Regulatory News:

Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) a publié aujourd?hui son chiffre
d?affaires du premier trimestre 2014.

Chiffre d?affaires consolidé IFRS du premier trimestre 2014
(non audité)

(en millions d?euros) 2014 2013 %

Variation

% Variation

hors effets

de change

CHIFFRE D?AFFAIRES PAR ZONES GEOGRAPHIQUES
Principaux pays d?Europe de l?Ouest 129,3 127,6 1,3% 1,0%
Autres pays d?Europe 81,6 81,7 -0,2% 4,5%
Amérique du Nord 14,3 17,3 -17,0% -14,0%
Reste du monde 80,8 80,1 0,9% 6,1%
Chiffre d?affaires Groupe 305,9 306,6 -0,2% 2,4%
CHIFFRE D?AFFAIRES PAR DOMAINES THERAPEUTIQUES
Médecine de spécialité 225,3 217,0 3,8% 6,4%
Médecine générale 76,6 80,4 -4,7% -1,7%
Chiffre d?affaires total médicaments 301,9 297,3 1,5% 4,3%

Activités liées aux médicaments2

4,1 9,3 -56,3% -56,4%
Chiffre d?affaires Groupe 305,9 306,6 -0,2% 2,4%

Commentant la performance du premier trimestre 2014, Marc de Garidel,
Président-Directeur général du Groupe Ipsen,
a déclaré : «
Ipsen a bien débuté l?année grâce à la solide croissance de la médecine
de spécialité, en hausse de 6,4%
1, tirée
notamment par les bonnes performances de Somatuline
®
et Dysport
® et le retour à la croissance de
Décapeptyl
® en Chine. En outre, les ventes de
médecine générale, affectées par un déclin continu en France, ont
bénéficié d?une croissance soutenue à l?international.»
Marc de
Garidel
a ajouté : « Le Groupe porte une attention
particulière aux consolidations potentielles qui pourraient modifier
l?environnement concurrentiel dans ses aires d?activité.»

1 Croissance d?une année sur l?autre hors effets de change
2
Les activités liées aux médicaments correspondent aux ventes de
principes actifs et de matières premières

Analyse des ventes du premier trimestre 2014

Note : Sauf mention contraire, toutes les variations des ventes sont
exprimées hors effets de change et sont calculées en retraitant le
chiffre d?affaires du premier trimestre 2013 aux taux du premier
trimestre 2014.

Les ventes consolidées du Groupe ont atteint 305,9 millions
d?euros au premier trimestre 2014, en hausse de 2,4% d?une année sur
l?autre.

Les ventes de médicaments du Groupe ont atteint 301,9 millions
d?euros au premier trimestre 2014, en hausse de 4,3% d?une année sur
l?autre, tirées par la croissance des ventes de médecine de spécialité,
en hausse de 6,4% d?une année sur l?autre. Les ventes en uro-oncologie,
endocrinologie et neurologie ont progressé respectivement de 6,1%, 6,9%
et 6,3% d?une année sur l?autre. Au premier trimestre 2014, le poids
relatif des produits de spécialité a continué de progresser pour
atteindre 73,6% des ventes totales du Groupe, comparé à 70,8% un an plus
tôt.

Les ventes de produits de médecine générale se sont élevées à
76,6 millions d?euros, en baisse de 1,7% d?une année sur l?autre. Les
ventes ont enregistré de solides performances en Chine, Russie et
Algérie. Les ventes en France ont décliné de 15,3% d?une année sur
l?autre, affectées par l?arrivée d?un produit concurrent de Tanakan®
en mars 2013, la baisse de prix de 7,5% sur Smecta®
mise en ?uvre au 1er janvier 2014, et les conséquences
négatives du renforcement de la règle du « Tiers-payant3 ».

Les ventes générées dans les principaux pays d?Europe de l?Ouest
se sont élevées à 129,3 millions d?euros, en hausse de 1,0% d?une année
sur l?autre. La croissance dynamique des ventes en médecine de
spécialité a été partiellement compensée par la baisse des ventes de
médecine générale en France. Les ventes dans les principaux pays
d?Europe de l?Ouest ont représenté 42,2% des ventes totales du Groupe au
premier trimestre 2014, comparées à 41,6% un an plus tôt.

Le chiffre d?affaires généré dans les Autres pays d?Europe a
atteint 81,6 millions d?euros, en hausse de 4,5% d?une année sur
l?autre, pénalisé par un effet défavorable lié au changement de méthode
de consolidation des ventes de la société suisse Linnea. En effet, les
ventes de principes actifs et matières premières faites par la société
Linnea, partenaire sur lequel Ipsen et le Groupe Schwabe exercent un
contrôle conjoint, sont désormais consolidées selon la méthode de la
mise en équivalence4. Retraitées de cet effet de base, les
ventes ont progressé de 10,2%. En outre, les ventes ont été tirées par
la solide croissance en volume des ventes en Russie, où Dysport®
poursuit sa pénétration du marché esthétique et thérapeutique et où
Tanakan® enregistre une forte progression, la fourniture de
Dysport® dans son indication esthétique à Galderma, et les
performances notables des Pays-Bas et de la République Tchèque. Les
ventes ont été pénalisées par les conséquences de la crise politique en
cours en Ukraine. Au premier trimestre 2014, les ventes dans la région
ont représenté 26,7% des ventes totales consolidées du Groupe, soit un
ratio stable d?une année sur l?autre.

Le chiffre d?affaires généré en Amérique du Nord s?est établi à
14,3 millions d?euros, en baisse de 14,0% d?une année sur l?autre, essentiellement
affecté par la rupture de stock d?Increlex® intervenue
mi-juin 2013. Retraitées de la rupture de stock d?Increlex®,
les ventes ont progressé de 13,8%, tirées par une croissance soutenue en
volume et en valeur de Somatuline®, ainsi que par une solide
performance de Dysport® en thérapeutique et en esthétique à
travers la fourniture du produit à Valeant. Les ventes en Amérique du
Nord ont représenté 4,7% des ventes consolidées du Groupe, contre 5,6%
un an plus tôt.

Le chiffre d?affaires généré dans les pays du Reste du Monde a
atteint 80,8 millions d?euros, en hausse de 6,1% d?une année sur
l?autre. Cette performance a été affectée par un effet non récurrent au
Vietnam, où des commandes avaient été anticipées au premier trimestre
2013 avant l?expiration des licences d?importation de certains produits
de médecine générale. Retraitées de cet effet, les ventes ont progressé
de 8,5%, portées par la forte croissance des volumes en Chine (notamment
de Décapeptyl® et Smecta®), au Moyen Orient et au
Brésil où les ventes de Dysport® ont enregistré de bonnes
performances en esthétique et en thérapeutique. Au premier
trimestre 2014, les ventes dans le Reste du Monde ont représenté 26,4%
des ventes totales consolidées du Groupe, contre 26,1% un an plus tôt.

1 Avec la règle du « Tiers-Payant », le patient avance le
paiement pour un médicament princeps et n?est remboursé que plus tard
2
En accord avec la norme IFRS11 « Partenariats », entrée en vigueur le
1er janvier 2014 sur le traitement comptable des co-entreprises

A propos d?Ipsen

Ipsen est un groupe pharmaceutique de spécialité à vocation mondiale qui
a affiché en 2013 des ventes supérieures à 1,2 milliard d?euros.
L?ambition d?Ipsen est de devenir un leader dans le traitement des
maladies invalidantes. Sa stratégie de développement s?appuie sur 3
franchises : neurologie, endocrinologie et uro-oncologie. Par ailleurs,
le Groupe a une politique active de partenariats. La R&D d’Ipsen est
focalisée sur ses plateformes technologiques différenciées et innovantes
en peptides et en toxines. En 2013, les dépenses de R&D ont atteint près
de 260 millions d?euros, soit plus de 21% du chiffre d?affaires. Par
ailleurs, Ipsen bénéficie également d?une présence significative en
médecine générale. Le Groupe rassemble près de 4 600 collaborateurs dans
le monde. Les actions Ipsen sont négociées sur le compartiment A
d?Euronext Paris (mnémonique : IPN, code ISIN : FR0010259150) et sont
éligibles au SRD (« Service de Règlement Différé »). Le Groupe fait
partie du SBF 120. Ipsen a mis en place un programme d?American
Depositary Receipt (ADR) sponsorisé de niveau I. Les ADR d?Ipsen se
négocient de gré à gré aux Etats-Unis sous le symbole IPSEY. Le site
Internet d’Ipsen est www.ipsen.com.

Avertissement Ipsen

Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans cette
présentation sont basés sur la stratégie et les hypothèses actuelles de
la Direction. Ces déclarations et objectifs dépendent de risques connus
ou non, et d’éléments aléatoires qui peuvent entraîner une divergence
significative entre les résultats, performances ou événements effectifs
et ceux envisagés dans ce communiqué. Ces risques et éléments aléatoires
pourraient affecter la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs
financiers qui sont basés sur des conditions macroéconomiques
raisonnables, provenant de l?information disponible à ce jour.

De plus, les prévisions mentionnées dans ce document sont établies en
dehors d?éventuelles opérations futures de croissance externe qui
pourraient venir modifier ces paramètres. Ces prévisions sont notamment
fondées sur des données et hypothèses considérées comme raisonnables par
le Groupe et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se
produire à l?avenir et dont certains échappent au contrôle du Groupe, et
non pas exclusivement de données historiques. Les résultats réels
pourraient s?avérer substantiellement différents de ces objectifs compte
tenu de la matérialisation de certains risques ou incertitudes, et
notamment qu?un nouveau produit peut paraître prometteur au cours d?une
phase préparatoire de développement ou après des essais cliniques, mais
n?être jamais commercialisé ou ne pas atteindre ses objectifs
commerciaux, notamment pour des raisons réglementaires ou
concurrentielles. Le Groupe doit faire face ou est susceptible d?avoir à
faire face à la concurrence des produits génériques qui pourrait se
traduire par des pertes de parts de marché. En outre, le processus de
recherche et développement comprend plusieurs étapes et, lors de chaque
étape, le risque est important que le Groupe ne parvienne pas à
atteindre ses objectifs et qu?il soit conduit à renoncer à poursuivre
ses efforts sur un produit dans lequel il a investi des sommes
significatives. Aussi, le Groupe ne peut être certain que des résultats
favorables obtenus lors des essais pré cliniques seront confirmés
ultérieurement lors des essais cliniques ou que les résultats des essais
cliniques seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace
du produit concerné. Le Groupe dépend également de tierces parties pour
le développement et la commercialisation de ses produits, qui pourraient
potentiellement générer des redevances substantielles ; ces partenaires
pourraient agir de telle manière que cela pourrait avoir un impact
négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur ses résultats
financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses partenaires tiendront
leurs engagements. A ce titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure
de bénéficier de ces accords. Une défaillance d?un de ses partenaires
pourrait engendrer une baisse imprévue de revenus. De telles situations
pourraient avoir un impact négatif sur l?activité du Groupe, sa
situation financière ou ses résultats. Sous réserve des dispositions
légales en vigueur, le Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour
ou de réviser les déclarations prospectives ou objectifs visés dans le
présent communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur lesquels
ces déclarations sont basées. L’activité du Groupe est soumise à des
facteurs de risques qui sont décrits dans ses documents d’information
enregistrés auprès de l’Autorité des Marchés Financiers.

ANNEXES

FACTEURS DE RISQUES

Le Groupe exerce son activité dans un environnement qui connaît une
évolution rapide et fait naître de nombreux risques dont certains
échappent à son contrôle. Les risques et incertitudes présentés
ci-dessous ne sont pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et
le lecteur est invité à prendre connaissance du Document de Référence
2013 du Groupe, disponible sur son site web (www.ipsen.com).

  • Le Groupe fait face de manière générale à des incertitudes quant à la
    fixation des prix de tous ses produits dans la mesure où les prix des
    médicaments ont fait l?objet, au cours des dernières années, de fortes
    pressions en raison de divers facteurs parmi lesquels la tendance des
    gouvernements ou organismes payeurs à baisser les prix ou les niveaux
    de remboursement, voire à retirer de la liste des médicaments
    remboursés certains médicaments que le Groupe commercialise dans les
    pays où il opère.
  • Le Groupe dépend de tiers pour développer et commercialiser certains
    de ses produits, ce qui génère ou est susceptible de générer
    d?importantes redevances à son profit, mais les actions de ces tiers
    pourraient porter préjudice aux activités du Groupe. Le Groupe ne peut
    être certain que ses partenaires tiendront leurs engagements. A ce
    titre, le Groupe pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces
    accords. Une défaillance d?un de ses partenaires pourrait engendrer
    une baisse imprévue de revenus. De telles situations pourraient avoir
    un impact négatif sur l?activité du Groupe, sa situation financière ou
    ses résultats.
  • Les résultats du Groupe pourraient ne pas atteindre les objectifs
    fixés, si un produit apparaissant comme prometteur pendant les phases
    de développement ou après les essais cliniques, n?est pas lancé ou est
    lancé mais ne se vend pas pour des raisons concurrentielles ou
    réglementaires.
  • Le processus de Recherche et Développement dure habituellement entre
    huit et douze ans et court de la date de la découverte jusqu?au
    lancement du produit sur le marché. Ce processus comprend plusieurs
    étapes et lors de chaque étape, le risque est important que le Groupe
    ait un retard ou ne parvienne pas à atteindre ses objectifs et qu?il
    soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un produit dans
    lequel il a investi des sommes significatives. Ainsi, afin de
    développer un produit viable sur le plan commercial, le Groupe doit
    démontrer, par le biais d?essais pré-cliniques et cliniques, que les
    molécules sont efficaces et non dangereuses pour les êtres humains. Le
    Groupe ne peut être certain que des résultats favorables obtenus lors
    des essais pré-cliniques seront confirmés ultérieurement lors des
    essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques seront
    suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du produit
    concerné et permettre d?obtenir les autorisations administratives
    relatives à la commercialisation de celui-ci.
  • Le Groupe doit faire face ou est susceptible d?avoir à faire face à la
    concurrence (i) des produits génériques, notamment concernant les
    produits du Groupe qui ne sont pas protégés par des brevets comme
    Forlax® ou Smecta® par exemple (ii) de produits
    qui, bien que n?étant pas strictement identiques aux produits du
    Groupe ou n?ayant pas démontré leur bioéquivalence, ont obtenu ou sont
    susceptibles d?obtenir une autorisation de mise sur le marché pour des
    indications similaires à celles des produits du Groupe en vertu de la
    procédure réglementaire dite par référence bibliographique (usage
    médical bien établi) et ce avant l?expiration des brevets couvrant les
    produits qu?il exploite. Une telle éventualité pourrait entraîner pour
    le Groupe une perte de part de marché qui pourrait affecter le
    maintien de son niveau actuel de croissance de chiffre d?affaires ou
    de rentabilité.
  • Des tiers pourraient revendiquer le bénéfice de droits de propriété
    intellectuelle sur les inventions du Groupe. Le Groupe collabore avec
    de nombreux partenaires (universités et autres entités publiques ou
    privées) et échange avec eux différentes formes d?informations et de
    données en lien avec la recherche, le développement, la production et
    la mise sur le marché de ses produits. Malgré les précautions,
    notamment contractuelles, prises par le Groupe avec ces différents
    tiers, ces derniers (ou certains de leurs membres ou filiales)
    pourraient revendiquer la propriété intellectuelle des travaux
    réalisés par leurs employés ou tout autre droit de propriété
    intellectuelle en lien avec les produits du Groupe ou ses molécules en
    développement.
  • La stratégie du Groupe prévoit notamment l?acquisition de sociétés ou
    d?actifs facilitant l?accès à certains nouveaux marchés, projets de
    recherche, régions ou encore sur la réalisation de synergies avec
    certaines activités existantes. Si les perspectives de croissance ou
    de rentabilité de ces actifs, ou encore les hypothèses retenues pour
    leur valorisation, venaient à changer de façon substantielle par
    rapport aux hypothèses initiales, le Groupe pourrait potentiellement
    se retrouver dans l?obligation d?ajuster la valeur de ces actifs dans
    son bilan, ce qui pourrait par là même affecter de manière négative
    ses résultats et sa situation financière.
  • La commercialisation par le Groupe de certains produits a été et
    pourrait être affectée par une rupture dans les approvisionnements et
    par d?autres perturbations. Ces difficultés peuvent être à la fois de
    nature réglementaire (nécessité de remédier à certains problèmes
    techniques afin de mettre les sites de production en conformité avec
    les règlements applicables) ou technique (difficultés
    d?approvisionnement de qualité satisfaisante ou difficultés à produire
    de manière récurrente et pérenne des principes actifs ou des
    médicaments conformes à leurs spécifications techniques). Cette
    situation peut entraîner des ruptures de stock et/ou une baisse
    significative du chiffre d?affaires relatives à un ou plusieurs
    produits donnés. Plus précisément, dans son site de production
    américain d?Hopkinton, Lonza, le fournisseur du principe actif
    d?Increlex®, fait face à des problèmes de fabrication sur
    Increlex®. L?interruption de l?approvisionnement d?Increlex®
    est intervenue mi-juin 2013 aux Etats-Unis et au 3ème trimestre 2013
    en Europe et dans le reste du monde. Le 18 décembre 2013, Ipsen a
    annoncé que Lonza était de nouveau parvenu à produire avec succès le
    principe actif d?Increlex® et que l?Agence Européenne des
    Médicaments (EMA) avait été informée qu?Ipsen se préparait au
    réapprovisionnement d?Increlex® dans l?Union Européenne.
    Les consultations avec les autorités nationales compétentes des États
    membres de l’UE ont permis un réapprovisionnement dès le début de
    l?année 2014. Le réapprovisionnement aux Etats-Unis est toujours en
    cours d?examen. Ipsen travaille en étroite collaboration avec son
    fournisseur et la Food and Drug Administration (FDA) pour
    réapprovisionner le marché américain en produit Increlex®
    dès que possible.
  • Dans certains pays dont l?équilibre financier est menacé et où le
    Groupe vend directement ses médicaments aux hôpitaux publics, celui-ci
    pourrait être confronté à des rabais ou au rallongement de ses délais
    de paiement, ou encore avoir des difficultés à recouvrer en totalité
    ses créances. Le Groupe surveille de près l?évolution de la situation
    notamment en Europe du Sud où les délais de paiement des hôpitaux sont
    particulièrement longs. De façon plus générale, le Groupe pourrait ne
    pas être en mesure de souscrire les montants d?assurance-crédit qui
    lui seraient nécessaires pour se protéger contre les risques d?impayés
    de ses clients au niveau global. De telles situations pourraient
    affecter l?activité du Groupe, sa situation financière et ses
    résultats.
  • Dans le cours normal de ses activités, le Groupe est impliqué ou
    risque d?être impliqué dans un certain nombre de procédures
    administratives ou juridictionnelles. Des réclamations pécuniaires
    sont faites à l?encontre du Groupe ou sont susceptibles de l?être dans
    le cadre de certaines de ces procédures.
  • La centralisation des excédents et besoins de financements des
    filiales étrangères hors zone euro expose le Groupe à un risque de
    change. La variation de ces taux de change peut avoir un impact
    significatif sur les résultats du Groupe.

FAITS MARQUANTS

Au cours du premier trimestre 2014, les faits marquants incluent :

  • Le 10 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé que Jonathan Barnsley était nommé
    Vice-Président Exécutif en charge des Opérations Techniques et
    intégrait le Comité Exécutif du groupe Ipsen. Il a pris ses fonctions
    le 1er avril 2014 et rapporte directement à Christel
    Bories, Directrice Générale Déléguée d?Ipsen.
  • Le 14 janvier 2014 ? Ipsen et GW Pharmaceuticals plc ont annoncé la
    signature d?un accord exclusif confiant à Ipsen la promotion et la
    distribution en Amérique Latine (à l?exception du Mexique et des
    Caraïbes) de Sativex®, un spray buccal extrait du cannabis,
    destiné au traitement de la spasticité chez des patients atteints de
    sclérose en plaques. GW fournira le produit fini à Ipsen. GW
    Pharmaceuticals et Ipsen prévoient de déposer les premières demandes
    d?autorisations de mise sur le marché dans certains pays d?Amérique
    Latine courant 2014 pour l?indication de la spasticité due à la
    sclérose en plaques.
  • Le 14 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé sa décision de déployer une
    équipe dédiée à l?oncologie pour commercialiser Somatuline®
    Depot® (lanréotide) 120 mg en injection (« Somatuline® »)
    dans les tumeurs neuro-endocrines aux Etats-Unis. Au cours des
    derniers mois, à la suite de la communication des données de l?étude
    clinique de phase III CLARINET® évaluant l?effet
    antiprolifératif de Somatuline® dans les TNE
    gastro-entéro-pancréatiques non fonctionnelles (TNE-GEP), le Groupe
    avait envisagé deux options ? celle d?assumer seul le lancement du
    produit et celle de lancer avec un partenaire. Ipsen estime que ces
    résultats encourageants représentent une opportunité majeure pour le
    Groupe à long terme avec un marché potentiel aux Etats-Unis de plus de
    500 millions de dollars1. Ipsen fait de son succès aux
    Etats-Unis une priorité stratégique. L?option de « lancer seul »
    maximise la création de valeur à long terme et participe à l?atteinte
    d?une taille critique aux Etats-Unis.

Ipsen prévoit le dépôt de la demande d?autorisation de mise sur le
marché pour Somatuline® dans l?indication des TNE au premier
semestre 2014. Le coût annuel incrémental maximal associé au lancement
de Somatuline® dans les TNE aux Etats-Unis est estimé entre
30 millions d?euros et 40 millions d?euros. En conséquence, le point mort2
de la filiale américaine, initialement anticipé en 2014, est repoussé à
2017. Ipsen va poursuivre la mise en ?uvre de mesures d?économies de
coûts afin de limiter l?impact sur la profitabilité du Groupe.

  • Le 17 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé lors du Symposium sur les Cancers
    Gastro-intestinaux (ASCO GI) que le critère principal de l?essai
    clinique ELECT® évaluant Somatuline® sur le
    contrôle des symptômes chez les patients atteints de tumeurs
    neuro-endocrines gastro-entéro-pancréatiques avec un antécédent de
    syndrome carcinoïde avait été atteint. Les résultats de l?étude de
    phase III ELECT® (poster 268) montrent que le traitement
    par Somatuline® 120mg s?est avéré supérieur au placebo, de
    manière statistiquement significative, pour diminuer le nombre de
    jours où les patients ont eu recours à l?octréotide à libération
    immédiate comme traitement symptomatique aigu, avec une différence
    moyenne de -14,8% (IC 95% : -26,8, -2,8 ; p = 0,017) pendant la phase
    en double-aveugle de 16 semaines de cette étude. Les taux de succès
    thérapeutique total ou partiel ont été significativement plus
    importants avec Somatuline® qu?avec le placebo (odds ratio
    = 2,4 ; IC 95% : 1,1, 5,3 ; p = 0,036).
  • Le 22 janvier 2014 ? Ipsen a annoncé la mise en place d?une nouvelle
    gouvernance aux États-Unis, faisant suite à la récente décision de
    lancer Somatuline® dans les indications oncologiques. Marc
    de Garidel supervisera personnellement ce projet de lancement. Cynthia
    Schwalm rejoindra les Opérations commerciales américaines d?Ipsen à
    compter du 3 février 2014 pour prendre la tête de la Business Unit
    Endocrinologie/Oncologie. A partir de mi-août 2014, elle prendra les
    fonctions de Directeur général de la filiale américaine.
  • Le 5 février 2014 ? Ipsen a annoncé les résultats de l?étude clinique
    internationale de phase III de Dysport® Next Generation
    (DNG) dans la dystonie cervicale et de l?étude clinique européenne de
    phase II de DNG dans le traitement des rides de la glabelle. Fort de
    ces résultats, Ipsen annonce son intention de déposer une demande d?AMM3
    pour la première toxine liquide de type A prête à l?emploi en Europe
    et dans le reste du monde4. L?étude clinique de phase III
    dans la dystonie cervicale a démontré que DNG, à la dose unique de 500
    unités, était cliniquement et statistiquement supérieur au placebo en
    semaine 4 (réduction moyenne ajustée de 12,5 pour DNG versus 3,9 pour
    le placebo, telle que mesurée avec l’échelle totale de « Toronto
    Western Spasmodic Torticollis Rating Scale » (TWSTRS)). Comparé à
    Dysport®, DNG n?a pas démontré une non-infériorité
    statistique en efficacité en semaine 4 (réduction moyenne ajustée de
    12,5 pour DNG versus 14,0 pour Dysport®, telle que mesurée
    avec l’échelle totale de TWSTRS). D?un point de vue clinique, cette
    différence d?efficacité n?est probablement pas pertinente. A dose
    répétée, DNG a montré une efficacité comparable à l?efficacité de
    Dysport® qui avait été observée dans les précédentes études
    de Phase III5. L?étude clinique de phase II dans les rides
    de la glabelle a démontré que DNG était cliniquement et
    statistiquement supérieur au placebo et comparable à Dysport®
    à la dose unique de 50 unités. Dans l?ensemble des études, DNG a
    démontré des profils de tolérance en ligne avec le profil de tolérance
    connu de Dysport®. L?analyse de la stabilité de DNG est en
    cours. Les tendances des données de stabilité sont positives, rendant
    Ipsen confiant dans l?obtention d?un produit commercialement viable.
    Les analyses de stabilité se poursuivent afin d?établir la durée de
    vie maximale sur l?ensemble de la gamme. Sur la base de ces résultats
    et de l?opinion de l?investigateur principal de l?étude de phase III,
    Ipsen envisage d?entamer une consultation avec les agences
    réglementaires pour définir la stratégie en vue du dépôt d?une demande
    d?AMM1 pour la première toxine liquide de type A prête à
    l?emploi en Europe et dans le reste du monde2.

1 Estimations Ipsen du marché des TNE aux Etats-Unis en 2013
2
Contribution commerciale excluant les ventes d?Increlex® (mecasermin
[rDNA origin]) en injection et les revenus du partenariat en médecine
esthétique avec Valeant Pharmaceuticals Intl Inc.

  • Le 7 février 2014 ? Ipsen a annoncé que les critères principaux de
    l?étude clinique de phase III évaluant l?administration par voie
    sous-cutanée de Décapeptyl® (pamoate de triptoréline) 11,25
    mg chez des patients atteints d?un cancer de la prostate métastatique
    ou localement avancé avaient été atteints. Les résultats complets de
    l?étude seront présentés en 2014 lors d?un congrès médical. Sur la
    base de ces résultats, Ipsen envisage de demander l?ajout de la voie
    sous-cutanée à la voie intramusculaire dans le libellé de
    l?autorisation de mise sur le marché du pamoate de triptoréline
    11,25 mg.
  • Le 18 mars 2014 ? Ipsen a annoncé les résultats positifs de l?étude
    clinique de phase IIa avec Dysport® dans le traitement
    de l?hyperactivité du détrusor d’origine neurologique (HDN) chez des
    patients dont l?incontinence urinaire est mal contrôlée par les
    traitements anticholinergiques. Les résultats montrent que le
    traitement par Dysport® est associé à une réduction
    moyenne, par rapport à l?évaluation initiale, des épisodes
    d’incontinence urinaire supérieure à 75%, 12 semaines après
    l?injection, quel que soit le mode d?administration. Ces résultats ont
    été obtenus avec une dose unique de Dysport® 750 unités
    injectée dans 15 ou 30 sites dans le muscle détrusor. L’efficacité a
    été confirmée par l’amélioration des paramètres urodynamiques et de la
    qualité de vie des patients. Le profil de tolérance observé dans
    l?étude est en ligne avec celui attendu dans cette indication.
  • Le 20 mars 2014 ? Ipsen a annoncé que son actionnaire majoritaire,
    Mayroy, avait placé auprès d?investisseurs institutionnels 5 888 290
    actions représentant environ 7% du capital du Groupe, à un prix de
    29,50 euros par action. Dans le cadre de cette opération, Ipsen a
    procédé au rachat de 842 542 de ses propres actions (soit 1% de son
    capital) afin de les annuler. Ipsen a été informé que le produit de
    cette vente sera utilisé pour financer en partie le rachat par Mayroy
    de la totalité de la participation détenue dans son capital par son
    actionnaire minoritaire, Opera Finance Europe, une société
    luxembourgeoise contrôlée par Madame Véronique Beaufour. Opera Finance
    Europe et ses actionnaires ne siègent pas au Conseil d?Administration
    d?Ipsen et n?ont pas de part active dans la gestion du Groupe. Le
    rachat du solde de la participation d?Opera Finance Europe sera
    financé par l?attribution par Mayroy d?actions Ipsen représentant
    environ 4% du capital d?Ipsen. Ces actions seront bloquées sur un
    compte séquestre pendant une durée de 12 mois suivant la réalisation
    de l’opération.

1 Autorisation de mise sur le marché
2
Amérique Latine, Moyen Orient, Asie (hors Chine et Japon)
3
Truong D. et al. Mov. Disord., 2005; 20 (7) 783-791; Truong et al.,
Parkinsonism Relat Disord. 2010 Jun;16(5):316-23

Cette opération porte le flottant d?Ipsen d’environ 30% à 40%6.
La participation de Mayroy s?établit désormais à environ 57,6%1
du capital et 73,3%1 des droits de vote d?Ipsen. La
participation indirecte de Beech Tree (l’actionnaire de contrôle de
Mayroy) dans Ipsen est légèrement reluée. Ipsen a par ailleurs été
informé que le pacte d?actionnaires conclu entre Beech Tree, ses
filiales et la famille Schwabe aux fins de la stabilité de
l’actionnariat de contrôle de Mayroy, initialement conclu pour une
période expirant le 31 décembre 2008, a été renouvelé jusqu’au 30 juin
2015.

Après le 31 mars 2014, les faits marquants incluent :

  • Le 9 avril 2014 ? Ipsen a confirmé être éligible au dispositif du
    PEA-PME, en accord avec le décret français n° 2014-283 du 4 mars 2014.
    Le Groupe respecte les seuils fixés par le législateur pour
    l’éligibilité des entreprises au PEA-PME, à savoir un effectif total
    de moins de 5 000 salariés et un chiffre d’affaires annuel inférieur à
    1 500 million d’euros ou un total de bilan inférieur à 2 000 millions
    d’euros. Par conséquent, les actions de la société peuvent être
    intégrées au sein des comptes PEA-PME, qui bénéficient des mêmes
    avantages fiscaux que le plan d’épargne en actions (PEA) traditionnel.
    Ipsen a été sélectionné par Euronext pour faire partie de l?indice CAC®
    PME.
  • Le 12 avril 2014 ? Ipsen a annoncé que des premiers résultats dans
    l?étude clinique de phase III de Dysport® dans le
    traitement de la spasticité des membres supérieurs chez l?adulte ont
    été présentés le samedi 12 avril à la 8ème Conférence
    Mondiale de Neuroréhabilitation à Istanbul (Turquie). Quatre semaines
    après l?injection de Dysport®, l?étude clinique de phase
    III a démontré que :

    • Les patients traités avec Dysport® ont présenté une
      proportion plus élevée, de manière statistiquement significative
      (p<0.0001), de répondants à l?amélioration du tonus musculaire
      comparativement au placebo, (i.e. présentant ?1 point
      d?amélioration sur l?échelle modifiée d?Ashworth (MAS). En semaine
      4, les patients traités avec Dysport® à des doses de
      500 unités et de 1000 unités ont montré des taux de réponse de
      respectivement 73.8% et 78.5%, comparativement à 22,8% dans le
      bras placebo ;
    • Les patients traités avec Dysport® ont présenté un
      bénéfice clinique plus élevé, de manière statistiquement
      significative (p<0.0001), comparativement au placebo, tel que
      mesuré grâce à l?évaluation globale du médecin (Physician Global
      Assessment (PGA). En semaine 4, l?évaluation moyenne globale du
      médecin chez les patients traités avec Dysport® à des
      doses de 500 unités ou de 1000 unités était de respectivement 1,4
      et 1,8, comparativement à 0,6 dans le bras placebo.
    • En outre, les patients traités avec Dysport® ont montré
      une proportion plus importante de répondants à l?amélioration de
      la fonction subjective par rapport à la valeur de référence
      comparativement au placebo (présentant une baisse de ?1 point sur
      l?échelle d?évaluation d?invalidité). En semaine 4, l?échantillon
      de patients traité avec Dysport® 1000 unités a démontré
      un taux de réponse statistiquement significatif de 62%.
      L?échantillon de patients traité avec Dysport® 500
      unités a démontré un taux de réponse cliniquement pertinent de
      50%. Le bras placebo a démontré un taux de réponse de 39%.

1 Calcul prenant en compte le placement visé ci-dessus,
l?annulation des actions rachetées par Ipsen dans le cadre de cette
transaction, et l?annulation des 800 000 actions rachetées dans le cadre
du programme annoncé le 6 novembre 2013

MESURES ADMINISTRATIVES

Dans le contexte actuel de crise financière et économique, les autorités
publiques de nombreux pays où opère le Groupe ont continué d?instaurer
de nouvelles mesures de réduction des dépenses de santé publique, dont
certaines ont affecté les ventes et la profitabilité du Groupe au
premier trimestre 2014. En outre, certaines mesures instaurées en 2013
ont continué d?affecter les comptes du Groupe, par comparaison d?une
année sur l?autre.

Mesures affectant le premier trimestre 2014 :

Dans les Principaux Pays d?Europe de l?Ouest :

  • En France, les autorités de santé ont imposé des baisses de prix de
    5,5% sur NutropinAq® en juin 2013, de 12,5% sur Nisis®/Nisisco®
    en octobre 2013, de 7,5% sur Smecta® au 1er
    janvier 2014 (une seconde baisse de la même ampleur s?appliquera au 1er
    juillet 2014), de 6,5% sur Fortrans® au 1er
    janvier 2014 et de 4,0% sur Décapeptyl® à compter du 1er
    avril 2014. Par ailleurs, Hexvix® est de nouveau remboursé
    sur la liste en sus depuis décembre 2013 ;
  • En Grande Bretagne, le nouveau PPRS (Pharmaceutical Price
    Regulation Scheme
    ) a été mis en place, avec l?option pour les
    sociétés pharmaceutiques d?appliquer une baisse du prix de vente NHS (National
    Health Service
    ) de l?ordre de 5,0% à 7,0%, modulée sur l?ensemble
    du portefeuille, ou de reverser ce montant sous forme de « pay
    back
    ». Par ailleurs, les appels d?offre initialement gérés au
    niveau hospitalier sont désormais gérés au niveau régional depuis
    janvier 2014 ;
  • En Allemagne, le rabais obligatoire appliqué sur le prix officiel des
    médicaments de prescription, qui était initialement de 16,0%, a été
    réduit à 7,0% au 1er janvier 2014 ;
  • En Espagne, une première ébauche du Royal Decree a été publiée
    par le Ministère de la Santé en mars 2014 annonçant l?application d?un
    système de prix de référence international basé sur le prix par mg le
    plus bas dans les 28 pays de l?Union européenne. Son application, qui
    pourrait intervenir en juin 2014, touchera tous les analogues de la
    LhRh (Luteinizing hormone-Releasing Hormone), dont Décapeptyl®.
    Par ailleurs, les prix négociés avec les hôpitaux lors des appels
    d?offres seront potentiellement publiés et le prix officiel sera
    aligné sur le plus bas prix négocié ;
  • En Italie, Hexvix® a obtenu le remboursement au niveau
    national et a donc subi une baisse de prix officielle de 13,0% à
    partir de février 2014.

Dans les Autres Pays Européens :

  • En Belgique, une baisse de prix modulée de 1,95% sur les produits
    remboursés est applicable depuis la mise en place de la taxe Inami le 1er
    avril 2013 ;
  • Aux Pays-Bas, la NZA (autorités de santé néerlandaises) a transféré le
    budget des hormones de croissance de la ville à l?hôpital et a
    introduit un nouveau système de remboursement au 1er
    janvier 2013. La publication de la liste contenant la prochaine vague
    de médicaments à passer au budget de l?hôpital a été officiellement
    retardée. L?application du prix de référence international a entraîné
    des baisses de prix sur NutropinAq®, ainsi que des
    augmentations de prix sur Somatuline®, Dysport®
    et Décapeptyl® depuis le 1er avril 2014 ;
  • En Finlande, une baisse de prix générale de 5% a été appliquée sur
    l?ensemble des médicaments au 1er février 2013 ;
  • En Suède, en janvier 2014, les produits bénéficiant d?une autorisation
    de mise sur le marché depuis plus de 15 ans (notamment Décapeptyl®)
    sont sujets à une baisse de prix obligatoire de 7,5% ;
  • En Norvège, l?application du prix de référence international lors de
    la revue de décembre 2013 s?est traduite par des baisses de prix sur
    Dysport® et NutropinAq®, ainsi qu?une
    augmentation du prix de Somatuline® ;
  • Au Portugal, de nouvelles mesures pour 2013 ont été publiées et
    requièrent une baisse de prix de 6,0% sur tous les médicaments ainsi
    que la contribution de l?industrie pharmaceutique à la baisse des
    dépenses de santé à travers la mise en place par chaque laboratoire
    pharmaceutique d?un fonds de provision équivalent à 2,0% des ventes ;
  • En Grèce, une nouvelle révision des prix a eu lieu en février 2014
    affectant la majorité des produits de spécialité commercialisés par
    Ipsen. Décapeptyl® n?est pas concerné par la baisse des
    prix mais le co-paiement pour le patient augmente significativement.
    Enfin, depuis le 1er avril 2014, le ministère de la Santé
    fait la distinction entre les produits biologiques, les biosimilaires
    et les génériques. Ces différents types de produits ne pourront donc
    pas faire l?objet d?appels d?offres communs ;
  • En Lettonie, un appel d?offres national pour les analogues de la LhRH
    a été instauré pour prévenir les importations parallèles. Un nouveau
    panier de référence a été établi en juillet 2013. Initialement, le
    panier était composé de l?ensemble des pays de l?Union européenne ; il
    inclut désormais la Lituanie, l?Estonie, la République Tchèque, la
    Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie, et le Danemark. La règle du prix
    de référence reste inchangée et requiert la prise en compte du 3ème
    prix le plus bas du panier ;
  • En Estonie, le prix de Décapeptyl® 1M a été réduit après
    l?application du prix de référence international ;
  • En République Tchèque, la TVA sur les médicaments a augmenté de 14,0%
    à 15,0% en janvier 2013. De nouveaux prix ont été publiés le 1er
    janvier 2013. Ces derniers sont le résultat du système de prix de
    référence international (moyenne des 3 prix les plus bas dans 18 pays
    de l?Union européenne). En outre, depuis janvier 2013, les hormones de
    croissance ne sont plus considérées comme un produit hospitalier et
    sont à présent concernées par les révisions de prix ;
  • En Slovaquie, de nouveaux prix ont été publiés le 1er juin
    2013. Ces derniers sont le résultat du système de prix de référence
    international fondé sur les 3 prix les plus bas en vigueur dans les 28
    pays de l?Union européenne. Une nouvelle révision de prix liée au
    système de prix de référence international est en cours avec une
    publication prévue en octobre 2014 ;
  • En Pologne, une nouvelle limite de remboursement a été établie du fait
    de l?introduction sur le marché d?un concurrent de Décapeptyl®.
    Elle a entraîné la mise en place de co-paiements pour les patients au 1er
    janvier 2013 et, par la suite, une baisse de prix générale de
    l?industrie en tant que moyen de compensation. Une révision de prix
    est applicable depuis le 1er janvier 2014 et affecte
    Décapeptyl® et Somatuline® ;
  • En Roumanie, alors que les prix des médicaments sont généralement
    révisés annuellement en mars, le Ministère de la Santé a décidé de
    poursuivre le gel des prix jusqu?à la validation définitive de la
    méthodologie de calcul permettant de déterminer les prix ;
  • En Suisse, Dysport® a subi une baisse de prix en décembre
    2013 à la suite de l?application du prix de référence international
    (qui a lieu tous les trois ans).

Dans le Reste du Monde :

  • En Chine, la volonté annoncée depuis 2012 de mettre en place un
    système de référencement n?a pas évolué car les autorités mettent la
    priorité sur le contrôle du prix des produits figurant sur la liste
    des médicaments de première nécessité (Essential Drug List, EDL).
    Dans ce cadre, Tanakan® qui figure sur la liste des
    « produits à bas prix » ? environ 80% des produits EDL ? risque de se
    voir appliquer une réduction de 10,0% de son prix d?achat par les
    hôpitaux (hospital bidding price). Le prix d?achat étant le
    même que celui refacturé aux patients, le gouvernement s?est engagé à
    compenser les hôpitaux utilisant ces produits à bas prix ;
  • En Colombie, le Groupe Technique de la Commission Nationale des Prix (Comisión
    Nacional de Precios de Medicamentos
    ) a imposé une baisse des prix
    sur 364 médicaments en décembre 2013, affectant notamment Dysport®.
    En août 2013, les prix de 195 médicaments avait été régulés, dont
    celui de Somatuline® ;
  • En Ukraine, les autorités ont introduit une TVA de 7,0% sur les
    médicaments au 1er avril 2014 dans le cadre d?une loi
    « anti crise ». La mesure, annoncée et votée en l?espace de quelques
    jours, a généré un arrêt brutal de la mise à disposition de certains
    médicaments sur le territoire. Par ailleurs, en matière de
    référencement, il est question d?étendre le panier des pays de
    référence actuel (Bulgarie, Moldavie, Pologne, République Tchèque,
    Slovaquie) à trois autres pays (Lettonie, Hongrie et Serbie) sur
    certaines classes de médicaments à titre pilote ;

En outre, et toujours dans un contexte de crises financière et
économique, les autorités publiques de nombreux pays où opère le Groupe
continuent d?instaurer de nouvelles mesures de réduction des dépenses de
santé publique qui pourront affecter les comptes du Groupe au-delà de
l?année 2014.

Mesures pouvant avoir un impact en 2014 et au-delà

Dans les Principaux Pays d?Europe de l?Ouest :

  • En France, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale
    (PLFSS) de 2014 a introduit pour la première fois la possibilité pour
    le pharmacien de substituer les produits de biotechnologie par des
    biosimilaires, sauf dans le cas où le médecin l?a interdit sur la
    prescription. Cette règle n?est pas encore en vigueur et doit être
    soumise à décret. Elle pourrait potentiellement avoir un impact sur
    NutropinAq®.

Dans les Autres Pays Européens :

  • Au Portugal, le Ministère de la Santé fait pression sur l?association
    pharmaceutique locale (APIFARMA) dans le cadre de négociations portant
    sur la prise en compte par l?industrie des dépenses de remboursement
    excédant un certain plafond pour 2014. Pour le budget 2015 du
    gouvernement, le Ministère des Finances pense introduire une taxe
    extraordinaire avec une attention particulière sur les profits de
    l?industrie pharmaceutique. En outre, la nouvelle taxe de 3,0% sur
    toutes les activités hospitalières annoncée fin 2013 pour une
    application en 2014 n?a pas encore été introduite ;
  • En Grèce, la clause de « claw-back » de 2,44 milliards d?euros
    à fin 2013 n?a pas été réajustée par le Ministère de la Santé comme
    initialement prévu. Les autorités publiques visent 2 milliards d?euros
    en 2014 ;
  • En Croatie, la République Tchèque a remplacé la France dans le panier
    des pays inclus dans le système de prix de référence international ;
  • En Serbie, depuis le 1er juillet 2013, le Ministère de la
    Santé a décidé d?inclure la Roumanie dans le panier de pays utilisé
    dans le calcul du prix de référence international. La règle est de
    prendre la moyenne des prix en vigueur en Croatie, Slovénie, Italie et
    Roumanie ;
  • En Slovaquie, depuis le 1er mars 2014, une baisse de prix
    fondée sur la moyenne des 3 prix les plus bas dans les 28 pays de
    l?Union européenne s?applique à plusieurs produits Ipsen.

Dans le Reste du Monde :

  • En Algérie, Ipsen devait procéder au renouvellement des Autorisations
    de Mise sur le Marché (AMM) de l?ensemble des produits de son
    portefeuille de médecine générale avant la fin 2013. Cette procédure
    pourrait entraîner des révisions de prix au premier semestre 2014. Par
    ailleurs, la liste des tarifs de référence éditée en octobre 2013 n?a
    pas encore entraîné de baisses de prix. Le risque porte sur Décapeptyl®
    dont le prix est susceptible d?être aligné avec la molécule la moins
    chère ;
  • Au Maroc, le gouvernement a annoncé des réductions sur les prix
    publics et hospitaliers de quelques 5000 produits de différentes
    classes (hypertension, anti-infectieux, migraine, etc.) en janvier
    2014. Si la mesure a peu touché les prix publics (1,0%), elle a plus
    largement affecté le secteur hospitalier avec une baisse moyenne de
    l?ordre de 5,0% à 6,0%. Cette situation pénalise l?ensemble des
    laboratoires, notamment étrangers, dans un pays où les marges sont
    déjà globalement faibles ;
  • En Chine, les autorités de régulation encouragent fortement les
    innovations quant à la gestion de la liste des médicaments de première
    nécessité (Essential Drug List). Ainsi,

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Ipsen : chiffre d’affaires du premier trimestre 2014

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