Biogen
Idec (NASDAQ : BIIB) a annoncé aujourd’hui avoir créé un nouveau
consortium de recherche en collaboration avec plusieurs éminents centres
de recherche universitaires. Ce consortium mobilisera différentes
techniques et disciplines scientifiques afin d’identifier de nouvelles
approches pour le traitement de la sclérose latérale amyotrophique
(SLA). La coordination des recherches et le partage des résultats parmi
les différentes disciplines devraient accélérer considérablement la
compréhension du mécanisme de cette maladie et le développement de
nouvelles cibles et approches de traitement.
?? travers ce consortium, chaque laboratoire participant entreprendra un
projet de recherche d’une durée de trois ans. Les chercheurs se
réuniront régulièrement pour fournir des mises ? jour et partager les
informations et les perspectives émergeant de leurs recherches, et pour
échanger les résultats issus des initiatives en cours chez Biogen Idec,
ce qui aidera ? orienter les activités de recherche en cours. Ce niveau
de collaboration permettra aux chercheurs d’appliquer les enseignements
de leurs collègues ? leurs propres travaux, pratiquement en temps réel.
« La recherche sur la SLA constitue un domaine d’intérêt majeur pour
Biogen Idec, mais cette maladie s’est avérée très difficile ? comprendre
et ? traiter », déclare Spyros Artavanis-Tsakonas, Ph.D., vice-président
directeur, directeur scientifique pour Biogen Idec et professeur de
biologie cellulaire, Harvard Medical School. « Nous pensons qu’une
approche holistique explorant les nombreuses variables impliquées dans
le développement et la progression de la SLA accélèrera notre capacité ?
identifier des cibles médicamenteuses viables pouvant ensuite évoluer
pour faire l’objet d’essais. Nous espérons que la constitution de ce
groupe extraordinaire offrira des perspectives sans précédent et
définira un nouveau niveau de synergie entre la recherche universitaire
et Biogen Idec ».
Biogen Idec s’est engagée ? consacrer plus de 10 millions de dollars sur
trois ans au financement des projets de recherche menés par les membres
du consortium. Cette initiative complètera et étendra une collaboration,
annoncée plus tôt cette année par la société, avec Duke University et le
Hudson Alpha Institute, visant ? séquencer les génomes de 1 000
personnes atteintes de SLA.
Les membres du consortium ont été identifiés en fonction de leurs
compétences scientifiques et techniques fondamentales. Une connaissance
de la SLA ne constituait pas un critère de participation primordial,
bien que le groupe compte certains des plus célèbres spécialistes
mondiaux des neurosciences et de la SLA.
Les membres du consortium sont :
Pietro De Camilli, M.D., professeur de biologie cellulaire et
professeur de neurobiologie, Eugene Higgins ; directeur du projet Yale
Program in Cellular Neuroscience and Neurodegeneration and Repair ;
investigateur, Howard Hughes Medical Institute, Yale University School
of Medicine. Les recherches du Dr. Camilli dans le cadre de ce
consortium étudieront le rôle général de la famille de protéines VAP
dans la régulation lipidique et la réponse au stress du réticulum
endoplasmique, et identifieront les voies moléculaires affectées par les
mutations pathogènes de la protéine VAP-B.
J. Wade Harper, Ph.D., professeur de pathologie moléculaire, Bert
and Natalie Vallee, Harvard Medical School. Les travaux du docteur
Harper dans le cadre du consortium se concentreront sur l’établissement
du profil de l’organisation de l’interactome mitochondrial en réaction
aux protéines mutantes de la SLA, afin de déterminer si l’expression des
protéines mutantes liées ? la SLA entraîne une activation ou une
inhibition du système de contrôle de qualité mitochondrial.
Christopher E. Henderson, Ph.D., professeur de médecine de
réadaptation et régénérative, pathologie, neurologie et neurosciences,
Gurewitsch/Vidda ; directeur, Columbia Stem Cell Initiative ;
codirecteur, Center for Motor Neuron Biology and Disease (MNC) ;
codirecteur, Project A.L.S. Laboratory for Stem Cell Research,
Université de Columbia. Les travaux du docteur Henderson se concentrent
sur les mécanismes de croissance, de survie et de mort cellulaire des
neurones moteurs et leur régulation dans la maladie humaine. Ses
recherches dans le cadre du consortium visent ? explorer les différences
entre les neurones moteurs de la colonne vertébrale, qui sont détruits
par la SLA, et les neurones moteurs contrôlant le mouvement des yeux,
qui ne sont pas affectés par la SLA, en vue d’identifier les gènes
pouvant offrir une protection contre cette maladie.
Arthur L. Horwich, M.D., Sterling Professor génétique et
professeur de pédiatrie, Yale School of Medicine ; investigateur, Howard
Hughes Medical Institute, Yale University School of Medicine. Les
recherches du docteur Horwich dans le cadre du consortium se concentrent
sur le rôle du gène SOD1, qui a été associé au mauvais repliement de
protéines et dont le rôle été démontré dans la pathologie de la SLA. En
particulier, le laboratoire tentera de déterminer si une protéine SOD1
mal repliée peut se propager d’un tissu affecté ? un tissu normal, ?
l’aide de souris modèles atteintes de SLA.
Lee L. Rubin, Ph.D., professeur de biologie des cellules souches
et régénérative ; directeur du service de médecine translationnelle,
Harvard Stem Cell Institute, Université de Harvard. Les travaux du
docteur Rubin utilisent une approche reposant sur les cellules souches
pour comprendre les maladies neurodégénératives. Les travaux du docteur
Rubin dans le cadre du consortium consistent ? développer des lignes de
cellules de neurones moteurs SOD de souris ou humaines capturant les
modifications pathologiques précoces et utilisant ces phénotypes
cellulaires pour identifier les molécules/voies médicamenteuses
affectant la pathologie de la maladie, afin d’identifier des pistes
thérapeutiques potentielles.
Marc Tessier-Lavigne, Ph.D., président ; professeur, Carson
Family ; responsable, Laboratory of Brain Development and Repair, The
Rockefeller University. Le laboratoire du docteur Tessier-Lavigne étudie
la formation des circuits neuraux dans le cerveau durant le
développement embryonnaire. Dans le cadre du consortium, le laboratoire
du docteur Tessier-Lavigne étudiera les modalités de la mort cellulaire
et déterminera de quelle manière celles-ci contribuent ? la
dégénérescence des neurones moteurs et ? la progression de la maladie
dans la SLA.
Spyros Artavanis-Tsakonas, Ph.D. supervisera le consortium pour
le compte de Biogen Idec et dirigera les initiatives de recherche pour
la société et son laboratoire ? l’Université de Harvard. Dans le cadre
de ses recherches au sein du consortium, le docteur Artavanis-Tsakonas
recourra au criblage ? haut débit de drosophiles (souvent appelés «
mouches du vinaigre ») pour identifier les gènes qui affectent les
phénotypes dépendants de la SLA résultant de l’expression de la maladie
responsable des formes SOD1, TDP-43 et FUS, et identifier les complexes
protéiniques associés aux protéines liées ? la SLA chez les humains et
les drosophiles.
L’engagement de Biogen Idec dans la recherche contre la SLA
Biogen Idec s’engage ? faire progresser la compréhension et le
traitement de la SLA. La société travaille avec des chercheurs du monde
entier pour explorer des moyens d’obtenir de meilleurs résultats pour
les personnes atteintes de la SLA.
Biogen Idec étudie différents composés dédiés au traitement de la SLA ;
deux composés sont actuellement en phase de recherche préclinique. En
2012, la société a conclu un contrat de collaboration de recherche avec
Duke University et le Hudson Alpha Institute visant ? séquencer les
génomes de 1 000 personnes atteintes de SLA au cours des cinq prochaines
années, afin d’acquérir une compréhension plus approfondie des causes
génétiques fondamentales de la maladie. Duke et Hudson Alpha
travailleront avec plusieurs éminents chercheurs possédant une
connaissance et une expérience approfondies de la SLA et des gènes
associés ? la maladie.
Par ailleurs, Biogen Idec a sponsorisé des contrats de recherche avec
diverses institutions universitaires, avec pour objectif commun la
compréhension du mécanisme standard de la SLA depuis le début des
symptômes au diagnostic, jusqu’au traitement et ? l’espérance de vie.
La société a également versé 500 000 dollars au fonds ALS Champion Fund
de l’University of Massachusetts Medical School. Ce financement
permettra d’améliorer la sensibilisation ? la SLA et de soutenir la
recherche scientifique fondamentale et clinique visant ? développer des
traitements potentiels de la SLA et d’autres maladies neurodégénératives.
?? propos de la SLA
La sclérose latérale amyotrophique, également appelée maladie de Charcot
et maladie des neurones moteurs, est un trouble neurodégénératif
universellement et rapidement fatal, qui se caractérise par une
faiblesse et un dépérissement progressifs des muscles. La SLA affecte
les adultes dans la force de l’âge et constitue un fardeau substantiel
pour les fournisseur de soins. ?? l’échelle mondiale, l’incidence de la
SLA est d’approximativement deux personnes sur 100 000. Un seul
médicament a été approuvé pour le traitement de la SLA, et il prolonge
généralement la survie de deux ou trois mois. L’espérance de vie après
le début des symptômes est généralement de trois ? cinq ans. Bien que la
SLA soit la conséquence de mutations de plusieurs facteurs génétiques,
le mécanisme exact de la cause reste inconnu ? ce jour.
?? propos de Biogen Idec
Grâce ? la science et la médecine de pointe, Biogen Idec découvre,
développe et fournit aux patients du monde entier des thérapies
innovantes pour le traitement des maladies neurodégénératives, de
l???hémophilie et des affections auto-immunes. Fondée en 1978, Biogen Idec
est la plus ancienne entreprise de biotechnologie indépendante au monde.
Des patients du monde entier bénéficient de ses traitements phares
contre la sclérose en plaques, et la société réalise un chiffre
d’affaires annuel de plus de 5 milliards de dollars. Pour l???étiquetage
des produits, les communiqués de presse et d’autres informations ?
propos de la société, veuillez consulter www.biogenidec.com.
Déclaration d’exonération de Biogen Idec
Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs,
notamment des déclarations sur le développement de thérapies
potentielles contre la SLA. Ces énoncés prospectifs peuvent
s’accompagner de termes comme « anticiper », « penser », « estimer », «
prévoir », « prédire », « envisager », « pouvoir », « planifier » et de
verbes conjugués au futur ainsi que d’autres mots et termes de
signification similaire. Vous ne devez pas vous fier outre mesure ? ces
déclarations. Le développement et la commercialisation de médicaments
impliquent un haut degré de risque. Les facteurs susceptibles
d’entraîner une différence substantielle entre les résultats réels et
les attentes actuelles incluent le risque de déroulement d’événements
indésirables, d’exigences d’informations supplémentaires de la part des
autorités de réglementation ou le rejet par celles-ci de nouveaux
traitements potentiels, la limitation ou l’absence de remboursement des
produits, des problèmes avec les procédés de fabrication, une protection
inadéquate des droits de propriété intellectuelle et les autres risques
et incertitudes qui sont décrits dans la section ‘Risk Factors’
(facteurs de risques) du dernier rapport annuel ou trimestriel de Biogen
Idec Inc. et dans d’autres rapports que Biogen Idec Inc. a déposés
auprès de la SEC. Ces déclarations s’appuient sur des croyances et
attentes actuelles et ne sont valables qu’? la date du présent
communiqué de presse. Biogen Idec Inc. n’endosse aucune obligation de
mise ? jour publique d’énoncés prospectifs quels qu’ils soient.
Le texte du communiqué issu d???une traduction ne doit d???aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d???origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.