Celgene International Sàrl, une société à part entière de Celgene
Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé aujourd’hui que l’analyse des
données relatives au traitement au REVLIMID® (lénalidomide)
en combinaison avec la dexaméthasone suivi d’une thérapie d’entretien au
REVLIMID chez les patients atteints de myélome multiple dormant
asymptomatique à haut risque a été publiée dans l’édition du 1er août de The
New England Journal of Medicine
. Le myélome multiple dormant est une
forme précoce et asymptomatique de cette pathologie caractérisée un
risque de progression de 10 % par année vers la maladie symptomatique
lors des cinq premières années.

Cette étude de phase III, randomisée, multicentrique et ouverte, dirigée
par Maria-Victoria Mateos, M.D., Ph. D. de l’Hospital Universitario de
Salamanca pour le compte du Grupo Espanol de Mieloma (PETHEMA/GEM) a
cherché à déterminer si le traitement par une combinaison de
lénalidomide et de dexaméthasone suivi par une thérapie d’entretien au
lénalidomide des patients souffrant de myélome multiple dormant
asymptomatique à haut risque permettait de prolonger le délai de
progression vers la maladie asymptomatique par rapport aux patients qui
n’ont pas reçu de traitement actif sous observation et recevant les
soins conventionnels actuellement administrés pour le myélome multiple
dormant.

L’article indiquait qu’après un suivi d’environ 40 mois, la durée
médiane de progression de la pathologie vers une forme symptomatique (un
critère d’évaluation primaire de l’étude) était notablement plus longue
chez le groupe de patients traités que chez le groupe d’observation
(forme symptomatique non atteinte contre 21 mois ; HR = 0,18 ; p <
0,001). Le taux de survie globale à trois ans à partir de l’inclusion
dans l’étude était également plus élevé pour le groupe de traitement par
rapport au groupe d’observation (94 % contre 80 % ; HR = 0,31 ; p =
0,03). Une réponse partielle a été observée chez 79 % des patients du
groupe de traitement et 90 % lors de la phase d’entretien.

Les effets indésirables de grade 3 les plus communs dans le bras de
traitement comprenaient les infections (6 %), l’asthénie (6 %), la
neutropénie (5 %) et les éruptions cutanées (3 %). Aucun effet
indésirable de grade 4 n’a été signalé. Un effet indésirable de grade 5
s’est manifesté chez un patient et a été signalé comme une infection des
voies respiratoires.

D’autres malignités principales ont été notées chez quatre patients du
groupe de traitement (6 %) et chez un patient du groupe d’observation (2
%). Les cancers hématologiques étaient équilibrés entre les deux bras de
l’étude. Un patient du groupe de traitement souffrait en effet de
polycythémie vraie (avec une mutation de JAK2 présente dans les
échantillons prélevés au début de l’étude) et un patient du groupe
d’observation était atteint de syndrome myélodysplasique. Un cancer du
sein s’est développé chez un patient et un cancer de la prostate chez
deux patients du groupe de traitement (les deux avaient des antécédents
d’hyperplasie de la prostate avec un niveau élevé d’antigène spécifique
à la prostate).

Sur les 119 patients inclus en Espagne et au Portugal, 57 ont été
traités au lénalidomide (25 mg quotidiennement les jours 1 à 21 sur un
cycle de 28 jours) et à la dexaméthasone (20 mg les jours 1 à 4 et 12 à
15 sur un cycle total de 28 jours) durant une phase d’induction de neuf
cycles. Leur traitement a ensuite été poursuivi par une dose moins
importante de lénalidomide (10 mg quotidiennement les jours 1 à 21 sur
un cycle de 28 jours) lors d’une phase d’entretien. La durée totale du
traitement pour le volet recevant le lénalidomide et la dexaméthasone
(induction) plus la thérapie d’entretien au REVLIMID pouvait aller
jusqu’à deux ans. Les 62 patients du groupe d’observation, qui ont été
suivis jusqu’à la progression de la maladie, n’ont reçu aucun traitement
actif lors des phases d’induction ou d’entretien. La maladie à haut
risque a été définie comme une infiltration de plasmocytes dans au moins
10 % de la moelle osseuse et d’un composant monoclonal (défini comme un
niveau d’immunoglobuline G ? 3 g par décilitre et d’immunoglobuline A ?
2 g par décilitre, ou un niveau de protéines Bence-Jones ? 1 g sur 24
heures) ou de l’un de ces deux critères, plus au moins 95 % de
plasmocytes phénotypiquement aberrantes dans la partie touchée par les
plasmocytes de la moelle osseuse, avec des réductions d’un ou de deux
immunoglobulines non impliquées de plus de 25 % par rapport à des
valeurs normales.

Pour obtenir les résultats de l’étude en ligne, visitez http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1300439
pour la citation du N Engl J Med 2013;369:438-47. DOI :
10.1056/NEJMoa1300439

Ces résultats sont ceux d’une étude expérimentale. REVLIMID®
n’est pas approuvé pour le traitement du myélome multiple dormant.

À propos du myélome multiple dormant

Le myélome multiple dormant est un type précoce de cancer à croissance
lente caractérisé par la production par les plasmocytes sanguins d’une
quantité excessive d’anticorps anormaux et inutiles connus sous le nom
de protéines M. Les personnes atteintes de la forme dormante du myélome
multiple ne souffrent généralement d’aucun symptôme, leur hémogramme,
niveaux de calcium et fonction hépatique sont normaux, et elles ne
souffrent pas de déficit au niveau osseux ou des organes. C’est pourquoi
le diagnostic du myélome multiple dormant est généralement basé en
grande partie sur des résultats d’analyses, notamment des niveaux de
protéines M et de la présence anormale de plasmocytes dans la moelle
osseuse.

Une moyenne environ de 10 pour cent des patients atteints de la forme
dormante de la maladie progressera chaque année vers le myélome multiple
au cours des cinq années qui suivent le diagnostic. Par conséquent, ce
pourcentage chute à environ cinq pour cent chaque année lors des cinq
prochaines années.

À propos du REVLIMID®

REVLIMID est approuvé en association avec la dexaméthasone pour le
traitement des patients atteints d’un myélome multiple ayant bénéficié
au préalable d’au moins un autre traitement dans près de 70 pays
d’Europe, des Amériques, du Moyen-Orient et d’Asie, ainsi que pour le
traitement des patients dont la maladie a progressé à l’issue d’un
traitement en Australie et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également approuvé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en
Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d’Amérique latine,
ainsi qu’en Malaisie et en Israël, pour l?anémie avec dépendance
transfusionnelle du fait de SMD de risque faible ou intermédiaire 1
associé à une anomalie cytogénétique de délétion 5q avec ou sans
anomalies cytogénétiques supplémentaires. Il est approuvé en Europe pour
l’anémie avec dépendance transfusionnelle du fait de syndromes
myélodysplasiques de risque faible ou intermédiaire associé à une
anomalie cytogénétique 5q lorsque les autres solutions thérapeutiques
sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de
patients atteints du lymphome du manteau dont la maladie a rechuté ou
progressé après deux traitements consécutifs, dont l’un au bortézomide.

Informations réglementaires pour Revlimid aux États-Unis

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec
la dexaméthasone est indiqué pour le traitement de patients atteints de
myélome multiple des os qui ont reçu au moins un traitement préalable

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints d?une anémie dépendante de
transfusion due à des syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible
ou intermédiaire 1 associés à une anormalité cytogénétique de délétion
5q avec ou sans anormalités cytogénétiques supplémentaires

Le REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour
le traitement de patients atteints du lymphome à cellules du manteau
(LCM) dont la maladie est en rechute ou a progressé après deux
traitements préalables, dont l?un incluait le bortézomib

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-F?TALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et
THROMBOSE VEINEUSE

Toxicité pour l?embryon ou le f?tus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Le lénalidomide, un
analogue du thalidomide, a généré des anomalies des membres lors d?une
étude du développement chez les singes. Le thalidomide est un tératogène
humain connu qui génère des anomalies congénitales graves et
potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide
pendant la grossesse peut entraîner des anomalies congénitales ou le
décès d?un f?tus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent
obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un
traitement au REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de
contraception ou s?abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel
pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui
suivent. Pour éviter l?exposition du f?tus au lénalidomide, REVLIMID
n?est disponible que dans le cadre d?un programme de distribution
restreinte appelé REVLIMID REMS
? (anciennement
programme « RevAssist
®»).

Trouvez de plus amples renseignements relatifs au programme REVLIMID
REMS? à l’adresse
www.celgeneriskmanagement.com
ou composez le numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et
thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie
graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à
une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours
de l?étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité
un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité
hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients
participant à l?étude. L?hémogramme complet de patients sous traitement
contre des SMD associés à une délétion 5q doit être surveillé chaque
semaine pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une
fois par mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une
interruption ou une réduction du dosage. Certains patients pourraient
avoir besoin de produits sanguins ou de facteurs de croissance.

Thrombose veineuse

Le REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose
veineuse profonde et d?embolisme pulmonaire chez les patients atteints
de MM qui ont été traités par une polythérapie au REVLIMID et à la
dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux médecins de
surveiller les signes et symptômes de thromboembolie. Il faut
recommander aux patients de consulter un médecin s?ils développement des
symptômes comme un manque de souffle, des douleurs thoraciques ou une
tuméfaction des bras ou des jambes. On ignore si un traitement
prophylactique anticoagulant ou antiplaquettaire prescrit en conjonction
avec le REVLIMID pourrait réduire le risque d?événements de thrombose
veineuse. La décision de prendre des mesures prophylactiques doit être
murement réfléchie après avoir évalué les facteurs de risques
sous-jacents de chaque patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse :

  • REVLIMID peut entraîner des lésions f?tales lorsqu’il est administré à
    une femme enceinte. Le lénalidomide est contre-indiqué chez les femmes
    enceintes. Si ce médicament est utilisé pendant la grossesse ou si la
    patiente devient enceinte pendant le traitement, elle doit être tenue
    informée des risques potentiels pour le f?tus.

Réactions allergiques :

  • REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant démontré une
    hypersensibilité au lénalidomide (par exemple, ?dème de Quincke,
    syndrome de Stevens-Johnson et épidermolyse bulleuse toxique)

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité pour l?embryon ou le f?tus :

  • REVLIMID est un analogue du thalidomide, un tératogène humain connu
    qui entraîne, chez l?être humain, des anomalies congénitales
    susceptibles d?être fatales, ou le décès de l?embryon ou du f?tus. Une
    étude portant sur le développement de l?embryon et du f?tus chez les
    primates indique des malformations induites par le lénalidomide chez
    les petits des guenons ayant reçu ce médicament pendant leur
    gestation, tout comme les anomalies congénitales observées chez les
    humains en résultat d?une exposition au thalidomide lors de la
    grossesse.
  • Femmes en âge de procréer : il est
    recommandé aux patientes en âge de procréer d?éviter toute grossesse
    au moins quatre semaines avant de commencer un traitement au REVLIMID,
    pendant le traitement, au cours des interruptions thérapeutiques et
    pendant au moins quatre semaines après la fin du traitement. Ces
    patientes doivent s?engager soit à s?abstenir continuellement de tout
    rapport sexuel hétérosexuel ou à utiliser deux modes de contraception
    fiables, pendant au moins 4 semaines avant le début du traitement au
    REVLIMID, pendant le traitement, au cours des interruptions
    thérapeutiques et pendant au moins quatre semaines après la fin du
    traitement. Elles doivent réaliser deux tests de grossesse négatifs
    avant de pouvoir amorcer le traitement.
  • Patients masculins : le lénalidomide est
    présent dans le sperme des patients recevant ce médicament. Les hommes
    recevant REVLIMID doivent donc toujours utiliser un préservatif en
    latex ou synthétique pour tout rapport sexuel avec une femme en âge de
    procréer pendant le traitement au REVLIMID et jusqu?à 28 jours après
    l?interruption du traitement, même s?ils ont subi une vasectomie
    réussie. Les patients masculins recevant REVLIMID ne doivent pas faire
    don de leur sperme.
  • Don de sang : les patients ne doivent pas
    procéder à un don de sang lors du traitement par REVLIMID et pendant
    un mois après l?interruption du traitement, car une femme enceinte
    pourrait recevoir ce sang et son f?tus pourrait alors être exposé au
    REVLIMID

Programme REMS? REVLIMID

Étant donné les risques pour les embryons et les f?tus, REVLIMID est
disponible uniquement via un programme de distribution restreint en
vertu d?une stratégie d?évaluation et d?atténuation des risques (REMS)
appelé programme REVLIMID REMS (anciennement connu sous le nom de
Programme « RevAssist®»). Les
prescripteurs et les pharmacies doivent être habilités dans le cadre du
programme et les patients doivent signer un formulaire d?acceptation,
puis se conformer aux exigences stipulées. Pour en savoir plus à propos
du programme REVLIMID REMS veuillez consulter le site www.celgeneriskmanagement.com
ou composez le 1-888-423-5436

Toxicité hématologique :REVLIMID peut provoquer une neutropénie
et une thrombocytopénie graves. Myélome multiple (MM) : les
patients atteints de myélome multiple recevant REVLIMID doivent faire un
suivi de leur hémogramme complet toutes les 2 semaines pendant les 12
premières semaines, puis une fois par mois. Dans les études communes de
myélome multiple, les toxicités hématologiques de grade 3 et 4 étaient
plus fréquentes chez les patients traités avec la combinaison
thérapeutique REVLIMID et dexaméthasone que chez les patients traités
avec la dexaméthasone uniquement. Lymphome du
manteau (MCL) :
: les patients atteints du lymphome du
manteau recevant REVLIMID doivent faire un suivi de leur hémogramme
complet toutes les semaines pendant le premier cycle (28 jours), puis
toutes les deux semaines pendant les cycles 2 et 4, puis une fois par
mois. Lors de l’étude du lymphome du manteau, la neutropénie de grade 3
et 4 a été signalée dans 43 % des cas. La thrombocytopénie de grade 3 et
4 a été signalée dans 28 % des cas. Il peut s’avérer nécessaire pour ces
patients d’interrompre la dose ou la réduire.

Thrombose veineuse : des thrombo-embolies veineuses
(principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) se
sont produites chez des patients atteints de MM traités par une
polythérapie au lénalidomide et chez des patients atteints de syndrome
myélodysplasique ou de lymphome du manteau traités par une monothérapie
au lénalidomide. On ignore si un traitement prophylactique anticoagulant
ou antiplaquettaire prescrit en conjonction avec le REVLIMID pourrait
réduire le risque d?événements de thrombose veineuse. La décision de
prendre des mesures prophylactiques doit être murement réfléchie après
avoir évalué les facteurs de risque sous-jacents de chaque patient.

Réactions allergiques : des ?dèmes de Quincke et des réactions
dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ)
et le syndrome de Lyell (SL), ont été signalés. Ces événements peuvent
être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d?éruptions
cutanées de grade 4 associées au traitement au thalidomide ne doivent
pas être traités au REVLIMID. L?interruption ou la suspension du
traitement par REVLIMID doivent être envisagées en cas d?éruptions
cutanées de grades 2 et 3. Le traitement doit être interrompu en cas
d??dème de Quincke, d?éruptions cutanées de grade 4, de dermatose
exfoliative ou bulleuse, ou si l?on soupçonne un SSJ ou un SL, et ne
doit pas être repris même si ces réactions disparaissent. Les capsules
de REVLIMID contiennent du lactose. Le profil bénéfice-risque du
traitement au REVLIMID doit être évalué chez les patients intolérants au
lactose.

Syndrome de lyse tumorale : des instances fatales du syndrome de
lyse tumorale (SLT) ont été observées lors de traitements au
lénalidomide. Les patients à risque de SLT sont ceux qui présentent une
masse tumorale élevée avant le traitement. Ces patients nécessitent une
surveillance rapprochée et des précautions appropriées.

Réaction tumorale érythémateuse : une réaction tumorale
érythémateuse s?est produite au cours d?une utilisation expérimentale du
lénalidomide pour une leucémie lymphoïde chronique (CLL) et un lymphome
et elle se caractérisait par un gonflement du n?ud lymphoïde tendre, une
fièvre de niveau faible, des douleurs et des démangeaisons. Le
traitement de la CLL ou du lymphome au lénalidomide en dehors d?un essai
clinique correctement surveillé est déconseillé.

Il est recommandé de suivre et d’évaluer l’éventuelle présence de
réaction tumorale érythémateuse chez les patients atteints de lymphome
du manteau. La flambée tumorale peut déguiser la progression de la
maladie (PM). Il est recommandé chez les patients chez qui s’est
produite une réaction tumorale érythémateuse de grade 3 ou 4 de
suspendre le traitement au lénalidomide jusqu’à résolution de la
réaction ? grade 1. Lors de l’étude du lymphome du manteau, 10 % des
patients ont expérimenté une réaction tumorale érythémateuse ; dans tous
les cas, la sévérité était de grade 1 ou 2. Tous les cas ont eu lieu
lors du premier cycle et un patient a de nouveau développé une réaction
tumorale érythémateuse lors du onzième cycle. Le traitement au
lénalidomide peut se poursuivre chez les patients chez qui s’est
produite une réaction tumorale érythémateuse de grade 1 et 2 sans
interruption ou modification, à la discrétion du médecin. Les patients
ayant subi une réaction tumorale érythémateuse de grade 1 ou 2 peuvent
également être traités aux corticostéroïdes, anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) ou analgésiques narcotiques pour en gérer les
symptômes. Les patients ayant subi une réaction tumorale érythémateuse
de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour en gérer les symptômes
conformément aux directives de traitement des réactions tumorales
érythémateuses de grade 1 ou 2.

Hépatotoxicité : des cas d?insuffisance hépatique, y compris des
décès, ont été signalés chez les patients traités au lénalidomide en
combinaison avec la dexaméthasone. Le mécanisme d’hépatoxicité d’origine
médicamenteuse est inconnu. La préexistence d’hépatites virales, d’un
niveau initial élevé d’enzymes hépatiques et de médication concomitante
peut être un facteur de risque. Contrôler les enzymes hépatiques
régulièrement. Interrompre le REVLIMID à la moindre hausse de ces
derniers. La reprise de la dose inférieure du traitement peut être
envisagée une fois les valeurs initiales rétablies.

Autres malignités principales : les patients atteints de MM
traités au lénalidomide lors des études, notamment melphalan et
transplantation de cellules souches, présentaient une incidence d?autres
malignités principales élevées, particulièrement la leucémie aiguë
myéloblastique (AML) et le lymphome hodgkinien, en comparaison avec les
patients des groupes de contrôle qui ont reçu un traitement similaire,
mais sans lénalidomide. Surveiller les patients en termes de
développement de malignités secondaires. Tenir compte de l?avantage
potentiel du lénalidomide et du risque de malignités secondaires
lorsqu?un traitement au lénalidomide est envisagé.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Dans le groupe traité au REVLIMID/dexaméthasone, 269 patients (76 %)
    ont interrompu au moins une fois le traitement, avec ou sans réduction
    de dose de REVLIMID, contre 199 patients (57 %) dans le groupe traité
    par placebo/dexaméthasone
  • Parmi les patients ayant interrompu le traitement avec ou sans
    réduction de dose, 76 % (269 patients sur 353) contre 57 % (199
    patients sur 350), 50 % du groupe de patients traités au
    REVLIMID/dexaméthasone a interrompu encore au moins une fois le
    traitement, avec ou sans réduction de dose, contre 21 % de ceux
    traités par placebo/dexaméthasone.
  • La majorité des effets indésirables et évènements indésirables de
    grade 3 et 4 étaient plus fréquents chez les patients atteints de MM
    ayant reçu une combinaison de REVLIMID et de dexaméthasone que chez
    ceux ayant reçu placebo/dexaméthasone
  • Une neutropénie de grade 3/4 est survenue chez 33,4 % des patients du
    premier groupe, contre 3,4 % chez ceux du second ; 2,3 % d?entre eux
    ont présenté une neutropénie fébrile de grade 3/4 dans le premier
    groupe, contre 0 % de ceux du second.
  • La thrombose veineuse profonde (TVP) a été observée au titre d?effet
    indésirable grave (7,4 %) ou de grade 3/4 (8,2 %) dans le groupe de
    traitement à base de REVLIMID/Dexaméthasone, contre 3,1 % et 3,4 %
    dans le groupe traité par placebo/Dexaméthasone. Des interruptions de
    traitement en raison de la TVP ont été signalées à des taux
    comparables entre les différents groupes
  • L?embolie pulmonaire (EP) a été observée au titre d?effet indésirable
    grave (3,7 %) ou de grade 3/4 (4,0 %) dans le groupe de traitement à
    base de REVLIMID/Dexaméthasone, contre 0,9 % et 0,9 % dans le groupe
    traité par placebo/Dexaméthasone. Des interruptions de traitement en
    raison de l?EP ont été signalées à des taux comparables entre les
    groupes.
  • Les autres effets indésirables constatés chez ? 15 % des patients
    atteints de MM (groupe de patients traités par REVLIMID/dexaméthasone
    contre ceux traités par dexaméthasone/placebo) sont les suivants :
    fatigue (44 % contre 42 %), neutropénie (42 % contre 6 %),
    constipation (41 % contre 21 %), diarrhée (39 % contre 27 %), crampes
    musculaires (33 % contre 21 %), anémie (31 % contre 24 %), pyrexie (28
    % contre 23 %), ?dème périphérique (26 % contre 21 %), nausées (26 %
    contre 21 %), douleurs dorsales (26 % contre 19 %), infection des
    voies respiratoires supérieures (25 % contre 16 %), dyspnée (24 %
    contre 17 %), étourdissements et vertiges (23 % contre 17 %),
    thrombocytopénie (22 % contre 11 %), éruptions cutanées (21 % contre 9
    %), tremblements (21 % contre 7 %), perte pondérale (20 % contre 15
    %), rhinopharyngite (18 % contre 9 %), vision trouble (17 % contre 11
    %), anorexie (16 % contre 10%) et dysgueusie (15 % contre 10 %)

Syndromes myélodysplasiques

  • Thrombocytopénie (61,5 % ; soit 91 patients sur 148) et neutropénie
    (58,8 % ; 87 patients sur 148) étaient les évènements indésirables les
    plus fréquemment signalés chez les patients atteints de SMD à délétion
    5q
  • Les effets indésirables de grade 3 et 4 rapportés chez ? 5 % des
    patients atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q sont
    les suivants : neutropénie (53 %), thrombocytopénie (50 %), pneumonie
    (7 %), éruptions cutanées (7 %), anémie (6 %), leucopénie (5 %),
    fatigue (5 %), dyspnée (5 %) et douleurs dorsales (5 %)
  • Les autres effets indésirables rapportés chez ? 15 % des patients
    atteints de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q (REVLIMID) sont
    les suivants : diarrhée (49 %), prurit (42 %), éruptions cutanées (36
    %), fatigue (31 %), constipation (24 %), nausées (24 %),
    rhinopharyngite (23 %), douleurs articulaires (22 %), pyrexie (21 %),
    douleurs dorsales (21 %), ?dème périphérique (20 %), toux (20 %),
    étourdissements et vertiges (20 %), maux de tête (20 %), crampes
    musculaires (18 %), dyspnée (17 %), pharyngite (16 %), épistaxis (15
    %), asthénie (15 %) et infection des voies respiratoires supérieures
    (15 %)

Lymphome à cellules manteau

  • Les effets indésirables de grade 3 et 4 rapportés chez ? 5 % des
    patients traités au REVLIMID dans l’étude du lymphome du manteau (n =
    134) comprenant la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %),
    l’anémie (11 %), la pneumonie (9 %), la leucopénie (7 %), la fatigue
    (7 %), la diarrhée (6 %) et la neutropénie fébrile (6 %)
  • Les effets indésirables graves rapportés chez ? 2 patients traités
    avec une monothérapie de REVLIMID pour le traitement du lymphome du
    manteau comprenaient la maladie respiratoire obstructive chronique, la
    colite à Clostridium difficile, la sepsie, le carcinome basocellulaire
    et la tachycardie supraventriculaire
  • Les effets indésirables rapportés chez ? 15 % des patients traités au
    REVLIMID dans l’étude du lymphome du manteau comprenaient la
    neutropénie (49 %), la thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %),
    l’anémie (31 %), la diarrhée (31 %), la nausée (30 %), la toux (28 %),
    la pyrexie (23 %), les éruptions cutanées (22 %), la dyspnée (18 %),
    le prurit (17 %), l’?dème périphérique (16 %), la constipation (16 %)
    et la leucopénie (15 %)
  • Les effets indésirables manifestés chez les patients traités au
    REVLIMID dans l’étude du lymphome du manteau ont résulté en une
    interruption de la dose sur 76 (57 %) patients, au moins une réduction
    de la dose chez 51 (38 %) patients et l’interruption du traitement
    chez 26 (19 %) patients

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

Une surveillance périodique des niveaux de plasma de digoxine,
conformément à un jugement clinique et en fonction de la pratique
clinique standard pour des patients recevant cette médication, est
recommandée pendant le traitement au REVLIMID. L?interaction entre la
dexaméthasone et la warfarine est inconnue. Il est conseillé de
surveiller de près le temps de Quick et le rapport normalisé
international (INR) chez des patients atteints de MM qui prennent
simultanément de la warfarine. Les agents érythropoïétiques, ou d?autres
agents qui augmentent le risque de thrombose, tels que les thérapies à
base d??strogènes, doivent être utilisés avec précaution chez les
patients atteints de MM traités par bithérapie au lénalidomide et à la
dexaméthasone.

UTILISATION DANS LES POPULATIONS SPÉCIALES

Grossesse: si la grossesse est constatée en cours de traitement,
interrompre immédiatement celui-ci. Dans ces circonstances, orienter la
patiente vers un gynécologue-obstétricien expérimenté en termes de
toxicité reproductive, en vue d?une évaluation approfondie et d?un
soutien complémentaire. Tout soupçon d?exposition f?tale au REVLIMID
doit être signalé à la FDA via le programme MedWatch, en composant le
1-800-332-1088, et à Celgene Corporation en composant le 1-888-423-5436

Mères allaitantes : l?absence de passage de REVLIMID dans le lait
maternel n?a pas été démontrée. Étant donné que nombre de médicaments
sont excrétés dans le lait maternel et étant donné les effets
indésirables potentiels chez le nouveau-né, il est nécessaire de se
prononcer en faveur de l?interruption soit de l?allaitement ou du
médicament, en prenant en compte l?importance du traitement pour la mère

Utilisation pédiatrique : l?innocuité et l?efficacité du
médicament chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans n?ont
pas été établies

Utilisation gériatrique : les patients âgés étant plus enclins
aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l?objet d?une
attention particulière. La fonction rénale doit être surveillée

Insuffisance rénale : REVLIMID étant principalement excrété sous
forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d?adapter la dose
initiale de REVLIMID afin d?obtenir une exposition appropriée au
médicament chez les patients atteints d?une insuffisance rénale modérée
(CLcr 30-60 ml/min) ou grave (CLcr < 30 ml/min), ainsi que chez les
patients sous dialyse.

Il est recommandé de consulter les informations de prescription
complètes, y compris les AVERTISSEMENTS, CONTRE-INDICATIONS, PRÉCAUTIONS
et EFFETS INDÉSIRABLES accompagnant le médicament.

À propos de Celgene

Située à Boudry dans le Canton de Neuchâtel en Suisse, Celgene
International Sàrl est une filiale en propriété exclusive et le siège
international de Celgene Corporation. Celgene Corporation, basée à
Summit dans l?État du New Jersey, est une société pharmaceutique
internationale intégrée qui se consacre principalement à la découverte,
au développement et à la commercialisation de thérapies innovantes dans
le traitement du cancer et de maladies inflammatoires à travers la
régulation génétique et protéinique. Pour des informations
complémentaires, veuillez visiter le site Web de la société www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui
ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs
peuvent être identifiés par les mots « table sur », « anticipe », «
pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l?intention de », «
s?attend à » et d?autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs
sont fondés sur les prévisions, les estimations, les projections et les
hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu?à la date
du présent communiqué. Nous n?assumons aucune obligation d?actualiser
ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations
ou d?événements futurs, sauf si la loi l?exige. Ces énoncés prospectifs
impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart
sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle.
Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux
sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l?impact d?un
certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en
détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres
rapports déposés auprès de la Commission américaine de contrôle des
opérations boursières.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Une étude portant sur le REVLIMID® (lénalidomide) chez les patients atteints de myélome multiple dormant asymptomatique à haut risque a été publiée dans le New England Journal of Medicine

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