Malgré la présence écourtée d’AT&T sur le marché de la connectivité en
vol, que la société a quitté au bout de sept mois seulement, le secteur
est cependant optimiste. Le nombre d’appareils équipés de la technologie
cellulaire et/ou Wifi continue de croître, à grande vitesse. Selon la
dernière étude de Valour Consultancy, le parc d’avions connectés
atteindra 4 144 appareils d’ici la fin de 2014.

Cela signifie que 19 % de l’ensemble de la flotte commerciale active
mondiale sera prochainement connectée ? soit une hausse de 15 % par
rapport à l’année dernière. D’ici 2024, la pénétration de la
connectivité en vol passera à 55 % (près de 17 000 appareils). Selon
Craig Foster, analyste sénior, la transition est évidente et plus en
plus d’avions seront équipés de matériel de connectivité en vol à
l’usine. « Bien que le marché ait été dominé à une certaine époque par
le rattrapage, les prestataires de services font des pieds et des mains
pour que leurs solutions soient installées sur les appareils neufs ;
Panasonic Avionics et OnAir en sont les précurseurs. Au cours des dix
prochaines années, les installations neuves augmenteront à un TCAC de 20
%, alors que les rattrapages enregistreront un taux de croissance annuel
moyen négatif de -4 %. »

Autre tendance forte : l’émergence de produits de connectivité hybrides.
M. Foster poursuit : « Le secteur est toujours partagé entre la bande Ku
et la bande Ka. Bien que nous nous attendions à ce que la bande Ka
devienne la technologie dominante, les solutions comme le service Gogo
GTO (Ground-to-Orbit) et le réseau en bande S proposé par Inmarsat,
devraient se révéler populaires. À ce sujet, la plupart des compagnies
aériennes européennes n’ont pas encore adopté de stratégie de
connectivité en vol pour leurs flottes de court-courriers et d’autres
compagnies comme Lufthansa et Air France-KLM, notamment, pourraient
rapidement suivre l’exemple de British Airways (client de lancement) ».

Le rapport révèle aussi que les compagnies aériennes sont de plus en
plus sensibles à la connectivité intégrée. « Auparavant, la connectivité
en vol était considérée comme un moyen de générer des revenus
accessoires supplémentaires. Aujourd’hui, on commence à comprendre qu’il
s’agit d’un complément essentiel pour rester compétitifs et que les
applications, telles que la vérification des cartes de crédit en temps
réel, les bulletins météo en direct et le suivi de l’état des appareils,
peuvent aussi être intégrées. Ces constatations aident les prestataires
de services à plaider la cause de la connectivité en vol et permettent
aux compagnies aériennes de faire des économies », conclut M. Foster.

Valour Consultancy fournit des informations sur le marché très
pertinentes. Son dernier rapport, « The Future of Aeronautical
Connectivity » (L’avenir de la connectivité aéronautique) est l’étude la
plus complète jamais réalisée sur la connectivité en vol. Pour consulter
la table des matières et la portée du rapport, rendez-vous sur le site http://www.valourconsultancy.com/what-we-do/aeronauticalconnectivity.

Le texte du communiqué issu d?une traduction ne doit d?aucune manière
être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse
foi est celle du communiqué dans sa langue d?origine. La traduction
devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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D'ici 2024, 55 % des avions seront équipés de la connectivité en vol, selon Valour Consultancy

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