Morinaga
Milk Industry Co., Ltd.
(TOKYO : 2264), la deuxième plus grande
entreprise de produits laitiers du Japon, a annoncé aujourd?hui que
Morinaga a découvert des différences dans les capacités potentielles
entre les bifidobactéries résidant dans le tractus intestinal humain
(bifidobactéries humaines résidentielles ou HRB) et les autres
bifidobactéries (bifidobactéries résidentielles non humaines ou nHRB),
et a confirmé ces différences pour la compatibilité avec le lait
maternel de la mère et la production de vitamines en effectuant des
études in vitro et animales.

Le genre Bifidobacterium est actuellement classé en plus de 40
espèces ou sous-espèces. Alors que les bifidobactéries sont largement
connues pour être le fleuron des bactéries bénéfiques, la différence
entre chaque espèce n?est pas bien comprise. Tout d?abord, les espèces
sont clairement différentes en ce qui concerne les habitats dans
lesquels elles résident. Bifidobacterium longum et Bifidobacterium
breve
, par exemple, résident dans le tractus intestinal humain,
alors que Bifidobacterium animalis se trouve plus fréquemment
dans les intestins et d?autres zones corporelles animales. Seules
environ 10 espèces résident dans le tractus intestinal, et ces espèces
diffèrent également entre les enfants et les adultes.

On considère que ce phénomène est le résultat de l?évolution des espèces
individuelles au cours de leur adaptation à leurs habitats respectifs.
Cependant, les différences réelles des mécanismes d?action entre ces
espèces n?ont pas encore été évaluées adéquatement.

Morinaga a étudié les capacités potentielles de la HRB et de la nHRB à
partir d?informations génomiques, et a validé les capacités effectives
en menant des expériences in vitro et animales, dont les
résultats ont été présentés en mars 2014 au cours de la réunion annuelle
de la Société de Bioscience, Biotechnologie et Agrochimie du Japon.

Étude 1 : Analyse génomique comparative

Dans un premier temps, Morinaga a comparé les génomes d?un total de 68
souches appartenant à 12 espèces de Bifidobacterium, y compris les
séquences génomiques accessibles au public ainsi que des séquences du
génome récemment analysées. Les résultats indiquent des différences
claires entre les familles de gènes conservés spécifiques aux habitats.
Une analyse détaillée a été effectuée sur trois espèces, qui sont
utilisées commercialement en tant que probiotiques sur le marché [HRB : B.
longum
(subsp. longum et subsp. infantis) et B.
breve
; nHRB : B. animalis (subsp. animalis et
subsp. lactis)]. L?analyse a montré que B. longum et B.
breve
, toutes deux des HRB, ont de nombreuses familles de gènes en
commun. En comparant ces HRB avec B. animalis (nHRB), les quatre
possibilités suivantes sont suggérées :

  1. Seules les HRB peuvent utiliser des oligosaccharides spécifiques
    présents dans le lait maternel pour se développer dans le tractus
    intestinal des nourrissons.
  2. La HRB peut produire plus de vitamines que la nHRB.
  3. La HRB diffère de la nHRB par sa capacité à coloniser le tractus
    intestinal.
  4. La HRB est supérieure à la nHRB dans sa réaction à des changements
    environnementaux rapides.

Étude 2 : Compatibilité avec le lait maternel humain

Morinaga s?est alors demandé si les différences entre les génomes se
reflètent dans les fonctions effectives. Différentes souches de
bifidobactéries ont été inoculées dans du lait maternel donné par des
mères bien portantes, avant une mise en culture à 37° C. Les résultats
ont clairement indiqué que si la plupart des HRB (B. longum, B.
breve
et B. infantis) isolées des nourrissons se sont bien
développées dans le lait maternel, la nHRB a manqué de se développer et
est même morte après une nuit d?incubation dans le lait maternel. En ce
qui concerne le mécanisme d?action, il a été suggéré que la croissance
sélective des bifidobactéries est liée à l?utilisation des oligo
saccharides (prébiotiques) dans le lait maternel. En outre, Morinaga a
confirmé que la résistance au lysozyme, une substance active
antibactérienne existant dans le lait maternel, est également impliquée
dans la croissance sélective des bifidobactéries dans le lait maternel ;
la HRB tolère le lysozyme ; d?un autre côté, la nHRB est extrêmement
sensible au lysozyme.

Étude 3 : Différence en termes de capacités de production de folate

Dans la distribution des gènes pour la production des vitamines, les
gènes impliqués dans la synthèse de novo du folate ont indiqué
les plus grandes différences entre la HRB et la nHRB. Morinaga a donc
examiné la capacité de production de folate in vitro de
différentes souches de bifidobactéries.

Des concentrations élevées de folate ont été détectées dans les milieux
de culture de la HRB, par rapport à la nHRB.

D?autres études ont été menées en utilisant des souris sans germe avec
une mono-association de B. longum (subsp. longum), B.
breve
, et B. animalis (subsp. lactis). Pour les souris
ayant subi une mono-association avec la HRB, en particulier B. longum,
les concentrations fécales en folate étaient plus élevées et les
indicateurs hématologiques liés à l?anémie étaient améliorés par rapport
à la nHRB (B. animalis). Comme le folate est lié à la prévention
de l?anémie, il est possible que les niveaux de folate intestinaux
affectent les indicateurs hématologiques.

Les résultats obtenus grâce à ces études indiquent que les différentes
fonctions résidentielles peuvent être la cause d?une adaptation au
régime alimentaire et à l?environnement. La HRB peut être plus
compatible avec les intestins des nourrissons et potentiellement plus
bénéfique pour les hôtes.

« Nous avons été très surpris du résultat de l?étude sur la
compatibilité avec le lait maternel, qui a montré que la NHRb ne pouvait
pas se développer dans le lait maternel », a déclaré le Dr Xiao
Jin-zhong, directeur de l’Institut de science alimentaire et de
technologie, département de la recherche sur les fonctions biologiques
chez Morinaga Milk Industry.

« Il a été suggéré que la croissance sélective des bifidobactéries
observées chez les nourrissons allaités est liée aux oligosaccharides du
lait humain (HMO) dans le lait maternel, mais, dans les expériences in
vitro
de croissance dans le lait maternel, le lactose non digéré
devrait suffire à la croissance de Bifidobacterium même sans
assimilation des HMO ».

« Le fait que les HRB sont très compatibles avec le lait maternel
suggère à quel point les HRB sont naturels et plus compatibles pour la
consommation des adultes et des nourrissons. Nous allons continuer nos
recherches sur les bifidobactéries afin de comprendre les mécanismes des
fonctions résidentielles de chaque espèce et évaluer la supériorité de
la HRB pour la santé humaine », a ajouté le Dr Xiao.

À propos de Morinaga

Depuis plus de 40 ans, Morinaga réalise des activités de recherche et de
développement sur les bactéries résidentielles humaines, et en
particulier sur Bifidobacterium longum BB536, qui résident
naturellement dans l?intestin humain, et qui sont l?une des souches de
probiotiques les plus étudiées au monde. Le produit phare de Morinaga en
matière de probiotiques, Bifidobacterium longum BB536, a été
« généralement reconnu inoffensif » (« Generally Recognized As Safe » ou
GRAS) par la FDA en 2009 (Avis GRAS No. GRN 000268), et la seconde
souche phare, Bifidobacterium breve M-16V, a été « généralement
reconnue inoffensive » en 2013 (Avis GRAS No. GRN 0000453/000454).

Morinaga Milk Industry Co., Ltd. est la deuxième société de produits
laitiers du Japon, et emploie 3 122 personnes. Fondée en 1917, Morinaga
excelle dans le domaine de la technologie et vend non seulement des
produits laitiers mais aussi les ingrédients fonctionnels bénéfiques
isolés des composants laitiers. Morinaga exporte ses produits et sa
technologie à environ 30 pays du monde depuis plus de 35 ans.

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Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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Morinaga Milk Industry Co., Ltd. dévoile les résultats de nouvelles recherches qui démontrent la supériorité des bifidobactéries résidentielles humaines

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