Regulatory News :
bioMérieux (Paris:BIM) :
Solide croissance du chiffre d?affaires :
- +8,7 %, y compris BioFire et à taux de change constants
- +3,8 %, à taux de change et périmètre constants
Résultat opérationnel courant contributif* : 227 millions
d?euros, en ligne avec l?objectif fixé
Confirmation du succès commercial de BioFire et de FilmArray®
en biologie moléculaire
Avancées stratégiques et opérationnelles notables, avec la
signature de 8 accords de business development
Progression attendue du résultat opérationnel courant contributif*
en 2015, dans un contexte de la poursuite des efforts
en ventes & marketing, production et innovation et de déploiement de
plans d?action prioritaires visant à renforcer durablement la
performance opérationnelle
M. Alexandre Mérieux, Directeur Général, déclare : « En
2014, bioMérieux a franchi des étapes structurantes essentielles pour
son organisation opérationnelle et sa stratégie, et a enrichi son
portefeuille de produits en biologie moléculaire et en microbiologie
clinique automatisée. En outre, nous avons amélioré le niveau de
production de notre site de Durham. Dans ce contexte exigeant, notre
résultat opérationnel courant contributif est en ligne avec l?objectif
fixé en début d?année. En 2015, nous poursuivrons notre stratégie, en
intensifiant le déploiement de FilmArray® ainsi
que le lancement commercial de nos nouveaux systèmes, en fortifiant
notre implantation en Asie Pacifique et en renforçant notre performance
opérationnelle, gages d?une croissance durable et profitable. Nous
anticipons une progression de notre résultat opérationnel courant
contributif, qui devrait ainsi être compris entre 240 et 265 millions
d?euros. »
Le Conseil d?administration de bioMérieux, acteur mondial du diagnostic in
vitro, s?est réuni le 10 mars, sous la présidence de M. Jean-Luc
Belingard. Il a arrêté les comptes consolidés du Groupe pour l?exercice
2014.
Comptes consolidés audités
En millions d’euros |
2014 | 2013 |
Variation
A données publiées |
Dont (estimation)
A taux de change constants |
||||
Chiffre d?affaires | 1 698 | 1 588 | +7,0 % | +8,7 % | ||||
Résultat opérationnel courant contributif* |
227 | 262 | -13,6 % | -5,8 % | ||||
Résultat opérationnel | 204 | 257 | -20,9 % | –13,0 % | ||||
Résultat de l?ensemble consolidé | 136 | 165 | -17,7 % | |||||
Résultat net par action (en ?) | ?3,42 | ?4,16 | -17,7 % | |||||
Cash-flow libre** |
158 | 111 | +42,0 % |
* Le résultat opérationnel courant contributif
correspond au résultat opérationnel courant hors éléments non récurrents
relatifs à l?acquisition et l?intégration de BioFire, et écritures
comptables liées à l?affectation de son coût d?acquisition, dont le
détail figure en Annexe 3. Le résultat opérationnel courant
correspond au résultat opérationnel hors éléments « significatifs,
inhabituels et non récurrents », classés en « autres produits et charges
opérationnels non courants ».
** Avant acquisitions de
titres de participation et dividendes
EVENEMENTS MARQUANTS 2014
Les événements marquants de l?année 2014 sont présentés en Annexe 1.
RESULTATS FINANCIERS
Chiffre d?affaires*
A fin décembre 2014, le chiffre d?affaires de bioMérieux a progressé de
8,7 % à taux de change constants. Il intègre les ventes de BioFire
(78 millions d?euros) à compter du 16 janvier 2014. A taux de change et
périmètre constants, la croissance organique s?est établie à 3,8 %, taux
conforme à l?objectif fixé en début d?année. L?appréciation récente du
dollar américain contre l?euro a permis de limiter l?effet négatif des
variations des taux de change, d?une année sur l?autre, à 28 millions
d?euros, soit 170 points de base. Dans ce contexte, le chiffre
d?affaires a atteint 1 698 millions d’euros contre 1 588 millions
d’euros au 31 décembre 2013, soit une hausse de 7 % à données publiées.
Evolution du chiffre d?affaires
En millions d’euros |
|||||||
Chiffre d?affaires – 31 décembre 2013 | 1 588 | ||||||
Effets de change | -28 | -1,7 % | |||||
Croissance organique, à taux de change et périmètre constants | +60 | +3,8 % |
} +8,7 % |
||||
Variation de périmètre – Chiffre d?affaires additionnel de BioFire (1) | +78 | +4,9 % | |||||
Chiffre d?affaires – 31 décembre 2014 | 1 698 | +7,0 % |
(1) l?acquisition de la société BioFire ayant été finalisée
le 16 janvier 2014, cette société est consolidée à compter de cette date
Au cours de l?exercice, la Société a pleinement bénéficié de l?étendue
de son empreinte géographique et de son portefeuille produits.
Composante stratégique majeure, cette diversification géographique et
technologique lui permet de saisir les opportunités de croissance sur
les différents marchés dans lesquels elle opère et apporte de la
résilience à son modèle d?affaires. L?évolution de l?activité par
région et par application est
présentée en Annexe 2.
* Communiqué de presse complet sur l?activité à fin décembre 2014
disponible sur le site www.biomerieux-finance.com
Compte de résultat
-
La marge brute s?est élevée à 845 millions d?euros, soit 49,7 %
du chiffre d?affaires. Favorisée par la consolidation, pour la
première fois, en 2014, de l?activité de BioFire, elle a été fortement
affectée par la dépréciation de nombreuses devises face à l?euro d?une
année sur l?autre, représentant un montant estimé à 27 millions
d?euros. A taux de change et périmètre constants, le taux de marge
brute se serait élevé à 50,3 % contre 51,9 % au 31 décembre 2013.
Cette évolution d?une année sur l?autre reflète principalement
l?augmentation des dépenses opérationnelles engagées sur le site de
Durham pour restaurer des conditions satisfaisantes de production (cf.
Annexe 1), la constatation de provisions pour dépréciation de certains
actifs suite à la signature d?accords de business development,
et la progression des frais d?expédition notamment dans les pays
émergents. A contrario, le taux de marge brute a bénéficié
d?une légère augmentation du prix de vente moyen des réactifs et de la
hausse de la part des réactifs et des services dans le chiffre
d?affaires total de la Société. -
En 2014, le résultat opérationnel courant contributif**
s?est élevé à 227 millions d?euros, conforme à l?objectif fixé en mars
2014. Il s?inscrit en retrait par rapport au résultat opérationnel
courant contributif de 2013 qui s?établissait à 262 millions d?euros.
Comme attendu, il a été fortement affecté par les effets défavorables
du change, estimés à environ 21 millions d?euros d?une année sur
l?autre, et par les dépenses engagées par la Société sur son site de
Durham : les surcoûts y ont représenté un montant estimé à 40 millions
de dollars, en augmentation de 10 millions de dollars environ d?une
année sur l?autre. En outre, l?exercice 2013 avait bénéficié de la
révision de certains plans de retraite, dont les effets ont été
moindres en 2014. -
Une information par zone géographique est présentée en Annexe 5 pour
l?exercice 2014.-
En 2014, les charges commerciales et les frais généraux
se sont élevés à 453 millions d?euros, soit 26,6 % du chiffre
d?affaires. En 2013, elles s?étaient établies à 405 millions
d?euros, soit 25,4 % du chiffre d?affaires. Leur augmentation par
rapport à l?année précédente résulte de l?intégration de BioFire
et des investissements réalisés par la Société pour intensifier
son développement dans les pays émergents et accompagner le
lancement de ses nouveaux systèmes. -
En 2014, la Société a poursuivi son effort d?innovation. Dans ce
contexte, les frais de recherche et développement se sont
établis à 206 millions d?euros, soit 12,1 % du chiffre d?affaires,
contre 186 millions d?euros ou 11,7 % du chiffre d?affaires en
2013. A taux de change et périmètre constants, ils sont quasi
stables. -
Les crédits d?impôts en faveur de la recherche et les subventions
se sont établis à 28 millions d?euros, en hausse de près de
7 millions d?euros d?une année sur l?autre du fait notamment de
l?intensification de l?effort de R&D en France. -
Les « autres produits de l?activité » ont atteint 13
millions d?euros, contre 7 millions d?euros en 2013. Leur hausse
provient essentiellement des redevances reçues par BioFire.
-
En 2014, les charges commerciales et les frais généraux
-
Après éléments non récurrents relatifs à l?acquisition et à
l?intégration de BioFire et écritures comptables liées à l?allocation
de son prix d?acquisition, s?élevant respectivement à 8 millions
d?euros et 16 millions d?euros en 2014 (cf. Annexe 3), le résultat
opérationnel courant a représenté 203 millions d?euros. Il
s?élevait à 260 millions d?euros au 31 décembre 2013. -
En l?absence d?éléments non courants significatifs en 2014, le résultat
opérationnel s?est élevé à 204 millions d?euros, reflétant les
effets négatifs de change d?une année sur l?autre, les dépenses
engagées sur le site de Durham, ainsi que les écritures relatives à
l?acquisition et l?intégration de BioFire. Il s?établissait à
257 millions d?euros en 2013. -
La charge financière nette a représenté 16 millions d?euros, en
augmentation de 2,1 millions d?euros par rapport à 2013. Elle inclut
les intérêts financiers de la dette mise en place à l?occasion de
l?acquisition de BioFire, partiellement compensés par les gains de
juste valeur des instruments de couverture de taux et de change y
afférents. -
La charge d?impôt s?est élevée à 52 millions d?euros. Le taux
d?imposition a représenté 27,6 % du résultat avant impôt contre 32,2 %
au 31 décembre 2013 du fait notamment de l?augmentation des crédits
d?impôt reçus par le Groupe et de la reconnaissance d?actifs d?impôt
différé dans certaines des sociétés du Groupe au vu de l?amélioration
de leurs perspectives commerciales. -
Dans ces conditions, le résultat net 2014 s?est établi à
136 millions d?euros à fin décembre 2014, représentant 8 % du chiffre
d?affaires. Il atteignait 165 millions d?euros au 31 décembre 2013.
** Le résultat opérationnel courant contributif correspond au
résultat opérationnel courant hors éléments non récurrents relatifs à
l?acquisition et l?intégration de BioFire, et écritures comptables liées
à l?affectation de son coût d?acquisition, dont le détail figure en
Annexe 3. Le résultat opérationnel courant correspond au
résultat opérationnel hors « éléments significatifs, inhabituels et non
récurrents », classés en « autres produits et charges opérationnels non
courants ».
Cash-flow
-
Dans le contexte de la diminution du résultat opérationnel courant
contributif, l?EBITDA* a atteint 332 millions
d?euros à fin décembre 2014 contre 353 millions d?euros un an
auparavant. -
Les décaissements d?impôt ont représenté 57 millions d?euros, à
comparer à 69 millions d?euros l?année précédente. Alors que les
versements d?impôt ont augmenté en France, ils ont été diminués par
l?utilisation des pertes reportables de BioFire au sein de
l?intégration fiscale nord-américaine du Groupe. -
Alors que l?activité du Groupe s?est inscrite en forte progression, la
gestion rigoureuse du besoin en fonds de roulement d?exploitation
a généré un excédent net de 24 millions d?euros, contre un besoin net
de 40 millions d?euros en 2013. Exprimé en pourcentage du chiffre
d?affaires, le besoin en fonds de roulement d?exploitation s?améliore
sensiblement : il représente 23,0 % du chiffre d?affaires contre
24,8 % au 31 décembre 2013.-
La valeur nette des stocks a augmenté de 19 millions d?euros
contre 26 millions d?euros en 2013 du fait de la diminution des
stocks à Durham et d?un contrôle renforcé des stocks de pièces
détachées sur certains sites de production. -
Les créances clients ont augmenté de 2 millions d?euros contre
10 millions d?euros à fin décembre 2013. Cette évolution favorable
résulte notamment de l?encaissement de 13 millions d?euros
d?arriérés de créances publiques espagnoles en février 2014. Le
délai moyen d?encaissement des créances du Groupe, tous clients
confondus, s?est encore amélioré, s?élevant à 96 jours contre 97
jours en 2013. A taux de change constants, il s?établirait à 92
jours, en amélioration de 5 jours d?une année sur l?autre. -
Les dettes fournisseurs sont en nette augmentation (47 millions
d?euros), en raison notamment de la hausse des achats
opérationnels au 4ème trimestre 2014.
* L?EBITDA se définit comme la somme du résultat opérationnel courant
contributif et des amortissements d?exploitation -
La valeur nette des stocks a augmenté de 19 millions d?euros
-
Du fait de la concomitance de projets industriels importants, liés en
particulier à l?augmentation des capacités de production notamment à
Durham et Craponne, à l?extension du site de Marcy l?Etoile ainsi
qu?au déploiement du « Global ERP », les investissements
se sont élevés à 166 millions d?euros, dont 135 millions d?euros au
titre des investissements industriels et 31 millions d?euros au titre
des instruments placés chez les clients. Ils représentent ainsi 9,8 %
du chiffre d?affaires. Ils s?établissaient à 127 millions d?euros
au 31 décembre 2013, dont 97 millions d?euros au titre des
investissements industriels et 30 millions d?euros au titre des
instruments placés chez les clients. -
Par ailleurs, le site de Boxtel (Pays-Bas) a été cédé. Le
produit de la vente, intégralement encaissé en cours d?exercice,
favorise les flux de trésorerie de la période à hauteur de 10 millions
d?euros. Le prix de vente étant légèrement supérieur à la valeur nette
comptable du site, cette cession est sans impact matériel sur le
compte de résultat de l?exercice. -
Dans ce contexte, le cash-flow libre* s?est élevé
à 158 millions d?euros, contre 111 millions d?euros au 31 décembre
2013. La maîtrise du besoin du fonds de roulement d?exploitation ayant
plus que compensé les efforts d?investissements industriels, le
cash-flow libre est en progression notable de 42 % d?une année sur
l?autre. -
En janvier 2014, bioMérieux a finalisé l?acquisition de la
totalité du capital de BioFire. Le montant de la transaction
inclut un prix de 450 millions de dollars et la reprise des dettes de
la société (environ 40 millions de dollars), soit une contrevaleur de
354 millions d?euros. En outre, des frais d?acquisition de cette
société ont été décaissés au cours de la période à hauteur de 8
millions d?euros. -
Les autres acquisitions ont représenté un total de 7 millions
d?euros. -
En juin 2014, la Société a versé un dividende de
39,5 millions d?euros, contre 38,7 millions d?euros en 2013. -
En conséquence, l?endettement net au 31 décembre 2014 ressort à
249 millions d?euros. La trésorerie nette s?élevait à 25 millions
d?euros au 31 décembre 2013.La Société dispose d?un
emprunt obligataire, d?un montant de 300 millions d?euros, d?une durée
de 7 ans et placé auprès d?investisseurs institutionnels en
octobre 2013. En outre, elle bénéficie d?une ligne de crédit syndiqué
de 350 millions d?euros dont l?échéance a été étendue au 20 mai 2019
au cours du premier semestre 2014.
* Le cash-flow libre correspond aux flux de trésorerie générés par
l?exploitation, net des décaissements liés aux investissements
DIVIDENDE
Le Conseil d?administration proposera à l?Assemblée générale du 28 mai
prochain d?approuver un dividende de 1 euro par action, inchangé
par rapport au dividende versé en 2014. Le montant qui sera distribué le
9 juin 2015 devrait ainsi s?élever à 39,5 millions d?euros.
OBJECTIFS 2015
L?année 2015 sera probablement marquée par un environnement économique
encore tendu et contrasté par zone géographique.
Dans ce contexte, bioMérieux se fixe comme objectif une croissance
organique de son activité comprise entre 4,5 % et 6,5 % pour l?année
2015, à taux de change et périmètre constants.
La Société table notamment sur le rapide développement de BioFire aux
Etats-Unis, qui devrait jouer son rôle d?accélérateur de croissance. Les
ventes de BioFire devraient être tirées à la fois par le démarrage du
panel gastro-intestinal et par la poursuite du succès du panel
respiratoire de FilmArray®. L?activité de BioFire Defense et
les ventes de FilmArray®, basées sur l?hypothèse d?une
épidémie de grippe d?une intensité moyenne, pourraient accélérer la
progression organique du Groupe de 150 points de base environ.
bioMérieux poursuivra également le déploiement de son organisation
commerciale dans ses 3 régions-clés, ce qui devrait lui permettre de
saisir les opportunités de croissance sur ses différents marchés. Enfin,
bioMérieux s?attachera à restaurer une progression durable de son
activité dans les applications industrielles.
En 2015, la Société se donne pour objectif une progression de son résultat
opérationnel courant contributif qui devrait ainsi être compris
entre 240 et 265 millions d?euros, à taux de change courants. Cet
objectif tient compte des frais commerciaux qui seront investis pour
assurer le succès de FilmArray® et des dépenses
opérationnelles qui seront engagées par la Société pour renforcer son
organisation opérationnelle en Asie Pacifique et y asseoir durablement
son développement. Il intègre également l?absorption progressive de
l?alourdissement de la structure de production à Durham grâce à une
accélération graduelle des ventes en hémoculture. Fidèle à sa feuille de
route et forte des jalons posés en 2014, la Société continuera sa
stratégie d?innovation et d?expansion géographique, ses 2 axes majeurs
de croissance dans les années qui viennent. En parallèle, elle
s?attachera à renforcer ses structures de contrôle qualité et de
production sur ses principaux sites, notamment à St. Louis et Craponne.
Cet objectif intègre également les chantiers prioritaires qui seront
conduits par la Société en 2015 afin de renforcer sa performance
opérationnelle. Ils viseront notamment à rénover la chaine logistique et
à améliorer le service clients, déployer de nouveaux outils de pilotage
de la performance commerciale et optimiser la gestion des programmes de
R&D.
En outre, utilisant sa forte génération structurelle de trésorerie, la
Société augmentera son effort d?investissement qui pourrait
représenter 200 millions d?euros environ. Anticipant un développement
soutenu de certaines de ses gammes phares, elle investira sur les sites
industriels concernés, notamment à Durham (comme expliqué en Annexe 1)
et à Marcy l?Etoile avec la construction d?une nouvelle ligne de
conditionnement des barrettes VIDAS® et d?un nouveau bâtiment
en vue de l?agrandissement de ce site. Elle débutera également la
construction d?un nouveau bâtiment à Salt Lake City (Utah – Etats-Unis),
pour faire face au succès de FilmArray® et au démarrage de sa
commercialisation par les forces de ventes de bioMérieux aux Etats-Unis.
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
-
Site de Craponne (France) : lettre d?injonction de l?ANSM
En
février 2015, bioMérieux a reçu une lettre d?injonction de
l?Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé
(ANSM) relative à son site de Craponne, suite à une inspection de
l?ANSM qui a eu lieu fin septembre. Le site de Craponne regroupe des
unités de production de milieux de culture (boîtes de Petri, tubes et
flacons, milieux déshydratés). Cette lettre d?injonction enjoint
bioMérieux à réaliser dans un délai de 12 mois l?ensemble des travaux
nécessaires à la remise en conformité des zones de production dans
lesquelles l?ANSM a noté des écarts et des remarques. bioMérieux met
en place les moyens nécessaires pour se conformer à cette injonction :
le plan d?action nécessaire est en cours de déploiement sur ce site. A
ce jour, le site de Craponne travaille selon ses capacités normales et
les produits qui y sont fabriqués répondent aux normes qualité de
commercialisation. -
Plan de cession de l?activité microplaques
Afin de
recentrer son offre commerciale, bioMérieux s?est engagée dans un plan
de cession de son activité d?immunoessais en microplaques, une
gamme de produits non stratégique pour la Société. Les microplaques
sont utilisées principalement dans les centres de transfusion
sanguine, pour tester les dons du sang, et par de grands laboratoires,
pour des analyses spécifiques comme les tests de confirmation de
positivité VIH. bioMérieux commercialise deux lecteurs (DA VINCI®
et une version plus compacte, DA VINCI® QUATTRO?).
Toutefois, les microplaques sont des réactifs ouverts pouvant être
utilisés sur d?autres lecteurs. Leur commercialisation est mondiale, à
l?exception du marché nord-américain. Soumise à une forte pression
concurrentielle notamment dans les pays émergents, cette gamme de
produits est fabriquée en Chine par une co-entreprise détenue avec la
société Shanghai Kehua Bio-engineering. Elle a représenté un chiffre
d?affaires de 16 millions d?euros en 2014.
Monsieur Jean-Luc Belingard, Président, déclare : « En
2014, dans un environnement économique encore incertain, bioMérieux a
gardé le cap qu’elle s’est fixé. Conservant son esprit de pionnier et sa
vision à long terme, et forte d?une nouvelle organisation
opérationnelle, elle a investi des ressources importantes à la
préparation de son avenir, enrichissant considérablement son
portefeuille de produits, renforçant structurellement son potentiel de
recherche et améliorant l?outil de production de son site de Durham.
Ainsi, bioMérieux sera à même de poursuivre sa stratégie d?innovation,
sa forte ambition internationale et son rôle actif dans la lutte contre
les maladies infectieuses. »
CALENDRIER FINANCIER
Chiffre d?affaires du 1er trimestre 2015 : 23 avril 2015 –
Avant bourse
Assemblée générale des actionnaires : 28 mai 2015
Les anticipations et objectifs ci-dessus reposent, en tout ou partie,
sur des appréciations ou des décisions qui pourraient évoluer ou être
modifiées en raison, en particulier, des incertitudes et des risques
liés à l’environnement économique, financier, réglementaire et
concurrentiel, notamment ceux exposés dans le Document de Référence
2013. La Société ne prend donc aucun engagement ni ne donne aucune
garantie sur la réalisation des objectifs ci-dessus. Elle ne s?engage
pas à publier ou communiquer d?éventuels rectificatifs ou mises à jour
de ces éléments, sous réserve des obligations d?information permanente
pesant sur les sociétés dont les actions sont admises aux négociations
sur un marché financier.
A PROPOS DE BIOMÉRIEUX
Pioneering Diagnostics
Acteur mondial dans le domaine du diagnostic in vitro depuis 50
ans, bioMérieux est présente dans plus de 150 pays au travers de 42
filiales et d’un large réseau de distributeurs. En 2014, le chiffre
d’affaires de bioMérieux s?est élevé à 1,698 milliard d’euros, dont 88 %
ont été réalisés à l?international.
bioMérieux offre des solutions
de diagnostic (réactifs, instruments et logiciels) qui déterminent
l?origine d?une maladie ou d?une contamination pour améliorer la santé
des patients et assurer la sécurité des consommateurs. Ses produits sont
utilisés dans le diagnostic des maladies infectieuses et apportent des
résultats à haute valeur médicale pour le dépistage et le suivi des
cancers et les urgences cardiovasculaires. Ils sont également utilisés
pour la détection de micro-organismes dans les produits
agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.
bioMérieux est
une société cotée sur NYSE Euronext Paris. (Code : BIM – Code ISIN :
FR0010096479).
Site internet : www.biomerieux.com
et site dédié aux investisseurs : www.biomerieux-finance.com.
Annexe 1 : Evénements marquants 2014
-
Mise en ?uvre de la nouvelle organisation opérationnelle
Le
15 avril 2014, la Société a annoncé la mise en place d?une
nouvelle organisation dirigée par Alexandre Mérieux.3
régions aux responsabilités élargies ont été créées : la zone Europe –
Moyen-Orient – Afrique, la zone Amérique et la zone Asie Pacifique. En
parallèle, 2 unités, correspondant à la segmentation des marchés de
bioMérieux, l?Unité Clinique et l?Unité Industrie, ont été mises en
place.Cette nouvelle organisation a pour objectif de
permettre à la Société d?intensifier le déploiement de son plan
stratégique et de poursuivre son développement international tout en
répondant au mieux aux besoins de ses clients. -
Acquisition de la société BioFire
Le
16 janvier 2014, bioMérieux a acquis la totalité du capital de la
société privée nord-américaine, BioFire. Spécialisée dans le
diagnostic moléculaire et syndromique des maladies infectieuses,
BioFire a développé, produit et commercialise la solution FilmArray®.
Marqué CE et approuvé par la « Food and Drug Administration » (FDA),
FilmArray® est un système de biologie moléculaire PCR,
multiplexe, simple d?utilisation, précis et rapide qui permet
d?identifier, dans un seul réactif ou panel, les pathogènes à
l?origine d?un syndrome, et ce, quelle que soit leur nature
(bactérienne, virale, fongique ou parasitaire). À ce jour, le menu de
FilmArray® comprend 3 panels : le panel respiratoire, le
panel sepsis et le panel gastro-intestinal qui sont tous trois marqués
CE et approuvés par la FDA.Les 2 sociétés présentent de
fortes synergies stratégiques, notamment en termes d?expansion
commerciale, de production et d?innovation.En 2014,
BioFire a poursuivi son développement rapide et prometteur :
-
Sur la période courant du 16 janvier au 31 décembre 2014, soit sur la
base de 11,5 mois d?activité, le chiffre d?affaires de BioFire,
reporté en « variation de périmètre » s?est élevé à 78 millions
d?euros. Porté par le succès du panel respiratoire de FilmArray®
notamment aux Etats-Unis, il est croissance organique de plus de 60 %. -
Certains accords de distribution avec les précédents distributeurs de
BioFire ont été résiliés et des autorisations réglementaires de
commercialisation ont été obtenues sur de nouveaux territoires.
Cependant, la structure commerciale internationale de FilmArray® est
encore dans sa phase initiale de déploiement. Ainsi, le chiffre
d?affaires réalisé en Amérique du Nord a représenté 76 millions
d?euros sur la période du 16 janvier au 31 décembre 2014. -
A fin décembre, la base installée de FilmArray® a atteint
1 400 systèmes environ dans les laboratoires clients, en progression
de 700 unités sur la période. -
La stratégie de Recherche & Développement a été définie pour les
années à venir, associant les équipes de biologie moléculaire de
BioFire et de bioMérieux. -
En juillet, l?étude clinique relative au panel FilmArray®
pour le diagnostic de la méningite et des encéphalites a débuté dans
différents laboratoires hospitaliers américains. La Société espère
pouvoir déposer le dossier d?approbation de ce 4ème panel à
forte valeur médicale auprès de la FDA en 2015. -
Au cours du 4ème trimestre, le test clinique FilmArray®
de détection du virus Ebola (BioThreat-E testTM) a reçu une
autorisation d?utilisation en urgence (EUA) de la FDA. Il est
disponible pour les laboratoires cliniques américains réalisant des
tests de diagnostic de complexité forte ou moyenne pendant la durée de
la déclaration d?existence de circonstances justifiant cette
autorisation d?utilisation en urgence. -
Au cours du 4ème trimestre, BioFire a déposé auprès de la
FDA la demande d?approbation de FilmArray® 2.0, un
instrument de taille compacte dont la principale caractéristique est
sa plus grande cadence : avec cette nouvelle version, les laboratoires
peuvent tester jusqu?à 175 échantillons par jour. Cette solution
permet de faire fonctionner ensemble jusqu?à 8 unités FilmArray®
2.0, reliées à un seul ordinateur. En outre, FilmArray® 2.0
peut être connecté au système informatique du laboratoire (LIS). Fin
février 2015, ce système a reçu l?autorisation de commercialisation de
la FDA et a été marqué CE-IVD.
En outre, de façon à répondre aux attentes des clients militaires de
BioFire aux Etats-Unis, une société détenue à 100 % et dédiée à cette
activité a été créée. L?ensemble du personnel, des programmes et des
équipements de l?activité « Défense » a été transféré physiquement sur
un site sécurisé et séparé, situé à Salt Lake City. Courant 2014, le
département de la Défense américain (DoD) a attribué à BioFire Defense
un contrat d?un montant total de 240 millions de dollars pour le
développement technologique de la Nouvelle Génération de Système de
Diagnostic (NGDS). Au cours du 4ème trimestre, l?action
juridique de protestation, initiée par une société concurrente, a été
levée et les travaux correspondants ont repris.
Eléments financiers :
Le montant de la transaction inclut un prix de 450 millions de dollars
et la reprise des dettes de la société (environ 40 millions de dollars),
soit une contrevaleur de 354 millions d?euros.
Les frais d?acquisition se sont élevés à environ 10 millions d?euros :
ils ont été comptabilisés sur une ligne dédiée du compte de résultat
« Frais et amortissements du prix d?acquisition de BioFire », classée en
éléments opérationnels courants pour 2 millions d?euros en 2013 et pour
8 millions d?euros en 2014.
En outre, conformément au référentiel comptable IFRS, le prix
d?acquisition a été alloué, en fonction de la juste valeur des actifs
acquis, en technologies et autres actifs incorporels (pour un montant de
365 millions de dollars), stocks (4 millions de dollars), impôt différé
actif (142 millions de dollars) et écart d?acquisition résiduel (157
millions de dollars). L?amortissement des technologies ainsi acquises et
la consommation des stocks ont représenté une charge de 16 millions
d?euros, comptabilisée en éléments opérationnels courants sur la ligne
« Frais et amortissements du prix d?acquisition de BioFire ».
Cette acquisition est financée, en grande partie, par l?émission
obligataire inaugurale de bioMérieux, d?un montant de 300 millions
d?euros et d?une maturité de 7 ans (cf. paragraphe « Cash-flow »).
Le développement rapide de BioFire devrait constituer à l?avenir un
moteur de croissance important pour l?activité du Groupe dans le
diagnostic des maladies infectieuses.
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Nouveaux produits
Depuis le début de l?exercice, la
Société a commercialisé 13 nouveaux produits.Elle a
notamment marqué CE et lancé VIRTUO?, la nouvelle génération de
BacT/ALERT®. Ce système d?hémoculture pour la détection de
micro-organismes pathogènes, automatisé, unique et innovant, complète
l’offre de la gamme BacT/ALERT®. Grâce à ses performances
accrues, ce système permet aux laboratoires de fournir des résultats
rapides aux médecins, contribuant à l?amélioration de l?état de santé
des patients et optimisant la productivité des laboratoires. A fin
décembre, il est commercialement disponible dans une dizaine de pays
cibles qui reconnaissent le marquage CE.En outre, 10
nouveaux réactifs ont été commercialisés dont :-
le panel FilmArray® gastro-intestinal
qui a reçu l?accréditation 510(k) de la FDA et a été marqué CE au
cours du 2ème trimestre. Il est commercialement
disponible aux Etats-Unis et en Europe. Ce panel gastro-intestinal
cible 22 bactéries, virus et parasites en un seul test, permettant
ainsi une approche syndromique du diagnostic des diarrhées
infectieuses. Ce test gastro-intestinal est le plus complet
approuvé par la FDA. Il inclut en outre certains pathogènes qui
reçoivent pour la première fois l’approbation de la FDA. -
2 milieux chromogènes de nouvelle génération, chromID®
CPS® Elite pour l?isolement, le
dénombrement et l?identification directe ou présumée d?organismes
responsables d?infections urinaires, et chromID®
Salmonella Elite pour une détection plus rapide des souches de Salmonella
dans les échantillons cliniques de selles. Ces tests font partie
de la nouvelle gamme bioMérieux de milieux chromogènes qui apporte
de nombreuses améliorations dont notamment une meilleure
différenciation des espèces pathogènes, une lecture des résultats
plus rapide et confortable et des paramètres de sensibilité et de
spécificité accrus pour des germes spécifiques. -
la 10ème carte TEMPO® : TEMPO®
BC. Ce test est utilisé pour le dénombrement du Bacillus
cereus groupe, en 24 heures. Ce bacille, répandu dans le monde
entier, se transmet par l?ingestion d?aliments contaminés
(principalement des aliments déjà cuits et mal réfrigérés comme le
riz) et est responsable d?intoxications alimentaires.
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le panel FilmArray® gastro-intestinal
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Base installée
Au 31 décembre 2014, la base
installée atteint 79 500 instruments environ, avec l?installation
chez les clients de 4 800 instruments au cours de l?année. -
Autres acquisitions et accords
2 acquisitions de
sociétés dans le domaine des applications industrielles pour enrichir
la gamme de produits bioMérieux-
En octobre, bioMérieux a acquis la totalité du capital de la
société alsacienne Advencis. Spécialisée en microbiologie
industrielle, cette start-up, qui emploie 7 collaborateurs, a
développé un incubateur intégrant une technologie propriétaire
innovante pour la détection rapide des contaminations microbiennes
dans l?eau utilisée pour la production, notamment par les sociétés
pharmaceutiques. Simple d?utilisation et modulaire, ce système
devrait être commercialement disponible au cours de l?année 2015. -
Fin décembre, bioMérieux a acquis 100 % de la société française CEERAM,
spécialisée en virologie moléculaire dans le domaine
agroalimentaire. Employant 9 collaborateurs, CEERAM a notamment
développé une offre complète de réactifs utilisant la technologie
de biologie moléculaire RT-PCR pour le dépistage et
l?identification de virus pathogènes (en particulier des norovirus
et des virus des hépatites A et E) au service des industriels
agroalimentaires et de l’environnement.
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En octobre, bioMérieux a acquis la totalité du capital de la
2 accords commerciaux, en microbiologie clinique automatisée et en
biologie moléculaire
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Fin décembre, bioMérieux et Copan, leader dans l?innovation de
solutions pré-analytiques, ont signé un partenariat stratégique dans
le domaine de l?automatisation du laboratoire de microbiologie
clinique. Par cet accord, Copan octroie à bioMérieux des droits pour
la distribution de ses plateformes automatisées (dont l?automate
d?ensemencement WASP® « Walk-Away Specimen Processor », et
les solutions WASPLabTM qui automatisent le laboratoire de
microbiologie et offrent des techniques d?imagerie et d?analyse
numériques). Cet accord permet à bioMérieux d?accélérer le déploiement
de sa vision « Lab Efficiency » pour l?automatisation et
l?amélioration de l?efficacité opérationnelle des laboratoires de
microbiologie clinique. Dans ce domaine, les 2 sociétés prévoient, en
outre, de collaborer pour, en particulier, développer des solutions
innovantes de diagnostic microbiologique clinique. -
Au cours du 4ème trimestre, bioMérieux a renouvelé et
étendu son accord de distribution avec la société HAIN Lifescience,
spécialisée en biologie moléculaire. Par cet accord, bioMérieux
devient le distributeur exclusif, pendant une période de 10 ans et
dans la plupart des pays, de l?offre actuelle de Hain en tests
moléculaires pour les mycobactéries. Ces tests permettent de
diagnostiquer de façon rapide et précise la tuberculose, l?une des
maladies les plus mortelles au monde. Fournissant également des
résultats rapides sur les tuberculoses résistantes aux antibiotiques,
ils sont un outil clé dans le contrôle de cette maladie. En 2013,
selon l?OMS, on estime que 9 millions de personnes ont développé la
tuberculose et que 1,5 million en sont décédées. Parfaitement adaptés
aux besoins des pays émergents, ces tests seront commercialisés auprès
de toutes les catégories de client, et notamment auprès des organismes
mondiaux de santé.
3 accords de Recherche & Développement, au service de l?innovation et
de la valeur médicale
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Au cours du 4ème trimestre, bioMérieux et Illumina,
acteur mondial en génomique, ont signé un accord de partenariat
exclusif pour commercialiser une solution de Séquençage Nouvelle
Génération (NGS) dédiée au suivi épidémiologique des infections
bactériennes, pour les laboratoires de services. Cette collaboration
est une première étape qui permettra à bioMérieux de déterminer les
opportunités et domaines d?application que le séquençage peut apporter
au diagnostic des maladies infectieuses. -
En décembre, bioMérieux et Astute Medical, société qui se
consacre à l?amélioration du diagnostic des maladies et états médicaux
à haut risque par l?identification et la validation de biomarqueurs
protéiques, ont signé un accord mondial semi-exclusif sur le
développement d?un test d?évaluation précoce du risque d?insuffisance
rénale aigüe (IRA). Ce test innovant, connu sous le nom de test
NEPHROCHECK®, détecte la présence de 2 biomarqueurs. Par
cet accord mondial, Astute Medical autorise bioMérieux à développer,
produire et commercialiser le test NEPHROCHECK® sur la
gamme de systèmes d?immunoessais : VIDAS®, mini VIDAS®
et VIDAS® 3. L?IRA est un enjeu majeur de santé publique :
c?est une maladie fréquente, coûteuse et potentiellement mortelle pour
les patients hospitalisés. -
En octobre, bioMérieux a signé un accord avec Novartis afin de
valider puis potentiellement commercialiser le test bioMérieux THxIDTM-BRAF
comme test diagnostic compagnon de molécules médicamenteuses de
Novartis, actuellement en phase III de développement, destinées aux
patients atteints de mélanome et porteurs d?une mutation BRAF.
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Site de Durham (Caroline du Nord – Etats-Unis)
Le
site de Durham, dédié à la fabrication des réactifs BacT/ALERT®,
a retrouvé la maîtrise et la régularité de son niveau de qualité et de
production et les stocks ont été reconstitués. La refonte des
Procédures de Production Standardisées et de Contrôle Qualité ainsi
que le fonctionnement de toutes les lignes de production selon une
cadence de 24 heures par jour, 7 jours par semaine ont permis
d?améliorer significativement la fiabilité des volumes produits sur le
site. Les ressources à Durham ont été durablement renforcées avec plus
de 90 personnes à temps plein recrutées dans le département « Qualité
et Production ». Par ailleurs, en juillet 2014, la construction d?une
nouvelle ligne de production de flacons d?hémoculture, représentant un
investissement industriel de 60 millions de dollars environ, a été
lancée afin d?augmenter la capacité de production du site et faire
face à l?accroissement anticipé de la demande clients dans les années
à venir.En outre, l?équipe de Durham continue de consacrer
ses efforts à la finalisation du déploiement du plan d?action
consécutif à l?inspection et à la lettre d?avertissement de la FDA. -
Site de St. Louis (Missouri – Etats-Unis) : lettre d?avertissement
de la FDALe 13 octobre 2014, bioMérieux a reçu une
lettre d?avertissement de la FDA relative à l?inspection menée en
juillet 2014 sur le site de St. Louis. Ce site est dédié à la
production des cartes VITEK® et de certains instruments de
microbiologie. Dans cette lettre, la FDA relève 9 points relatifs au
management du système Qualité du site. La Société a répondu dans le
délai imparti et a proposé un plan d?action. Le site de St. Louis
fonctionne dans des conditions capacitaires normales et tous les
produits respectent les critères finaux de mise sur le marché. -
Création d?une filiale commerciale
En décembre,
bioMérieux a ouvert sa 42ème filiale commerciale en Serbie,
à Belgrade, renforçant ainsi sa présence dans les pays d?Europe
centrale. Elle est détenue à 100 % par bioMérieux SA.
Annexe 2 : Chiffre d?affaires par région et par application