L’étude
de référence sur les prévisions menée par Terra Technology en 2014
qui vient d’être publiée démontre que les stratégies de « croissance par
l’innovation » continuent d’augmenter la complexité de la chaîne
d’approvisionnement de façon très rapide, ce qui complique les processus
de prévision des entreprises. Les données indiquent que la planification
de la demande a atteint un plafond de performance avec un déclin de la
valeur ajoutée des prévisions pour la deuxième année consécutive.

La cinquième étude annuelle de Terra analyse les performances en matière
de planification de la demande pour 13 multinationales dans le domaine
des produits de consommation. Elle englobe près de 200 milliards de
dollars de ventes annuelles d’entreprises nord-américaines et
européennes, sept milliards de cas et 800 000 combinaisons
d’emplacements d’articles.

« La chaîne d’approvisionnement traverse une période stimulante et je
pense que nous sommes à l’aube d’une révolution technologique. Malgré la
grande attention que suscitent les fournitures de voitures sans
conducteur et de drones auprès des médias, la planification de la chaîne
d’approvisionnement commence enfin à évoluer », déclare Robert F. Byrne,
directeur général de Terra Technology. « Du fait de la combinaison du
flux stable des lancements de nouveaux produits avec la volatilité
économique et le changement des préférences des consommateurs, les
méthodes de prévision traditionnelles deviennent obsolètes. Notre étude
confirme que la perception de la demande est une technologie qui permet
de dépasser le plafond de performance en matière de planification de la
demande. »

Voici quelques-unes des principales conclusions pour l’Amérique du Nord :

• La complexité des réseaux continue d’augmenter à une vitesse
  très rapide. Le nombre d’articles en vente a augmenté de 30 % depuis
  2009. Au cours de la même période, les envois ont cru de 2 %,
  entraînant une chute de 22 % des ventes moyennes par article.
• Le taux de lancement de nouveaux produits est considérablement
  supérieur, avec plus du double d’articles nouveaux lancés en cinq
  années qu’il n’en existait en 2009 ; 85 % de ces articles ont été
  retirés.
• Nouveau déclin des tendances de la valeur ajoutée des prévisions, soit
  une baisse de 1 % pour une moyenne de 12 % ; la valeur ajoutée mesure
  l’impact des initiatives de planification de la demande pour améliorer
  une prévision statistique naïve.
• Les sociétés de produits de consommation sont encore confrontées à
  un défi à long terme avec la tranche de 50 % la plus lente des
  articles ne contribuant qu’à 1 % des ventes, tandis que la tranche de
  10 % la plus rapide des articles génère 75 % des ventes.
• La planification de la demande est, pour l’essentiel, bloquée, avec
  une erreur se situant aux alentours de la barre des 50 % depuis le
  début de l’étude.
• La perception de la demande fournit un changement progressif des
  performances, réduisant l’erreur moyenne de prévision de 38
  % à travers tous les articles inclus dans l’étude et de 34 % pour les
  nouveaux produits.

Les exigences régionales spécifiques en Europe nécessitent des chaînes
d’approvisionnement plus complexes. Le volume de ventes moyennes par
article était 2 fois plus faible qu’en Amérique, entraînant une erreur
de biais et de prévision supérieure.

L’étude de cette année a été étendue pour inclure les conclusions sur la
productivité. Les participants ont tous signalé que les planificateurs
passent trop de temps à des tâches de calculs sans intérêt par rapport
au temps qu’il faudrait réellement consacrer aux activités plus
stratégiques. Il n’est donc pas surprenant que, parmi les sociétés
présentant une valeur ajoutée de prévision supérieure à la moyenne, 65 %
aient des charges de travail inférieures en termes du nombre de produits
attribués à chaque planificateur de la demande travaillant à plein temps.

« Nous sommes ravis que nos clients estiment que l’étude est si
importante », déclare M. Byrne. « Les nouvelles idées qu’apporte l’étude
permettent aux sociétés membres de comparer leurs performances en
matière de planification avec leurs pairs et entre les unités
commerciales, les marques, voire entre des articles spécifiques au sein
de leur entreprise. Ceci a généré un certain nombre d’initiatives
tangibles dans les sociétés membres visant à réduire la complexité de la
chaîne d’approvisionnement, à améliorer les services et à réduire les
coûts. »

La version publique du rapport de référence reflète l’état des
performances en matière de planification de la demande en Amérique du
Nord, permettant aux lecteurs de comparer les performances de leurs
prévisions aux sociétés qui atteignent des résultats moyens à supérieurs
dans l’industrie. Terra publie ces informations pour contribuer à la
progression de la planification de la chaîne d’approvisionnement et pour
encourager la poursuite de l’excellence dans les prévisions à travers
toutes les industries.

Demandez
votre exemplaire de l’étude prévisionnelle de référence de Terra.

À propos de Terra Technology

Terra Technology fait appel à des méthodes de calculs améliorées afin de
percevoir la demande, d’optimiser les stocks et de prédire les besoins
en transports et entrepôts pour certaines des sociétés les plus réputées
au monde, dont Shell, Procter & Gamble, Unilever, Mondel?z
International, Kimberly-Clark, AkzoNobel, Kraft Foods, General Mills,
ConAgra Foods, Kellogg, Campbell Soup et d’autres. Terra a inventé la
perception de la demande en 2002 et elle a offert les premières
solutions pour utiliser systématiquement les données des détaillants en
vue d’améliorer l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement, de
renforcer les services et de réduire les stocks et le gaspillage. Les
solutions de Terra sont utilisées dans plus de 160 pays. Des
informations sur la méthode grâce à laquelle Terra permet d’obtenir une
chaîne d’approvisionnement réellement intégrée figurent sur le site terratechnology.com.

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