patients de cet essai dans environ 172 centres de recherche clinique au
Royaume-Uni lors du deuxième trimestre 2013.

« L’étude SPIRIT 3 a été conçue en partenariat avec ARIAD afin de
permettre ? la communauté scientifique et aux patients souffrant de LMC
chronique de mieux comprendre comment utiliser les IKT de manière plus
efficace et de déterminer s’il est possible d’améliorer les résultats de
traitement en passant au ponatinib les patients qui n’ont pas obtenu de
réponse optimale avec l’imatinib ou le nilotinib » a déclaré Stephen G.
O???Brien, professeur d’hématologie au Northern Institute for Cancer
Research de l’université de Newcastle, membre du NCRI et investigateur
en chef de l’étude SPIRIT 3. « Nous avons hâte d’évaluer le traitement
au ponatinib dans cet environnement et ses avantages cliniques,
économiques et sur la qualité de vie potentiels. »

Plan d’étude et analyse statistique

L’étude SPIRIT 3 est une étude randomisée, ? double insu, multicentrique
comparant la meilleure réponse moléculaire (MRM) ? trois ans chez des
patients nouvellement diagnostiqués et traités avec de l’imatinib par
rapport ? ceux traités avec du nilotinib, lorsque ceux-ci sont « sauvés
» au ponatinib en cas de réponses sous-optimale ? trois ou douze mois ou
encore en cas d’échec de traitement. L’étude SPIRIT 3 recrutera des
patients adultes dont la LMC en phase chronique a été diagnostiquée lors
des trois derniers mois et n’ayant encore reçu aucun traitement contre
la LMC avec des IKT. Environ 1 000 patients, qui seront choisis au
hasard ? raison d’un ratio de 1:1, recevront des doses standards soit
d’imatinib (400 mg par voie orale chaque jour) ou de nilotinib (300 mg
par voie orale deux fois par jour). Les patients seront ensuite traités
au ponatinib (? raison de 45 mg par voie orale une fois par jour) selon
des critères prédéfinis de réponse sous-optimale, d’échec de traitement
ou d’intolérance au traitement de première ligne.

Le critère d’évaluation primaire de cette étude est la proportion de
patients ayant obtenu une MRM trois ans après l’administration de leur
traitement initial de première ligne, qu’ils aient ou non été passés au
ponatinib. La MRM est définie comme un ratio égal ou inférieur ? 0,1 %
de BCR-ABL par rapport aux mutations ABL sur l’échelle internationale
mesurée dans le sang périphérique par méthode PCR.

Un panel de 500 patients par branche du protocole SPIRIT 3 devrait
permettre de démontrer 90 pour cent de non-infériorité des taux de MRM
entre les patients traités d’abord ? l’imatinib, puis passés au
ponatinib et les patients traités d’abord au nilotinib, puis passés au
ponatinib. Ces calculs de taille d’échantillons sont basés sur une marge
de non-infériorité de 10 pour cent de différence absolue et admettent un
taux de 73 pour cent de MRM ? trois ans dans chaque branche.

Les critères d’évaluation secondaires comprennent la proportion de
patients ayant cessé tout traitement trois ans après avoir atteint une
MRM stable, le coût du traitement (mesuré par le coût marginal par année
de vie ajustée en fonction de la qualité gagnée), la survie globale, la
survie sans progression, la survie sans incident et les taux d’échec de
traitement ? cinq ans, ainsi que l’innocuité et la tolérabilité des IKT.
Chaque patient sera suivi pendant minimum cinq ans ? partir du moment où
le dernier patient de l’étude est attribué aléatoirement ? l’une ou
l’autre branche de traitement.

L’une des caractéristiques essentielles de cette étude est que les
patients ayant atteint une MRM auront la possibilité de réduire la dose
de leur traitement avec des IKT, voire de l’interrompre. Ces derniers
seront alors suivis de plus près par des examens PCR et le traitement
aux IKT rétabli ? dose maximale en cas de perte de MRM ? tout moment ou
d’augmentation du ratio de BCR-ABL lors de deux tests consécutifs.

« Nous sommes déterminés ? aider les médecins et les patients atteints
de LMC ? améliorer les résultats de traitement avec des IKT, » a
commenté Frank G. Haluska, M.D., Ph.D., médecin-chef chez ARIAD. «
L’étude SPIRIT 3 évaluera le potentiel qu’? le ponatinib d’améliorer les
résultats chez les patients obtenant des réponses sous-optimales lors
d’un traitement de première ligne de la LMC et dont le pronostic est
moins bon, en leur permettant de passer ? un traitement aux IKT, ce qui
devrait avoir d’importantes conséquences pour la gestion future de la
LMC. »

?? propos d’Iclusig??? (ponatinib)

Iclusig est un inhibiteur de kinase. La cible principale pour l’Iclusig
est la BCR-ABL, une tyrosine kinase anormale qui est exprimée dans la
leucémie myéloïde chronique (LMC) et la leucémie aiguë lymphoblastique ?
chromosome de Philadelphie (LAL Ph+). Iclusig a été conçu ? l’aide de la
plate-forme informatique d’ARIAD de conception de médicaments basée sur
la structure ? chromosome de Philadelphie pour inhiber l’activité de la
BCR-ABL avec une spécificité très puissante et généralisée. L’Iclusig
cible non seulement la BCR-ABL native, mais aussi ses isoformes qui
transportent les mutations conférant une résistance au traitement avec
les inhibiteurs de tyrosine kinase existants, notamment la mutation
T315I, la plus courante chez les patients résistants. L’Iclusig est le
seul ITK efficace chez les patients souffrant de LMC et de LAL Ph+ qui
ont cette mutation.

Pour des informations posologiques complètes, notamment l’encadré de
l’Iclusig, veuillez visiter www.ariad.com
ouwww.iclusig.com.

Indication, usage et dosage

Iclusig est indiqué pour le traitement des patients adultes en phase
chronique, d’accélération et aiguë de leucémie myéloïde chronique (CML)
qui résiste ou ne tolère pas les traitements avec les inhibiteurs de
tyrosine kinase (ITK) existants ou des patients atteints de leucémie
aiguë lymphoblastique ? chromosome de Philadelphie (LAL Ph+) qui résiste
ou ne tolère pas les traitements avec les ITK.

Cette indication a été basée sur un taux de réponse. Aucune étude n’a
révélé une amélioration des symptômes provoqués par la maladie ni une
augmentation de la survie grâce ? l’Iclusig.

La dose recommandée d’Iclusig est un comprimé de 45 mg pris une fois par
jour pendant ou hors des repas.

Informations importantes de sécurité

Des cas de thrombose cardiovasculaire, cérébrovasculaire et
périphérique, notamment d’infarctus du myocarde ont eu lieu chez des
patients traités avec l’Iclusig. 8 % des patients traités ? l’Iclusig
ont souffert d’une thrombose artérielle. Interrompre ou suspendre
l’Iclusig chez les patients ayant subi des épisodes de thrombose
artérielle.

Certains patients traités ? l’Iclusig ont également souffert
d’hépatoxicité, d’insuffisance hépatique et certains sont décédés.
Contrôler la fonction hépatique avant et pendant le traitement.
Interrompre, puis réduire ou suspendre le traitement ? l’Iclusig en cas
d’hypertoxicité.

Avertissements et précautions

Vingt patients traités ? l’Iclusig (4 %) ont manifesté une insuffisante
cardiaque congestive aiguë (ICC) ou de dysfonctionnement du ventricule
gauche, dont 4 sont décédés. Contrôler les patients chez qui se
manifestent des signes ou des symptômes caractéristiques de l’ICC et
traiter selon les indications cliniques correspondantes, ce qui inclut,
le cas échéant, l’interruption du traitement ? l’Iclusig. Suspendre
l’Iclusig chez les patients ayant subi une ICC aiguë.

Huit patients traités ? l’Iclusig (soit 2 %) ont manifesté de
l’hypertension symptomatique ? la suite du traitement sous forme de
réactions indésirables graves, y compris de crises d’hypertension.
L’hypertension manifestée ? la suite du traitement représente 67 % des
patients. Contrôler et gérer les hausses de tension artérielle.

La pancréatite s’est manifestée chez 6 % des patients (5 % de troisième
degré) traités ? l’Iclusig. L’incidence de l’augmentation de la lipase ?
la suite du traitement était de 41 %. Contrôler la lipase sérique toutes
les deux semaines pendant les deux premiers mois, puis une fois par mois
ou lorsque cela est indiqué cliniquement. L’interruption ou une
réduction de la dose peut s’avérer nécessaire. Dans certains, les
augmentations de la lipase sont accompagnées de symptômes abdominaux,
dans quel cas, interrompre le traitement ? l’Iclusig et déterminer su
les patients souffrent de pancréatite.

Des saignements graves se sont manifestés chez 5 % des patients traités
? l’Iclusig, engendrant notamment des décès. L’incidence était plus
élevée chez les patients souffrant de LMC en phase d???accélération ou
aiguë et de LAL Ph+. La plupart des événements ont eu lieu chez des
patients atteints de thrombocytopénie de quatrième degré. Interrompre
l’Iclusig en cas d’hémorragie aiguë ou grave.

3 % des patients traités ? l’Iclusig ont souffert de rétention aqueuse
aiguë. Un cas d’??dème cérébral a été mortel. Surveiller les patients
souffrant de rétention aqueuse et les traiter selon la situation
clinique, interrompre, réduire ou suspendre l’Iclusig selon les
indications cliniques.

Le nombre de cas de bradyarrhythmie symptomatique nécessitant
l’implantation d’un pacemaker s’élevait ? 3 (1 %) des patients traités ?
l’Iclusig. Instruire les patients de signaler tous les signes et les
symptômes pouvant indiquer un faible rythme cardiaque (évanouissements,
étourdissements ou douleurs thoraciques).

La tachyarythmie supraventriculaire s’est manifestée chez 5 % des
patients traités ? l’Iclusig. La fibrillation auriculaire était la
manifestation la plus commune de tachyarythmie supraventriculaire.
Instruire les patients de signaler tous les signes et symptômes pouvant
indiquer un rythme cardiaque élevé (palpitations, étourdissements).

48 % des patients traités ? l’Iclusig on manifesté de la
myélosuppression traitée aiguë.

Effectuer une formule sanguine complète toutes les deux semaines pendant
les trois premiers mois, puis une fois par mois ou selon les indications
cliniques, puis ajuster la dose conformément.

Deux patients (< 1 %) traités ? l’Iclusig ont développé le syndrome de
lyse tumorale. L’hyperruricémie s’est manifestée chez 7 % des patients.
Assurer une bonne hydratation et traiter les niveaux d’acide urique
avant de commencer le traitement ? l’Iclusig.

L’Iclusig pouvant interférer avec la cicatrisation de blessures,
l’interrompre pendant au moins 1 semaine avant toute intervention
chirurgicale. Une perforation gastro-intestinale aiguë (fistule) a eu
lieu chez un patient, 38 jours après une cholécystectomie.

Iclusig peut endommager le f??tus. Conseiller aux femmes d’éviter toute
grossesse en cours de traitement ? l’Iclusig.

Réactions indésirables

Les réactions indésirables non hématologiques les plus courantes (??? 20
%) étaient l’hypertension, les éruptions cutanées, les douleurs
abdominales, la fatigue, les maux de tête, la peau sèche, la
constipation, l’arthralgie, les nausées et la pyrexie. Les réactions
hématologiques indésirables comprenaient la thrombocytopénie, l’anémie,
la neutropénie, la lymphopénie et la leucopénie. Lire les informations
posologiques
complètes de l’Iclusig, y compris l’encadré.

?? propos de la LMC et de la LAL Ph+

La LMC se caractérise par une production excessive et non régulée des
leucocytes par la moelle épinière du fait d’une anomalie génétique qui
produit la protéine BCR-ABL. Après une phase chronique de production
d’un excès de leucocytes, la LMC passe généralement ? des phases
désignées par phase accélérée ou crise blastique. La LAL Ph+ est un
sous-type de leucémie lymphoblastique aiguë qui transporte le chromosome
Ph+ produisant la BCR-ABL. Son évolution est plus agressive que la LMC
et on la traite souvent par une combinaison de chimiothérapie et
d’inhibiteurs de tyrosine kinase. Ces deux maladies expriment la
protéine BCR-ABL. ______________________________________

?? propos du NCRI

Le U.K. National Cancer Research Institute (NCRI) a été établi en avril
2001. Il s’agit d’un partenariat ? l’échelle britannique entre le
gouvernement, des associations caritatives et l’industrie dont la
mission est d’encourager la coopération dans la recherche pour la lutte
contre le cancer parmi les vingt-deux organisations membres, pour que
les patients, le grand public et la communauté scientifique puissent en
bénéficier. Pour davantage d???informations, veuillez visiterwww.ncri.org.uk

Le NCRI comprend les membres suivants : l’Association of the British
Pharmaceutical Industry (ABPI), l’Association for International Cancer
Research, le Biotechnology and Biological Sciences Research Council, le
Breakthrough Breast Cancer, la Breast Cancer Campaign, Cancer Research
UK, CHILDREN with CANCER UK, le Department of Health, l’ Economic and
Social Research Council, Leukaemia & Lymphoma Research, le Ludwig
Institute for Cancer Research, Macmillan Cancer Support, Marie Curie
Cancer Care, le Medical Research Council, Northern Ireland Health and
Social Care (Research & Development Office), Prostate Cancer UK, la Roy
Castle Lung Cancer Foundation, les Scottish Government Health
Directorates (Chief Scientist Office), Tenovus, The Wellcome Trust, le
Welsh Government (National Institute for Social Care and Health
Research) et Yorkshire Cancer Research.

?? propos d’ARIAD

ARIAD Pharmaceuticals, Inc. est une société internationale spécialisée
dans l’oncologie qui se consacre ? la découverte, au développement et ?
la commercialisation de médicaments pour transformer les vies des
patients cancéreux. Le premier médicament d’ARIAD, l’Iclusig??? est
approuvé aux ??tats-Unis pour le traitement des patients adultes en phase
chronique, d’accélération et aiguë de leucémie myéloïde chronique (CML)
qui résiste ou ne tolère pas les traitements avec les inhibiteurs de
tyrosine kinase (ITK) existants ou des patients atteints de leucémie
aiguë lymphoblastique ? chromosome de Philadelphie (LAL Ph+) qui résiste
ou ne tolère pas les traitements avec les ITK. D’autres essais cliniques
de l’Iclusig pour le traitement d’autres types de cancer sont en cours.
ARIAD développe également l’AP26113, un autre médicament moléculairement
ciblé, pour le traitement de certaines formes du cancer du poumon. Pour
des informations supplémentaires, veuillez visiter http://www.ariad.comou
suivre ARIAD sur Twitter
(@ARIADPharm).

Le présent communiqué de presse contient des « énoncés prospectifs »
incluant notamment, mais sans y être limité, des déclarations liées aux
approbations potentielles, ? de nouvelles indications ou ? l’étiquetage
ou aux ventes futures potentielles de l’Iclusig. Les énoncés prospectifs
s’appuient sur les attentes de la direction et sont sous réserve de
certains facteurs, risques et incertitudes susceptibles d’entraîner des
divergences importantes dans les résultats réels, l’issue d’événements,
les délais et les performances par rapport ? ceux qui sont exprimés ou
suggérés dans ces énoncés. Ces risques et incertitudes incluent
notamment des données précliniques et des données cliniques ? un stade
précoce qui peuvent ne pas être répliquées dans des études cliniques ?
un stade plus avancé, les frais associés ? nos recherches, au
développement et ? la fabrication et d’autres activités, la conduite,
les délais et les résultats d’études précliniques et cliniques sur nos
produits candidats, l’adéquation de nos ressources en capital et la
disponibilité de financements supplémentaires, ainsi que d’autres
facteurs détaillés dans les dépôts publics de la société auprès de
l’U.S. Securities and Exchange Commission. Les informations contenues
dans le présent communiqué de presse sont présumées être d’actualité ?
la date de leur publication initiale. La société n’envisage pas de
mettre ? jour l’un quelconque des énoncés prospectifs après la date du
présent document pour conformer ces énoncés aux résultats réels ou pour
modifier les attentes de la société, sauf si la loi l’exige.

Le texte du communiqué issu d???une traduction ne doit d???aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d???origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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ARIAD et le U.K. National Cancer Research Institute s'associent pour mener ensemble l'étude clinique SPIRIT 3

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