Communiqué de presse
Février 2015
www.vallourec.com


Résultats de l’exercice 2014 et
priorité donnée à la création de valeur

Bonne résistance de la performance financière 2014 et succès opérationnels
  • Résultat brut d’exploitation de 855 millions d’euros conforme aux objectifs
  • Cash-flow disponible fortement positif en 2014 à 274 millions d’euros
  • Proposition de maintenir le dividende à 0,81 ? par action


Perspectives pour 2015
  • Mise en place de mesures d’adaptation face à la chute du marché pétrolier
  • Vallourec vise un cash flow disponible positif en 2015


Lancement de Valens, un plan de compétitivité sur deux ans
  • Objectifs de réduction des coûts à hauteur de 350 millions d’euros et de réduction des investissements
  • Nouvelle politique d’allocation du capital
  • Objectif : ROCE supérieur au coût moyen pondéré du capital (WACC) en 2018, dans un marché pétrolier revenu à la normale

Boulogne-Billancourt, le 24 février 2015 – Vallourec, leader mondial des solutions tubulaires premium annonce aujourd’hui ses résultats pour l’exercice 2014. Le 23 février 2015, les comptes consolidés ont été présentés par le Directoire au Conseil de Surveillance.

Commentant ces résultats, Philippe Crouzet, Président du Directoire, a déclaré :
« L’exercice 2014 se termine de manière satisfaisante, avec une croissance de notre chiffre d’affaires de 2,2 %. Grâce à une gestion rigoureuse des coûts et de la trésorerie, nous avons dégagé un cash-flow disponible fortement positif et nous avons réduit notre dette nette, malgré la baisse attendue de notre résultat brut d’exploitation. Compte tenu de l’environnement actuel, nous avons déprécié la valeur comptable de certains de nos actifs, sans impact sur la trésorerie et le profil de liquidité du Groupe. Nous proposerons à nos actionnaires de maintenir le dividende au titre de l’exercice 2014 à 0,81 ? par action.

Vallourec évolue actuellement dans un environnement affecté par l’importante chute des prix du pétrole et la forte réduction des investissements de ses clients internationaux, notamment aux États-Unis et dans la zone EAMEA. Nous avons activé tous les leviers de flexibilité pour faire face à la chute des volumes. Outre ces mesures conjoncturelles, nous travaillons depuis six mois à la conception et à la mise en oeuvre d’un plan de compétitivité sur deux ans (Valens). Ce plan vise à réduire structurellement la base de coûts 2014 de 350 millions d’euros sur la période 2015-2016, soit 10 % des coûts ajoutés (hors matières premières), ainsi qu’à diminuer de 100 millions d’euros par an le montant des investissements industriels en les limitant à 350 millions d’euros, un niveau optimal qui permet de maintenir et développer l’activité du Groupe. En 2015, les mesures structurelles et d’adaptation à court terme dans les usines se traduiront par une baisse d’environ 15 % des heures travaillées, comprenant une réduction d’environ 7 % des effectifs.

Nous créerons de la valeur en améliorant notre compétitivité-coûts et notre capacité à générer de la trésorerie, ainsi qu’en renforçant notre discipline en matière d’allocation du capital. Nous sommes engagés à améliorer la rentabilité des capitaux investis de Vallourec, avec pour objectif qu’elle soit supérieure à notre coût du capital en 2018, dans un marché pétrolier revenu à la normale. Ce sera une composante fondamentale de la gestion du Groupe. »

En millions d’euros 2014 % de T4 % de
variation 2014 variation
Chiffre d’affaires 5 701 +2,2 % 1 665 +3,5 %
Résultat brut d’exploitation 855 -7,1 % 236 -8,9 %
(en % du CA) 15,0 % -1,5 pt 14,2 % -1,9 pt
Résultat d’exploitation (661) na (1 006) na
Résultat net, part du Groupe (924) na (1 093) na
Résultat net ajusté, part du Groupe(1) 239 -8,8 % na na
Cash-flow disponible(2) +274 +315 m? +139 +54m?
Endettement net (fin de période) 1 547 -84 m? 1 547 -84m?
  1. Hors incidence des pertes de valeur enregistrées en fin d’exercice, voir tableau de réconciliation en Annexes de ce document.
  2. Le cash-flow disponible (Free cash flow, FCF), mesure à caractère non strictement comptable, se définit comme la capacité d’autofinancement après prise en compte des investissements industriels bruts et de la variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité.

na : non applicable

I – CHIFFRE D’AFFAIRES PAR MARCHÉ

Le chiffre d’affaires s’est élevé à 5 701 millions d’euros en 2014, en progression de 2,2 % (+3,9 % à taux de change constants). La hausse des volumes (+7,6 %) a été partiellement compensée par un effet prix / mix produits et un effet de change négatifs (respectivement -3,7 % et -1,7 %).

En millions d’euros 2014 % de T4 % de
variation 2014 variation
Pétrole et gaz, Pétrochimie 4 084 +2,7 % 1 215 +5,1 %
Energie électrique 610 +6,6 % 201 +6,9 %
Industrie & autres 1 007 -2,1 % 249 -6,0 %
Total 5 701 +2,2 % 1 665 +3,5 %

Pétrole et gaz, pétrochimie (71,7 % du chiffre d’affaires)

Le chiffre d’affaires Pétrole et gaz s’est élevé à 3 796 millions d’euros en 2014, soit une hausse de 3,5 % par rapport à 2013 (+4,9 % à taux de change constants).

  • Aux États-Unis, le chiffre d’affaires de Vallourec a atteint un niveau record en 2014 grâce à la hausse des volumes permise par l’augmentation de la demande locale ainsi que par la réussite de la montée en puissance du nouveau laminoir du Groupe. En 2014, la croissance de la demande de tubes OCTG[1] s’explique par la hausse de 5,7 % du nombre moyen d’appareils de forage actifs ainsi que la meilleure efficacité des appareils de forage.
  • Dans la zone EAMEA[2], la croissance du chiffre d’affaires annuel a été principalement enregistrée au cours des neufs premiers mois de l’exercice, bénéficiant du carnet de commandes exceptionnel enregistré en 2013, notamment au Moyen-Orient, et plus particulièrement en Arabie Saoudite. Toutefois, le faible niveau de commandes enregistrées depuis le T2 2014 a affecté le chiffre d’affaires du T4 2014, en baisse par rapport au T4 2013, et affectera très significativement les livraisons 2015.
  • Au Brésil, les ventes et le mix produits ont été fortement impactés en 2014 par la décision de Petrobras de supprimer l’essentiel de ses stocks de tubes, bien que ses prévisions de forage aient été maintenues. Comme attendu, le chiffre d’affaires du T4 2014 a bénéficié d’un redémarrage progressif des livraisons à Petrobras.


Le chiffre d’affaires Pétrochimie a atteint 288 millions d’euros en 2014, soit une baisse de 6,5 % par rapport à 2013 (-4,9 % à taux de change constants), résultant d’un environnement de marché fortement compétitif et du manque de nouveaux projets.

Énergie électrique (10,7 % du chiffre d’affaires)

Le chiffre d’affaires Énergie électrique s’est élevé à 610 millions d’euros en 2014, soit une hausse de 6,6 % par rapport à 2013 (+6,8 % à taux de change constants).

  • Le marché de l’énergie électrique conventionnelle a continué de bénéficier de nombreux projets, mais a été impacté par la pression continue sur les prix.
  • Dans le nucléaire, le chiffre d’affaires a augmenté par rapport à l’année précédente, bénéficiant du report de certains projets de 2013 sur 2014.

Industrie & autres (17,6 % du chiffre d’affaires)

Le chiffre d’affaires Industrie & autres s’est établi à 1 007 millions d’euros en 2014, soit une baisse de 2,1 % par rapport à 2013 (+1,3 % à taux de change constants).

  • En Europe, la hausse des volumes a été compensée par un effet prix / mix négatif. Le marché devrait rester difficile à cause d’une pression concurrentielle forte et de médiocres perspectives dans la région.
  • Au Brésil, le chiffre d’affaires a été en repli par rapport à l’année précédente suite à la baisse des ventes de véhicules, notamment de poids lourds (destinés au marché intérieur et à l’export), en raison d’un environnement macroéconomique difficile dans cette région. En outre, le chiffre d’affaires lié aux ventes de minerai de fer a diminué en raison de la baisse des prix, notamment au second semestre.

II – ANALYSE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS

Le résultat brut d’exploitation à 855 millions d’euros en 2014 est en repli de 7,1 % par rapport à 2013. Le taux de marge brute d’exploitation a atteint 15,0 % du chiffre d’affaires en 2014, contre 16,5 % en 2013. Cette diminution résulte :

  • D’une marge industrielle plus faible, le chiffre d’affaires consolidé plus élevé ayant été compensé par des effets volume et mix produits moins favorables au Brésil, ainsi que par un impact négatif lié à la parité EUR/USD.
  • Des coûts administratifs, commerciaux et de recherche (SG&A) relativement stables à 568 millions d’euros, en dépit d’un effort accru en matière de R&D.

Le résultat d’exploitation se traduit par une perte de -661 millions d’euros, par rapport à un bénéfice de 534 millions d’euros en 2013, résultant essentiellement de la dépréciation d’écarts d’acquisition et d’actifs industriels à hauteur de 1 104 millions d’euros.

Hors incidence des pertes de valeur[3], le résultat d’exploitation s’élève à 465 millions d’euros, soit une baisse de 12,9 % par rapport à 2013. Cette baisse s’explique principalement par la diminution du résultat brut d’exploitation et par des amortissements d’actifs industriels plus élevés résultant des investissements réalisés ces dernières années.

Le résultat financier de l’exercice 2014 est négatif à -62 millions d’euros, contre -91 millions d’euros en 2013. Cette amélioration s’explique principalement par un résultat de change positif en 2014.

Le résultat net part du Groupe est une perte de -924 millions d’euros, contre un bénéfice de 262 millions d’euros en 2013. L’impôt sur les bénéfices s’est élevé à 157 millions d’euros en 2014, et est impacté par la dépréciation et non reconnaissance d’impôts différés actifs.
Le résultat net ajusté part du Groupe (hors incidence des pertes de valeur) sétablit à 239 millions d’euros, soit une baisse de 8,8 % par rapport à 2013.

III – DÉPRÉCIATION D’ACTIFS

La chute récente des cours du Brent et du WTI, associée à une discipline d’investissements plus stricte de la part des IOC[4] ainsi que l’émergence de nouveaux concurrents sur certains marchés de produits moins différenciés ont pesé sur les perspectives de certaines opérations du Groupe à court et moyen terme, notamment dans la zone EAMEA.

Ainsi, dans le cadre de la mise en oeuvre de ses tests annuels de perte de valeur, Vallourec a comptabilisé une dépréciation de ses actifs pour un montant de 1 104 millions d’euros, principalement attribuable à l’unité génératrice de trésorerie[5] (UGT) intégrée de Vallourec Sumitomo do Brasil (VSB) (522 millions d’euros) et à l’UGT de Vallourec Europe (539 millions d’euros). Ces dépréciations comprennent des dépréciations pour perte de valeur des actifs industriels amortissables à hauteur de 900 millions d’euros et des dépréciations d’écart d’acquisition pour 204 millions d’euros.

En millions d’euros Dépréciation des écarts d’acquisition Dépréciation d’actifs industriels amortissables et incorporels Total des dépréciations
UGT Vallourec Europe (165) (374) (539)
UGT intégrée VSB (522) (522)
Autres UGT et actifs isolés (39) (4) (43)
Total (204) (900) (1 104)

Suite à ces dépréciations, la valeur totale des actifs non-courants du Groupe s’élève à 5 077 millions d’euros au 31 décembre 2014.
Ces dépréciations n’ont aucune répercussion sur la liquidité ou la position de trésorerie de Vallourec.

IV – FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE

Vallourec a généré un flux de trésorerie disponible positif de 274 millions d’euros en 2014, par rapport à un flux de trésorerie disponible négatif de 41 millions d’euros en 2013. Malgré une légère baisse de la capacité d’autofinancement, à 682 millions d’euros, principalement liée à la diminution du résultat brut d’exploitation, Vallourec a généré un flux de trésorerie positif grâce à :

  • Des investissements industriels de 388 millions d’euros, en baisse de 31,6 % soit 179 millions d’euros par rapport à 2013.
  • Une stabilisation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité, avec une hausse de 20 millions d’euros en 2014 (183 millions d’euros en 2013).

Le montant total des dividendes versés par le Groupe s’est élevé à 163 millions d’euros.

Au 31 décembre 2014, l’endettement net du Groupe s’est élevé à 1 547 millions d’euros, soit une baisse de 84 millions d’euros par rapport à la fin de 2013, représentant un ratio d’endettement sur capitaux propres consolidés de 37,1 %.

Au 31 décembre 2014, Vallourec disposait de près de 3,5 milliards d’euros de financements confirmés, y compris des lignes de crédit confirmées non tirées d’un montant de 1,7 milliard d’euros. En septembre 2014, Vallourec a annoncé le succès d’une émission obligataire pour un montant de 500 millions d’euros à échéance septembre 2024, avec un coupon annuel de 2,25 %.
En février 2015, Vallourec a obtenu une prolongation d’un an de son crédit syndiqué. L’échéance du crédit renouvelable multidevises de 1,1 milliard d’euros est désormais portée à février 2020 et pourra être prolongée d’une année supplémentaire, sous réserve d’acceptation par les banques.

V – DIVIDENDE PROPOSÉ

Grâce au flux de trésorerie disponible généré en 2014, et compte tenu du caractère non récurrent et sans impact sur la trésorerie de la dépréciation pour perte de valeur, Vallourec propose de maintenir son dividende à 0,81 ? par action au titre de l’exercice 2014, payable en numéraire ou en actions au choix des actionnaires. Cette proposition est soumise à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires, qui se tiendra le jeudi 28 mai 2015 à 10h00 au Palais Brongniart, 28, place de la Bourse, 75002 Paris, en France. Le paiement en numéraire ou la livraison des actions interviendra le 25 juin 2015 (détachement du dividende à l’issue de la journée comptable du 3 juin 2015 et cotation de l’action ex-dividende à compter du 4 juin 2015). Ce dividende proposé correspond à un taux de distribution de 44,3 % du résultat net ajusté, part du Groupe.

VI – TENDANCES DE MARCHÉ & PERSPECTIVES POUR 2015

Les livraisons Pétrole et gaz de Vallourec devraient être sévèrement impactées en 2015 par la baisse cyclique des marchés pétroliers :

  • Dans la zone EAMEA, Vallourec s’attend à des volumes et un mix produits en forte baisse en 2015 comparés à 2014. En conséquence du ralentissement des commandes intervenu en 2014, le carnet de commandes début 2015 est faible. Certains clients, notamment Saudi Aramco, poursuivent leur déstockage, et la faiblesse des prix du pétrole devrait continuer à peser sur le niveau d’appels d’offres. Elle est également susceptible de se traduire par une pression sur les prix, notamment sur les produits les moins différenciés. Le marché pétrolier de la zone EAMEA est principalement desservi par VSB et les laminoirs européens, où les volumes produits devraient être fortement réduits.
  • Aux États-Unis, la chute du cours du WTI a un impact important sur le nombre d’appareils de forage, qui pourrait diminuer de 40 à 50 % par rapport au nombre d’appareils de forage actifs fin 2014. Ceci se traduira par une baisse de la consommation de tubes OCTG conjuguée à un déstockage de la part des distributeurs, et une pression sur les prix. Vallourec s’attend à une forte baisse de ses volumes en 2015.
  • Au Brésil, Petrobras a annoncé en janvier une réduction de ses investissements prévus pour 2015, ce qui entraînera une baisse de l’activité de forage par rapport à 2014, tout en continuant à mettre l’accent sur le développement des bassins pré-salifères. Les décisions susceptibles d’être prises par la nouvelle équipe dirigeante de Petrobras ne sont pas encore connues.

Les activités Énergie électrique, Industrie & autres, continuent d’évoluer en Europe dans un environnement compétitif. Les activités Industrie & autres au Brésil continueront quant à elles de souffrir d’un environnement macroéconomique déprimé. En 2015, les prix du minerai de fer devraient être significativement inférieurs aux prix moyens observés en 2014.

Afin de s’adapter à la chute des volumes, Vallourec a déployé l’ensemble de ses leviers de flexibilité. En outre, le Groupe met en oeuvre des mesures visant à adapter son besoin en fonds de roulement à un niveau d’activité moins élevé.

En 2015, les mesures structurelles et d’adaptation à court terme dans les usines se traduiront par une baisse d’environ 15 % des heures travaillées, comprenant une baisse des effectifs d’environ 7 % par rapport à 2014.

Le renforcement du dollar américain par rapport à l’euro et au real brésilien devrait constituer un facteur favorable, notamment au second semestre.

En dépit d’une forte baisse d’activité, et sur la base des conditions actuelles de marché et de taux de change, Vallourec vise un cash-flow disponible positif en 2015.


VII – Valens, un plan de compÉtitivitÉ SUR DEUX ans

Au cours des derniers mois, Vallourec a conçu un plan sur deux ans visant à redéfinir la base de coûts et à optimiser sa génération de trésorerie. La chute récente des cours du pétrole et ses conséquences ont renforcé la nécessité pour Vallourec de prendre des mesures audacieuses et d’élargir le champ d’application du plan intitulé Valens.

Valens vise une réduction substantielle des coûts et l’optimisation de l’utilisation de la trésorerie.
Ce plan sur deux ans contribuera à l’amélioration de la position concurrentielle de Vallourec et comprend :

  • La réduction de la base de coûts 2014 de 350 millions d’euros[6] sur la période 2015-2016, soit 10 % des coûts hors matières premières qui :

– s’appuie sur plus de 400 initiatives de réduction des coûts déjà identifiées,
– aborde toutes les natures de coûts (coûts des matières premières, coûts industriels et coûts directs sur ventes, SG&A),
– couvre l’ensemble des activités du Groupe (toutes les divisions et toutes les zones géographiques),
– dispose d’une structure globale d’organisation de projets et des ressources dédiées pour soutenir la mise en oeuvre du reporting à l’équipe de management.

  • Une discipline rigoureuse en matière de dépenses d’investissements : réduction à 350 millions d’euros par an, par rapport au niveau d’investissements de 450 millions d’euros précédemment annoncé, un niveau optimal permettant de maintenir et développer l’activité du Groupe.
  • Une organisation Lean autour de 4 zones géographiques, avec un contrôle centralisé des ressources industrielles.

VIII – POLITIQUE D’ALLOCATION du capital

Vallourec a démontré en 2014 sa capacité à générer un niveau de trésorerie disponible élevé et propose à ses actionnaires de maintenir un dividende stable. En plus du plan Valens, Vallourec introduit une nouvelle politique d’allocation du capital dont la finalité est la création de valeur.

Après paiement des intérêts et des impôts, les excédents de trésorerie seront utilisés prioritairement dans l’ordre suivant :

  • Financer et maintenir la croissance : maintien et développement de l’activité du Groupe par une discipline renforcée sur la gestion du besoin en fonds de roulement et des dépenses d’investissements, afin de maximiser la création de valeur,
  • Verser des dividendes et autres formes de remboursement du capital aux actionnaires,
  • Gérer le bilan de manière prudente afin de conserver une notation « investment grade » et de garantir une flexibilité opérationnelle.

Toutes ces mesures contribueront à l’amélioration de la capacité de Vallourec à générer de la trésorerie et à augmenter le rendement de ses capitaux investis (ROCE[7]). L’objectif de Vallourec est de générer un ROCE supérieur au coût moyen pondéré du capital (WACC) en 2018, dans un marché pétrolier revenu à la normale.

Le Groupe prend les mesures qui permettront de créer de la valeur pour ses actionnaires. Ayant largement investi dans ses opérations industrielles par le passé, Vallourec se concentre désormais sur la maîtrise de ses investissements, la génération de trésorerie et l’allocation du capital.

À propos de Vallourec

Vallourec est leader mondial des solutions tubulaires premium destinées principalement aux marchés de l’énergie ainsi qu’à d’autres applications industrielles.

Avec plus de 23 000 collaborateurs, des unités de production intégrées, une R&D de pointe et une présence dans plus de 20 pays, Vallourec propose à ses clients des solutions globales innovantes adaptées aux enjeux énergétiques du XXIe siècle.

Coté sur Euronext à Paris (code ISIN : FR0000120354, Ticker VK) éligible au Service de Règlement Différé (SRD), Vallourec fait partie des indices MSCI World Index, Euronext 100 et SBF 120.

Aux États-Unis, Vallourec a mis en place un programme sponsorisé d’American Depositary Receipt (ADR) de niveau 1 (ISIN code : US92023R2094, Ticker : VLOWY). La parité entre l’ADR et l’action ordinaire Vallourec est de 5 pour 1.

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Présentation des résultats de l’exercice 2014

Mardi 24 février 2015

  • Conférence téléphonique analystes en anglais et audio webcast à 18h30 (heure d’Europe centrale).

Pour participer à la conférence, veuillez composer le :
0800 279 4992 (depuis le Royaume-Uni), 0805 631 579 (depuis la France), 1877 280 2342 (depuis les États-Unis), +44 (0) 20 3427 1909 (depuis tous autres pays)
Code d’accès à la conférence : 7309557

  • L’audio webcast sera disponible sur le site web à l’adresse suivante :

http://www.vallourec.com/FR/GROUP/FINANCE

  • Une rediffusion de la conférence téléphonique sera disponible jusqu’au 3 mars 2015.

Pour écouter la rediffusion, veuillez composer le :
0800 358 7735 (depuis le Royaume-Uni), 0800 989 597 (depuis la France), 1866 932 5017 (depuis les États-Unis), +44 (0) 20 3427 0598 (depuis tous autres pays)
Code d’accès : 7309557



Réflexions et informations prospectives

Ce communiqué de presse contient des réflexions et des informations prospectives. De par leur nature, ces réflexions et informations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits et services ou les performances futures. Bien que la Direction de Vallourec estime que ces réflexions et informations prospectives sont raisonnables, Vallourec ne peut garantir leur exactitude ou leur exhaustivité et les investisseurs dans Vallourec sont alertés sur le fait que ces réflexions et informations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes qui sont difficiles à prévoir et généralement en dehors du contrôle de Vallourec, qui peuvent impliquer que les résultats et événements effectivement réalisés diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les réflexions et les informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Vallourec auprès de l’AMF, y compris ceux énumérés dans la section « Facteurs de Risques » du Document de référence déposé auprès de l’AMF le 14 avril 2014 (N° D.14-0358). Le Document de référence 2014 sera déposé auprès de l’AMF à la mi-avril 2015.

29/04/2015 Publication des résultats du premier trimestre 2015
28/05/2015 Assemblée générale des actionnaires
30/07/2015 Publication des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2015
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Relations investisseurs
Etienne Bertrand
Tél. : +33 (0)1 49 09 35 58
etienne.bertrand@vallourec.com


Relations presse
Héloïse Rothenbühler
Tel: +33 (0)1 41 03 77 50
heloise.rothenbuhler@vallourec.com


Relations investisseurs
Alexandra Fichelson
Tél. : +33 (0)1 49 09 39 76
alexandra.fichelson@vallourec.com


Relations actionnaires individuels
Florent Chaix
Tél. : +33 (0)1 41 03 76 53
florent.chaix@vallourec.com


Calendrier


Annexes

Pièces jointes à ce communiqué :

  • Production expédiée (en milliers de tonnes)
  • Taux de change
  • Chiffre d’affaires par zone géographique
  • Chiffre d’affaires par marché
  • Tableau des flux de trésorerie
  • Flux de trésorerie disponible
  • Compte de résultat consolidé résumé
  • Résultat net ajusté, part du Groupe
  • Bilan consolidé résumé
  • Dépréciations d’actifs (informations détaillées)

Production expédiée

En milliers de tonnes 2014 2013 % de
variation
T1 551 487 +13,3 %
T2 583 543 +7,4 %
T3 564 545 +3,5 %
T4 625 584 +7,0 %
Total 2 323 2 159 +7,6 %

Taux de change

Taux de change moyen 2014 2013
EUR / USD 1,33 1,33
EUR / BRL 3,12 2,87
USD / BRL 2,35 2,16

Chiffre d’affaires par zone géographique

En millions d’euros 2014 En % 2013 En % % de
du CA du CA variation
Europe 1 090 19,1 % 1 065 19,1 % +2,3 %
Amérique du Nord 1 747 30,6 % 1 462 26,2 % +19,5 %
Amérique du Sud 919 16,1 % 1 185 21,2 % -22,4 %
Asie et Moyen-Orient 1 434 25,2 % 1 462 26,2 % -1,9 %
Reste du monde 511 9,0 % 404 7,3 % +26,5 %
Total 5 701 100,0 % 5 578 100,0 % +2,2 %


Chiffre d’affaires par marché

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VALLOUREC : Résultats de l’exercice 2014 et priorité donnée à la création de valeur

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