ACTIVITE COMMERCIALE ET RÉSULTATS 2013
Paris La Défense, le mardi 18 février 2014

Dépassement des objectifs d’activité commerciale

  • Immobilier résidentiel : 10.121 réservations nettes de logements neufs en France (pour un objectif initial d’environ 9.000 unités) pour 1.965 millions d’euros TTC en valeur (+6%)

  • Immobilier d’entreprise : 544 millions d’euros HT de prises de commandes en 2013 (pour un objectif initial de 350 millions d’euros)

  • Hausse de 8,3% du backlog par rapport à fin 2012 à 3,4 milliards d’euros à fin décembre, soit 18 mois d’activité de promotion[1]

Performances financières supérieures aux attentes

  • Chiffre d’affaires consolidé de 2.737 millions d’euros (-3,3% sur un an)

  • Résultat opérationnel courant de 192 millions d’euros, soit un taux de marge groupe de 7,0%, stable sur un an

  • Résultat net part du groupe de 100 millions d’euros (contre 42 millions d’euros en 2012[2])
  • Trésorerie nette consolidée de 252 millions d’euros et 285 millions d’euros de lignes de crédit corporate non utilisées à fin décembre 2013

Perspectives 2014 (indicateurs économiques[3])
  • Stratégie confirmée de renforcement des positions de marché (croissance externe, innovation, potentiel foncier.) et de recherche de la performance opérationnelle (concentration sur les marges dans la Promotion et adaptation du modèle économique au nouveau cadre législatif dans les Services)

  • Immobilier résidentiel : niveau d’activité comparable à 2013 dans un marché du logement neuf attendu stable en 2014, sans perspectives de reprise avant 2015

  • Immobilier d’entreprise : point bas de prises de commandes, autour de 100 millions d’euros

  • Services aux particuliers : acquisition d’Oralia

  • Services aux entreprises : structuration dans un nouveau pôle d’une offre intégrée et enrichie

  • Chiffre d’affaires consolidé 2014 attendu supérieur à 2,5 milliards d’euros

  • Objectif de résultat opérationnel courant 2014 d’au moins 170 millions d’euros

  • Proposition confirmée de distribution d’un dividende de 2 euros par action au titre de 2013. La société envisage de proposer l’année prochaine aux actionnaires la reconduction d’un dividende identique.

Selon Alain DININ, Président-Directeur Général :

« Même si la loi ALUR a été largement amendée par le Parlement avec au final quelques mesures positives pour le logement neuf qui viennent compléter certaines dispositions de la Loi de Finances pour 2014 (TVA réduite sur le logement social, statut du logement intermédiaire, garantie de loyer universelle optionnelle.), l’insuffisance des mesures d’incitation et les menaces de « remise à plat » de la fiscalité, créatrices d’instabilités ne permettent pas d’envisager pour l’année 2014 une reprise du secteur de la construction de logement neufs. Cependant, les taux d’intérêt restent extrêmement bas et doivent permettre en 2014 un maintien de l’activité au niveau de 2013.
Alors qu’il n’y a pas de bulle immobilière en France, compte-tenu de l’absence de logement neuf en stock, il est compris par l’ensemble des pays que la reprise de la croissance est étroitement corrélée à la reprise de la construction et de l’immobilier. Nous avons donc la conviction qu’au vu des mauvais résultats de la construction (à son point le plus bas des 15 dernières années) et de la baisse à venir des ouvertures de chantier en 2014 (près de 15% de permis de construire en moins), le gouvernement relancera ce secteur dans l’année de façon à permettre une reprise en 2015.

En 2013, Nexity a dépassé l’ensemble de ses objectifs annuels, tant en matière d’activité commerciale que de performances financières. Le Groupe a confirmé une nouvelle fois sa capacité de résilience dans des marchés dégradés, ou au mieux atones. Dans un marché du logement neuf qui aura baissé selon toute vraisemblance de plus de 25% en 3 ans, 2014 devrait marquer, comme attendu, un point bas en termes de chiffre d’affaires et de résultat opérationnel.

C’est dans ce contexte que le Groupe se positionne résolument de manière combative, pour accélérer son développement, renforcer et faire croître ses positions de marché. Dans l’immobilier résidentiel, en privilégiant sa stratégie multi-produits, en investissant de nouveaux segments de marché porteurs, susceptibles de répondre aux enjeux de solvabilité des ménages, et en multipliant ses canaux de distribution. Dans les services immobiliers aux particuliers avec l’acquisition du 5e administrateur de biens en France, Oralia, qui s’insère parfaitement dans sa stratégie de repositionnement et de progression de la profitabilité de son réseau d’agences. Dans les services immobiliers aux entreprises, avec le regroupement et l’enrichissement de ses offres (transactions, conseil, property management, expertise.) au sein d’une organisation intégrée, à même d’affronter les leaders du marché et de proposer une offre complète à ses clients.
Enfin, de la même façon qu’il avait lancé il y a quelques années le concept de bureaux en bois « Ywood » à destination des régions, qui rencontre aujourd’hui un vif succès, le groupe Nexity finance de nouvelles activités « en incubation », qui répondent aux nouveaux besoins de la société, telles que Weroom (offre de colocation sur internet avec les services associés) ou les éco-centres « Blue Office » (espaces de travail à distance au coeur des zones résidentielles) qui contribueront demain à ses résultats et à sa création de valeur.

Le Groupe entend ainsi mettre à profit ses disponibilités financières et sa capacité d’endettement pour poursuivre sa politique de croissance externe, dont Oralia constitue un premier acte majeur, d’acquisitions de fonciers à potentiel et, plus généralement, saisir des opportunités de marché qui contribueront à sa performance future, tout cela bien entendu en ne remettant en aucune manière en cause sa politique de dividende.»

* * *

Le mardi 18 février 2014, le Conseil d’administration de Nexity, réuni sous la présidence d’Alain DININ, a examiné et arrêté les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2013. Le compte de résultat et le bilan consolidé figurant en pages 15 à 17 du présent communiqué ont été audités par les Commissaires aux comptes de la Société.

***

Activité Commerciale 2013

Immobilier résidentiel

Dépassant ses objectifs, le groupe a enregistré 10.121 réservations nettes de logements neufs en France, à un niveau très proche de celui de 2012 (-1%) pour 1.965 millions d’euros TTC en valeur (+6%). Au total, 12.322 réservations nettes[4] de logements et terrains à bâtir ont été enregistrées en 2013, soit une baisse de 4% sur un an. En valeur, le niveau de ces réservations progresse de 1% pour atteindre 2.160 millions d’euros TTC.


En France, on peut estimer à ce stade, en l’absence des données annuelles du Ministère, que le marché s’est établi à environ 85.000 unités en 2013, soit une baisse d’environ 4% par rapport à 2012. Dans son dernier communiqué, la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) évoque une stabilité des ventes en 2013 et d’une baisse de 13% des mises en vente sur un an. En matière de crédit immobilier, les taux sont restés tout au long de l’année à des niveaux historiquement bas. La légère remontée à partir de juillet s’est interrompue dès le mois d’octobre, les taux demeurant pratiquement inchangés au 4ème trimestre (à 3,08% en moyenne[5]), accompagnant l’évolution de l’OAT à 10 ans et la baisse des taux de refinancement de la BCE. Le niveau des taux de crédit est resté en 2013 un facteur de soutien de la demande pour le marché immobilier.

En France, le niveau des réservations de logements neufs (10.121 unités) s’établit finalement à un niveau proche de celui de 2012 (-1%), avec un quatrième trimestre particulièrement dynamique, en hausse de 17% par rapport à la même période l’année précédente, en raison des nombreux lancements commerciaux sur cette période (+65% par rapport au quatrième trimestre 2012). Sur l’ensemble de l’exercice, le nombre de lancements commerciaux est en progression (132 contre 123 en 2012) pour un nombre de lots en légère baisse (-1,7%).

Le Groupe continue à capitaliser sur sa position historiquement forte en Ile-de-France, qui représente désormais 42% des ventes enregistrées par le Groupe en 2013 (contre 39% à fin 2012), alors que les marchés des grandes villes de Province ont plutôt eu tendance à faire preuve d’un moindre dynamisme.

Réservations de logements neufs et de lots de terrains à bâtir – France (lots et M?) 2013 2012 Ecart %
Logements (nombre de lots) 10.121 10.191 -1%
Terrains à bâtir (nombre de lots) 2.104 2.332 -10%
Total réservations logements et terrains à bâtir (nombre de lots) 12.225 12.523 -2%
Logements (M? TTC) 1.965 1.860 6%
Terrains à bâtir (M? TTC) 170 182 -7%
Total réservations logements et terrains à bâtir (M? TTC) 2.135 2.042 5%

Les réservations de logements enregistrées par le Groupe en France en 2013 sont marquées par la progression des ventes destinées à l’accession (+10%) qui compense presque la baisse enregistrée sur les ventes aux investisseurs, tant particuliers que bailleurs professionnels, qui reculent de 5%.

Plus spécifiquement, l’investissement locatif pour les particuliers, dont près des trois quarts s’effectue dans le cadre fiscal du régime « Duflot », effectif depuis le 1er janvier 2013, recule de 4% en 2013. Cette évolution témoigne d’une moindre attractivité de ce régime et d’une incertitude accrue sur le rendement final d’un investissement locatif, entretenue par les communications successives sur la loi ALUR et les efforts supplémentaires susceptibles d’être demandés aux propriétaires (plafonnement des loyers, Garantie Universelle des Loyers, frais de location.). Les ventes aux bailleurs professionnels ont quant à elles connu un effet de rattrapage au 4ème trimestre 2013 (+46% par rapport à la même période en 2012) après une période d’attentisme des opérateurs sociaux liée aux changements des taux de TVA applicable au logement social. La plus faible proportion des ventes en bloc réalisées auprès d’opérateurs sociaux (à un prix unitaire moyen inférieur et supportant par ailleurs un taux de TVA réduit) explique, avec la hausse du prix moyen des lots vendus aux particuliers, la progression du montant des réservations en valeur (+6%).

Evolution des réservations logement par clients – France (en nombre de lots) 2013 2012 Ecart %
Clients accédant 3.037 30% 2.753 27% +10,3%
Dont : – primo-accédant 2.345 23% 2.134 21% +9,9%
– autres accédant 692 7% 619 6% +11,8%
Investisseurs individuels 3.585 35% 3.747 37% -4,3%
Bailleurs professionnels 3.499 35% 3.691 36% -5,2%
Total réservations logements 10.121 100% 10.191 100% -0,7%

Le prix moyen des logements vendus par le Groupe en France, hors ventes en bloc aux bailleurs professionnels et ventes d’Iselection, augmente de 2,4%, notamment par l’effet du mix géographique des ventes, avec une proportion croissante des ventes aux particuliers réalisées en Ile-de-France où le prix moyen par logement est supérieur.

Prix moyen de vente & Surface* 2013 2012 Ecart %
Prix moyen TTC au m² (?) 3.886 3.761 3,3%
Surface moyenne par logement (m²) 56,3 56,8 -0,9%
Prix moyen TTC par logement (k?) 218,6 213,6 +2,4%

* hors ventes en bloc et Iselection

Pour les opérations de logements neufs développées en France, le niveau moyen de pré-commercialisation constaté au lancement des travaux reste très élevé (74% en moyenne sur l’année) et le stock achevé détenu par le Groupe demeure toujours très faible (66 logements à fin décembre 2013, stable par rapport à fin décembre 2012). Le potentiel d’activité[6] en logements neufs s’élève à 23.100 unités (dont 40% en Île-de-France) et représente 2,4 années de réservations[7].


En lien avec la baisse de la construction de maisons individuelles (-19% sur un an selon l’Union des Maisons Françaises)[8], les réservations de terrains à bâtir s’établissent à 2.104 unités, en recul de 10% par rapport à l’année 2012, avec un prix moyen des réservations nettes pour les particuliers de 80,3 k?, en hausse de 6% par un effet mix géographique. Le potentiel de l’activité lotissement s’établit à 10.300 lots à fin décembre 2013 (contre 10.100 fin décembre 2012).

Pour 2014, il est encore tôt pour apprécier pleinement l’impact de la mise en oeuvre du statut du logement intermédiaire sur la demande des investisseurs institutionnels, mais les premières analyses montrent que le développement de ce nouveau segment de clientèle ne se fera que de façon progressive et que les volumes induits risquent de ne constituer qu’un complément marginal aux niveaux de production actuels. Les premiers effets de ces mesures risquent par ailleurs d’être contre-balancés en 2014 par le ralentissement du lancement de nouvelles opérations dû aux échéances électorales locales du premier trimestre. Une amorce de reprise économique en 2015 serait de nature, en redonnant confiance aux ménages, à permettre un mouvement de rebond du marché immobilier, dans un contexte de remontée progressive et mesurée des taux d’intérêt.

Immobilier d’entreprise

D’après CBRE[9], les volumes engagés en 2013 sur le marché de l’investissement tertiaire en France atteignent un montant de l’ordre de 15,5 milliards d’euros (chiffre provisoire), un niveau qui devrait égaler, voire dépasser celui de 2012, et ce malgré un quatrième trimestre moins dynamique que ceux de 2011 et 2012, à 4,6 milliards d’euros. Cette stabilité générale traduit essentiellement l’intérêt des investisseurs pour des immeubles existants et loués, offrant un revenu sécurisé. Le marché aura montré peu d’appétit pour les opérations neuves ou restructurées, surtout si celles-ci ne sont pas sécurisées, c’est-à-dire ne bénéficiant pas d’une pré-location totale ou partielle. Ainsi, selon Jones Lang Lasalle[10], en dépit du dynamisme du marché du bureau en Ile-de-France (+9% en valeur), les projets en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) n’ont représenté que neuf opérations, soit 1,1 milliard sur un total de 11,1 milliards d’euros investis, en baisse de 16% sur un an. Sur l’ensemble de l’année 2013, seuls deux projets en VEFA ont été vendus « en blanc ».
Conformément aux prévisions, la dégradation du contexte économique a pesé en 2013 sur le niveau de demande placée en Île-de-France, avec 1,8 million de mètres carrés placés, soit -25% par rapport à 2012, tout particulièrement pour les transactions supérieures à 5.000 mètres carrés (-45% en volume)[11].

Malgré ce contexte, le Groupe a triplé son montant de prises de commandes en 2013 par rapport à 2012, pour atteindre un niveau de 544 millions d’euros, très largement supérieur à ses objectifs initiaux (350 millions d’euros). Après les opérations Eco Campus à Châtillon et Le Nuovo à Clichy, qui bénéficiaient de prises à bail fermes totales ou partielles, la restructuration d’un immeuble de bureaux dans le 8ème arrondissement de Paris pour le compte d’un investisseur institutionnel, le Groupe a enregistré de nouvelles commandes au 4ème trimestre, dont une opération de bureaux à Pantin et l’opération « In Situ » à Boulogne-Billancourt.

Les toutes premières prévisions pour 2014 portent sur une reprise modeste des investissements en France (entre 16 et 17 milliards d’euros selon CBRE) et de la demande placée en Ile-de-France (aux alentours de 2 millions de mètres carrés pour CBRE et Jones Lang Lasalle). La signature plus rapide que prévue de certains projets développés par le Groupe et la difficulté à maîtriser les délais de montage de nouveaux projets bénéficiant de pré-locations, particulièrement complexes à organiser, devrait conduire à un niveau de prises de commandes en retrait marqué en 2014 par rapport au niveau élevé de prises de commandes enregistré par le Groupe en 2013. Le retour d’anticipations de croissance économique positive à l’horizon 2015 devrait en revanche progressivement conduire à un appétit accru des investisseurs pour les opérations neuves et permettre une reprise des commandes à partir de 2015.

Services & Réseaux

Dans les activités de Services immobiliers aux particuliers, la fin d’année 2013 a été marquée par la signature d’un accord définitif portant sur l’acquisition du groupe Oralia, 5ème groupe d’administration de biens en France avec un portefeuille de plus de 165.000 lots gérés en 2013, dont environ 31.000 en gestion locative. Le positionnement géographique d’Oralia, principalement présent dans Paris et Lyon intramuros (75% de son chiffre d’affaires), s’inscrit parfaitement dans la stratégie de développement de l’activité Services immobiliers aux particuliers de Nexity qui souhaite recentrer les implantations de son réseau d’agences dans les grandes agglomérations françaises. La réalisation de cette acquisition, qui reste soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence, devrait intervenir au premier semestre 2014. Après intégration, le groupe Nexity gèrera 790.000 lots de copropriété et 180.000 lots en locatif à travers ces deux marques, confortant ainsi sa place de n°2 de l’administration de biens en France.

Oralia réalise un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 60 M? et bénéficie d’un très bon niveau de rentabilité. Néanmoins, l’impact de l’acquisition d’Oralia devrait être limité sur le résultat opérationnel du pôle Services en 2014, compte tenu d’une consolidation partielle sur l’exercice et de la prise en compte de frais d’intégration, et ne produira en conséquence son plein effet qu’à compter de 2015.

Dans les activités de Services immobiliers aux entreprises, après le rapprochement opéré fin 2011 des activités du Groupe avec celles de la Française AM dans le domaine de la transaction et du property management qui lui avait permis d’atteindre une taille critique, le Groupe poursuit le renforcement de sa position compétitive. Nexity vient ainsi d’annoncer le regroupement de ses offres (transactions et conseil, property management) récemment complétées d’une offre en expertise) au sein d’une organisation centralisée, et que celles-ci allaient prochainement être enrichies en matière de consulting et de conseil en aménagement et travaux, de façon à proposer une offre complète et intégrée à ses clients.

Dans les deux réseaux de franchises du Groupe, le nombre de compromis enregistré s’inscrit en hausse de 2,0% (avec une progression marquée de 600 compromis supplémentaires chez Guy Hoquet l’Immobilier) par rapport à l’année précédente, en dépit d’un nombre d’agences en baisse par rapport à fin 2012 (1.261 agences, soit -64 agences). Ce niveau d’activité traduit le bon positionnement de ces deux réseaux de franchises, alors que le volume de transactions s’est inscrit, selon les dernières estimations, en baisse de l’ordre de 5%[12] pour l’ensemble du marché de l’ancien sur l’année 2013.

Régénération urbaine (Villes & Projets)

A fin décembre 2013, le potentiel foncier de l’activité de régénération urbaine de Nexity (Villes & Projets) s’élève à 556.850 mètres carrés[13], répartis pour 34% en régions et 66% en Île-de-France. Ce potentiel est équilibré entre les projets à vocation résidentielle (37%) et les projets d’immobilier d’entreprise (30% en bureaux, 33% en activité/commerces).

Les opérations initiées par l’activité de régénération urbaine ont généré en 2013 un chiffre d’affaires de 296 millions d’euros pour les activités de promotion du Groupe (307 millions d’euros en 2012), dont 172 millions d’euros en Immobilier résidentiel et 125 millions d’euros en Immobilier d’entreprise. Le Groupe entend poursuivre la reconstitution de son potentiel foncier (qui était encore de 787.000 mètres carrés à fin 2011) en intégrant de nouvelles opérations à fort potentiel.

Innovations

Le concept de bureaux en bois « Ywood » à destination des régions, lancé par le Groupe en 2010, a rencontré un vif succès : 10 bâtiments ont ainsi déjà été livrés et une quinzaine d’opérations est en cours de construction ou en phase de montage avancé. Ywood constitue un complément d’activité porteur pour le développement de l’activité d’Immobilier d’entreprise en régions et est désormais décliné en différents produits adaptés à l’évolution de la demande, avec notamment Bab’Ywood (crèches) ou Med’Ywood (centres médicaux).

Le Groupe poursuit son approche permanente d’innovation dans chacun de ses métiers, mais également dans des domaines connexes, toujours en lien avec l’immobilier, en finançant de nouvelles activités « en incubation », qui répondent à des nouveaux besoins de la société. On peut ainsi citer Weroom qui propose une offre de colocation sur Internet avec différents services associés (www.weroom.fr). Le Groupe lancera par ailleurs dans le courant de 2014, une offre d’éco-centres sous la marque « Blue Office », qui offriront des espaces de travail à distance permettant aux salariés de travailler dans des bureaux conviviaux, implantés au coeur des zones résidentielles, en périphérie des grands centres urbains.

Résultats Consolidés 2013

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires consolidé en 2013 s’établit à 2.737 millions d’euros (-3,3% par rapport à 2012)[14].


En millions d’euros 2013 2012 Ecart %
Immobilier résidentiel 1.832,1 1.855,4 -1,3%
Immobilier d’entreprise 453,4 517,5 -12,4%
Services & Réseaux 445,5 452,7 -1,6%
Autres activités 6,2 5,7 +9,5%
Chiffre d’affaires* Groupe 2.737,2 2.831,3 -3,3%

* Les chiffres d’affaires de l’Immobilier résidentiel (hors Italie) et de l’Immobilier d’entreprise sont reconnus selon la méthode de l’avancement, c’est-à-dire calculés sur la base des ventes notariées et au prorata de l’avancement des coûts de construction engagés.

  • Le chiffre d’affaires du pôle Immobilier résidentiel s’élève à 1.832 millions d’euros, en léger retrait de 1% par rapport à 2012. La hausse du chiffre d’affaires à l’international (progression du nombre de lots livrés en Italie pour lesquels le chiffre d’affaires est comptabilisé à l’achèvement) compense en partie la baisse du chiffre d’affaires sur le logement en France, liée à la baisse des réservations et au ralentissement des rythmes de commercialisation enregistrés en 2012.

  • En Immobilier d’entreprise, le chiffre d’affaires s’inscrit en baisse de 12,4% à 453 millions d’euros. Après une hausse de 14% sur les neuf premiers mois de l’année, conformément aux anticipations du Groupe, le chiffre d’affaires du 4ème trimestre a baissé de 52% en raison de la livraison de nombreuses opérations durant ce dernier trimestre, qui n’ont donc pas contribué au chiffre d’affaires sur l’intégralité de l’année.

  • Le chiffre d’affaires des activités de Services immobiliers s’établit à 415 millions d’euros, en baisse de 1,8% par rapport à 2012. L’impact global des variations de périmètre (consolidation en année pleine d’Icade Résidences Services, cession des activités en Allemagne) est neutre. Le retrait du chiffre d’affaires provient de plusieurs facteurs, dont la baisse des produits financiers mandants, l’érosion du portefeuille de l’activité de syndic (-2,6% des lots à périmètre constant) et une moindre activité sur la transaction, en lien avec la baisse des volumes sur le marché de l’ancien. Le chiffre d’affaires des Réseaux est quasi stable à 30 millions d’euros.

Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel courant s’élève à 192,4 millions d’euros, soit une marge opérationnelle de 7,0%.

En millions d’euros 2013 2012
Immobilier résidentiel 166,1 180,1
% du chiffre d’affaires 9,1% 9,7%
Immobilier d’entreprise 37,9 25,2
% du chiffre d’affaires 8,4% 4,9%
Services et Réseaux 22,1 23,9
% du chiffre d’affaires 5,0% 5,3%
Autres activités (33,7) (28,8)
Résultat opérationnel courant 192,4 200,4
% du chiffre d’affaires 7,0% 7,1%

Le taux de marge opérationnelle du pôle Immobilier résidentiel connaît une érosion limitée, conformément aux anticipations du Groupe, à 9,1% contre 9,7% en 2012. Le niveau de marge sur l’activité de logement neuf en France reste à un niveau très satisfaisant (de l’ordre de 10%) eu égard au contexte de marché.

Le taux de marge opérationnelle du pôle Immobilier d’entreprise revient à de meilleurs niveaux (8,4% contre 4,9% en 2012), en raison notamment des bonnes conditions de livraison des immeubles sur le dernier trimestre 2013, ainsi que de l’effet ponctuel d’une économie de garantie locative sur un immeuble en cours de construction.

Le résultat opérationnel du pôle Services et Réseaux atteint 22,1 millions d’euros, contre 23,9 millions d’euros en 2012. Malgré la baisse du chiffre d’affaires, le résultat des activités de Services résiste notamment grâce à une très bonne maîtrise des charges et bénéficie de l’impact du Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice). Le résultat des activités des réseaux de franchises diminue mais conserve un taux de marge supérieur à 10%.

Le résultat opérationnel des Autres activités est de -33,7 millions d’euros en 2013, dont -11,2 millions d’euros provenant des charges IFRS liées aux paiements en actions. Ce solde comprend également les charges non réparties de la holding, de Villes & Projets[15], d’incubation des activités innovantes ainsi que l’activité de co-investissement et d’asset management.

Le résultat opérationnel s’élève à 192,4 millions d’euros (contre 145,4 millions d’euros en 2012 en raison de 55 millions de perte de valeur constatée sur les goodwills). Aucune perte de valeur n’a été enregistrée sur les goodwills en 2013.

Le résultat financier ressort à -7,2 millions d’euros, contre -4,5 millions en 2012, du fait principalement d’une hausse des charges d’intérêts liée à l’augmentation de l’encours moyen de dettes utilisées, suite à la mise en place d’un emprunt obligataire de 200 millions d’euros en janvier 2013 (339 millions d’euros de dettes moyennes en 2013 contre 147 millions en 2012).

Le niveau de la charge d’impôts sur l’exercice est de 78 millions d’euros. Cette charge intègre à hauteur de 3,3 millions d’euros la contribution additionnelle de 3% sur les dividendes appliquée pour la première fois cette année au dividende de 106,6 millions d’euros versé en mai 2013 au titre de l’année 2012. Hors prise en compte de cette contribution, le taux effectif de l’impôt 2013 est de 40,3% (contre 38,5%[16] en 2012) et tient compte de la majoration de la contribution additionnelle sur l’impôt sur les sociétés de 5% à 10,7%, qui a porté le taux d’imposition de référence pour une grande entreprise à 38% (contre 36,1% en 2012).

Le résultat net part du Groupe s’élève à 100,1 millions d’euros en 2013 (contre 41,8 millions d’euros en 2012, résultat qui intégrait 55 millions d’euros de dépréciation des goodwills et 18,8 millions d’euros de charges d’impôts non récurrentes).

Besoin en Fonds de Roulement par pôle

En millions d’euros 31 déc. 2013 31 déc. 2012

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Nexity : ACTIVITE COMMERCIALE ET RÉSULTATS 2013

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