Regulatory News:
Le Conseil d?administration d?Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY),
présidé par Marc de Garidel, s?est réuni le 28 août 2014 pour arrêter
les comptes du premier semestre 2014 publiés aujourd?hui. Le rapport
financier semestriel, au titre de l?information réglementée, est
disponible sur le site internet du Groupe, www.ipsen.com,
section Information Réglementée, rubrique Relations Investisseurs. Les
comptes du premier semestre 2014 font l?objet d?un examen limité des
Commissaires aux Comptes.
Commentant la performance du premier semestre 2014, Marc de Garidel,
Président-Directeur général du groupe Ipsen, a déclaré : «
Ipsen affiche une bonne performance au premier semestre 2014. La bonne
croissance de Somatuline® et le rebond de
Décapeptyl® ont permis à la médecine de
spécialité de ressortir largement au-dessus des attentes. Cette solide
croissance des ventes de médicaments, associée aux efforts continus sur
les coûts, se traduit par une nette amélioration de la profitabilité du
Groupe, avec une hausse à deux chiffres du résultat opérationnel courant
et du résultat courant dilué par action.» Marc de Garidel a
ajouté : « Ces bons résultats nous permettent de revoir à la
hausse nos objectifs de ventes et de profitabilité pour l?année 2014 et
de préparer sereinement l?avenir avec le lancement de Somatuline®
dans le traitement des tumeurs neuroendocrines.»
__________________________________
1 Croissance
des ventes exprimée d?une année sur l?autre hors effets de change
2
Europe G5, Autres pays d?Europe, Amérique du Nord, Reste du Monde
Extrait des résultats consolidés
Note : dans le contexte de la mise en place de sa nouvelle
organisation, le Groupe a procédé à un examen de la présentation de ses
états financiers, et a modifié la classification de certains éléments de
son compte de résultat, considérant que cette nouvelle présentation
fournira des informations plus pertinentes pour les utilisateurs des
états financiers (cf. annexe 4).
(en millions d?euros)
Ces résultats ont fait l?objet d?un examen limité par les |
S1 2014 |
S1 2013
retraité |
% variation |
% variation à taux de change constant |
||||
Médecine de spécialité | 472,5 | 449,4 | +5,1% | +7,8% | ||||
Médecine générale | 158,8 | 164,8 | (3,7)% | (0,1)% | ||||
Total ventes de médicaments | 631,3 | 614,2 | +2,8% | +5,7% | ||||
Activités liées aux médicaments* | 7,4 | 19,4 | (62,1)% | (62,2)% | ||||
Chiffre d?affaires consolidé | 638,7 | 633,6 | +0,8% | +3,6% | ||||
Autres produits de l?activité | 30,1 | 30,3 | (0,7)% | |||||
Produits des activités ordinaires | 666,8 | 663,9 | +0,7% | |||||
Frais de recherche et développement** | (87,6) | (90,4) | (3,1)% | |||||
Résultat Opérationnel Courant | 162,0 | 144,0 | 12,5% | |||||
En % du chiffre d?affaires | 25,4% | 22,7% | – | |||||
Résultat consolidé | 104,5 | 96,5 | +8,2% | |||||
Résultat dilué par action (?) | 1,26 | 1,15 | +9,6% | |||||
Résultat courant dilué par action (?) | 1,40 | 1,18 | +18,6% | |||||
Flux net de trésorerie lié à l?activité poursuivie | 54,9 | 48,7 | +12,7% | |||||
* Les ventes des Activités liées aux médicaments sont pénalisées par
le changement de méthode de consolidation de la société suisse Linnea.
La quote-part d?Ipsen (8,1 millions d?euros au S1 2014) dans les ventes
de principes actifs et matières premières faites par la société Linnea,
partenaire sur lequel Ipsen et le Groupe Schwabe exercent un contrôle
conjoint, sont désormais consolidées selon la méthode de la mise en
équivalence1.
** Le crédit
d?impôt recherche (CIR) a été requalifié en subvention d?exploitation,
en accord avec les pratiques communément retenues par l?industrie
pharmaceutique. Conformément à IAS 20 ? Comptabilisation des subventions
publiques, il est désormais comptabilisé dans le Résultat Opérationnel
Courant, en déduction des frais de recherche et développement, charges
auxquelles il est directement lié. Il était présenté en impôts sur les
sociétés les années précédentes. Hors CIR, les frais de recherche et
développement sont en progression de 1,6%.
Analyse du chiffre d?affaires et des résultats
du premier semestre 2014
Note : sauf mention contraire, toutes les variations des ventes sont
exprimées hors effets de change et sont calculées en retraitant le
chiffre d?affaires du premier semestre 2013 au taux du premier semestre
2014.
Le chiffre d?affaires consolidé du Groupe a atteint 638,7
millions d?euros, en hausse de 3,6% d?une année sur l?autre. Les ventes
de produits de médecine de spécialité ont atteint 472,5 millions
d?euros, en hausse de 7,8%. Les produits de médecine de spécialité ont
représenté 74,0% des ventes consolidées du Groupe, contre 70,9% un an
plus tôt. Les ventes de produits de médecine générale se sont
élevées à 158,8 millions d?euros, en baisse de 0,1% d?une année sur
l?autre.
Au premier semestre 2014, la croissance de la médecine de spécialité
a été tirée par :
-
La forte performance de Somatuline® sur l?ensemble des
géographies2, portée par une forte croissance en volume et
en valeur aux Etats-Unis, une croissance soutenue en volume
accompagnée d?une diminution des rabais obligatoires (de 16% à 7%) sur
les ventes de médicaments de prescription en Allemagne, et une
croissance en volume dynamique au Royaume-Uni ; -
Le solide rebond de Décapeptyl®, après une année 2013
particulièrement difficile en Chine et au Moyen Orient. En 2013, les
ventes en Chine ont été affectées par la perturbation de la promotion
à l?hôpital, tandis qu?au Moyen Orient Ipsen avait cessé de fournir
ses produits dans certains pays au cours du premier semestre du fait
de l?absence de garanties de paiement.
________________________________
1 En accord avec la
norme IFRS11 « Partenariats », entrée en vigueur le 1er janvier
2014 sur le traitement comptable des co-entreprises
2
Europe G5, Autres pays d?Europe, Amérique du Nord, Reste du Monde
Au premier semestre 2014, la résilience de la médecine générale
s?explique par une croissance solide à l?international, notamment en
Chine, en Russie et en Algérie, compensée par le déclin de 13,4% des
ventes en France.
En conséquence, les ventes de médicaments ont enregistré une
croissance de 5,7% d?une année sur l?autre.
Au premier semestre 2014, les ventes dans les principaux pays
d?Europe de l?Ouest se sont élevées à 257,1 millions d?euros, en
léger retrait de 0,3%. La croissance des ventes des produits de médecine
de spécialité a été plus que compensée par la baisse des ventes en
médecine générale en France.
Dans les Autres pays d?Europe, le chiffre d?affaires généré a
atteint 165,0 millions d?euros, en hausse de 2,9%, pénalisé par un effet
défavorable lié au changement de méthode de consolidation de la société
suisse Linnea. Retraitées de cet effet de base, les ventes ont progressé
de 8,4%. Ces ventes ont principalement été tirées par la croissance des
volumes en Russie, où Tanakan® a bénéficié d?une campagne
médias et de la mise en place d?un nouveau système de distribution
depuis le 1er avril 2014, et où Dysport® poursuit
sa pénétration des marchés esthétique et thérapeutique. Les ventes ont
également été tirées par la fourniture de Dysport® dans son
indication esthétique à Galderma et la bonne performance des Pays-Bas,
du Danemark, du Kazahkstan et de la Roumanie. Les ventes ont été
pénalisées par les conséquences de la crise politique en cours en
Ukraine.
Le chiffre d?affaires généré en Amérique du Nord s?est élevé à
31,5 millions d?euros, en baisse de 9,9%, essentiellement affecté par la
rupture de stock d?Increlex® intervenue mi-juin 2013.
Retraitées de la rupture de stock d?Increlex®, les ventes ont
progressé de 12,3%, portées par une croissance soutenue de Somatuline®
en volume et en valeur et la croissance de Dysport® dans ses
indications esthétiques et thérapeutiques.
Dans le Reste du Monde, les ventes se sont élevées à 185,0
millions d?euros, en hausse de 13,2%, bénéficiant d?un effet de base
favorable au Moyen Orient. En effet, au cours du premier semestre 2013,
Ipsen avait cessé de fournir ses produits dans certains pays de la
région du fait de l?absence de garanties de paiement. Retraitée de cet
effet de base, la croissance dans le Reste du Monde est de 9,0%, portée
essentiellement par la forte hausse des volumes en Chine (notamment de
Décapeptyl® et Smecta®) et au Brésil, où les
ventes de Dysport® ont enregistré de bonnes performances en
esthétique et en thérapeutique.
Les autres produits de l?activité se sont élevés à 30,1 millions
d?euros au premier semestre 2014, stables par rapport au premier
semestre 2013 où ils avaient atteint 30,3 millions d?euros. Cette
variation provient essentiellement de la diminution des revenus liés aux
contrats de co-promotion et de co-marketing en France, partiellement
compensée par l?augmentation des redevances perçues des partenaires du
Groupe (notamment sur Adenuric®).
En conséquence, les produits des activités ordinaires se sont
élevés à 668,8 millions d?euros au premier semestre 2014, en progression
de 0,7% d?une année sur l?autre.
Le coût de revient des ventes s?est élevé à 24,4% du chiffre
d?affaires contre 24,1% pour la même période en 2013. L?augmentation du
coût de revient des ventes s?explique principalement par un effet de
déstockage défavorable, partiellement compensé par un effet mix produits
positif, par des efforts de productivité accrus, par une évolution du
périmètre de consolidation en 2014 (liée au changement de méthode de
consolidation de la société suisse Linnea) et par la baisse des
redevances payées à des tiers sur le chiffre d?affaires de certains
produits commercialisés par le Groupe.
Les frais de R&D ont représenté 87,6 millions d?euros, soit
13,7% du chiffre d?affaires, à comparer à 14,3% du chiffre d?affaires un
an auparavant. Cette évolution est principalement liée à l?augmentation
du crédit d?impôt recherche, partiellement compensée par l?augmentation
des dépenses de recherche et développement liées aux médicaments,
notamment pour les programmes tasquinimod et dopastatin.
Les frais commerciaux, généraux et administratifs ont représenté
262,7 millions d?euros au premier semestre 2014, soit 41,1% du chiffre
d?affaires, contre 43,2% au premier semestre 2013. Cette évolution
résulte principalement des effets de la réorganisation des forces de
ventes de médecine générale en France et de Dysport® aux
Etats-Unis. Les dépenses relatives à la préparation du lancement de
Somatuline® dans le traitement des tumeurs neuroendocrines,
notamment aux Etats-Unis, devraient connaître une accélération sur la
deuxième moitié de l?année.
Le Résultat Opérationnel Courant du premier semestre 2014 s?est
ainsi élevé à 162,0 millions d?euros, soit 25,4% du chiffre d?affaires,
contre 144,0 millions d?euros, soit 22,7% du chiffre d?affaires, pour la
même période en 2013. Le Résultat Opérationnel Courant a progressé de
12,5% d?une année sur l?autre.
Au premier semestre 2014, le Groupe a constaté des coûts liés à des
restructurations de 12,3 millions d?euros contre un produit de 1,3
million d?euros au 30 juin 2013. Ces derniers ont principalement
représenté les coûts engagés à la suite de mesures prises par le Groupe
pour accélérer la mise en ?uvre du projet de transformation, telles que
des mesures d’adaptation des fonctions support, la poursuite de la
réorganisation des activités de Recherche et Développement et une charge
relative au transfert des activités de la filiale américaine Ipsen
Bioscience du site de Milford au site de Cambridge suite à la vente du
site de Milford à Baxter.
Le Résultat Opérationnel a atteint 146,3 millions d?euros au 30
juin 2014, soit 22,9% du chiffre d?affaires, en progression de 9,9%
d?une année sur l?autre. Au 30 juin 2013, le Résultat Opérationnel avait
représenté 21,0% du chiffre d?affaires, notamment affecté par les pertes
de valeur liées à Increlex® (IGF-1).
Le résultat financier du Groupe a représenté une charge de 2,2
millions d?euros contre un produit de 1,1 million d?euros un an
auparavant. Le coût de l?endettement financier net a représenté une
charge de 0,5 million d?euros et les autres produits et charges
financiers ont représenté une charge de 1,7 million d?euros au premier
semestre 2014.
Au 30 juin 2014, le taux effectif d?impôt (TEI) s?est élevé à
28,2% du résultat avant impôt des activités poursuivies hors quote-part
dans le résultat des entreprises associées et co-entreprises, à comparer
à un TEI de 32,7% au 30 juin 2013. Le TEI du Groupe a bénéficié d?un mix
géographique favorable résultant des différences de taux d?imposition
entre la France et l?étranger. Par ailleurs, le groupe a tiré les
conséquences de l’issue favorable d’un certain nombre de contrôles
fiscaux clos sur le premier semestre.
Au premier semestre 2014, le Groupe a enregistré 1,2 million d?euros de résultat
dans les entreprises associées et co-entreprises,
représentant la quote part d?Ipsen dans le résultat de la société suisse
Linnea. Ce changement de méthode de consolidation de la société Linnea
est en accord avec la norme IFRS11 « Partenariats » entrée en vigueur le
1er janvier 2014 sur le traitement comptable des
co-entreprises.
Le résultat des activités abandonnées s?est élevé à (0,2) million
d?euros au premier semestre 2014, alors qu?il avait représenté un profit
de 6,2 millions d?euros pour la même période en 2013.
Le résultat consolidé a progressé de 8,3% au premier semestre
2014 à 104,5 millions d?euros (part attribuable aux actionnaires d?Ipsen
S.A. : 104,0 millions d?euros) par rapport aux 96,5 millions d?euros
(part attribuable aux actionnaires d?Ipsen S.A. : 96,2 millions d?euros)
enregistrés l?an passé.
Au 30 juin 2014, la somme des paiements échelonnés déjà encaissés par
le Groupe et non encore reconnus au compte de résultat s?est élevée
à 117,6 millions d?euros, par rapport à 137,3 millions d?euros un an
auparavant.
Le flux net de trésorerie lié à l?activité poursuivie s?est élevé
à 54,9 millions d?euros contre 48,7 millions d?euros générés sur la même
période en 2013. Au 30 juin 2014, le Groupe bénéficiait d?une
trésorerie à la clôture de 129,2 millions d?euros contre 111,8
millions d?euros au 30 juin 2013.
Objectifs relevés pour l?année 2014
Objectifs initiaux | Objectifs relevés | |||
Croissance des ventes de médecine de spécialité | 4,0% ? 6,0% | 6,0% ? 8,0% | ||
Croissance des ventes de médecine générale | (2,0%) ? 0,0% | (1,0%) ? 1,0% | ||
Marge opérationnelle récurrente ajustée* | 16,0% ? 17,0% | 17,0% ? 18,0% | ||
Marge opérationnelle courante | 18,0% ? 19,0% | 19,0% ? 20,0% | ||
* Agrégat financier préalablement utilisé
Au premier semestre, certains éléments favorables ont amené le Groupe à
réviser ses objectifs pour l?année 2014 :
-
Une croissance d?une année sur l?autre de ses ventes de médecine de
spécialité comprise entre 6,0% et 8,0%, tirée par une
croissance forte de Somatuline®, une solide performance de
Décapeptyl® notamment liée à un retour à la normale en
Chine et au Moyen Orient et une reprise de l?approvisionnement
d?Increlex® aux Etats-Unis en juin 2014 ; -
Une croissance d?une année sur l?autre de ses ventes de médecine
générale comprise entre -1,0% et 1,0%, hors remboursement du
générique de Smecta® en France ; -
Une marge opérationnelle courante comprise entre 19,0% et 20,0% de
son chiffre d?affaires. La mise à jour de l?objectif de rentabilité
résulte de deux effets :-
Une amélioration des perspectives de ventes pour l?année 2014
(environ 100 points de base) ; -
Un effet mécanique d?intégration du Crédit Impôt Recherche dans le
résultat opérationnel courant (environ 200 points de base).
-
Une amélioration des perspectives de ventes pour l?année 2014
Les objectifs ci-dessus sont fixés hors effets de change et s?inscrivent
dans un contexte géopolitique tendu et incertain en Ukraine, en Russie
et au Moyen Orient.
Conférence téléphonique (en français) pour la presse
Ipsen tiendra une conférence téléphonique le vendredi 29 août 2014 à
09h00 (heure de Paris ? GMT+1). Les participants à la conférence
téléphonique pourront intégrer la réunion 5 à 10 minutes avant son
début. Aucune réservation n?est nécessaire pour y prendre part. Le code
d?accès à la conférence téléphonique est le : ID81193442. Les numéros de
téléphone à composer pour joindre cette conférence sont, depuis la
France le 0805102752 ou le +33 (0)170708240, et pour les autres pays le
+44 (0) 1452 551 089. Le numéro de téléphone pour accéder à
l?enregistrement de la conférence (« replay ») est depuis la France le
0805 111 337 et pour les autres pays le +44 (0) 1452 55 00 00 et le code
d?accès est le : 81193442. La conférence téléphonique sera accessible
pendant une semaine après sa tenue.
Réunion physique, webcast et conférence téléphonique (en anglais)
pour la communauté financière
Ipsen tiendra une réunion le vendredi 29 Août 2014 à 14h30 (heure de
Paris ? CET) à son siège social à Boulogne-Billancourt (France). Une web
conférence (webcast audio & vidéo) et une conférence téléphonique seront
organisées simultanément. La première sera accessible en direct sur www.ipsen.com.
Les participants à la conférence téléphonique pourront intégrer la
réunion 5 à 10 minutes avant son début. Aucune réservation n?est
nécessaire pour y prendre part. La référence de la conférence
téléphonique est l?ID 947013. Aucun code d?accès n?est nécessaire. Les
numéros de téléphone à composer pour joindre cette conférence sont,
depuis la France et l?Europe continentale le +33 (0) 1 70 99 32 12,
depuis le Royaume-Uni le +44 (0) 20 7162 0177 et depuis les États-Unis
le +1 334 323 6203. Un enregistrement sera disponible rapidement après
sa tenue. Les numéros de téléphone pour accéder à cet enregistrement
sont le +33 (0) 1 70 99 35 29 depuis la France et l?Europe continentale,
le +44 (0)207 0314 064 depuis le Royaume-Uni et le +1 954 334 0342
depuis les États-Unis. Le code d?accès est le 947013. Il sera accessible
pendant une semaine après la conférence.
A propos d?Ipsen
Ipsen est un groupe pharmaceutique de spécialité à vocation mondiale qui
a affiché en 2013 des ventes supérieures à 1,2 milliard d?euros.
L?ambition d?Ipsen est de devenir un leader dans le traitement des
maladies invalidantes. Sa stratégie de développement s?appuie sur 3
franchises : neurologie, endocrinologie et uro-oncologie. Par ailleurs,
le Groupe a une politique active de partenariats. La R&D d’Ipsen est
focalisée sur ses plateformes technologiques différenciées et innovantes
en peptides et en toxines. En 2013, les dépenses de R&D ont atteint près
de 260 millions d?euros, soit plus de 21% du chiffre d?affaires. Par
ailleurs, Ipsen bénéficie également d?une présence significative en
médecine générale. Le Groupe rassemble près de 4 600 collaborateurs dans
le monde. Les actions Ipsen sont négociées sur le compartiment A
d?Euronext Paris (mnémonique : IPN, code ISIN : FR0010259150) et sont
éligibles au SRD (« Service de Règlement Différé »). Le Groupe fait
partie du SBF 120. Ipsen a mis en place un programme d?American
Depositary Receipt (ADR) sponsorisé de niveau I. Les ADR d?Ipsen se
négocient de gré à gré aux Etats-Unis sous le symbole IPSEY. Le site
Internet d’Ipsen est www.ipsen.com.
Avertissement Ipsen
Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans cette
présentation sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles de
la Direction. Ces déclarations et objectifs dépendent de risques connus
ou non, et d’éléments aléatoires qui peuvent entraîner une divergence
significative entre les résultats, performances ou événements effectifs
et ceux envisagés dans ce communiqué. Ces risques et éléments aléatoires
pourraient affecter la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs
financiers qui sont basés sur des conditions macroéconomiques
raisonnables, provenant de l?information disponible à ce jour.
De plus, les prévisions mentionnées dans ce document sont établies en
dehors d?éventuelles opérations futures de croissance externe qui
pourraient venir modifier ces paramètres. Ces prévisions sont notamment
fondées sur des données et hypothèses considérées comme raisonnables par
le Groupe et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se
produire à l?avenir et dont certains échappent au contrôle du Groupe, et
non pas exclusivement de données historiques. Les résultats réels
pourraient s?avérer substantiellement différents de ces objectifs compte
tenu de la matérialisation de certains risques ou incertitudes, et
notamment qu?un nouveau produit peut paraître prometteur au cours d?une
phase préparatoire de développement ou après des essais cliniques, mais
n?être jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs
commerciaux, notamment pour des raisons réglementaires ou
concurrentielles. Le Groupe doit faire face ou est susceptible d?avoir à
faire face à la concurrence des produits génériques qui pourrait se
traduire par des pertes de parts de marché. En outre, le processus de
recherche et développement comprend plusieurs étapes et, lors de chaque
étape, le risque est important que le Groupe ne parvienne pas à
atteindre ses objectifs et qu?il soit conduit à renoncer à poursuivre
ses efforts sur un produit dans lequel il a investi des sommes
significatives. Aussi, le Groupe ne peut être certain que des résultats
favorables obtenus lors des essais pré cliniques seront confirmés
ultérieurement lors des essais cliniques ou que les résultats des essais
cliniques seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace
du produit concerné. Le Groupe dépend également de tierces parties pour
le développement et la commercialisation de ses produits, qui pourraient
potentiellement générer des redevances substantielles ; ces partenaires
pourraient agir de telle manière que cela pourrait avoir un impact
négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur ses résultats
financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses partenaires tiendront
leurs engagements. A ce titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure
de bénéficier de ces accords. Une défaillance d?un de ses partenaires
pourrait engendrer une baisse imprévue de revenus. De telles situations
pourraient avoir un impact négatif sur l?activité du Groupe, sa
situation financière ou ses résultats. Sous réserve des dispositions
légales en vigueur, le Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour
ou de réviser les déclarations prospectives ou objectifs visés dans le
présent communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur lesquels
ces déclarations sont basées. L’activité du Groupe est soumise à des
facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents d’information
enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.
ANNEXES
FACTEURS DE RISQUES
Le Groupe exerce son activité dans un environnement qui connaît une
évolution rapide et fait naître de nombreux risques dont certains
échappent à son contrôle. Les risques et incertitudes présentés
ci-dessous ne sont pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et
le lecteur est invité à prendre connaissance du Document de Référence
2013 du Groupe, disponible sur son site web (www.ipsen.com).
-
Le Groupe fait face de manière générale à des incertitudes quant à la
fixation des prix de tous ses produits dans la mesure où les prix des
médicaments ont fait l?objet, au cours des dernières années, de fortes
pressions en raison de divers facteurs parmi lesquels la tendance des
gouvernements ou organismes payeurs à baisser les prix ou les niveaux
de remboursement, voire à retirer de la liste des médicaments
remboursés certains médicaments que le Groupe commercialise dans les
pays où il opère. -
Le Groupe dépend de tiers pour développer et commercialiser certains
de ses produits, ce qui génère ou est susceptible de générer
d?importantes redevances à son profit, mais les actions de ces tiers
pourraient porter préjudice aux activités du Groupe. Le Groupe ne peut
être certain que ses partenaires tiendront leurs engagements. A ce
titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces
accords. Une défaillance d?un de ses partenaires pourrait engendrer
une baisse imprévue de revenus. De telles situations pourraient avoir
un impact négatif sur l?activité du Groupe, sa situation financière ou
ses résultats. -
Les résultats du Groupe pourraient ne pas atteindre les objectifs
fixés, si un produit apparaissant comme prometteur pendant les phases
de développement ou après les essais cliniques, n?est pas lancé ou est
lancé mais ne se vend pas pour des raisons concurrentielles ou
réglementaires. -
Le processus de Recherche et Développement dure habituellement entre
huit et douze ans et court de la date de la découverte jusqu?au
lancement du produit sur le marché. Ce processus comprend plusieurs
étapes et lors de chaque étape, le risque est important que le Groupe
ait un retard ou ne parvienne pas à atteindre ses objectifs et qu?il
soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un produit dans
lequel il a investi des sommes significatives. Ainsi, afin de
développer un produit viable sur le plan commercial, le Groupe doit
démontrer, par le biais d?essais pré-cliniques et cliniques, que les
molécules sont efficaces et non dangereuses pour les êtres humains. Le
Groupe ne peut être certain que des résultats favorables obtenus lors
des essais pré-cliniques seront confirmés ultérieurement lors des
essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques seront
suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du produit
concerné et permettre d?obtenir les autorisations administratives
relatives à la commercialisation de celui-ci. -
Le Groupe doit faire face ou est susceptible d?avoir à faire face à la
concurrence (i) des produits génériques, notamment concernant les
produits du Groupe qui ne sont pas protégés par des brevets comme
Forlax® ou Smecta® par exemple (ii) de produits
qui, bien que n?étant pas strictement identiques aux produits du
Groupe ou n?ayant pas démontré leur bioéquivalence, ont obtenu ou sont
susceptibles d?obtenir une autorisation de mise sur le marché pour des
indications similaires à celles des produits du Groupe en vertu de la
procédure réglementaire dite par référence bibliographique (usage
médical bien établi) et ce avant l?expiration des brevets couvrant les
produits qu?il exploite. Une telle éventualité pourrait entraîner pour
le Groupe une perte de part de marché qui pourrait affecter le
maintien de son niveau actuel de croissance de chiffre d?affaires ou
de rentabilité. -
Des tiers pourraient revendiquer le bénéfice de droits de propriété
intellectuelle sur les inventions du Groupe. Le Groupe collabore avec
de nombreux partenaires (universités et autres entités publiques ou
privées) et échange avec eux différentes formes d?informations et de
données en lien avec la recherche, le développement, la production et
la mise sur le marché de ses produits. Malgré les précautions,
notamment contractuelles, prises par le Groupe avec ces différents
tiers, ces derniers (ou certains de leurs membres ou filiales)
pourraient revendiquer la propriété intellectuelle des travaux
réalisés par leurs employés ou tout autre droit de propriété
intellectuelle en lien avec les produits du Groupe ou ses molécules en
développement. -
La stratégie du Groupe prévoit notamment l?acquisition de sociétés ou
d?actifs facilitant l?accès à certains nouveaux marchés, projets de
recherche, régions ou encore sur la réalisation de synergies avec
certaines activités existantes. Si les perspectives de croissance ou
de rentabilité de ces actifs, ou encore les hypothèses retenues pour
leur valorisation, venaient à changer de façon substantielle par
rapport aux hypothèses initiales, le Groupe pourrait potentiellement
se retrouver dans l?obligation d?ajuster la valeur de ces actifs dans
son bilan, ce qui pourrait par là même affecter de manière négative
ses résultats et sa situation financière. -
La commercialisation par le Groupe de certains produits a été et
pourrait être affectée par une rupture dans les approvisionnements et
par d?autres perturbations. Ces difficultés peuvent être à la fois de
nature réglementaire (nécessité de remédier à certains problèmes
techniques afin de mettre les sites de production en conformité avec
les règlements applicables) ou technique (difficultés
d?approvisionnement de qualité satisfaisante ou difficultés à produire
de manière récurrente et pérenne des principes actifs ou des
médicaments conformes à leurs spécifications techniques). Cette
situation peut entraîner des ruptures de stock et/ou une baisse
significative du chiffre d?affaires relatives à un ou plusieurs
produits donnés. Plus précisément, dans son site de production
américain d?Hopkinton, Lonza, le fournisseur du principe actif
d?Increlex®, fait face à des problèmes de fabrication sur
Increlex®. L?interruption de l?approvisionnement d?Increlex®
est intervenue mi-juin 2013 aux Etats-Unis et au 3ème trimestre 2013
en Europe et dans le reste du monde. Le 18 décembre 2013, Ipsen a
annoncé que Lonza était de nouveau parvenu à produire avec succès le
principe actif d?Increlex® et que l?Agence Européenne des
Médicaments (EMA) avait été informée qu?Ipsen se préparait au
réapprovisionnement d?Increlex® dans l?Union Européenne.
Les consultations avec les autorités nationales compétentes des États
membres de l’UE ont permis un réapprovisionnement dès le début de
l?année 2014. Aux Etats-Unis, Ipsen a libéré un lot du principe actif
nécessaire à la fabrication d?Increlex® le 2 juin 2014.
Ipsen anticipe que des lots supplémentaires seront libérés dans les
mois à venir, la société travaillant en étroite collaboration avec la
FDA afin de pouvoir proposer dès que possible des lots supplémentaires
d?Increlex®. -
Dans certains pays dont l?équilibre financier est menacé et où le
Groupe vend directement ses médicaments aux hôpitaux publics, celui-ci
pourrait être confronté à des rabais ou au rallongement de ses délais
de paiement, ou encore avoir des difficultés à recouvrer en totalité
ses créances. Le Groupe surveille de près l?évolution de la situation
notamment en Europe du Sud où les délais de paiement des hôpitaux sont
particulièrement longs. De façon plus générale, le Groupe pourrait ne
pas être en mesure de souscrire les montants d?assurance-crédit qui
lui seraient nécessaires pour se protéger contre les risques d?impayés
de ses clients au niveau global. De telles situations pourraient
affecter l?activité du Groupe, sa situation financière et ses
résultats. -
Dans le cours normal de ses activités, le Groupe est impliqué ou
risque d?être impliqué dans un certain nombre de procédures
administratives ou juridictionnelles. Des réclamations pécuniaires
sont faites à l?encontre du Groupe ou sont susceptibles de l?être dans
le cadre de certaines de ces procédures. -
La centralisation des excédents et besoins de financements des
filiales étrangères hors zone euro expose le Groupe à un risque de
change. La variation de ces taux de change peut avoir un impact
significatif sur les résultats du Groupe.
FAITS MARQUANTS
Au cours du premier semestre 2014, les faits marquants incluent :
-
Le 10 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé que Jonathan Barnsley était nommé
Vice-Président Exécutif en charge des Opérations Techniques et
intégrait le Comité Exécutif du groupe Ipsen. Il a pris ses fonctions
le 1er avril 2014 et rapporte directement à Christel
Bories, Directrice Générale Déléguée d?Ipsen. -
Le 14 janvier 2014 ? Ipsen et GW Pharmaceuticals plc ont annoncé la
signature d?un accord exclusif confiant à Ipsen la promotion et la
distribution en Amérique Latine (à l?exception du Mexique et des
Caraïbes) de Sativex®, un spray buccal extrait du cannabis,
destiné au traitement de la spasticité chez des patients atteints de
sclérose en plaques. GW fournira le produit fini à Ipsen. GW
Pharmaceuticals et Ipsen prévoient de déposer les premières demandes
d?autorisations de mise sur le marché dans certains pays d?Amérique
Latine courant 2014 pour l?indication de la spasticité due à la
sclérose en plaques. -
Le 14 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé sa décision de déployer une
équipe dédiée à l?oncologie pour commercialiser Somatuline®
Depot® (lanréotide) 120 mg en injection (« Somatuline® »)
dans les tumeurs neuro-endocrines aux Etats-Unis. Au cours des
derniers mois, à la suite de la communication des données de l?étude
clinique de phase III CLARINET® évaluant l?effet
antiprolifératif de Somatuline® dans les TNE
gastro-entéro-pancréatiques non fonctionnelles (TNE-GEP), le Groupe
avait envisagé deux options ? celle d?assumer seul le lancement du
produit et celle de lancer avec un partenaire. Ipsen estime que ces
résultats encourageants représentent une opportunité majeure pour le
Groupe à long terme avec un marché potentiel aux Etats-Unis de plus de
500 millions de dollars1. Ipsen fait de son succès aux
Etats-Unis une priorité stratégique. L?option de « lancer seul »
maximise la création de valeur à long terme et participe à l?atteinte
d?une taille critique aux Etats-Unis.
Ipsen prévoit le dépôt de
la demande d?autorisation de mise sur le marché pour Somatuline®
dans l?indication des TNE au premier semestre 2014. Le coût annuel
incrémental maximal associé au lancement de Somatuline® dans
les TNE aux Etats-Unis est estimé entre 30 millions d?euros et 40
millions d?euros. En conséquence, le point mort2 de la
filiale américaine, initialement anticipé en 2014, est repoussé à
2017. Ipsen va poursuivre la mise en ?uvre de mesures d?économies de
coûts afin de limiter l?impact sur la profitabilité du Groupe.
-
Le 17 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé lors du Symposium sur les Cancers
Gastro-intestinaux (ASCO GI) que le critère principal de l?essai
clinique ELECT® évaluant Somatuline® sur le
contrôle des symptômes chez les patients atteints de tumeurs
neuro-endocrines gastro-entéro-pancréatiques avec un antécédent de
syndrome carcinoïde avait été atteint. Les résultats de l?étude de
phase III ELECT® (poster 268) montrent que le traitement
par Somatuline® 120mg s?est avéré supérieur au placebo, de
manière statistiquement significative, pour diminuer le nombre de
jours où les patients ont eu recours à l?octréotide à libération
immédiate comme traitement symptomatique aigu, avec une différence
moyenne de -14,8% (IC 95% : -26,8, -2,8 ; p = 0,017). Les taux de
succès thérapeutique total ou partiel ont été significativement plus
importants avec Somatuline® qu?avec le placebo (odds ratio
= 2,4 ; IC 95% : 1,1, 5,3 ; p = 0,036). -
Le 22 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé la mise en place d?une nouvelle
gouvernance aux États-Unis, faisant suite à la récente décision de
lancer Somatuline® dans les indications oncologiques. Marc
de Garidel supervisera personnellement ce projet de lancement. Cynthia
Schwalm rejoindra les Opérations commerciales américaines d?Ipsen à
compter du 3 février 2014 pour prendre la tête de la Business Unit
Endocrinologie/Oncologie. A partir de mi-août 2014, elle prendra les
fonctions de Directeur général de la filiale américaine.
_________________________________
1 Estimations Ipsen du
marché des TNE aux Etats-Unis en 2013
2 Contribution
commerciale excluant les ventes d?Increlex® (mecasermin [rDNA
origin]) en injection et les revenus du partenariat en médecine
esthétique avec Valeant Pharmaceuticals Intl Inc.
-
Le 5 février 2014 ? Ipsen a annoncé les résultats de l?étude clinique
internationale de phase III de Dysport® Next Generation
(DNG) dans la dystonie cervicale et de l?étude clinique européenne de
phase II de DNG dans le traitement des rides de la glabelle. Fort de
ces résultats, Ipsen annonce son intention de déposer une demande d?AMM3
pour la première toxine liquide de type A prête à l?emploi en Europe
et dans le reste du monde4. L?étude clinique de phase III
dans la dystonie cervicale a démontré que DNG, à la dose unique de 500
unités, était cliniquement et statistiquement supérieur au placebo en
semaine 4 (réduction moyenne ajustée de 12,5 pour DNG versus 3,9 pour
le placebo, telle que mesurée avec l’échelle totale de « Toronto
Western Spasmodic Torticollis Rating Scale » (TWSTRS)). Comparé à
Dysport®, DNG n?a pas démontré une non-infériorité
statistique en efficacité en semaine 4 (réduction moyenne ajustée de
12,5 pour DNG versus 14,0 pour Dysport®, telle que mesurée
avec l’échelle totale de TWSTRS). D?un point de vue clinique, cette
différence d?efficacité n?est probablement pas pertinente. A dose
répétée, DNG a montré une efficacité comparable à l?efficacité de
Dysport® qui avait été observée dans les précédentes études
de Phase III5. L?étude clinique de phase II dans les rides
de la glabelle a démontré que DNG était cliniquement et
statistiquement supérieur au placebo et comparable à Dysport®
à la dose unique de 50 unités. Dans l?ensemble des études, DNG a
démontré des profils de tolérance en ligne avec le profil de tolérance
connu de Dysport®. L?analyse de la stabilité de DNG est en
cours. Les tendances des données de stabilité sont positives, rendant
Ipsen confiant dans l?obtention d?un produit commercialement viable.
Les analyses de stabilité se poursuivent afin d?établir la durée de
vie maximale sur l?ensemble de la gamme. Sur la base de ces résultats
et de l?opinion de l?investigateur principal de l?étude de phase III,
Ipsen envisage d?entamer une consultation avec les agences
réglementaires pour définir la stratégie en vue du dépôt d?une demande
d?AMM1 pour la première toxine liquide de type A prête à
l?emploi en Europe et dans le reste du monde2.
-
Le 7 février 2014 ? Ipsen a annoncé que les critères principaux de
l?étude clinique de phase III évaluant l?administration par voie
sous-cutanée de Décapeptyl® (pamoate de triptoréline) 11,25
mg chez des patients atteints d?un cancer de la prostate métastatique
ou localement avancé avaient été atteints. Les résultats complets de
l?étude seront présentés en 2014 lors d?un congrès médical. Sur la
base de ces résultats, Ipsen envisage de demander l?ajout de la voie
sous-cutanée à la voie intramusculaire dans le libellé de
l?autorisation de mise sur le marché du pamoate de triptoréline
11,25 mg. -
Le 18 mars 2014 ? Ipsen a annoncé les résultats positifs de l?étude
clinique de phase IIa avec Dysport® dans le traitement
de l?hyperactivité du détrusor d’origine neurologique (HDN) chez des
patients dont l?incontinence urinaire est mal contrôlée par les
traitements anticholinergiques. Les résultats montrent que le
traitement par Dysport® est associé à une réduction
moyenne, par rapport à l?évaluation initiale, des épisodes
d’incontinence urinaire supérieure à 75%, 12 semaines après
l?injection, quel que soit le mode d?administration. Ces résultats ont
été obtenus avec une dose unique de Dysport® 750 unités
injectée dans 15 ou 30 sites dans le muscle détrusor. L’efficacité a
été confirmée par l’amélioration des paramètres urodynamiques et de la
qualité de vie des patients. Le profil de tolérance observé dans
l?étude est en ligne avec celui attendu dans cette indication. -
Le 20 mars 2014 ? Ipsen a annoncé que son actionnaire majoritaire,
Mayroy, avait placé auprès d?investisseurs institutionnels 5 888 290
actions représentant environ 7% du capital du Groupe, à un prix de
29,50 euros par action. Dans le cadre de cette opération, Ipsen a
procédé au rachat de 842 542 de ses propres actions (soit 1% de son
capital) afin de les annuler. Ipsen a été informé que le produit de
cette vente sera utilisé pour financer en partie le rachat par Mayroy
de la totalité de la participation détenue dans son capital par son
actionnaire minoritaire, Opera Finance Europe, une société
luxembourgeoise contrôlée par Madame Véronique Beaufour. Opera Finance
Europe et ses actionnaires ne siègent pas au Conseil d?Administration
d?Ipsen et n?ont pas de part active dans la gestion du Groupe. Le
rachat du solde de la participation d?Opera Finance Europe sera
financé par l?attribution par Mayroy d?actions Ipsen représentant
environ 4% du capital d?Ipsen. Ces actions seront bloquées sur un
compte séquestre pendant une durée de 12 mois suivant la réalisation
de l’opération.
Cette opération porte le flottant d?Ipsen
d’environ 30% à 40%6. La participation de Mayroy s?établit
désormais à environ 57,6%1 du capital et 73,3%1
des droits de vote d?Ipsen. La participation indirecte de Beech Tree
(l’actionnaire de contrôle de Mayroy) dans Ipsen est légèrement
reluée. Ipsen a par ailleurs été informé que le pacte d?actionnaires
conclu entre Beech Tree, ses filiales et la famille Schwabe aux fins
de la stabilité de l’actionnariat de contrôle de Mayroy, initialement
conclu pour une période expirant le 31 décembre 2008, a été renouvelé
jusqu’au 30 juin 2015.
_____________________________
1 Autorisation de mise sur
le marché
2 Amérique Latine, Moyen Orient, Asie (hors
Chine et Japon)
3 Truong D. et al. Mov. Disord., 2005;
20 (7) 783-791; Truong et al., Parkinsonism Relat Disord. 2010
Jun;16(5):316-23
-
Le 9 avril 2014 ? Ipsen a confirmé être éligible au dispositif du
PEA-PME, en accord avec le décret français n° 2014-283 du 4 mars 2014.
Le Groupe respecte les seuils fixés par le législateur pour
l’éligibilité des entreprises au PEA-PME, à savoir un effectif total
de moins de 5 000 salariés et un chiffre d’affaires annuel inférieur à
1 500 millions d’euros ou un total de bilan inférieur à 2 000 millions
d’euros. Par conséquent, les actions de la société peuvent être
intégrées au sein des comptes PEA-PME, qui bénéficient des mêmes
avantages fiscaux que le plan d’épargne en actions (PEA) traditionnel.
Ipsen a été sélectionné par Euronext pour faire partie de l?indice CAC®
PME. -
Le 12 avril 2014 ? Ipsen a annoncé que des premiers résultats dans
l?étude clinique de phase III de Dysport® dans le
traitement de la spasticité des membres supérieurs chez l?adulte ont
été présentés le samedi 12 avril à la 8ème Conférence
Mondiale de Neuroréhabilitation à Istanbul (Turquie). Quatre semaines
après l?injection de Dysport®, l?étude clinique de phase
III a démontré que :-
Les patients traités avec Dysport® ont présenté une
proportion plus élevée, de manière statistiquement significative
(p<0,0001), de répondants à l?amélioration du tonus musculaire
comparativement au placebo, (i.e. présentant ?1 point
d?amélioration sur l?échelle modifiée d?Ashworth (MAS). En semaine
4, le
-
Les patients traités avec Dysport® ont présenté une