RESULTATS ANNUELS 2014
PERFORMANCE DE L’ANNEE EN LIGNE AVEC LES OBJECTIFS
STRUCTURE FINANCIERE SOLIDE
PROPOSITION DE DIVIDENDE STABLE A 0,75 EURO PAR ACTION

PERFORMANCE DE L’ANNEE EN LIGNE AVEC LES OBJECTIFS

  • Ventes de 13,1Mds?, en hausse de 1,1% en données comparables et à nombre de jours constant (vs. objectif de « ventes quasiment stables »)
  • Marge d’EBITA ajusté1 à 5,0% (vs. objectif d’ « au moins 5.0% des ventes »)
  • Free cash-flow solide à 77% de l’EBITDA avant intérêts et impôts (vs. objectif d’ « au moins 75% ») et de 44% de l’EBITDA après intérêts et impôts (vs. objectif d’ « environ 40% »)

STRUCTURE FINANCIERE SOLIDE

  • Dette nette quasiment stable de 2,2Mds? au 31 décembre 2014
  • Ratio d’endettement quasiment stable de 2,7x au 31 décembre 2014

OBJECTIFS 2015

  • Croissance organique des ventes comprise entre -2% et +2% (en données comparables et à nombre de jours constant)
  • Marge d’EBITA ajusté1 comprise entre 4,8% et 5,2% (vs. 5,0% en 2014)
  • Free cash-flow solide d’au moins 75% de l’EBITDA, avant intérêts et impôts, et d’environ 40% de l’EBITDA, après intérêts et impôts

PROPOSITION DE DIVIDENDE STABLE A 0,75 EURO PAR ACTION

Chiffres clés1 2014 Variation
Ventes 13 081,2M?
En données publiées +0,5%
En données comparables +1,1%
En données comparables et à nombre de jours constant +1,1%
EBITA ajusté 649,4M? -6,9%
En pourcentage des ventes 5,0%
Variation en points de base -40bps
EBITA publié 646,8M? -5,8%
Résultat opérationnel 495,8M? -4,8%
Résultat net 200,0M? -5,2%
Free cash-flow avant intérêts et impôts 562,4M? -6,4%
Dette nette en fin de période 2 213,1M? +1,0%

1 Cf. définitions dans la section “Glossaire” de ce document

Rudy PROVOOST, Président-Directeur Général, déclare :
“Les résultats de Rexel en 2014 ont été en ligne avec les objectifs annoncés en juillet : nos ventes ont enregistré une croissance organique de 1%, notre marge a atteint 5% et nous avons généré un free cash-flow important.
En ce qui concerne nos perspectives 2015, l’environnement économique actuel nous conduit à la prudence. Dans ce contexte, nous concentrerons sans relâche nos efforts et nos ressources sur les vecteurs clés de croissance rentable et d’efficacité opérationnelle, tout en achevant notre programme de transformation opérationnelle et en renforçant nos positions de marché. Dans cette perspective, notre croissance continuera d’être soutenue par des acquisitions ciblées de taille moyenne.
Nous prenons aussi des mesures pour rationaliser notre portefeuille d’activités et rendre plus efficace notre structure managériale en Europe pour en accroître encore l’efficacité organisationnelle.
Traduisant notre confiance en la solidité de notre modèle économique, nous proposerons à nos actionnaires de maintenir le dividende versé en 2015 au niveau de l’année dernière de 0,75 euro par action.”

ANALYSE DES RESULTATS AU 31 DECEMBRE 2014

Les états financiers au 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration qui s’est tenu le 11 février 2015.Ils ont été audités par les commissaires aux comptes.

Les états financiers au 31 décembre 2014 ont été retraités pour tenir compte du changement de méthode comptable, relatif à l’adoption de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou Taxes » ; sur l’ensemble de l’exercice, ce retraitement n’a pas d’impact significatif sur le résultat opérationnel, ni sur le résultat net.

Les termes suivants : EBITA, EBITA ajusté, EBITDA, Flux de trésorerie disponible et Dette nette sont définis dans la section « Glossaire » de ce document.

Sauf mention contraire, tous les commentaires sont faits en base comparable et ajustée et, pour ce qui concerne le chiffre d’affaires, à nombre de jours constant.


VENTES

Ventes de 3 468M? au 4ème trimestre, en hausse de 5,5% en données publiées et en hausse de 1,1% en données comparables et à nombre de jours constant, tirées par les ventes en Amérique du Nord

Ventes de 13 081M? sur l’ensemble de l’année 2014, en hausse de 0,5% en données publiées et en hausse de 1,1% en données comparables et à nombre de jours constant

Au 4ème trimestre, Rexel a enregistré des ventes de 3 468,0 millions d’euros, en hausse de 5,5% en données publiées et en hausse de 1,1% en données comparables et à nombre de jours constant. En excluant l’impact négatif de 0,4% lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre, les ventes ont augmenté de 1,6% en données comparables et à nombre de jours constant.

La hausse de 5,5% des ventes en données publiées inclut :

  • Un effet de change positif net de 85,6M? (principalement lié à l’appréciation du dollar américain et de la livre sterling contre l’euro),
  • Un effet positif net des variations de périmètre de 23,3M?,
  • Un effet calendaire positif de 1,0 point.

Sur l’ensemble de l’année, Rexel a enregistré des ventes de 13 081,2 millions d’euros, en hausse de 0,5% en données publiées et en hausse de 1,1% en données comparables et à nombre de jours constant. En excluant l’impact négatif de 0,6% lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre, les ventes ont augmenté de 1,7% en données comparables et à nombre de jours constant.

La hausse de 0,5% des ventes en données publiées inclut :

  • Un effet de change négatif net de 138,2M? (principalement lié à la dépréciation des dollars australien et canadien contre l’euro, partiellement compensée par l’appréciation de la livre sterling contre l’euro),
  • Un effet positif net des variations de périmètre de 61,4M?,
  • Un effet calendaire négatif neutre.

Europe (55% des ventes du Groupe) : -0,8% au T4 et +0,5% sur l’ensemble de l’année en données comparables et à nombre de jours constant

Au 4ème trimestre, les ventes en Europe ont augmenté de 1,1% en données publiées et ont baissé de 0,8% en données comparables et à nombre de jours constant.

  • En France, les ventes ont baissé de 5,1%, en raison de conditions de marché difficiles et d’une activité de construction faible, ainsi que d’un effet de base défavorable (T4 2013 avait enregistré une baisse de 0,1% après une baisse de 3,8% au T3 2013). Avec des ventes en diminution de 2,3% sur l’ensemble de l’année en données comparables et à nombre de jours constant, Rexel a néanmoins continué de surperformer le marché tout au long de l’année, grâce à son activité de projets et à son offre multi-énergie.
  • Au Royaume-Uni, les ventes ont reculé de 1,7% au T4, traduisant un effet de base défavorable (le T4 2013 avait enregistré une baisse de 1,9% après une baisse de 7,5% au T3 2013). Sur deux ans, l’évolution des ventes au T4 a enregistré une amélioration séquentielle.
  • En Allemagne, les ventes ont reculé de 1,9% au T4, traduisant un effet de base défavorable (le T4 2013 avait enregistré une baisse de 3,9% après une baisse de 7,6% au T3 2013). Sur deux ans, l’évolution des ventes au T4 a enregistré une amélioration séquentielle.
  • En Scandinavie, les ventes ont progressé de 7,8%. Cette performance reflète une croissance solide dans les trois pays : hausse de 10,7% en Suède, de 6,1% en Norvège et de 3,9% en Finlande.
  • Au Benelux, les performances ont été contrastées avec, en Belgique, une forte croissance des ventes de 8,4%, tandis qu’aux Pays-Bas les ventes ont baissé de 5,8%.
  • En Suisse, les ventes ont reculé de 1,5%, alors qu’elles ont progressé en Autriche de 1,8%.
  • Les pays d’Europe du Sud ont enregistré une croissance des ventes de 1,0% : l’Espagne a progressé de 4,4%, principalement tirée par l’activité à l’exportation, tandis que l’Italie et le Portugal ont reculé respectivement de 3,4% et 2,8%.

Amérique du Nord (34% des ventes du Groupe) : +5,1% au T4 et +2,9% sur l’ensemble de l’année en données comparables et à nombre de jours constant

Au 4ème trimestre, les ventes en Amérique du Nord ont crû de 12,8% en données publiées, incluant un effet de change positif de 68,6 millions d’euros (principalement lié à l’appréciation du dollar américain contre l’euro), et de 5,1% en données comparables et à nombre de jours constant.

  • Aux Etats-Unis, les ventes ont progressé de 5,6% sur le trimestre, confirmant la reprise de la construction non-résidentielle (environ 50% des ventes de Rexel aux Etats-Unis) et reflétant une forte croissance des ventes dans les équipements photovoltaïques (+20%).
  • Au Canada, les ventes ont progressé de 3,5% sur le trimestre, reflétant une reprise progressive de l’activité de projets.

Asie-Pacifique (9% des ventes du Groupe) : -1,1% au T4 et -1,0% sur l’ensemble de l’année en données comparables et à nombre de jours constant

Au 4ème trimestre, les ventes en Asie-Pacifique ont été en hausse de 9,5% en données publiées, incluant des effets positifs de 11,7 millions d’euros liés au change (principalement l’appréciation du yuan et du dollar australien contre l’euro) et de 17,8 millions d’euros liés aux variations du périmètre de consolidation (acquisitions de Lenn International à Singapour, de Quality Trading et 4 Knights International en Thaïlande et de Beijing Ouneng en Chine).

En données comparables et à nombre de jours constant, les ventes ont diminué de 1,1%.

  • En Chine (environ 35% des ventes de la zone), les ventes ont légèrement reculé (-0,7%) sur le trimestre, mais ont enregistré une croissance solide sur l’ensemble de l’année (+3,5%), tirées par une bonne activité sur le segment des automatismes industriels.
  • En Asie du Sud-Est (environ 10% des ventes de la zone), les ventes ont continué de démontrer un fort dynamisme en progressant de 22,2% sur le trimestre.
  • En Australie (environ 45% des ventes de la zone), les ventes ont baissé de 3,7% au T4, reflétant la poursuite d’un environnement difficile, bien qu’en amélioration séquentielle (les ventes avaient baissé de 5,0% au T3 2014). Les ventes n’ont baissé que de 2,0% en excluant l’effet des fermetures d’agences.
  • En Nouvelle-Zélande (environ 10% des ventes de la zone), les ventes ont baissé de 11,0% sur le trimestre, témoignant d’un ralentissement du marché et d’un retard dans la reconstruction de Christchurch ; elles ont baissé de 4,6% sur l’ensemble de l’année.

Amérique latine (2% des ventes du Groupe) : -2,8% au T4 et -3,5% sur l’ensemble de l’année en données comparables et à nombre de jours constant

Au 4ème trimestre, les ventes en Amérique latine ont baissé de 5,8% en données publiées, incluant un effet de change négatif de 1,9 million d’euros.

En données comparables et à nombre de jours constant, les ventes ont diminué de 2,8%, traduisant des performances contrastées :

  • Au Brésil (environ 60% des ventes de la zone), les ventes ont légèrement progressé (+0,7%), en amélioration par rapport aux précédents trimestres, mais ont été en baisse de 6,9% sur l’ensemble de l’année, reflétant le ralentissement économique du pays.
  • Au Chili (environ 30% des ventes de la zone), les ventes ont reculé de 17,3% sur le trimestre, traduisant la faiblesse continue des ventes à l’industrie minière. Hors ventes à l’industrie minière, les ventes ont crû de 16,5% sur le trimestre.
  • Au Pérou (environ 10% des ventes de la zone), les ventes ont progressé de 28,7%, toujours portées pas une croissance économique et une activité de projets fortes.

RENTABILITE

EBITA ajusté de 649,4M?, soit 5,0% des ventes, en recul de 40 points de base par rapport à 2013

Rentabilité impactée par des effets défavorables de mix sur la marge brute bien que les coûts soient restés maîtrisés

Sur l’ensemble de l’année, la marge d’EBITA ajusté s’est établie à 5,0%, en baisse de 40 points de base par rapport à 2013, dont :

  • Un effet négatif de 45 points de base dû à une baisse de la marge brute ajustée (de 24,8% en 2013 à 24,3% en 2014),
  • Un effet positif de 5 points de base grâce à une amélioration des frais administratifs et commerciaux (y compris les amortissements) en pourcentage des ventes, résultant d’un contrôle des coûts efficace (de 19,4% en 2013 à 19,3% en 2014).

La baisse d’environ 45 points de base de la marge brute incluait deux effets de mix défavorables, représentant chacun environ 10 points de base :

  • Un effet de mix géographique défavorable, dû à l’effet cumulé, d’une part, du poids réduit de pays dont la marge brute est supérieure à la moyenne du Groupe et, d’autre part, du poids accru de pays dont la marge brute est inférieure à la moyenne du Groupe,
  • Un effet de mix projets défavorable, dû au poids accru des grands projets dont la marge brute est inférieure à la moyenne du Groupe.

Par zone géographique, la baisse de marge brute ajustée peut être détaillée comme suit :

  • En Europe, la marge brute ajustée a reculé de 30 points de base, représentant environ un tiers de la baisse de 45 points de base au niveau du Groupe,
  • En Amérique du Nord, la marge brute ajustée a reculé de 60 points de base, représentant environ la moitié de la baisse de 45 points de base au niveau du Groupe,
  • En Asie-Pacifique, la marge brute ajustée a reculé de 75 points de base, représentant environ 10% de la baisse de 45 points de base au niveau du Groupe,
  • En Amérique latine, la marge brute ajustée a reculé de 125 points de base, affectée par l’effet de base de 2013 qui avait bénéficié de l’effet non-récurrent d’un remboursement de la taxe ICMS au Brésil ; retraitée de cet effet de base, la marge brute ajustée a progressé de 45 points de base par rapport à l’année dernière.

Sur l’ensemble de l’année, l’EBITA publié s’est établi à 646,8 millions d’euros, en recul de 5,8% par rapport à 2013.

RESULTAT NET

Résultat net publié de 200,0 millions d’euros, en recul de 5,2% par rapport à 2013

Sur l’ensemble de l’année, le résultat opérationnel s’est établi à 495,8 millions d’euros, en recul de 4,8% par rapport à 2013.

  • L’amortissement des actifs incorporels résultant de l’allocation du prix d’acquisition s’est élevé à 16,1 millions d’euros (contre 19,7 millions d’euros en 2013).
  • Les autres produits et charges ont représenté une charge nette de 134,8 millions d’euros (contre une charge nette de 146,2 millions d’euros en 2013). Ils comprenaient 58,9 millions d’euros de coûts de restructuration (contre 63,6 millions d’euros en 2013) et 48,5 millions d’euros de dépréciation des écarts d’acquisition (contre 67,3 millions d’euros en 2013), principalement liés aux activités brésiliennes et néerlandaises.

Sur l’ensemble de l’année, les charges financières nettes se sont établies à 188,9 millions d’euros (contre 213,5 millions d’euros en 2013, qui incluaient une charge financière non-récurrente de 23,5 millions d’euros liée aux opérations de refinancement au Q1 2013). Le taux d’intérêt effectif moyen a été réduit de 50 points de base, passant de 5,4% de la dette brute en 2013 à 4,9% en 2014.

Sur l’ensemble de l’année, l’impôt sur le revenu a représenté une charge de 106,9 millions d’euros. Le taux d’imposition effectif s’est établi à 34,8% (contre 31,5% en 2013), traduisant principalement la non-reconnaissance de déficits fiscaux en Espagne et au Brésil, l’impact de la dépréciation des écarts d’acquisition et une pression fiscale accrue en France.

Sur l’ensemble de l’année, le résultat net publié a reculé de 5,2%, s’établissant à 200,0 millions (contre 210,9 millions d’euros en 2013).

STRUCTURE FINANCIERE

Solide génération de free cash-flow avant intérêts et impôts de 562,4M? (77% de l’EBITDA)
Quasi-stabilité de la dette nette à 2,2Mds? au 31 décembre 2014
Quasi-stabilité du ratio d’endettement à 2,7x au 31 décembre 2014

Sur l’ensemble de l’année, le free cash-flow avant intérêts et impôts s’est élevé à 562,4 millions d’euros (contre 600,6 millions d’euros en 2013, qui incluait 22,9 millions d’euros de cessions d’actifs corporels). Ce montant comprend:
· des dépenses d’investissement brut pour 105,9 millions d’euros (contre 102,3 millions d’euros en 2013),
· une variation positive de 17,6 millions d’euros du besoin en fonds de roulement (contre une variation négative de 1,1 million d’euros en 2013).

Au 31 décembre 2014, la dette nette s’élevait à 2 213,1 millions d’euros (contre 2 192,0 millions d’euros au 31 décembre 2013). La dette nette a été réduite de 114,7 millions d’euros avant l’effet de change défavorable et elle était quasiment stable après cet effet. Elle prend en compte:

  • 155,9 millions d’euros de frais financiers versés,
  • 84,3 millions d’euros d’impôt sur le revenu versés,
  • 135,8 millions d’euros d’effet de change défavorable sur l’année,
  • 65,6 millions d’euros de dividende payé au troisième trimestre.

Au 31 décembre 2014, le ratio d’endettement (dette financière nette/EBITDA), calculé selon les termes du contrat de crédit Senior, s’est établi à 2,7x, quasiment stable par rapport au 31 décembre 2013. Ce ratio est en ligne avec l’objectif du Groupe de maintenir son ratio d’endettement à un maximum de 3 fois l’EBITDA en fin d’année.

Gestion active des financements

Rexel gère de façon active son bilan, afin d’optimiser continuellement la structure de ses financements et de poursuivre la réduction de ses frais financiers.

En novembre dernier, Rexel a renégocié son contrat de crédit Senior d’un montant d’un milliard d’euros pour en étendre la maturité à novembre 2019 et pour améliorer ses conditions d’environ 60 points de base, permettant de générer des économies annuelles de l’ordre de 5 millions d’euros.

En décembre, Rexel a également procédé à l’extension de son programme de titrisation américain, repoussant sa maturité à décembre 2017 et augmentant son montant de 75 millions de dollars à 545 millions de dollars, tout en améliorant légèrement ses conditions.

Sous réserve de conditions de marché favorables, Rexel envisage de réduire significativement le coût de ses obligations émises en 2011 et 2012, grâce :

  • Au remboursement simple de son émission obligataire en euros à 7% de coupon et dont la maturité est en décembre 2018, générant une économie potentielle de frais financiers d’environ 34 millions d’euros par an à compter de 2016,
  • A l’option de rembourser son émission obligataire en dollars à 6,125% de coupon et dont la maturité est en décembre 2019, sur laquelle Rexel se déterminera plus tard dans l’année.

PROPOSITION DE DIVIDENDE STABLE A 0,75 EURO PAR ACTION

Rexel proposera un dividende de 0,75 euro par action à ses actionnaires, représentant 78% du résultat net récurrent du Groupe (contre 64% l’année dernière). Il sera payable en numéraire ou en actions, sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra à Paris le 27 mai 2015.

Ceci est en ligne avec la politique de Rexel de distribuer au moins 40% de son résultat net récurrent, reflétant la confiance du Groupe en sa capacité structurelle à générer un cash-flow important tout au long du cycle.

POINT D’ACTUALITE SUR LA REVUE DU PORTEFEUILLE D’ACTIVITES

Durant le second semestre 2014, Rexel a mené une revue de son portefeuille d’activités en vue de déterminer les meilleurs plans d’action relatifs à ses opérations les moins rentables. Le Conseil d’administration de Rexel a approuvé la décision de lancer un programme de cessions. Les cessions concerneront en premier lieu les pays dont les performances ne sont pas satisfaisantes et dans lesquels Rexel n’a pas une taille suffisante.

Sur la base des comptes consolidés 2014, la totalité des cessions, une fois intégralement réalisée, pourrait avoir les impacts financiers suivants :

  • Une réduction d’environ 5% des ventes consolidées du Groupe,
  • Une amélioration d’environ 20 points de base de la marge d’EBITA ajusté du Groupe,
  • Un accroissement modéré du free cash-flow avant intérêts et impôts du Groupe.

Le programme de cessions devrait être achevé d’ici fin 2016 et le produit des cessions sera prioritairement alloué à la réalisation d’acquisitions ciblées.

PERSPECTIVES

Contexte

  • L’environnement économique en Europe (55% des ventes du Groupe) demeure incertain, particulièrement en France (un tiers des ventes européennes).
  • Les Etats-Unis (25% des ventes du Groupe) devraient continuer à enregistrer une croissance solide, soutenue par la poursuite de la reprise de la construction non-résidentielle.
  • Les perspectives dans les marchés émergents sont contrastées : l’Asie (4% des ventes du Groupe) devrait continuer à croître, avec la Chine portée par les automatismes industriels, tandis que l’Amérique latine (2% des ventes du Groupe) devrait continuer d’être affectée par les conditions difficiles au Brésil.
  • En outre, la baisse des prix du cuivre devrait affecter notre activité de câbles (environ 14% des ventes du Groupe) et celle des prix du pétrole devrait peser sur notre activité à destination des industries pétrolière et gazière (environ 4% des ventes du Groupe).

Dans ce contexte, Rexel vise en 2015:

  • Une croissance organique des ventes comprise entre -2% et +2% (en données comparables et à nombre de jours constant),
  • Une marge d’EBITA ajusté comprise entre 4,8% et 5,2% (vs. 5,0% en 2014),
  • Un free cash-flow solide :
    • D’au moins 75% de l’EBITDA, avant intérêts et impôts,
    • D’environ 40% de l’EBITDA, après intérêts et impôts.

En outre, Rexel confirme sa politique de dividende consistant à distribuer au moins 40% de son résultat net récurrent.

Rexel reste déterminé à atteindre ses ambitions à moyen-terme, qui demeurent inchangées, même si, au regard de l’environnement actuel, l’horizon de temps nécessaire à l’atteinte de l’objectif à moyen-terme de marge d’EBITA ajusté proche de 6,5% des ventes peut être plus lointain qu’initialement annoncé.

CALENDRIER

30 avril 2015 Résultats du 1er trimestre

27 mai 2015 Assemblée générale à Paris
29 juillet 2015 Résultats du 2ème trimestre et du 1er semestre

29 octobre 2015 Résultats du 3ème trimestre et des 9 premiers mois

INFORMATION FINANCIERE

Le rapport financier au 31 décembre 2014 est disponible sur le site web de Rexel (www.rexel.com) dans la rubrique « Information réglementée » et a été déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
Une présentation des résultats du 4ème trimestre et de l’année 2014 est également disponible sur le site web de Rexel.

AU SUJET DU GROUPE REXEL

Leader mondial de la distribution professionnelle de produits et services pour le monde de l’énergie, Rexel est présent sur trois marchés : l’industrie, la construction tertiaire et la construction résidentielle. Le Groupe accompagne ses clients partout dans le monde, où qu’ils soient, pour leur permettre de créer de la valeur et d’optimiser leurs activités. Présent dans 38 pays, à travers un réseau d’environ 2 200 agences et employant environ 30 000 collaborateurs, Rexel a réalisé un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros en 2014.
Rexel est coté sur le marché Eurolist d’Euronext Paris (compartiment A, symbole RXL, code ISIN FR0010451203) et figure dans les indices suivants : SBF 120, CAC Mid 100, CAC AllTrade, CAC AllShares, FTSE EuroMid, STOXX600. Rexel fait également partie des indices ISR suivants : DJSI Europe, FTSE4Good Europe & Global, EURO STOXX Sustainability, Euronext Vigeo Europe 120, ESI Excellence Europe, et figure dans le Registre d’Investissement Ethibel EXCELLENCE, grâce à sa performance en matière de responsabilité sociale d’entreprise. Pour plus d’information : www.rexel.com

CONTACTS

ANALYSTES FINANCIERS / INVESTISSEURS

Marc MAILLET +33 1 42 85 76 12 marc.maillet@rexel.com
Florence MEILHAC +33 1 42 85 57 61 florence.meilhac@rexel.com

PRESSE

Pénélope LINAGE +33 1 42 85 76 28 penelope.linage@rexel.com
Brunswick: Thomas KAMM +33 1 53 96 83 92 tkamm@brunswickgroup.com


GLOSSAIRE

EBITA PUBLIE (Earnings Before Interest, Taxes and Amortization) est défini comme le résultat opérationnel avant amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l’affectation du prix des acquisitions et avant autres produits et charges.

L’EBITA AJUSTE est défini comme l’EBITA retraité de l’estimation de l’effet non récurrent des variations du prix des câbles à base de cuivre.

EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization) est défini comme le résultat opérationnel avant amortissements et avant autres produits et charges.

RESULTAT NET RECURRENT est défini comme le résultat net ajusté de l’effet non récurrent du cuivre, des autres produits et autres charges, des charges financières non récurrentes, déduction faite de l’effet d’impôt associé aux éléments ci-dessus.

FLUX NET DE TRÉSORERIE DISPONIBLE est défini comme la variation de trésorerie nette provenant des activités opérationnelles, diminuée des investissements opérationnels nets.

ENDETTEMENT FINANCIER NET est défini comme les dettes financières diminuées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. La dette nette inclut les dérivés de couverture.

ANNEXES


Annexe 1 : Information sectorielle – en données comparables et ajustées*

* Comparable et ajusté = A périmètre et taux de change constant et en excluant l’effet non-récurrent lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre et avant amortissement des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l’affectation du prix des acquisitions ; l’effet non récurrent lié aux variations du prix des câbles à base de cuivre représente sur l’EBITA :
– une perte de 2,0M? au T4 2013 et un gain de 0,8 M? au T4 2014,
– une perte de 15,3M? en 2013 et une perte de 2,6 M? en 2014.

GROUPE
En données comparables et ajustées (M?) T4 2013 T4 2014 Var. 2013 2014 Var.
Chiffre d’affaires 3 396,6 3 468,0 +2,1% 12 934,7 13 081,2 +1,1%
en données comparables et à nombre de jours constant +1,1% +1,1%
Marge brute 842,6 831,0 -1,4% 3 202,9 3 177,8 -0,8%
en % du chiffre d’affaires 24,8% 24,0% -85bps 24,8% 24,3% -45bps
Frais administratifs et commerciaux (yc amortissements) (643,9) (650,8) +1,1% (2 505,4) (2 528,4) +0,9%
EBITA 198,7 180,2 -9,3% 697,5 649,4 -6,9%
en % du chiffre d’affaires 5,9% 5,2% -65bps 5,4% 5,0% -40bps
Effectifs (fin de période) 30 257 29 933 -1,1%
EUROPE
En données comparables et ajustées (M?) T4 2013 T4 2014 Var. 2013 2014 Var.
Chiffre d’affaires 1 867,8 1 872,6 +0,3% 7 098,5 7 145,2 +0,7%
en données comparables et à nombre de jours constant -0,8% +0,5%
France 648,1 624,4 -3,7% 2 423,7 2 376,4 -2,0%
en données comparables et à nombre de jours constant -5,1% -2,3%
Royaume-Uni 248,0 243,7 -1,7% 999,0 1 005,2 +0,6%
en données comparables et à nombre de jours constant -1,7% +0,6%
Allemagne 201,9 206,4 +2,3% 804,0 803,2 -0,1%
en données comparables et à nombre de jours constant -1,9% -0,6%
Scandinavie 228,4 247,0 +8,1% 848,4 906,5 +6,8%
en données comparables et à nombre de jours constant +7,8%

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REXEL : RESULTATS ANNUELS 2014

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