Regulatory News:

Somatuline® Depot®
d?Ipsen est le premier traitement autorisé par la FDA aux Etats-Unis
pour le traitement des patients avec des tumeurs neuroendocrines
gastro-entéro-pancréatiques à un stade localement avancé ou métastatique

Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) a annoncé aujourd’hui que les
autorités réglementaires américaines (Food and Drug Administration, FDA)
ont approuvé Somatuline® Depot® (lanréotide)
Injection 120 mg (ci-après Somatuline®) pour le
traitement des patients adultes avec des tumeurs neuroendocrines
gastro-entéro-pancréatiques (TNE GEP), à un stade localement avancé ou
métastatique, non résécables, bien ou modérément différenciées.

Marc de Garidel, Président-Directeur général d’Ipsen a
déclaré : « Je suis heureux que la FDA ait approuvé cette
nouvelle indication de Somatuline
®, ce qui
témoigne de la qualité scientifique de ces résultats cliniques. Ipsen
s?apprête à lancer aux Etats-Unis le premier traitement anti-tumoral
approuvé pour le traitement des tumeurs neuroendocrines, tant
pancréatiques que gastro-intestinales. C’est un grand pas en avant dans
le traitement de ce cancer qui touche des milliers d?américains. Nous
avons, aux Etats-Unis, développé une solide organisation commerciale qui
va mettre en ?uvre le lancement de Somatuline
®
dans cette indication début 2015. »
Marc de Garidel conclut
ainsi : « Cette approbation marque une étape stratégique majeure
dans notre histoire, car nous sommes désormais en position d’exploiter
pleinement notre présence aux États-Unis. »

Le Pr Martyn Caplin, Professeur de gastro-entérologie et de
neuro-endocrinologie gastro-intestinale au Royal Free Hospital (Londres,
RU)
et investigateur principal de l?étude CLARINET®
a commenté : « Somatuline® démontre
un bénéfice clinique remarquable dans le traitement des tumeurs
neuroendocrines, tant pancréatiques que gastro-intestinales, et peut
donc être considéré comme une thérapie de première intention dans le
traitement de ces tumeurs. L?approbation rapide de la FDA est une
excellente nouvelle pour les patients porteurs de tumeurs
neuroendocrines, leurs familles et l?ensemble de la communauté impliquée
dans la prise en charge de ces patients. J?attends les prochaines
autorisations réglementaires dans d?autres pays qui vont permettre aux
patients porteurs de tumeurs neuroendocrines pancréatiques et
gastro-intestinales d?avoir accès à ce traitement bien toléré et
efficace. »

Somatuline® dispose déjà d?une autorisation de mise sur le
marché aux Etats-Unis pour le traitement au long cours de patients
atteints d?acromégalie qui ont eu une réponse insuffisante après la
chirurgie et/ou la radiothérapie ou ne pouvant pas être traités par
chirurgie et/ou radiothérapie.

L?autorisation de mise sur le marché de Somatuline® s?appuie
sur la démonstration d?une amélioration de la survie sans progression
(SSP) obtenue dans l?étude CLARINET®, multicentrique,
internationale, randomisée (1:1), en double aveugle contre placebo, chez
204 patients avec des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques,
non fonctionnelles, à un stade localement avancé ou métastatique, non
résécables, bien ou modérément différenciées. Les patients ont été
randomisés pour recevoir par voie sous-cutanée tous les 28 jours
Somatuline® (lanréotide) 120 mg ou un placebo. Le critère
d?efficacité principal était la survie sans progression (SSP),
déterminée par une évaluation radiologique centralisée et indépendante.
L’étude a démontré une prolongation significative de la SSP dans le
groupe Somatuline® (hazard ratio : 0,47 (IC 95 % :
0,30?0,73 ; p<0,001 ; test du log-rank stratifié). La médiane de la SSP
dans le groupe Somatuline® (lanréotide) n?a pas été atteinte
au moment de l?analyse finale, ce qui signifie qu?elle était supérieure
à 22 mois. La médiane de la SSP dans le groupe placebo était de 16,6
mois. Les données de tolérance ont été évaluées chez 101 patients qui
ont reçu au moins une dose de Somatuline® (lanréotide). Les
effets indésirables les plus fréquents (?10%) chez les patients traités
par Somatuline® (lanréotide) ont été les suivants : douleurs
abdominales, douleurs musculo-squelettiques, vomissements, maux de tête,
réactions au site d?injection, hyperglycémie, hypertension, et lithiase
biliaire. L?évènement indésirable sévère le plus fréquemment observé
avec Somatuline® (lanréotide) dans cette étude était les
vomissements (4%).

La dose recommandée et le schéma d?administration de Somatuline®
(lanréotide) pour les tumeurs neuro-endocrines pancréatiques et
gastro-intestinales est de 120mg administrée par voie sous-cutanée
profonde tous les 28 jours. Le traitement doit être poursuivi jusqu?à la
progression de la maladie ou la survenue d?une toxicité inacceptable.

À propos des tumeurs neuroendocrines pancréatiques et
gastro-intestinales

Les tumeurs neuroendocrines pancréatiques et gastro-intestinales
(TNE-GEP) sont des cancers rares. On estime actuellement que 112 000
personnes1,2 vivent avec des tumeurs neuroendocrines
pancréatiques et gastro-intestinales aux États-Unis. L’incidence et la
prévalence de ce type de cancer ont été multipliées par 4 à 6 au cours
des 30 dernières années.3 En outre, jusqu’à 90 % des patients
sont diagnostiqués à un stade avancé4.

À propos de CLARINET®

CLARINET® est une étude de phase III, randomisée, contrôlée,
en double aveugle contre placebo de la réponse anti-tumorale du
lanréotide chez les patients atteints de tumeurs neuro-endocrines
entéro-pancréatiques (ClinicalTrials.gov NCT00353496). Cette étude
internationale de 96 semaines a été réalisée en collaboration avec la UK
and Ireland Neuroendocrine Tumour Society (UKI NETS) et la société
européenne des tumeurs neuro-endocrines (ENETS). Les résultats de
l?étude CLARINET® ont été récemment publiés dans l?édition du
17 juillet du New England Journal of Medicine5.

Au total, 204 patients dans 48 centres de 14 pays présentant des tumeurs
neuro-endocrines entéro-pancréatiques non fonctionnelles bien ou
modérément différenciées et avec un indice de prolifération (Ki67)
inférieur à 10 % ont reçu de façon aléatoire le traitement par Somatuline®
120 mg toutes les 4 semaines (n=101) ou par placebo (n=103). À
l?inclusion, les principaux sites de localisation de la tumeur étaient
le pancréas (45 %), l?intestin moyen (36 %), l?intestin postérieur (7 %)
ou étaient inconnus (13 %). 30 % des patients avaient un Ki67 compris
entre 3 et 10 % (grade OMS 2) et 33 % un envahissement hépatique
supérieur à 25 %.

Le critère d?efficacité principal était le temps jusqu?à la progression
de la maladie (évaluation centralisée selon les critères d?évaluation de
la réponse des tumeurs solides, RECIST 1.0) ou jusqu?au décès. Deux
tomodensitométries ont été réalisées avant la randomisation, suivies
d?examens d?imagerie (tomodensitométrie ou résonance magnétique)
effectués toutes les 12 semaines pendant la première année et toutes les
24 semaines pendant la deuxième année de l?étude jusqu?à la 96ème
semaine.

Les données ont montré que chez les patients traités par le placebo, la
médiane de survie sans progression (SSP) est de 16.6 mois et que 33,0%
des patients n?ont pas progressé ou ne sont pas décédés avant la 96ème
semaine, tandis que la médiane de SSP des patients traités par Somatuline®
n?a pas été atteinte et que 65,1% des patients n?ont pas progressé ou ne
sont pas décédés à la 96ème semaine (test du log-rank stratifié ;
p<0,001). Ainsi, le risque de progression de la maladie ou de décès est
réduit de 53 % avec un hazard ratio de 0,47 (IC 95 % : 0,30?0,73).
L?effet anti-tumoral, statistiquement et cliniquement significatif, de
Somatuline® a été observé dans une large population de
patients atteints de TNE-GEP de grade G1 ou G2 (Ki-67 < 10% ;
classification 2010 de l?Organisation Mondiale de la Santé). Aucune
différence pour les mesures de qualité de vie ou de survie globale n?a
été observée entre les groupes Somatuline® et placebo. Les
données de tolérance obtenues dans le cadre de cette étude sont
cohérentes avec le profil de tolérance connu de Somatuline®.
Les effets indésirables les plus fréquents (>10%) ont été les suivants :
douleurs abdominales (34%), douleurs musculo-squelettiques (19%),
vomissements (19%), maux de tête (16%), réactions au site d?injection
(15%), hyperglycémie (14%), hypertension (14%), et lithiase biliaire
(14%). Les sorties d?essai dues à des effets indésirables liés au
traitement ont été de 5% (5/101 patients) dans le groupe Somatuline®
et de 3% (3/103 patients) dans le groupe placebo.

À propos de Somatuline®

La substance active de Somatuline® est l?acétate de
lanréotide, un analogue de la somatostatine qui inhibe la sécrétion de
plusieurs fonctions endocrines, exocrines et paracrines. Le produit a
démontré son efficacité dans l?inhibition de la sécrétion d?hormones de
croissance et de certaines hormones du système digestif. Somatuline®
est commercialisé en tant que Somatuline® Depot®
aux États-Unis et Somatuline® Autogel® dans les
autres pays où une autorisation de mise sur le marché lui a été délivrée
dans le traitement de l?acromégalie ou le traitement symptomatique des
tumeurs neuroendocrines.

Somatuline® a été initialement développé et est
principalement utilisé pour le traitement de l?acromégalie dans de
nombreux pays, dont les États-Unis, où il est indiqué dans le traitement
au long cours des patients atteints d?acromégalie qui ont eu une réponse
insuffisante à la chirurgie et/ou la radiothérapie ou ne peuvent pas
être traités par chirurgie et/ou radiothérapie.

Somatuline® sera fourni sous la forme d’une seringue prête à
l’emploi et pré-remplie, utilisant la technologie Safe?n?Sound®6
ainsi qu’une protection rétractable pour éviter les piqûres d’aiguille
accidentelles. Ce dispositif, récemment approuvé aux Etats-Unis, est
fabriqué sans latex et sans caoutchouc naturel sec. Il n’exige aucune
reconstitution et consiste en une injection sous-cutanée profonde de
faible volume (0,5 ml), assurant ainsi une procédure simplifiée
permettant l’administration complète de la dose.

Informations de sécurité importantes sur Somatuline®

Les réactions indésirables les plus souvent signalées (incidence > 5%)
sont la diarrhée (37%), les lithiases biliaires (20%), les douleurs
abdominales (19%), les nausées (11%), les réactions au site d?injection
(9%), la constipation (8%), les flatulences (7%), les maux de tête (7%),
les arthralgies (7%), les vomissements (7%), et des selles liquides (6%)
après un traitement par lanréotide. Pour avoir la liste complète des
effets indésirables, mises en garde, précautions d?emploi et
contre-indications, veuillez consulter le résumé des caractéristiques du
produit.

A propos d?Ipsen

Ipsen est un groupe pharmaceutique de spécialité à vocation mondiale qui
a affiché en 2013 des ventes supérieures à 1,2 milliard d?euros.
L?ambition d?Ipsen est de devenir un leader dans le traitement des
maladies invalidantes. Sa stratégie de développement s?appuie sur 3
franchises : neurologie, endocrinologie et urologie-oncologie. Par
ailleurs, le Groupe a une politique active de partenariats. La R&D
d’Ipsen est focalisée sur ses plateformes technologiques différenciées
et innovantes en peptides et en toxines. En 2013, les dépenses de R&D
ont atteint près de 260 millions d?euros, soit plus de 21% du chiffre
d?affaires. Par ailleurs, Ipsen bénéficie également d?une présence
significative en médecine générale. Le Groupe rassemble près de 4 600
collaborateurs dans le monde. Les actions Ipsen sont négociées sur le
compartiment A d?Euronext Paris (mnémonique : IPN, code ISIN :
FR0010259150) et sont éligibles au SRD (« Service de Règlement Différé
»). Le Groupe fait partie du SBF 120. Ipsen a mis en place un programme
d?American Depositary Receipt (ADR) sponsorisé de niveau I. Les ADR
d?Ipsen se négocient de gré à gré aux Etats-Unis sous le symbole IPSEY.
Le site Internet d’Ipsen est www.ipsen.com.

Avertissement Ipsen

Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans cette
présentation sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles de
la Direction. Ces déclarations et objectifs dépendent de risques connus
ou non, et d’éléments aléatoires qui peuvent entraîner une divergence
significative entre les résultats, performances ou événements effectifs
et ceux envisagés dans ce communiqué. Ces risques et éléments aléatoires
pourraient affecter la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs
financiers qui sont basés sur des conditions macroéconomiques
raisonnables, provenant de l?information disponible à ce jour.
L’utilisation des termes ” croit “, ” envisage ” et ” prévoit ” ou
d’expressions similaires a pour but d’identifier des déclarations
prévisionnelles, notamment les attentes du Groupe quant aux événements
futurs, y compris les soumissions et décisions réglementaires. De plus,
les prévisions mentionnées dans ce document sont établies en dehors
d?éventuelles opérations futures de croissance externe qui pourraient
venir modifier ces paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées sur
des données et hypothèses considérées comme raisonnables par le Groupe
et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se produire à
l?avenir et dont certains échappent au contrôle du Groupe, et non pas
exclusivement de données historiques. Les résultats réels pourraient
s?avérer substantiellement différents de ces objectifs compte tenu de la
matérialisation de certains risques ou incertitudes, et notamment qu?un
nouveau produit peut paraître prometteur au cours d?une phase
préparatoire de développement ou après des essais cliniques, mais n?être
jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs commerciaux,
notamment pour des raisons réglementaires ou concurrentielles. Le Groupe
doit faire face ou est susceptible d?avoir à faire face à la concurrence
des produits génériques qui pourrait se traduire par des pertes de parts
de marché. En outre, le processus de recherche et développement comprend
plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est important que
le Groupe ne parvienne pas à atteindre ses objectifs et qu?il soit
conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un produit dans lequel
il a investi des sommes significatives. Aussi, le Groupe ne peut être
certain que des résultats favorables obtenus lors des essais pré
cliniques seront confirmés ultérieurement lors des essais cliniques ou
que les résultats des essais cliniques seront suffisants pour démontrer
le caractère sûr et efficace du produit concerné. Il ne saurait être
garanti qu’un produit recevra les homologations nécessaires ou qu’il
atteindra ses objectifs commerciaux. Les résultats réels pourraient être
sensiblement différents de ceux annoncés dans les déclarations
prévisionnelles si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou
si certains risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques
et incertitudes comprennent, sans toutefois s’y limiter, la situation
générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques
généraux, y compris les fluctuations du taux d’intérêt et du taux de
change ; l’incidence de la réglementation de l’industrie pharmaceutique
et de la législation en matière de soins de santé ; les tendances
mondiales à l’égard de la maîtrise des coûts en matière de soins de
santé ; les avancées technologiques, les nouveaux produits et les
brevets obtenus par la concurrence ; les problèmes inhérents au
développement de nouveaux produits, notamment l’obtention d’une
homologation ; la capacité du Groupe à prévoir avec précision les
futures conditions du marché ; les difficultés ou délais de production ;
l’instabilité financière de l’économie internationale et le risque
souverain ; la dépendance à l’égard de l’efficacité des brevets du
Groupe et autres protections concernant les produits novateurs ; et le
risque de litiges, notamment des litiges en matière de brevets et/ou des
recours réglementaires. Le Groupe dépend également de tierces parties
pour le développement et la commercialisation de ses produits, qui
pourraient potentiellement générer des redevances substantielles ; ces
partenaires pourraient agir de telle manière que cela pourrait avoir un
impact négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur ses résultats
financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses partenaires tiendront
leurs engagements. A ce titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure
de bénéficier de ces accords. Une défaillance d?un de ses partenaires
pourrait engendrer une baisse imprévue de revenus. De telles situations
pourraient avoir un impact négatif sur l?activité du Groupe, sa
situation financière ou ses résultats. Sous réserve des dispositions
légales en vigueur, le Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour
ou de réviser les déclarations prospectives ou objectifs visés dans le
présent communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur lesquels
ces déclarations sont basées. L’activité du Groupe est soumise à des
facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents d’information
enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.

1 Öberg, K, Knigge, U, Kwekkeboom, D, Perren, A, (2012).
Neuroendocrine gastro-entero-pancreatic tumors: ESMO Clinical Practice
Guidelines for diagnosis, treatment and follow-up. Annals of Oncology,
23(Supplement 7), 124-130
2 United States Census Bureau.
Census Website. http://www.census.gov/popclock/.
Accessed December 10, 2014.
3 Lawrence B, Gustafsson BI,
Chan A, Svejda B, Kidd M, Modlin IM (2011). The epidemiology of
gastroenteropancreatic neuroendocrine tumors. Endocrinology and
Metabolism Clinics of North America, 40(1), 1-18, vii Yao JC, Hassan M,
Phan AT, et al. (2008) One hundred years after “carcinoid”: epidemiology
of and prognostic factors for neuroendocrine tumors in 35,825 cases in
the United States. Journal of Clinical Oncoogy,; 26(18), 3063-3072
4
Center for Carcinoid and Neuroendocrine Tumors. Mount Sinai Hospital
Website: http://www.mountsinai.org/patient-care/service-areas/digestive-disease/areas-of-care/neuroendocrine-tumors.
Accessed October 14, 2014
5 ?Lanreotide in Metastatic
Enteropancreatic Neuroendocrine Tumors?, July 17th 2014 edition, N.
Engl. J. Med. 2014; 371: 224-233
6 Safe?n?Sound est une
marque enregistrée de Nemera La Verpillière SAS

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