Le canal du commerce mobile poursuivant sa lancée, une nouvelle étude
révèle que les détaillants ne suivent pas le rythme de la croissance
lorsqu’il s’agit de fraude et de l’adoption du paiement mobile. Menée
pour la troisième année consécutive par Kount, Inc., CardNotPresent.com
et The Fraud Practice, LLC, l’enquête 2015 Mobile Payments & Fraud
Survey analyse la fraude et le canal mobile, identifiant les
tendances en matière de paiements, d’adoption de nouvelles technologies
et de stratégies de prévention des fraudes. Réalisée entre novembre 2014
et janvier 2015, l’enquête Mobile Payments and Fraud Survey a interrogé
2 000 personnes dans différents secteurs opérant dans les domaines des
paiements, de la gestion du risque et du canal mobile, y compris
détaillants, prestataires de services, et émetteurs, acquéreurs et
associations de cartes.
Selon l’enquête, les détaillants ne sont pas au fait de la croissance
des fraudes dans le domaine des paiements mobiles et le canal mobile ne
permet pas de répondre aux attentes et prédictions, comme les personnes
interrogées l’avaient signalé dans les enquêtes précédentes. En outre,
l’application de nouvelles méthodes de paiement, telles qu’Apple Pay,
suscitent des préoccupations. Par ailleurs, malgré la présence de
nouveaux outils permettant aux détaillants de lutter contre la
recrudescence des fraudes, leur adoption n’est pas uniforme d’un secteur
à l’autre.
« Les données indiquent que l’industrie en général est à la traîne en
matière de paiements mobiles et de protection des fraudes par rapport à
l’année dernière et, en fait, certains secteurs ont même régressé », a
déclaré Don Bush, vice-président marketing chez Kount. « Il semble que
tout le monde reconnaisse l’impact que le mobile est en passe de faire
sans pour autant réaliser l’urgence de mesures de protection contre les
fraudes. Pour favoriser la croissance du mobile, les entreprises doivent
s’assurer initialement que leurs services IT collaborent avec leurs
équipes anti-fraude et comprennent les risques et avantages afin
d’éviter que les problèmes de fraude prennent des proportions démesurées
dans les années à venir. »
Le développement exponentiel du mobile a engendré une certaine confusion
parmi les entreprises quant aux meilleures pratiques à adopter dans le
domaine des paiements et des stratégies anti-fraude. Cette confusion
pourrait être à l’origine d’un léger ralentissement dans l’adoption de
cette technologie et de politiques en matière de canal mobile.
« Au fur et à mesure que l’adoption du mobile se généralise et que les
paiements mobiles deviennent pratique courante, les fraudeurs ont trouvé
un nouveau terrain de jeu », a déclaré Steven Casco, PDG de CardNotPresent.com et
de CNP Expo. « S’il n’était pas jusqu’ici dans leur champ de mire, c’est
désormais un secteur très lucratif et les sociétés de l’ensemble de
l’écosystème du commerce électronique et mobile commencent tout juste à
comprendre leur vulnérabilité. Ce rapport traite de façon compréhensive
et unique les comportements face au canal mobile, en analysant comment
les détaillants et les prestataires de services essaient de le protéger
et comment les fraudeurs l’attaquent. »
« Dans l’ensemble, les entreprises augmentent leur chiffre d’affaires et
adoptent de nouvelles solutions pour répondre aux besoins des clients et
des détaillants sur le canal mobile », a déclaré David Montague,
président et conseiller de direction chez The Fraud Practice, LLC. « On
note parallèlement que l’accent n’est plus autant sur la gestion des
risques mais davantage sur la gestion de la complexité des méthodes et
des canaux de paiement, y compris les portefeuilles mobiles et les
paiements mobiles au point de vente. Les entreprises doivent trouver un
équilibre entre les deux aux vues des progrès constants de l’industrie
dans tous les aspects du développement du canal mobile. »
Conclusions de l’enquête :
Les incertitudes abondent :
-
Près de la moitié des entreprises interrogées (40,8 %) ont déclaré ne
pas savoir si la fraude augmente à la suite d’une atteinte grave à la
sécurité des données et plus de la moitié (60 %) ont indiqué ne pas
savoir si la fraude augmente à un rythme plus rapide, plus lent ou
égal, par rapport au volume global de leurs transactions mobiles. -
Moins de 40 pour cent (39,7 %) des entreprises peuvent détecter si un
client effectue une transaction à partir de son portable et 17 pour
cent peuvent déterminer le type d’appareil mobile utilisé.-
Les grands détaillants sont les plus susceptibles d’identifier les
appareils mobiles par type (45,5 %), alors qu’aucune compagnie
d’assurance interrogée n’a pu déterminer l’origine de ses
transactions. -
Les sites de jeux et les sites sociaux sont les seuls à pouvoir
identifier toutes les transactions
provenant des dispositifs mobiles mais seulement un quart (25 %)
peut déterminer le type d’appareil.
-
Les grands détaillants sont les plus susceptibles d’identifier les
-
Moins de 40 pour cent (39,4 %) des détaillants interrogés traquent les
fraudes par canal et les différencient des autres transactions
électroniques standard. -
Les entreprises étaient partagées quant à l’origine des fraudes, 32
pour cent d’entre elles les associant aux transactions nationales
alors que 31 pour cent les considéraient de sources internationales
pour la plupart.
Les facteurs de risque associés à la fraude sur le canal mobile
sont méconnus et ne sont pas prioritaires :
-
Tandis que la fraude mobile est en plein essor, un nombre croissant
d’entreprises considère le canal mobile tout
aussi risqué que, ou moins risqué
que le commerce électronique standard — 41,4 pour cent et 7,8 pour
cent dans les deux cas en 2013, et 48,4 pour cent et 10,4 pour cent en
2015, respectivement. -
Parallèlement, le nombre de détaillants estimant que le commerce
mobile est quelque peu ou beaucoup plus risqué que le commerce
électronique traditionnel a chuté d’environ 6 pour cent et 4 pour
cent, respectivement. -
Un quart (24,2 %) des personnes interrogées considèrent que le mobile
requiert des outils anti-fraude spécialisés, en baisse par rapport à
2013 (32,2 %). -
Près d’un tiers (28,4 %) des détaillants envisagent de n’ajouter AUCUN
outil ou service supplémentaire pour lutter contre la fraude sur le
canal mobile. -
Dans le même temps, plus de 37 pour cent prévoient d’ajouter des
systèmes PDV mobiles, 27 pour cent d’ajouter des applications mobiles
pour les achats en ligne et 18 pour cent de créer des sites mobiles
dédiés.
Les nouvelles méthodes de paiement suscitent des inquiétudes quant
à leur application :
-
Le nombre de détaillants qui estiment que la gestion de la complexité
des nouveaux types de paiement est l’obstacle le plus important à
l’adoption du mobile a plus que doublé, passant de 8 pour cent en 2013
à 20 pour cent en 2014, et a triplé depuis 2012 (6,5 %). -
Les consommateurs utilisent différentes méthodes de paiement pour
leurs transactions mobiles : les cartes de crédit sont la méthode
préférée (62,6 %) mais PayPal (13,5 %) est presqu’aussi populaire que
les paiements par cartes de débit (14,5 %). -
Les modes de paiements utilisés par les consommateurs varient en
fonction de la catégorie des commerçants : les acheteurs d’alcool et
de produits du tabac ont plus tendance à utiliser des cartes de débit
(42,9 %) ; les internautes effectuant des achats directs sont plus
susceptibles de recourir à PayPal (66,7% ) ; les clients de services
financiers sont les plus grands utilisateurs de cartes prépayées ou de
cartes cadeaux (12,5 %) ; et les utilisateurs de sites de rencontre ou
de sites sociaux sont les plus aptes à utiliser des produits
Bill2Phone (16,7 %).
Adoption du portefeuille mobile stimulée par Apple Pay :
-
Moins qu’un quart (23,7 %) des détaillants acceptent les portefeuilles
mobiles, le pourcentage le plus faible parmi l’ensemble des groupes
interrogés. PayPal est la forme de paiement mobile la plus largement
acceptée, plus que les cartes de crédit et de débit, acceptées par 54
pour cent des commerçants. -
Bien qu’Apple Pay ait été lancé il y a moins de six moins, ce mode de
paiement est déjà accepté à part égale avec Google Wallet, soit 32
pour cent des commerçants qui acceptent les portefeuilles mobiles.
Cependant, l’adoption d’Apple Pay (42 %) par les prestataires de
services et le secteur non marchand excède déjà celle de Google Wallet
(39 %).
Manque d’uniformité parmi les stratégies de protection anti-fraude
:
-
Les personnes interrogées sont incertaines quant à l’utilisation des
outils anti-fraude sur l’ensemble des canaux, près de la moitié (47,4
%) indiquant que les processus et outils e-commerce anti-fraude ne
peuvent pas assurer une prise en charge complète de la gestion des
risques de fraude mobile. -
Les commerçants ont recours à un plus grand nombre d’outils et de
services anti-fraude, 79 pour cent au total indiquant qu’ils utilisent
un ou deux outils, alors que 40 pour cent reportaient un seul service
; le nombre passait à trois pour les détaillants enregistrant un
chiffre d’affaires supérieur à 50 millions de dollars. -
Sur l’ensemble des entreprises, les trois principaux outils de lutte
contre les fraudes sur le canal mobile seraient la validation
d’identité (49 %), l’identification du dispositif (48 %) et les
méthodes de paiement mobile sécurisées (44 %).-
Bien qu’elle soit toujours l’outil de prévention des fraudes le
plus largement utilisé par l’ensemble des détaillants dans 16
secteurs différents, la validation d’identité est moins populaire
en 2014 (38,2 %) qu’en 2013 (41,7 %). -
On a répertorié neuf secteurs dans lesquels au moins un tiers des
détaillants utilisent l’identification du dispositif pour prévenir
les fraudes, y compris plus de la moitié des sites de jeux (57,1
%).
-
Bien qu’elle soit toujours l’outil de prévention des fraudes le
-
Les cinq outils ou services les plus courants utilisés par les
détaillants sont la validation d’identité (38,2 %), l’identification
du dispositif (35,7 %), les méthodes de paiement mobile sécurisées
(30,5 %), les moteurs de règles (26,6 %) et la mesure de fraude (24 %).-
Le recours aux systèmes de mesures de fraude a augmenté d’une
année sur l’autre de 38 pour cent et l’utilisation des SMS pour la
prévention des fraudes a pratiquement triplé, passant de 7 pour
cent en 2012 à 18 pour cent en 2015.
-
Le recours aux systèmes de mesures de fraude a augmenté d’une
-
La mesure de fraude figure parmi les trois principaux outils
anti-fraude utilisés par les associations de cartes (50 %), alors que
pour les acquéreurs de cartes (25 %), c’est la technologie NFC qui
figure à ce rang. Les émetteurs de cartes étaient les plus
susceptibles de classer la détection mobile des logiciels malveillants
comme leur premier choix (22 %). -
Les outils de géolocalisation mobile sont aussi de plus en plus
populaires, étant aujourd’hui utilisés par 9 pour cent des
détaillants, en hausse par rapport à un pour cent seulement il y a
deux ans.
Pour télécharger un exemplaire gratuit de l’enquête 2015 Mobile Payments
& Fraud Survey, rendez-vous sur le site http://info.kount.com/mobile-payments-reports-2015.
À propos de l’enquête
Le rapport Mobile Payments & Fraud Survey 2015 est la troisième partie
annuelle de cette étude menée par Kount, CardNotPresent.com et The Fraud
Practice, LLC. Réalisée entre novembre 2014 et janvier 2015, l’enquête
met en relief la croissance, les opportunités, les obstacles, les
préférences et les priorités identifiés par plus de 1 500 professionnels
des paiements et/ou des fraudes. Les personnes interrogées
représentaient l’ensemble de l’écosystème des paiements (détaillants,
prestataires de services, acquisiteurs, associations et émetteurs de
cartes), issues d’entreprises de toutes tailles au chiffre d’affaires
annuel allant de moins de 5 millions à plus de 50 millions de dollars.
Les détaillants représentaient plus de la moitié des entreprises
interrogées, parmi lesquelles 59 pour cent affichaient un chiffre
d’affaires annuel de plus de 50 millions de dollars.
Pour de plus amples informations sur les sociétés réalisant l’enquête,
rendez-vous sur les sites www.kount.com,
www.cardnotpresent.com
et www.thefraudpractice.com.
Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.