Le Kenya est le plus grand marché des assurances en Afrique orientale,
mais les (ré)assureurs se sont trouvés confrontés d’importants défis,
notamment des retours inférieurs sur investissement, principalement en
conséquence de l’instabilité des marchés des capitaux et de l’inflation
élevée, selon un nouveau dossier d’A.M. Best Co.

Dans ce dossier, intitulé « Les marchés diversifiés des assurances en
Afrique : opportunités de croissance et demande inexploitée », A.M. Best
révèle que la pénétration totale des assurances dans ce pays a atteint
3,2 %. Au Kenya, les assureurs ont aussi lancé des initiatives de
micro-assurance et Takaful.

Le dossier examine aussi certains défis auxquels les assureurs et
réassureurs sont confrontés. Le marché des assurances au Kenya est très
concurrentiel, notamment parce que les principaux acheteurs d’assurances
sont souvent des organismes gouvernementaux. Ces entités doivent
généralement accepter une couverture sur la base du prix au lieu de
faire leur choix en fonction des conditions offertes. Les assureurs
subissent donc une pression au niveau des marges.

Carlos Wong-Fupuy, Directeur senior, Analytics : “Parmi les récents
défis importants, citons de grands risques politiques, économiques et du
système financier, ainsi que la collecte des primes reste problématique
pour ce marché. Des pertes d’investissement réalisées et non réalisées
ont découlé du recul important des marchés des capitaux provoqué par
l’augmentation des taux d’intérêts. Les assureurs ont été confrontés
des pressions sur leurs positions en capital cause d’un marché des
titres instable. A.M. Best prévoit que l’industrie va traverser une
phase de consolidation étant donné ces pressions.”

Le dossier indique que le marché kenyan de l’assurance a constaté une
concurrence croissante de la part des réassureurs régionaux et
internationaux en 2012. La participation étrangère aux risques du Kenya
provient principalement de groupes financiers régionaux – Afrique de
l’est et du sud, ou Inde – avec lesquels il existe des liens culturels.
On constate une très faible participation étrangère visible de la part
des grands acteurs occidentaux. Comme c’est le cas sur d’autres marchés
des assurances émergents, il existe des cessions obligatoires des
risques de réassurance au Kenya. A.M. Best prévoit que les cessions
obligatoires seront progressivement supprimées au cours des années
venir, mais il n’existe pas d’échéancier clair pour la libéralisation du
marché.

Yvette Essen, auteure du dossier et Directrice de la recherche
sectorielle, Europe & marchés émergents : “Les cessions légales sur les
marchés locaux et régionaux, et les plus importantes économies d’échelle
dont bénéficient les plus grands réassureurs, limitent les positions
concurrentielles des réassureurs rivaux et restreignent leur capacité
augmenter leur part de marché.”

Pour accéder un exemplaire gratuit de ce dossier, veuillez consulter http://www3.ambest.com/DisplayBinary/DisplayBinary.aspx?TY=P&record_code=208582&URatingId=1382695.

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Un dossier A.M. Best examine les tendances du marché de l'assurance au Kenya

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